Projet de décret portant diverses dispositions relatives à l’évaluation environnementale des projets

Consultation du 22/02/2024 au 17/03/2024 - 14861 contributions

Certains projets publics ou privés sont soumis à l’évaluation environnementale de leurs incidences sur l’environnement. La liste de ces projets a été établie dans l’article R. 122-2 du code de l’environnement. Le décret présenté a pour objectif de modifier certaines rubriques des catégories de projets soumis à évaluation environnementale systématique ou à examen au cas par cas. Les catégories de projet concernées sont :
- les installations destinées à l’élevage intensif de volailles ou de porcs ;
- les essais d’injection et de soutirage de CO2 en formation géologique lors de la phase de recherche ;
- les opérations d’aménagements fonciers et agricoles forestiers mentionnées au 1° de l’article L. 121-1 du code rural et de la pêche maritime, y compris leurs travaux connexes ;
- les équipements sportifs, culturels ou de loisirs et aménagements associés. La rubrique concernant les forages en profondeur fait quant à elle l’objet d’une correction d’une erreur matérielle.

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Commentaires

  •  Défavorable, le 23 février 2024 à 15h03
    Une régression du droit en faveur de l’environnement et de la qualité de vie de chaque habitant. Concernant la simplification de la réglementation relative aux élevages intensifs, il convient de rappeler que ces derniers sont en opposition avec plusieurs politiques publiques qui devraient être amplifiées : politique de santé et nutrition, bien-être animal, lutte contre le changement climatique (et stratégie nationale bas carbone). Ce projet de décret est incohérent avec ces politiques publiques.
  •  DÉFAVORABLE , le 23 février 2024 à 14h56
    Défavorable Le décret est un risque pour la protection de l’environnement, et un leurre de simplification et évite une véritable réforme de l’étude d’impact
  •  Défavorable , le 23 février 2024 à 14h55
    A rebours des enjeux du XXIe siècle. Démoralisant au possible
  •  Quelle pensée !, le 23 février 2024 à 14h54
    Où l’on veut se libérer mais dégrader, polluer et dégénérer plus vite avec l’ensemble, plus vite encore. Car pourquoi y aurait-il des limites et des équilibres ? C’est un -en avant-, pour en finir avec le reste : je dis non. AVIS DÉFAVORABLE
  •  Avis très défavorable , le 23 février 2024 à 14h42
    Cessez d’être à la botte de la fnsea ..syndicat daffairistes peu scrupuleux et rapprochez vous de la confédération paysanne plus en phase avec les intérêts de la Terre..du goût et des animaux.
  •  AVIS TOTALEMENT DEFAVORABLE, le 23 février 2024 à 14h37
    Lot de mesures qui vont vraiment à l’encontre de la protection de l’environnement, alors que les évaluations environnementales sont déjà beaucoup trop restreintes pour garantir une protection de la biodiversité à la hauteur des enjeux d’harmonie des populations d’êtres humains avec la planète.
  •  Défavorable, le 23 février 2024 à 14h27
    C’est déprimant, ça ne va jamais dans le bon sens…
  •  Avis Très défavorable , le 23 février 2024 à 14h18
    Ahurissant Comment peut on espérer s’améliorer en matière écologique en ne cessant de revenir sur le moindre engagement. C’est une politique régressive honteuse et dangereuse, ne servant que les intérêts de ceux qui détruisent le monde de tous.
  •  Trop c’est trop, le 23 février 2024 à 14h09
    Les études doivent restées obligatoires pour tout projets. Pourquoi ce choix d’exception,Est-ce parce qu’ils sont les plus impactant pour la biodiversité et sur le réchauffement climatique. Pas d’étude, pas de conséquence donc aucune mesure compensatoire. Quel est alors l’intérêt d’un ministère de l’écologie? Toujours plus de profit pour les pollueurs et que des yeux pour pleurer la perte de la biodiversité. Comment osez-vous déposer de tels projets?
  •  Encore une mesure à côté de la plaque, le 23 février 2024 à 14h05

    Bonjour,

    1. Il est regrettable de réduire ainsi le champ d’application de l’étude d’impact et de la présenter comme une contrainte. Il est absolument possible de réduire drastiquement le coût et la charge administrative de cette étude pour les exploitants agricoles sans besoin de la supprimer tout bonnement. De nombreux juristes ont déjà fait des propositions en ce sens depuis des années : en vain.
    2. L’étude d’impact présente aussi un intérêt - notamment pour sa responsabilité - pour l’exploitant qui a intérêt à connaître les risques environnementaux et sanitaires de son projet avant qu’après.
    3. Cette réforme créé un vrai/faux espoir. Rien ne dit que l’autorité environnementale et/ou le juge administratif n’imposeront pas la réalisation d’une étude d’impact là où le Gouvernement promet une dispense.

    Plutôt que d’affronter la complexité et de répondre au besoin (réel et justifié) de simplification des exploitants, le Gouvernement (à la suite de bien d’autres) préfère de nouveau prendre une mesure de court terme, peu respectueuse du principe de non régression et sans grand bénéfice : ni pour les exploitants ni pour l’environnement.

  •  Défavorable , le 23 février 2024 à 14h00
    N’est pas en accord avec le monde de demain et les générations à venir
  •  Défavorable , le 23 février 2024 à 13h58
    C’est bien beau de vouloir faire l’aveugle face à l’impact de ces différents projets, mais ça ne réduira pas leur impact sur l’environnement. Accompagner les porteurs de projets dans ces démarches serait plus pertinent que de les supprimer entièrement. Revoyez votre copie.
  •  Avis défavorable, le 23 février 2024 à 13h58
    Une mesure qui va à l’encontre de la protection de l’environnement, alors que le périmètre des évaluations environnementales est déjà beaucoup trop restreint pour garantir une protection de la biodiversité à la hauteur des enjeux.
  •  Défavorable , le 23 février 2024 à 13h51
    C’est aller à l’encontre de toute règle élémentaire de prudence.
  •  Défavorable, le 23 février 2024 à 13h49
    Notre environnement et la biodiversité ne doivent pas être sacrifiés pour le bénéfice de quelques-uns. Il s’agit de notre santé et de nos conditions de vie, ce grouvernement n’a pas le droit de les détruire.
  •  AVIS TRES TRES DEFAVORABLE, le 23 février 2024 à 13h43
    autant mettre le code de l’environnement et d’autres à la poubelle ! ce gouvernement réduis à tout va la réglementation que chacun s’est efforcé de construire année après année pour la sauvegarde de la nature, de la biodiversité et de notre espèce humaine à termes. On recule chaque minute pour basculer dans une démarche libérale pour les plus riches. Les gens qui souffre doivent manifester disait un ministre il y a quelques semaines. Mais il sera trop tard dans quelques années si on laisse le mal se faire.
  •  Contre, le 23 février 2024 à 13h32
    Un projet qui va à l’inverse total de tout ce qu’il faudrait faire pour entamer l’indispensable transition de notre modèle agricole vers des pratiques respectueuses de la biodiversité, non émettrices des gaz à effet de serre et dans le respect du bien-être animal. Moins que zéro.
  •  avis défavorable, le 23 février 2024 à 13h21
    La régression va bon train, lamentable et incompréhensible vu les enjeux connus, reconnus, démontrés, droit dans le mur, allons y gaiement …
  •  Avis très négatif - pas de passe droit, le 23 février 2024 à 13h20
    Encore une fois, ce gouvernement tente de torpiller le peu de réglementation environnementale existant et déjà peu appliqué. Alors que pour le bien de nos sociétés et de notre planète nous devons accentuer nos efforts et être beaucoup plus ambitieux pour la protection de notre environnement naturel. Voilà qu’une énième fois, on amenuise nos actions et on facilite la destruction, l’intensification et la sur-exploitation de nos territoires. L’environnement devrait être le premier pôle de mise en conformité, je ne vois donc pas pourquoi limiter les études d’impact et tout particulièrement pour l’agriculture intensive qui devrait être en régression et non en expansion.
  •  Projet de décret portant diverses dispositions relatives à l’évaluation environnementale des projets, le 23 février 2024 à 13h18
    Quelle est la véritable fonction de ce décret ? Apporter une plus-value environnementale ? Favoriser une agriculture de qualité ? Permettre une meilleure connaissance des contraintes liées à la pêche, l’élevage ou l’exploitation forestière ? NON trois fois NON ! Il s’agit juste de donner une amplitude décisionnelle plus grande aux préfets pour naviguer au gré des pressions des lobbies sans aucune contrepartie positive pour la nature, l’environnement et le bien-être animal. Bien entendu, c’est aussi un nouveau pied-de-nez aux fonctionnaires des services concernés de l’Etat et une marque de mépris supplémentaire envers les associations de protection de la nature et de l’environnement. Même si ce décret est amendé ou n’est pas signé, l’intention suffit.