Projet de décret portant diverses dispositions relatives à l’évaluation environnementale des projets

Consultation du 22/02/2024 au 17/03/2024 - 14861 contributions

Certains projets publics ou privés sont soumis à l’évaluation environnementale de leurs incidences sur l’environnement. La liste de ces projets a été établie dans l’article R. 122-2 du code de l’environnement. Le décret présenté a pour objectif de modifier certaines rubriques des catégories de projets soumis à évaluation environnementale systématique ou à examen au cas par cas. Les catégories de projet concernées sont :
- les installations destinées à l’élevage intensif de volailles ou de porcs ;
- les essais d’injection et de soutirage de CO2 en formation géologique lors de la phase de recherche ;
- les opérations d’aménagements fonciers et agricoles forestiers mentionnées au 1° de l’article L. 121-1 du code rural et de la pêche maritime, y compris leurs travaux connexes ;
- les équipements sportifs, culturels ou de loisirs et aménagements associés. La rubrique concernant les forages en profondeur fait quant à elle l’objet d’une correction d’une erreur matérielle.

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Commentaires

  •  non au décret favorisant les élevages intensifs, le 15 mars 2024 à 09h47
    je croyais que Monsieur Macron devait agir en faveur du bien-être Animal… mais par ce décret, cela prouve une fois de plus que les Animaux d’élevage industriel seront toujours soumis à un ENFER où ils ne connaitront pas la possibilité d’évoluer libres et d’exprimer leur comportement naturel !! Demander à des humains d’être "séquestrés" sans pouvoir bouger, évoluer librement …même les prisonniers ont droit à leur espace !! Cela ne sera bénéfique que pour les GROS industriels qui s’en mettront plein leur poche et ceci aux dépens de ces Animaux qui subiront…et pour l’environnement…
  •  NON à ce décret nuisible à la planète, au bien être animal et à la santé !, le 15 mars 2024 à 09h42
    Avis défavorable : Relever les seuils risque de faciliter la création de nouveaux élevages très intensifs dont l’objectif d’hyper-productivité est nuisible au bien-être animal, notamment en périodes de fortes chaleurs. De plus, la consultation du public et des parties prenantes dans le cadre de l’évaluation environnementale permet à ces derniers de relever des non-conformités potentielles de ces élevages relatives à la réglementation propre au bien-être des animaux. De nombreux élevages intensifs pourraient ainsi voir le jour sans que les conséquences en matière de bien-être animal puissent être examinées. ce décret va à l’envers de la demande de la société.
  •  Défavorable, le 15 mars 2024 à 09h41
    Les élevages intensifs sont extrêmement polluants et catastrophiques pour le bien-être animal et humain des éleveurs qui se trouvent totalement dissociés de leurs liens naturels avec le vivant. Il nous faut tout changer pour permettre une vie harmonieuse sur cette planète. Cela prend du temps mais il faut certainement se consacrer aux mesures qui vont dans le bon sens : supprimer tous les gâchis de nourriture , réduire notre consommation de viande pour favoriser une viande de qualité, issue d’animaux dont le droit à une vie saine est respecté et cesser de polluer les champs et les rivières par des élevages intensifs.
  •  STOP AUX RAVAGES SUR LE VIVANT, le 15 mars 2024 à 09h40
    Je suis contre le décret prévu. Il est plus que temps de favoriser les élevages à taille humaine qui respectent le bien être animal, la santé des français et l’environnement. Soutenir toujours les plus gros, cela suffit. Il est tant d’agir enfin en passant par la transition écologique réelle donc à des actes concrets.
  •  NON au décret facilitant l’agrandissement des élevages intensifs , le 15 mars 2024 à 09h38
    Je ne suis pas d’accord avec ce décret. Ce décret favorisera l’hyper productivité, et donc des effets très négatifs pour les écosystèmes et le bien-être des animaux. Je souhaite que ce décret soit retiré.
  •  stop à la souffrance animale !, le 15 mars 2024 à 09h34
    en conscience, je m’oppose avec force à l’agro business. Il n’est plus acceptable de concentrer des êtres vivants sensibles, les faire reproduire artificiellement pour les abattre à la chaîne à une cadence folle, frénétique. Nous consommateurs ne voulons plus cautionner cette souffrance inutile et manger de la souffrance sur pattes !
  •  Non, le 15 mars 2024 à 09h30
    Ils sont déjà trop gros
  •  non, le 15 mars 2024 à 09h25
    je m’oppose à ce projet. il a déjà trop de souffrance animale. 15 mars 2024 9h24
  •  Avis de l’Organisation Sanitaire (OS) Porcs Bretagne, le 15 mars 2024 à 09h24

    Ce projet de décret met fin à une surtransposition, sans pour autant constituer une réelle simplification administrative pour les éleveurs sur le terrain. Il maintient en effet la procédure d’autorisation environnementale aux mêmes seuils qu’actuellement (2000 places de porcs charcutiers, 750 places de truies), c’est-à-dire à un seuil que de nombreux élevages souhaitant investir sont susceptibles de franchir. Pour rappel, le seuil de 2000 places de charcutiers correspond à un cheptel de 230 à 250 truies, soit un élevage de taille moyenne géré par environ 2,5 ETP, ce qui en fait une petite « TPE », loin du gigantisme souvent dénoncé à tort.
    La procédure d’autorisation environnementale est particulièrement lourde pour des élevages familiaux, en particulier de fait de la réticence d’une partie des éleveurs à se lancer dans une enquête publique, susceptibles de les exposer, ainsi que leurs familles, à des contestations parfois virulentes et parfois injustes, voire instrumentalisées. De nombreux éleveurs renoncent purement et simplement à leur projet de modernisation de ce fait. Cela serait d’autant plus vrai en l’absence d’exclusion des ICPE élevage des nouvelles dispositions prévues par la loi industrie verte qui alourdissent la procédure d’enquête publique pour l’ensemble des ICPE (durée passant de 1 à 3 mois, avec obligation de deux réunions publiques en début et fin).

    Or, les besoins de modernisation des élevages sont très importants à l’échelle de notre bassin de production. Alors que de nombreux élevages sont amenés à être transmis dans les années à venir, la modernisation et parfois la restructuration des élevages sera une nécessité pour améliorer les conditions de travail des éleveurs et salariés. L’augmentation de la taille des élevages peut aussi permettre concrètement, pour des élevages de dimension modeste, de constituer un collectif de travail permettant à l’éleveur de se dégager du temps pour sa qualité de vie. Plus particulièrement, la modernisation des élevages est également indispensable pour poursuivre l’amélioration des conditions en termes de bien-être animal et atteindre un niveau élevé en matière de protection sanitaire des élevages (mesures de biosécurité internes et externes). Alors que la fièvre porcine africaine (FPA) est quasiment aux portes de la France, ce dernier point représente un enjeu particulièrement important.

    Nous pensons donc que ce projet de décret, s’il traduit une bonne volonté de la part du gouvernement en matière de simplification administrative, n’est malheureusement pas suffisant pour produire des effets sur le terrain. Il devrait pour cela s’accompagner d’une modification réglementaire permettant un relèvement des seuils de l’autorisation environnementale de la nomenclature ICPE au niveau des seuils de la Directive européenne sur l’évaluation environnementale (3000 porcs, 900 truies).

  •  Avis défavorable, le 15 mars 2024 à 09h23
    Je suis totalement opposée à ce projet de décret qui viserait à faciliter les agrandissementsdes élevages industriels. Une telle décision serait catastrophique, du point de vue du bien-être animal et de l’environnement. Je pense qu’il faudrait au contraire apporter des normes beaucoup plus strictes aux textes actuels qui sont déjà, à mon sens, trop permissifs.
  •  Fermes usines une aberration , le 15 mars 2024 à 09h22
    En conscience je m’oppose avec force à l’agro business. Il n’est plus acceptable de concentrer des êtres vivants sensibles, les faire reproduire artificiellement pour les abattre à la chaîne à une cadence folle, frénétique. C’est scandaleux. Les politiques nous parlent de nourrir l’humanité , mais lorsque je vois tout le gaspillage alimentaire… C’est lamentable. Mangeons moins mais mieux. Pour notre santé, les animaux non humains, les générations futures. Pas de planète B. Consommateurs réagissons !
  •  TOTALEMENT DEFAVORABLE, le 15 mars 2024 à 09h21
    Le bien être animal et l’environnement vous y pensez !!??? non comme d’habitude le fric avant tout ! notre alimentation est déjà issue de 80% d’élevages intensifs ça ne vous suffit pas ??? c’est de trop et trop c’est trop ! y’en a marre de ce gouvernement qui se dit protecteur de l’environnement et qui fait tout pour le détruire et qui se fout du bien être animal ! alors RETIREZ CE DECRET INNOMABLE IGNOBLE INHUMAIN !!!
  •  Totalement opposé à ce projet, le 15 mars 2024 à 09h20
    Assouplir les règles environnementales, notamment en matière d’élevage intensif, c’est mettre en péril notre santé et la survie des générations futures. Cette mesure irait totalement à l’encontre de toutes les observations scientifiques avérées sur la dégradation de notre air, de nos eaux, de nos terres, de notre alimentation.
  •  UGPVB : Avis réservé sur la portée de cette mesure en matière de simplification, le 15 mars 2024 à 09h19

    L’UGPVB fédère les Organisations de producteurs (OP) de porcs et bovins en Bretagne et d’œufs en Bretagne et Pays de la Loire. Elle assure, sur les dossiers environnement (ICPE, Directives nitrates, etc.), un rôle de veille et d’appui technique et réglementaire auprès des techniciens environnement des OP qui réalisent au quotidien le conseil en environnement auprès des éleveurs. 25 OP adhérentes à l’UGPVB, ce qui représente 8 000 éleveurs.

    L’UGPVB salue les premiers efforts faits par le Gouvernement pour mettre en cohérence la réglementation française avec la réglementation européenne en matière d’évaluation environnementale systématique des élevages de porcs et volailles. Elle regrette néanmoins que cette évolution ne constitue pas véritablement une simplification administrative.

    Le projet de décret prévoit, pour les élevages de porcs et de volailles, l’alignement des seuils français d’évaluation environnementale systématique avec les seuils fixés par la directive à l’évaluation des incidences des projets sur l’environnement (EIE). Tous les projets en-dessous des seuils de la directive EIE seraient désormais soumis à examen au cas par cas afin que l’autorité compétente détermine si la réalisation d’une évaluation environnementale est nécessaire.

    Autrement dit, les élevages de porcs et de volailles dépassant les seuils français actuels d’évaluation environnementale continueront d’être soumis à la procédure d’autorisation environnementale, impliquant la tenue d’une enquête publique. A l’appui de cette demande, au lieu de présenter systématiquement une étude d’impact, ils feront au préalable une demande d’examen au cas par cas à l’issue de laquelle ils sauront s’ils doivent réaliser cette étude d’impact ou une étude d’incidence.

    Si l’intention du Gouvernement demeure louable, force est de constater que la simplification pour la vie des éleveuses et éleveurs qui portent des projets reste ténue.

    Pour constituer une réelle simplification, cette modification doit impérativement s’accompagner d’une modification des seuils de la nomenclature ICPE, afin que le seuil d’autorisation, impliquant la réalisation d’une procédure autorisation environnementale, soient relevés également au niveau des seuils d’évaluation environnementale fixés par la directive EIE. Les projets d’élevage de porcs ou volailles situés en dessous des seuils fixés par la directive EIE seraient donc soumis à la procédure d’enregistrement ICPE.

    Sur le fond, cette évolution ne constituerait absolument pas une régression en termes de protection effective de l’environnement : Dans le cadre d’une procédure d’enregistrement, le préfet, à l’issue de la consultation du public conserve la possibilité d’enjoindre que la demande présentée fasse l’objet d’une évaluation environnementale et soit, dès lors, présentée sous la forme d’une demande d’autorisation environnementale.

    Cette évolution aurait plusieurs effets incitatifs pour beaucoup les éleveuses et éleveurs qui souhaitent moderniser leurs exploitations en franchissant les seuils actuels d’autorisation :
    • Elle permettrait de réduire considérablement le délai de la procédure (5 mois en enregistrement contre 9 mois pour une procédure autorisation complète à compter de la complétude et de la recevabilité de la demande)
    • Elle substituerait l’enquête publique par une phase de consultation du public. En effet, l’enquête publique constitue une épreuve pour les éleveuses et éleveurs qui se retrouvent seuls face à des oppositions souvent peu constructives et peu nuancées, les réactions à la présente consultation en attestent par ailleurs. Elle agit comme un repoussoir, dissuade les porteurs de projets et freine, in fine, la modernisation des exploitations et la réalisation de projets plus performants en matière environnementale et sociale.
    • Elle clarifie le droit applicable à chaque demande :
    o L’enregistrement ICPE reste synonyme d’examen au cas par cas et consultation du public
    o L’autorisation environnementale continue de signifier étude d’impact et enquête publique automatique.

    En conclusion, l’UGPVB plaide pour l’articulation suivante entre la nomenclature ICPE et la nomenclature de l’évaluation environnementale :
    1) Enregistrement :
    • Porcs : de 450 animaux équivalents à 3000 emplacements (900 truies)
    • Volailles : de 30 000 à 60 000 emplacements
    2) Autorisation avec évaluation environnementale :
    • Porcs : Plus de 3000 emplacements
    • Volailles : Plus de 60 000 emplacements pondeuses et 85k poulets

  •  la mort de la biosphère, le 15 mars 2024 à 09h19
    Les évaluations sont erronées, laxistes, complaisantes avec le capitalisme et les appétits de profit, inopérantes dans ce contexte d’urgence. Nous sommes en train d’empoisonner la fragile biosphère à laquelle tous les vivants doivent la vie, et les soit disant transitions vertes ne font que rajouter des poisons et des GES. Il faut partir de la seule vérité : il n’y a que la sobriété drastique (celle des riches et très riches l’opposé du capitalisme) ou la mort comme horizon.
  •  Je m’oppose à ce décret , le 15 mars 2024 à 09h18

    Avis défavorable : Relever les seuils risque de faciliter la création de nouveaux élevages très intensifs dont l’objectif d’hyper-productivité est nuisible au bien-être animal

    De plus, la consultation du public et des parties prenantes dans le cadre de l’évaluation environnementale permet à ces derniers de relever des non-conformités potentielles de ces élevages relatives à la réglementation propre au bien-être des animaux. De nombreux élevages intensifs pourraient ainsi voir le jour sans que les conséquences en matière de bien-être animal puissent être examinées.

  •  Opposition à ce décret, le 15 mars 2024 à 09h15
    Contre-sens total alors que le gâchis dû à ce genre de pratiques montre déjà ses effets nuisibles.
  •  DEFAVORABLE, le 15 mars 2024 à 09h15
    Avis défavorable. Ce projet de décret est un texte de plus pour détricoter le peu de garde fous pour la protection de l’environnement. Ce quinquennat a été proclamé écologique, il ne reste plus beaucoup de temps pour le démontrer. Commençons par renforcer la protection de l’environnement au lieu de l’attaquer par tous les bouts imaginables.
  •  Madame, le 15 mars 2024 à 09h13
    Encore un projet néfaste pour la qualité de l’environnement, le bien-être animal et la bonne alimentation !!@ La " mal bouffe " à grande échelle ne désarme pas au détriment de nos petits éleveurs. Tout comme pour les animaux venant d’élevages intensifs d’Ukraine ou de l’autre bout du monde : ne plus les consommer pour des questions environnementales ou pour notre santé. Stop au délires mondialistes.
  •  Avis défavorable , le 15 mars 2024 à 09h13

    Il est regrettable de constater que la consultation propose des modifications qui visent à affaiblir la protection de l’environnement plutôt que de renforcer les mesures existantes. En particulier, les catégories de projets telles que les installations d’élevage intensif de volailles ou de porcs, les essais d’injection et de soutirage de CO2 en formation géologique, les opérations d’aménagements fonciers et agricoles forestiers, ainsi que les équipements sportifs, culturels ou de loisirs et aménagements associés, sont des domaines où l’évaluation environnementale est cruciale.

    L’inclusion de ces projets dans les catégories soumises à une évaluation environnementale systématique ou à un examen au cas par cas est essentielle pour garantir que les impacts sur l’environnement sont correctement évalués et que des mesures adéquates sont mises en place pour les atténuer. Les modifications proposées réduisent la portée de l’évaluation environnementale, ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur la biodiversité, la qualité de l’air, de l’eau et du sol, ainsi que sur la santé publique.

    De plus, la correction d’une erreur matérielle concernant les forages en profondeur doit être traitée avec la plus grande rigueur, car de tels forages peuvent avoir des conséquences graves sur les écosystèmes locaux, la qualité de l’eau et la stabilité du sol.

    Ce décret est également en contradiction avec les objectifs de la loi ZAN car il favorisera l’étalement urbain et l’artificialisation.

    Les modifications proposées dans cette consultation ne favorisent pas la protection de l’environnement et pourraient compromettre les efforts visant à assurer un développement durable et responsable.