Projet de décret portant diverses dispositions relatives à la procédure d’autorisation environnementale, à la planification et à la gestion de la ressource en eau
Consultation du 15/05/2023 au 07/06/2023 - 210 contributions
Ministères
Aménagement
du territoire
Transition
écologique
Consultations publiques
Ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation
Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche
Consultation du 15/05/2023 au 07/06/2023 - 210 contributions
Commentaires
L’article 8 doit être supprimé.
Dans la note, il est question de jurisprudence récente. Il nous semble que la jurisprudence en question a depuis été remise en cause par une autre non ?
Il est fait référence à un arrêté complémentaire dans le texte alors qu’il est question de délai d’instruction dans la note. La note est donc mensongère ?
Encore un texte pour embrouiller le lecteur et non pas pour "améliorer la rédaction".
Ce texte crée du droit non dénué de conséquences sans passer par un débat parlementaire.
Si l’état n’arrive pas à instruire les dossiers dans les temps, il faut qu’il se pose les bonnes questions.
La limitation des prélèvements proposée par rapport à une moyenne, cela n’a aucun sens. Une autorisation de prélèvement c’est un volume maximum. Quel lien avec une moyenne ?
Ce texte va à l’encontre de toute la réforme volume prelevable, pourtant conforté par de nouveau texte en 2021, et l’installation des OUGC. Si vous limitez chaque prélèvement par la moyenne, l’instauration d’une répartition a -t-elle encore un sens ?
Limiter les prélèvements, toujours limiter les prélèvements… Nous nous demandons ce que vous voulez dans vos assiettes au ministère de l’environnement. Les fruits et les légumes bio Francais, ils s’irriguent… l’ail, le soja, le blé, le colza, le tournesol aussi, et même l’alimentation pour le bétail.
Pour finir un petit cas concret, si vous êtes maraîcher et que vous avez une retenue d’eau de 2000m3 pour irriguer. Les années humides vous prélever 1000m3 les années sèches 1500 et les années exceptionnellement sèches 2000m3. Sur 10 ans, vous avez 1 année exceptionnelle, 5 années sèches et 4 années humides : votre autorisation devient 1350m3 alors qu’il vous reste de l’eau dans votre lac….
Alors que le législateur, ELU par le peuple, entend, via le L211-1 du code de l’environnement, viser une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau, la première ministre (NON ELUE à son poste) et ses services (NON ELUS non plus) contournent la loi et son esprit en utilisant les articles règlementaires type Rxxx et en promulguant des décrets dictés par une frange naturaliste, créationniste. Cependant les décrets sont, dans la hiérarchie des lois, de portée inférieur aux lois, qu’ils doivent normalement accompagner pour une application au bénéfice de la loi dans l’intérêt général et non pour l’application de doctrine dictée par une minorité.
Après les moulins, et encore ce n’est pas fini, les étangs se voient accusés de tous les maux qui affectent la biodiversité, qui la détruisent. Alors que de nombreuses études scientifiques prouvent les bienfaits de la gestion ancestrale des milieux sur la biodiversité, comment prétendre aujourd’hui qu’ils en sont les fossoyeurs SANS LE DEMONTRER.
La loi protège les fondés en titre et les décrets ou arrêtés ministériels les surchargent de contraintes, ce projet de décret en rajoute encore, l’arrêté du 11 septembre 2015 en fait déjà énormément, au bénéfice seul du 7 de l’article L211-1, et considérant que les tous les autres objectifs de cet article sont secondaires.
Des notions sont trop subjectives dans ce projet et sont donc laissé à l’interprétation des service instructeurs qui se fera bien sur au seul désavantage des propriétaires, ainsi "les modalités d’exploitation" ne sont jamais définies, mais elles peuvent être modifiées, on parle de quoi ? de règlement? d’usage ?.
il en est de même pour le fait de remplacer les mots "cours d’eau" par "milieux aquatiques" , c’est à dire qu’un cours d’eau ca a été clairement défini (avec du mal, mais c’est fait), alors que "milieux aquatiques" c’est vaste ; On appliquera les mêmes contraintes à une mare ou à un fleuve. Forcément ca ouvre encore plus de possibilité de contrainte et de harcèlement pour les propriétaires.
Donc c’est un avis très défavorable que je formule. Ces projets de décret sont exclusivement orientés vers le contournement de la loi, ici du L211-1 sur lequel bizarrement il s’appuie, au profit de doctrine naturaliste ( et non écologiste) créationniste qui ne s’appuie sur aucune étude scientifique documentée, et qui a décrété que l’anthropisation n’a fait que du mal à la nature.
« Le texte proposé veut remettre en cause entre autres les droits fondés en titre soit clairement suspendus et imposer des prescriptions réglementaires qui n’ont pas lieu d’être. Alors que la production piscicole en étang a diminué de moitié en 15 ans, le droit à produire se trouve encore bafoué. Les étangs fondés titre sont non seulement des réserves d’eau mais présente un tas de services écosystémiques alors que le changement climatique est en cours :
Stockage de l’eau hivernal, recharge des nappes phréatiques
Source de biodiversité
Rétention et épuration des polluants, effet lagunage (micro-polluants, nitrates, phosphates…)
Puit de carbone (étude suisse)
Stockage d’eau pour d’autres usage (irrigation, maréchage…)
Activité de loisir (pêche, chasse…) à 80% en zone rural dont la majorité constitue la seule activité du village
Zone ponte pour les batraciens
Zone de repos et nidification pour les oiseaux migrateurs
- Les étangs font partie intégrante du paysage de la ruralité.
- Il faut faciliter la remise en eau des anciens étangs fondés en titre et l’entretien des étangs actuels plutôt que de remettre en cause leurs drois t : la France ne stock que 6% de l’eau de pluie tombant sur son territoire, l’Espagne c’est près de 25%. Un grosse partie des anciens étangs créés avant la Révolution française ont été mis à sec (50% en Meurthe-et-Moselle, 40% en Moselle).
Je suis donc contre ce projet de décret.
Sous prétexte de "toilettage", l’administration renforce encore la procédure d’autorisation environnementale et la gestion de l’eau. A titre d’exemple, l’article 5 doit être supprimé. L’article 10 également.
Les propriétaires d’étangs n’ont pas attendu vos décrets pour gérer la ressource en eau avec bon sens et respect de la nature depuis des siècles. Ils ont façonné le paysage (Brenne , Dombes, Sologne des étangs) et se voient imposer des réglementations ineptes par une administration complètement déconnectée du terrain et idéologue.
La biodiversité ne se "décrète" pas.
C’est l’action sur le terrain qui préserve et renforce la biodiversité. Pas les décrets élaborés par une administration hors sol.
Tant que l’administration persistera à ne pas écouter les personnes qui oeuvrent sur le terrain au quotidien, sa production réglementaire sera déconnectée de la réalité.
Les contraintes qui pèsent sur les exploitants de piscicultures extensives s’alourdissent encore. Ce décret va favorisation la disparition d’étangs et de la biodiversité attachée à ces zones humides.
Pour reprendre un verbiage à la mode à Paris, c’est un écocide programmé par vos soins.
On peut rappeler à juste titre qu’il y a quelques dizaines d’années il était décider de façon unilatérale et bien sûr toujours pour une « bonne cause » d’arracher les haies, aujourd’hui il faut les replanter et ce toujours pour une « bonne cause », bonne cause qui a changé au gré des avis de décideurs parisiens qui ne connaissent ni les spécificités locales ni les réalités agricoles et paysannes.
Sans étang : point de biodiversité, point de stockage de l’eau hivernal, point de recharge des nappes phréatiques, point de rétention ni épuration des polluants par un effet lagunage (micro-polluants, nitrates, phosphates…), point de carbone (étude suisse), point de stockage d’eau pour d’autres usage (irrigation, maraichage…), point d’activité de loisir (pêche, chasse…) à 80% en zone rural dont la majorité constitue la seule activité du village, point de zone de ponte pour les batraciens, point de repos ni nidification pour les oiseaux migrateurs etc.
Qui plus est ces étangs font partie de l’histoire et du patrimoine de nombreuses régions et devraient à ce titre être protégés.
Détruire les étangs, c’est détruire un paysage façonné depuis des siècles au nom d’une idéologie faussement « écologique ». Le réchauffement climatique a bon dos quand dans le même temps on réfléchit à vendre de l’eau contre des hydrocarbures (Le 1er octobre dernier, l’hebdomadaire Marianne publiait bien l’information selon laquelle un projet était discuté "au sommet de l’État" pour "échanger de l’eau douce française contre des hydrocarbures étrangers". L’hebdomadaire s’appuyait sur la plaquette de présentation du dossier, porté par Xavier Houzel, un ancien négociant pétrolier, et ayant donné lieu à des discussions avec Alexis Zajdenweber, ce proche conseiller d’Emmanuel Macron devenu administrateur d’EDF au nom de l’État.)…
Dans le même temps on crée des zones de rétention d’eau afin de prévenir d’éventuelles inondations à… Paris ou pour alimenter des cours d’eau en été afin de permettre aux centrales nucléaires de fonctionner ( refroidissement des réacteurs). Quelle logique préside à toutes ces décisions ?
Pour toutes ses raisons je suis farouchement contre ce projet qui spolie un peu plus les propriétaires d’étangs.
Nathalie Schira
- Stockage de l’eau hivernal, recharge des nappes phréatiques
- Source de biodiversité
- Rétention et épuration des polluants, effet lagunage (micro-polluants, nitrates, phosphates…)
- Puit de carbone (étude suisse)
- Stockage d’eau pour d’autres usages (irrigation, maraîchage ..)
- Activité de loisir (pêche, chasse…) à 80% en zone rurale dont la majorité constitue la seule activité du village
- Zone de ponte pour les batraciens
- Zone de repos et nidification pour les oiseaux migrateurs Les étangs font partie intégrante du paysage de la ruralité. Il faut faciliter la remise en eau des anciens étangs fondés en titre et l’entretien des étangs actuels plutôt que de remettre en cause leurs droits : la France ne stocke que 6% de l’eau de pluie tombant sur son territoire, l’Espagne c’est près de 25%. Une grosse partie des anciens étangs créés avant la Révolution française ont été mis à sec (50% en Meurthe-et-Moselle, 40% en Moselle). Je suis donc contre ce projet de décret. Pierre SOUDIERE Président de l’association de propriétaires d’étangs "Les Eaux de l’Ourche et du Grand Est".
- Les étangs font partie intégrante du paysage de la ruralité.
- Il faut faciliter la remise en eau des anciens étangs fondés en titre et l’entretien des étangs actuels plutôt que de remettre en cause leurs droits : la France ne stock que 6% de l’eau de pluie tombant sur son territoire, l’Espagne près de 25%. Une grande partie des anciens étangs créés avant la Révolution française ont été mis à sec (50% en Meurthe-et-Moselle, 40% en Moselle). Je me permet de vous suggérer de vous concentrer plutôt sur l’interdiction des drainages et la disparition des zones humides ainsi que sur l’arrachage des haies plutôt que de remettre en cause une disposition réglementaire trois fois centenaire qui protège nos beaux paysages français et qui protège une activité piscicole millénaire qui est la seule Filliere de production animale dont le bilan carbone est déficitaire… Je suis donc bien évidemment contre ce projet de décret.
Bonjour,
Le texte proposé veut remettre en cause entre autres les droits fondés en titre soit clairement suspendus et imposer des prescriptions réglementaires qui n’ont pas lieu d’être. Alors que la production piscicole en étang a diminué de moitié en 15 ans, le droit à produire se trouve encore bafoué. Les étangs fondés titre sont non seulement des réserves d’eau mais présente un tas de services écosystémiques alors que le changement climatique est en cours :
Stockage de l’eau hivernal, recharge des nappes phréatiques
Source de biodiversité
Rétention et épuration des polluants, effet lagunage (micro-polluants, nitrates, phosphates…)
Puit de carbone (étude suisse)
Stockage d’eau pour d’autres usage (irrigation, maréchage…)
Activité de loisir (pêche, chasse…) à 80% en zone rural dont la majorité constitue la seule activité du village
Zone ponte pour les batraciens
Zone de repos et nidification pour les oiseaux migrateurs
- Les étangs font partie intégrante du paysage de la ruralité.
- Il faut faciliter la remise en eau des anciens étangs fondés en titre et l’entretien des étangs actuels plutôt que de remettre en cause leurs drois t : la France ne stock que 6% de l’eau de pluie tombant sur son territoire, l’Espagne c’est près de 25%. Un grosse partie des anciens étangs créés avant la Révolution française ont été mis à sec (50% en Meurthe-et-Moselle, 40% en Moselle).
Je suis donc contre ce projet de décret.
Bien cordialement.
Martial POIREL
- Les étangs font partie intégrante du paysage de la ruralité.
- Il faut faciliter la remise en eau des anciens étangs fondés en titre et l’entretien des étangs actuels plutôt que de remettre en cause leurs drois t : la France ne stock que 6% de l’eau de pluie tombant sur son territoire, l’Espagne c’est près de 25%. Un grosse partie des anciens étangs créés avant la Révolution française ont été mis à sec (50% en Meurthe-et-Moselle, 40% en Moselle). Je suis donc contre ce projet de décret. »
Le texte proposé veut remettre en cause entre autres les droits fondés en titre soit clairement suspendus et imposer des prescriptions réglementaires qui n’ont pas lieu d’être. Alors que la production piscicole en étang a diminué de moitié en 15 ans, le droit à produire se trouve encore bafoué. Les étangs fondés titre sont non seulement des réserves d’eau mais présente un tas de services écosystémiques alors que le changement climatique est en cours :
Stockage de l’eau hivernal, recharge des nappes phréatiques, Source de biodiversité, Rétention et épuration des polluants, effet lagunage (micro-polluants, nitrates, phosphates…), Puit de carbone (étude suisse), Stockage d’eau pour d’autres usage (irrigation, maréchage…),Activité de loisir (pêche, chasse…) à 80% en zone rurale dont la majorité constitue la seule activité du village, Zone ponte pour les batraciens, Zone de repos et nidification pour les oiseaux migrateurs.
Les étangs font partie intégrante du paysage de la ruralité.
Il faut faciliter la remise en eau des anciens étangs fondés en titre et l’entretien des étangs actuels plutôt que de remettre en cause leurs droits : la France ne stock que 6% de l’eau de pluie tombant sur son territoire, l’Espagne c’est près de 25%. Un grosse partie des anciens étangs créés avant la Révolution française ont été mis à sec (50% en Meurthe-et-Moselle, 40% en Moselle).
Je suis donc contre ce projet de décret.
Le texte proposé veut remettre en cause entre autres les droits fondés en titre soit clairement suspendus et imposer des prescriptions réglementaires qui n’ont pas lieu d’être. Alors que la production piscicole en étang a diminué de moitié en 15 ans, le droit à produire se trouve encore bafoué. Les étangs fondés titre sont non seulement des réserves d’eau mais présente un tas de services écosystémiques alors que le changement climatique est en cours :
Stockage de l’eau hivernal, recharge des nappes phréatiques
Source de biodiversité
Rétention et épuration des polluants, effet lagunage (micro-polluants, nitrates, phosphates…)
Puit de carbone (étude suisse)
Stockage d’eau pour d’autres usage (irrigation, maréchage…)
Activité de loisir (pêche, chasse…) à 80% en zone rural dont la majorité constitue la seule activité du village
Zone ponte pour les batraciens
Zone de repos et nidification pour les oiseaux migrateurs
- Les étangs font partie intégrante du paysage de la ruralité.
- Il faut faciliter la remise en eau des anciens étangs fondés en titre et l’entretien des étangs actuels plutôt que de remettre en cause leurs drois t : la France ne stock que 6% de l’eau de pluie tombant sur son territoire, l’Espagne c’est près de 25%. Un grosse partie des anciens étangs créés avant la Révolution française ont été mis à sec (50% en Meurthe-et-Moselle, 40% en Moselle).
Je suis donc contre ce projet de décret. »
- Les étangs font partie intégrante du paysage de la ruralité.
- Il faut faciliter la remise en eau des anciens étangs fondés en titre et l’entretien des étangs actuels plutôt que de remettre en cause leurs drois t : la France ne stock que 6% de l’eau de pluie tombant sur son territoire, l’Espagne c’est près de 25%. Un grosse partie des anciens étangs créés avant la Révolution française ont été mis à sec (50% en Meurthe-et-Moselle, 40% en Moselle). Je suis donc contre ce projet de décret. » Yannick JOUAN Filière Aquacole du Grand Est