Décret modifiant la nomenclature annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement

Consultation du 19/04/2023 au 11/05/2023 - 1592 contributions

Le présent décret modifie l’article R. 214-1 du code de l’environnement de manière à réintroduire la rubrique 3.3.5.0 dans la nomenclature IOTA (installations, ouvrages, travaux et activités ayant une incidence sur l’eau et les milieux aquatiques) qui a fait l’objet d’une annulation par le juge au 1er mars 2023.

La rubrique regroupe les travaux ayant uniquement pour objet la restauration des fonctionnalités naturelles des milieux aquatiques, y compris les ouvrages nécessaires à cet objectif. Les opérations qui relèvent de cette rubrique sont soumises à déclaration, ceci dans un but de simplification des projets de renaturation.

La rubrique est reprise à l’identique à l’exception des éléments ayant conduit à son annulation par le juge. Par conséquent, seuls les travaux de restauration des fonctionnalités naturelles des milieux aquatiques qui ne présentent pas de danger pour la sécurité publique et qui n’accroissent pas notablement le risque d’inondation, sont maintenus dans le champ d’application de la déclaration globale et exclusive au titre de la nouvelle rubrique 3.3.5.0. Ces travaux sont cités directement dans le corps de la rubrique.

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Commentaires

  •  Favorable, le 11 mai 2023 à 15h34

    Que d’idées reçues concernant les prétendues vertus des moulins.
    Soyons honnêtes, c’est une illusion de penser que les seuils vont avoir un effet positif sur nos cours d’eau en période de sécheresse, ils n’augmentent pas le débit à priori, au contraire ils amplifient souvent l’évaporation de l’eau. Pour les crues, le lit des cours d’eau s’est façonné, et ça pour le coup depuis très longtemps, pour absorber les crues les plus régulières. S’agissant des évènements plus importants, les cours d’eau débordent et c’est essentiellement cela qui ralentit ou attenue l’effet des crues et pas les seuils des moulins qui deviennent transparents. Il en est de même pour l’alimentation des zones humides et des nappes.

    De toute façon la rubrique concernée traite d’ une multitude d’opérations pouvant participer à l’amélioration du fonctionnement des milieux aquatiques, souvent perturbé et dégradé par l’homme. Il n’y a pas que l’arasement des seuils de moulin dans la vie.

    De plus ces opérations font systématiquement l’objet d’études et de concertations techniques réunissant tous les acteurs concernés. Les projets sont donc auscultés au cas par cas pour mesurer les éventuels bénéfices ou déséquilibres qu’ils induiraient.

    Donc dans l’intérêt des milieux aquatiques et de leur bon fonctionnement, comment ne pas être d’accord?

  •  AVIS TRES DEFAVORABLE sur ce texte, le 11 mai 2023 à 15h21

    AVIS TRES DEFAVORABLE. Les rivières de France sont barrées depuis des
    millions d’années par des petits barrages, anciennement de castors,
    progressivement remplacés par des "chaussées" de moulins ou digues
    d’étangs à partir du Moyen-Age.

    Sur des rivières comme la Dhuy, l’Oudon, le Thouet, la Vire, le Rheims et bien
    d’autres des articles de Presse ont relaté cet été la colère de riverains et de
    pêcheurs constatant l’assèchement complet ou quasi-complet de la rivière à la
    suite de ces destructions massives de retenues d’eau. L’idéologie de
    "destruction" en ayant encouragé et financé la destruction de milliers
    d’ouvrages de retenues pluriséculaires à ce jour n’aura donc eu pour effet que
    de provoquer la plus importante catastrophe écologique de ces dernières
    décennies en France.

    Il faut arrêter de s’acharner sur ces moulins qui ont au contraire un rôle
    important et d’intérêt général pour limiter l’amplitude des crues, alimenter les
    nappes alluviale et phréatique, maintenir un minimum d’eau en cas de
    sécheresse et permettre la production d’électricité. Un peu de bon sens et il
    faut prendre conscience que les années perdues dans des débats absurdes,
    on démotive des personnes qui veulent sauver ces moulins pour l’intérêt de
    tous.

  •  Avis très défavorable, le 11 mai 2023 à 15h10
    Depuis des siècles les cours de nos rivières et de nos ruisseaux sont jalonnés de petits barrages qui alimentaient nombre d’activités artisanales ou de petite industrie. Ils contribuaient aussi et contribuent encore à la beauté des paysages, à la sécurité des rives au maintien des nappes phréatiques et à la régulation du volume des flux aquatiques et au bonheur des pêcheurs à la ligne. Ils pourraient surtout devenir - et souvent, redevenir la source de l’exploitation d’une énergie totalement renouvelable, non polluante et peu coûteuse qui, contrairement au vent et au soleil, est disponible de jour comme de nuit, été comme hiver. pour cela il faudrait se donner la peine de développer et d’encourager la recherche sur les turbines hydrauliques de petite et moyenne dimension et leur fabrication industrielle. La France a une exceptionnelle maitrise de la grande industrie de production d’énergie hydroélectrique ; ne pourrait-elle pas étendre cette compétence aux petites unités de production d’électricité en équipant ces petites barrages que l’on veut détruire aujourd’hui pour des motifs qui sont, pour le moins, peu clairs ?
  •   AVIS DEFAVORABLE, le 11 mai 2023 à 15h05
    qu’est ce qu’ une rivière naturelle en 2023 ?
  •  Favorable, le 11 mai 2023 à 14h58
    Il est important de prendre en compte chaque situation au cas par cas et ce nouveau décret permettra d’avancer intelligemment et dans l’intérêt commun. Il ne faut pas confondre restauration de la continuité écologique et lutte contre le réchauffement climatique. Redonner libre cours à nos cours d’eau leur permettra de retrouver un fonctionnement naturel et d’accroître leur résilience face au changement climatique. Le manque d’eau sera présent même avec les retenues et le peu d’eau qu’il restera sera de mauvaise qualité avec de forts développements de cyanobactéries et de fortes concentrations en nutriments qui étoufferont la vie. Le réchauffement climatique nécessite une réponse globale et forte à l’échelle nationale et mondiale et de nombreuses solutions existent. Certains seuils ne sont aujourd’hui plus utiles et certains propriétaires de moulin voient dans ces ouvrages un trou financier plus qu’un avantage. Certains moulins ne seraient pas rentables économiquement s’ils étaient remis en fonctionnement et les propriétaires préfèrent simplement en faire leur domicile. Les travaux de restauration de la continuité écologique peuvent se présenter comme un soulagement pour ces propriétaires. Lors qu’il existe une volonté de maintenir l’activité, les seuils peuvent être équipés d’une passe à poissons et le propriétaire peut continuer de profiter de la force hydraulique. Concernant les barrages, il faut rappeler le cas du barrage du Poutès dans l’Allier qui est une prouesse technologique au service de l’environnement. Aucun GEMAPIen ne se battra contre les énergies renouvelables. La volonté est de remettre la Nature à sa place, au centre, et d’adapter les pratiques humaines en fonction. Il est essentiel de rester humble face à l’environnement et d’œuvrer pour le bien commun, d’ouvrir le dialogue avec les propriétaires sans perdre de l’argent et un temps considérable dans des démarches administratives inutiles. Une simple déclaration n’enlèvera pas le sérieux des études avant travaux et le dialogue qui existe déjà avec les différents partenaires des projets.
  •  Avis favorable à cette consultation , le 11 mai 2023 à 14h57
    J émets un avis favorable à cette consultation. En effet nos cours d ’eau ont subi ces derniers siècles une importante et profonde modification de leurs fonctionnement bio écologique. Aux regards des enjeux actuels gravitant autour de l ’eau et de la biodiversité. La réintroduction de la rubrique 3.3.5.0 dans la nomenclature iota est essentielle pour atteindre les objectifs fixés en terme de bon état écologie nos masses d eau dans les prochaines années. Mr Bapst Laurent président aappma.
  •  Avis très favorable, le 11 mai 2023 à 14h30
    Cette rubrique est essentielle pour que les structures ayant la compétence GEMAPI ou toute autre structure œuvrant pour la préservation des milieux aquatiques, puissent engager des travaux de restauration des rivières et milieux aquatiques, qui sont indispensables pour lutter contre l’érosion de la biodiversité et le réchauffement climatique. Les dossiers Loi sur l’Eau, qu’ils soient soumis à déclaration ou autorisation, ont pour unique but d’appréhender l’impact d’un projet sur la ressource en eau. Cette rubrique n’empêchera en aucun cas la réalisation d’études complémentaires précises et la concertation avec tous les usagers. Elle permettra au contraire de simplifier les démarches, d’engager plus rapidement des opérations bénéfiques pour nos milieux aquatiques, d’agir plus facilement en fonction des contraintes de calendrier liées aux périodes de sensibilité des espèces et des milieux.
  •  Avis très favorable, le 11 mai 2023 à 14h22
    Les collectivités « gémapiennes » ont pour mission la mise en œuvre de programme de travaux destinés au retour du bon état écologique de nos cours d’eau d’ici 2027, imposé par la Directive Cadre Européenne sur l’Eau. La réalisation d’opérations de renaturation est freinée par la lourdeur des démarches administratives alors que les financements existent. Les techniciens de rivière consacrent plus de temps à démarches administratives qu’à des diagnostics de terrain ou à du conseil efficace auprès des riverains et des collectivités. Le retour de cette rubrique est par conséquent nécessaire afin d’alléger les procédures préalables liées aux aménagements mis en œuvre par ces collectivités dans l’objectif de préservation et d’amélioration des milieux aquatiques. L’enjeu est bien plus large que la continuité écologique puisqu’il concerne également les habitats aquatiques, la sécurité publique…
  •  Avis Favorable de l’ARPARA, le 11 mai 2023 à 13h55

    L’Association Régionale des fédérations de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (ARPARA) émet un avis favorable quant au projet de Décret modifiant la nomenclature annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement, soumis à consultation du public du 19/04/2023 au 11/05/2023.

    Ce projet de décret permettra de faciliter la mise en œuvre de l’ensemble des travaux de restauration des milieux aquatiques.

    Ces procédures sont lourdes en termes d’argent public et de temps passé par les agents des collectivités, des administrations et des structures porteuses pour des projets dont les objectifs font consensus et qui répondent au programme de mesures du SDAGE et à l’objectif de bon état écologique des masses d’eau fixé par la Directive Cadre sur l’Eau.
    En effet, au-delà des opérations de restauration de la continuité, la restauration des bras morts et/ou de zones humides, le reméandrage des cours d’eau rectifiés, la renaturation de berges etc. sont tout autant de projets soumis au régime déclaratif avant la création de la rubrique 3.3.5.0 et qui portent sur des linéaires importants (et qui se trouvaient soumis à des procédures d’autorisation).

    Pour rappel, une procédure de déclaration ne supprime pas tout contrôle de l’administration ni toute étude d’impact des projets mais permet de les adapter à « l’importance du projet et de ses incidences » (Article R214-32). Les projets sur lesquels il existe un enjeu hydraulique font par exemple l’objet de modélisations et d’études d’impact. L’administration, même en régime déclaratif, a par ailleurs la possibilité de s’opposer aux projets si des impacts résiduels non compensés sont identifiés.

    De plus, et contrairement aux projets d’artificialisation (comme les projets bâtis d‘équipement hydroélectriques, qui sont par nature loin des « simples seuils » de castor ou de vannages ancestraux de moulins à eau), les projets de restauration des collectivités locales et piscicoles sont réalisés la plupart du temps sur le domaine privé. Ceci nécessite de toute façon de recueillir l’accord des riverains pour engager les travaux. Le code de l’environnement a d’ailleurs récemment évolué en imposant aux pétitionnaires (Article R214-32) de fournir « un document attestant que le déclarant est le propriétaire du terrain ou qu’il dispose du droit d’y réaliser son projet ou qu’une procédure est en cours ayant pour effet de lui conférer ce droit ».

    Ce projet de décret permettra donc simplifier la procédure administrative pour les projets de restauration des milieux aquatiques, sans toutefois supprimer ni l’analyse des incidences du projet, ni la possibilité pour l’administration s’y opposer, ni la concertation avec les propriétaires riverains. Ceci permettra d’optimiser l’argent et l’action publics tout en accélérant la mise en œuvre des mesures nécessaires pour répondre aux objectifs nationaux et européens de restauration du bon état écologique des masses d’eau.

  •  AVIS TRES FAVORABLE , le 11 mai 2023 à 13h52

    La réintégration de cette rubrique permettra de simplifier les démarches réglementaires et administratives pour les travaux visant à améliorer l’état des cours d’eau et des zones humides.

    Ces travaux ont de multiples objectifs comme l’augmentation de la biodiversité, l’amélioration de la qualité de l’eau, la création de zones de reproduction et d’habitats pour les poissons, la lutte contre les inondations, l’augmentation de la ressource en eau ou encore la restauration de la continuité écologique.

    La suppression ou l’aménagement d’ouvrages apporte un gain écologique énorme de par la restauration du transfert sédimentaire et la libre circulation des espèces.
    Les ouvrages participent à la dégradation des milieux et de la qualité de l’eau en réduisant l’oxygénation de l’eau et en la réchauffant, entraînant des phénomènes d’eutrophisation.

    Au vue des situations actuelles de sécheresses qui vont s’accentuer dans les années futures, la restauration des milieux aquatiques est l’un des principaux moyens de préservation et d’amélioration de la ressource en eau en termes de qualité et de quantité.

    Les travaux réalisés en rivières ou zones humides se font toujours en collaboration et avec l’aval du propriétaire. Ses intérêts propres y sont préservés tout en contribuant à la restauration des milieux. Si l’ensemble des acteurs concernés par un projet est favorable à sa réalisation, il est très dommageable que celui-ci ne puisse pas se faire pour des raisons administratives dictées par des bien-pensants non conscients des enjeux locaux.

  •  Avis Favorable, le 11 mai 2023 à 13h51

    La DCE nous oblige à l’atteinte du bon état des masses d’eau. La nécessité d’intervenir est urgente pour de nombreux secteurs, en fait, la grande majorité…

    La restauration des fonctionnalités écologiques est obligatoire et urgente si nous ne voulons pas risquer une perte irrémédiable de nos cours d’eau et de la biodiversité qu’ils abritent.
    Nous constatons chaque jours, au cours d’inventaires de terrain, que le manque de fonctionnalités des milieux aquatiques et humides entraîne une réduction importante de la biodiversité aquatique. Le manque de frayères, de zones de refuge, d’alimentation et de croissance couplé aux obstacles aux continuités longitudinales et latérales des cours d’eau ne permettent plus à la faune aquatique de résister aux temps qui changent.
    De gros progrès sont à faire dans de nombreux domaines, la gestion des eaux (potables, usées, pluviales, naturelles), l’assainissement, l’éducation et la sensibilisation ou encore la surveillance de ces milieux. L’opportunité de restaurer et sauver ce qui peut l’être doit être saisie avant le point de non-retour qui se rapproche à grand pas, favoriser l’allègement des démarches administratives préalables aussi.

    On remarque la forte mobilisation des "défenseurs du patrimoine", la préservation du patrimoine bâti est une chose respectable et à intégrer mais la préservation et la restauration du patrimoine naturel est une absolue nécessité avec une urgence sans pareil.

    Restaurer une continuité écologique ne veut pas forcément dire arasement et suppression d’ouvrages, chaque cas est unique et les gestionnaires savent faire la part des choses en accord avec les propriétaires. (le temps du vite-fait mal-fait est révolu !)
    Beaucoup ici ne connaissent et ne comprennent pas le fonctionnement d’un cours d’eau. Une retenue de seuil ne protègera pas d’une sécheresse, tout comme elle ne protègera pas d’une crue sortant à peine de l’ordinaire. Il est illusoire de se retrancher derrière cela, la déception n’en sera que plus grande et plus dure à encaisser le moment venu.

    Enfin, ce n’est pas avec des théories fumeuses venant de tous ces "castors" que nous apprendrons à nos enfants ce qu’est la vie aquatique autre part que dans un musée poussiéreux.

  •  Totalement DEFAVORABLE, le 11 mai 2023 à 13h38

    La modification de ce décret va relancer la destruction des moulins, d’ailleurs il suffit de lire les commentaires favorables pour constater que les technocrates de l’environnement sont à l’affût !
    Or les moulins répondent à de nombreux CRITERES ECOLOGIQUES :
    - réserves d’eau,
    - maintient des zones humides,
    - protection de la biodiversité,
    - produire une énergie verte et décarbonée, l’hydroélectricité

    Casser les seuils de moulin consiste donc à :
    - DETRUIRE les réserves d’eau et à ORGANISER la PENURIE de la RESSOURCE,
    - DETRUIRE les zones humides et la biodiversité,
    - se priver d’une énergie verte et décarbonnée.

    Point d’expert pour comprendre cela, c’est tout simplement de l’observation et du bon sens que les techniciens de l’environnement ne peuvent ignorer.
    L’argent public de nos impôts et celui des Agences de l’Eau riches du paiement de nos factures d’eau, ne doit pas financer un projet qui PARTICIPE à la DISPARITION de la RESSOURCE et à la grave CRISE ECOLOGIQUE et SANITAIRE qui adviendrait mais devrait plutôt soutenir les projets de développement de l’hydroélectricité.
    Les CONTRADICTIONS de la politique de destruction des moulins et son ABSURDITE démontrent qu’il s’agit de la politique de quelques uns au dépend de l’INTERET GENERAL, et ce n’est pas sans rappeler les récentes révélations de la Commission d’Enquête Parlementaire sur les raisons de la perte de souveraineté énergétique de notre pays.

  •  AVIS TRES DEFAVORABLE à la simplification de la procédure d’arasement des seuils !!!, le 11 mai 2023 à 13h34
    Depuis des siècles, les moulins existent et constituent notre patrimoine historique ! Asséchez-les et ils deviendront maisons de campagne. Réveillez-vous !!! On nous rebat les oreilles avec le changement climatique mais les directives vont toutes à l’encontre du bon sens ! Laisser libre cours aux rivières sans barrages, quels qu’ils soient, et c’est la fin assurée de nos espèces piscicoles.
  •  AVIS TRES DEFAVORABLE, le 11 mai 2023 à 13h22
    Un minimum d’honnêteté et de bon sens permet de comprendre que les seuils de moulins et barrages permettent la sauvegarde de la biodiversité dans nos rivières. Les différentes espèces de poissons trouvent des milieux propices à leur développement et leurs permettent de survivre lors des périodes d’étiage, les réserves d’eau alimentent la végétation environnante, les nombreux déchets flottants sont éliminés par les propriétaires de seuils au lieu de finir dans la mer… Il faudrait donc au contraire créer beaucoup plus de barrages pour retenir l’eau pour ne pas la perdre. Sans parler de l’immense intérêt de l’hydroélectricité seule vraie énergie bio.
  •  Avis très favorable, le 11 mai 2023 à 12h47
    La continuité écologique est la clé de voute de biodiversité que nous allons léguer à nos enfants. L’extinction mondialement en cours se passe en France avant tout dans nos rivières. Détruisons ces seuils et barrages qui détruisent nos biotopes avant qu’ils ne soit trop tard et c’est bientôt.
  •  AVIS TRES FAVORABLE, le 11 mai 2023 à 12h43
    Les sécheresses seront de plus en plus fréquentes et ce ne sont pas les seuils sur les cours d’eau qui vont préserver l’eau, mais les milieux humides. Ce projet de décret permet le retour rapide de la section 3.3.5.0. conformément aux prescriptions du Conseil d’Etat relatives à la prise en compte des risques pour la sécurité publique, et ainsi permettre la reprise des projets de restauration des fonctions naturelles des milieux aquatiques. Le texte est très attendu, car les opérations déjà menées ont été fortement influencées par l’annulation du décret précédent de 2020. Cela permettra de travailler en faveur du bon état écologique des étendues d’eau et plus généralement d’une gestion équilibrée et pérenne de l’eau à long terme. Il est important que cette rubrique aide la réalisation des travaux en faveur de la DCE et pour l’intérêt général et donc des communs, soit réintégrer dans la réglementation.
  •  Avis très défavorable , le 11 mai 2023 à 12h14
    Avis très défavorable.
  •  Selon Vous ,une Retenue , qu est ce. ?, le 11 mai 2023 à 12h06
    La noblesse d ÉTAT n a plus aucune retenue , aucune réserve , pourquoi faire ? Tout s écoule tranquillement dans votre monde ,la solde tombera magiquement jusqu’à votre dernier souffle . Réveillez vos neurones, le réel est ingrat. Laissez tranquille les ingénieux EUX ont fait leurs preuves
  •  Jean-Louis Clément , le 11 mai 2023 à 12h02
    Cette obsession de " continuité écologique " est une hérésie qui a été prise hors du contexte du réglement Européen. Il serait grand temps de cesser de marcher sur la tête et de revenir au bon sens surtout si nous voulons lutter contre les périodes de sécheresse prévues par les météorologues. Nous ne voulons pas que nos jolies rivières deviennent des oueds.
  •  AVIS FAVORABLE a la rubrique 3.3.5.0 , le 11 mai 2023 à 12h01
    Merci messieurs les barragistes et les propriétaires de moulins prenant de haut les données scientifiques et abaissant tout bas le débat de la restauration des milieux aquatiques d’apprendre à lire ou tout du moins de lire l’article dont on parle. La polémique des ouvrages et surtout des moulins n’est pas le sujet de cette rubrique. Le débat des ouvrages fondés en titre et du droit de propriété est déjà bouclé : tout retrait d’ouvrage nécessite l’accord formalisé par convention des propriétaires concernés. Vous ne voulez pas qu’on touche à vos moulins et vos barrages, vous n’avez qu’à dire non et montrer vos droits d’eau. Ça ne va pas plus loin. Vous avez déjà un statut de protection de vos ouvrages soit disant patrimoniaux et en plus vous demandez à ce que l’argent publique serve à entretenir vos propriétés…? D’accord, dans ce cas, faites reconnaître que vos ouvrages sont d’intérêt général puisque c’est la condition du financement de leur entretien. Ce sera parfait…vous n’aurez plus aucuns devoirs et que des droits. C’est plutôt pratique pour des gens qui considèrent que l’argent public est déjà dilapidé. On va continuer en entretenant vos petites propriétés. Vous ne voulez pas non plus qu’on vous achète des turbines dont vous tirerez tous les bénéfices ? Soyez au moins ouverts aux autres sujets et montrez que vous savez de quoi vous parlez car évoquer la présence des barrages depuis des millions d’années, c’est quand même oublier que l’homo sapiens dont nous descendons n’existe que depuis 40 000 ans. Dont je ne sais pas qui faisait des barrages avant ? Quant aux castors, il a été classé comme nuisible et éliminé en France jusqu’en 1909 au motif qu’il faisait déborder les cours d’eau, inondait les cultures et impactait les digues. On ne le revoit en France que depuis 1970. S’il était si important, pourquoi n’a-t-il pas été réintroduit avant puisque vos barrages servent, selon vos arguments, les mêmes conséquences pour lesquelles les castors ont été détruits. Vous parlez du bon sens paysan…allons-y ! Lequel ? Celui qui considère que les haies « c’est sale » ou celui qui a conduit à toutes les arracher? Remembrement, curage de cours d’eau, rectification de cours d’eau, comblement des zones humides, exploitation intensive et intrants. Ce fut la fête de la pelle mécanique et du chimique pendant 40 ans pour démonter tous les cours d’eau au prétexte que les champs n’étaient pas droits et qu’il y avait des ravageurs. S’il n’y avait pas eu la BCAE et les directives nitrates, il ne resterait plus que des fossés de drainage. Il semble surtout que vous ayez le nez sur vos ouvrages et dans vos propriétés mais pas au-delà. Sinon, vous vous seriez peut être intéressés aux autres typologies de travaux qui sont concernées et ce qu’elles permettent. Quand les retenues d’eau des ouvrages soit-disant « vertueuses pour la biodiversité », ne feront qu’accumuler les rejets de pluvial et de station d’épuration amont non dilués avec une température de 25°, vous vous plaindrez sans doute encore d’avoir une fosse de décantation et un mouroir à poisson devant chez vous. Aucun argument contre cette rubrique n’est avancé concernant les autres travaux de restauration. Ils en constituent pourtant 83,3% de la totalité des travaux visés dans cette rubrique. On ne peut, certes, pas demander à tout le monde de savoir ce qu’est le transport solide, une incision régressive, de connaître le cycle de reproduction des espèces aquatiques, de définir l’état hydro-morphologique d’un cours d’eau, etc…de parler de solidarité amont-aval. C’est la raison pour laquelle des spécialistes font ce métier. Considérer encore que ces spécialistes, techniciens rivières, chargés de mission et autre personnel de la gestion des milieux aquatiques sont des écolos mangeurs de graine affiliés à la finance et à une administration de bureau c’est ridicule et la preuve même de la méconnaissance du fonctionnement de l’application de la compétence Gestion des Milieux Aquatiques. Ce sont des élus locaux des communes et des EPCI à fiscalité propre qui valident et financent les actions. J’en suis dégouté de devoir m’abaisser à des débats de comptoir pour défendre la seule vraie avancée dans le domaine de la restauration de l’eau. Dégouté de constater que ce sont les mêmes personnes qui ont vécu et vu l’érosion de la biodiversité sans rien faire et témoignent encore aujourd’hui en disant « il y a 30 ans, il y avait des truites devant mon moulin mais maintenant il y a en plus »…et ? On peut apporter des solutions qui fonctionnent mais le débat de fond qui pouvait être porté dans cette enquête est pourri par des arguments surfaciques et fallacieux aussi stériles et envasés que les biefs de moulins. Les arguments avancés contre cette rubrique sont mensongers du fait de la pauvreté en connaissance de leurs défendeurs. On est à la limite du complotisme pour un sujet qui reste scientifique. Ils en réduisent les discussions à une malheureuse guerre d’idées reçues qui ne fait pas avancer les discussions. En témoigne le nombre aberrant de copier-coller des mêmes idées et arguments que tout spécialiste de la gestion des milieux aquatiques pourra démonter. J’espère que cette rubrique sera ré introduite pour l’intérêt général et la protection du patrimoine commun de l’eau que personne n’a le droit de s’accaparer pour paysager sont bout de jardin.

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