Projet d’arrêté relatif à l’ouverture et la fermeture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d’eau en Guadeloupe, à Saint-Martin, en Martinique et à Saint-Pierre-et-Miquelon (Consultation expirée)

Consultation du 08/07/2025 au 28/07/2025 - 615 contributions

A noter, pour la bonne prise en compte de votre avis veuillez faire apparaitre le mot « favorable » ou « défavorable » dans le titre de votre consultation.

Contexte

En application de l’article R.424-9 du code de l’environnement, le ministre chargé de la chasse fixe par arrêté les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d’eau sur le territoire français, et leur modalité de chasse.

Jusqu’à présent, les préfets des collectivités visées par le projet d’arrêté fixaient eux-mêmes les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d’eau. Or, l’article R. 424-9 du code de l’environnement attribue cette compétence au seul ministre chargé de la chasse, qui l’exécutait en effet pour l’hexagone mais pas pour les départements et collectivités d’outre-mer concernées. Plusieurs décisions de justice intervenues en 2023 ont mis en évidence cette irrégularité.

Au regard de cette compétence, le ministre chargé de la chasse propose de fixer par un arrêté ministériel les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d’eau en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon de manière pérenne. Cette modification répondra ainsi aux dispositions de l’article R. 424-9 du code de l’environnement qui l’imposent.

Les préfets des départements et collectivités d’outre-mer concernés, qui sont les autorités de droit commun dans cette matière, pourront fixer des dates de chasse des oiseaux de passage et du gibier d’eau différentes et selon des modalités particulières dans le respect des bornes temporelles définies par le ministre chargé de la chasse.

Contenu du texte

L’arrêté proposé est divisé en cinq articles : un article concernant les dispositions applicables à la Guadeloupe et à Saint-Martin, un article concernant les dispositions applicables à la Martinique, un article concernant les dispositions applicables à Saint-Pierre-et-Miquelon et deux articles d’exécution.

Les trois premiers articles codifient les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse par espèce d’oiseaux concernée par l’arrêté dans les différents territoires ultra-marins élaborés en collaboration avec les services déconcentrés concernés.

Consultations obligatoires

Le projet d’arrêté a recueilli un avis favorable à 77% du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (CNCFS). Le CNCFS a été consulté de manière dématérialisée du 12 juin 2025 au 22 juin 2025.

Le texte présente un impact sur l’environnement et sera donc soumis à la consultation publique en accord avec les dispositions du L.123-19-1 du code de l’environnement.

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Commentaires

  •  Défavorable à ce projet d’arrêté, le 15 juillet 2025 à 21h56
    Je suis défavorable à ce projet d’arrêté qui ne respecte pas les engagements de la France à l’international, ni les recommandations du CNPN (avis de février et avril 2024) Je demande, comme recommandé par le CNPN, l’arrêt de la chasse des limicoles sur la voie de migration Ouest-Atlantique. Le CNPN indique aussi que plusieurs espèces chassables à St Pierre et Miquelon sont en effectifs très faibles dans l’archipel. Leur effectif est largement dépassé par les plafonds de chasse fixés par chasseur et par jour (morillon à collier, fuligule milouinan, harle huppé et oie des neiges). Plusieurs espèces sont aussi menacées à l’échelle de leur aire de répartition, en fort déclin ou en faibles effectifs (alcidés (guillemots, mergule), eider remarquable, harelde et du harle bièvre). Ces espèces nécessitent un statut de protection. Je souhaite donc que toutes les espèces ci-dessus ne soient pas ouvertes à la chasse en 2025-26 et que soit engagée une procédure de classement comme espèces protégées.
  •  Arrêt de la chasse aux limicoles, le 15 juillet 2025 à 19h24
    Je demande l’arrêt de la chasse des limicoles sur la voie de migration Ouest-Atlantique, conformément à l’avis du CNPN, étant donné que l’état de conservation de ces espèces est préoccupant. Le courlis corlieu, la barge hudsonienne, le tournepierre à collier, le bécassin roux et le petit chevalier sont particulièrement menacés.
  •  défavorable à l’ouverture de la chasse au gibier d’eau ainsi qu’ aux oiseaux de passage en Guadeloupe , à Saint Martin , en Martinique et à St Pierre et Miquelon , le 15 juillet 2025 à 19h07
    Bonjour bien qu’ habitant en métropole et n ’étant donc pas directement concerné par la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d’eau dans les départements d’outre mer ( Guadeloupe , St Martin , Martinique , St Pierre et Miquelon) je suis contre la chasse sur tout le territoire français d’oiseaux pour la plupart en danger de disparition . jf Hilt 22370
  •  Dévavorable, le 15 juillet 2025 à 16h39
    Défavorable à la chasse de ces oiseaux faiblement représentés.Laissez les vivre !
  •  AVIS DEFAVORABLE, le 15 juillet 2025 à 15h59

    Je suis opposée à la chasse des espèces animales sauvages, qui sont déjà presque toutes menacées par les activités humaines.

    La chasse ne peut pas être un loisir. Tuer n’est pas glorieux.

    Laissons circuler librement les oiseaux dans le ciel, et les animaux marins dans les mers.

    Merci pour eux !

  •  STOP à la destruction du vivant !, le 15 juillet 2025 à 15h48
    Il est impératif d’arrêter toute destruction du vivant, tout anéantissement de la planète. Non à la chasse pour le plaisir d’une petite poignée d’individus.
  •  Avis défavorable , le 15 juillet 2025 à 15h19
    Je demande l’arrêt de la chasse des limicoles sur la voie de migration Ouest-Atlantique, conformément à l’avis du CNPN, étant donné que l’état de conservation de ces espèces est préoccupant.
  •  défavorable 15juillet 15h15, le 15 juillet 2025 à 15h17
    Pourquoi chasser les oiseaux limicoles ? C’est aberrant : pas susceptibles d’occasionner des dégâts, sous-effectifs, participation à la biodiversité … et immangeables ! gardons les derniers oiseaux qui nous restent !
  •  Avis, le 15 juillet 2025 à 14h12
    TRES DÉFAVORABLE
  •  TRÈS DÉFAVORABLE à la chasse , le 15 juillet 2025 à 14h09

    Je suis défavorable à ce projet d’arrêté qui ne respecte pas les recommandations du CNPN dans ses avis récents de février et avril 2024 et qui va à l’encontre des engagements internationaux de la France.

    Je demande l’arrêt de la chasse des limicoles sur la voie de migration Ouest-Atlantique, conformément à l’avis du CNPN, étant donné que l’état de conservation de ces espèces est préoccupant. Le courlis corlieu, la barge hudsonienne, le tournepierre à collier, le bécassin roux et le petit chevalier sont particulièrement menacés.

    Sur St Pierre et Miquelon, le CNPN souligne que plusieurs espèces chassables sont en effectifs très faibles dans l’archipel (quelques dizaines d’individus) alors que les plafonds de chasse sont fixés à cinq voire dix oiseaux par chasseur et par jour, c’est-à-dire qu’ils excèdent largement les effectifs présents. Cela concerne le morillon à collier, le fuligule milouinan, le harle huppé et l’oie des neiges. D’autre part, plusieurs espèces sont menacées à l’échelle de leur aire de répartition, en fort déclin ou en faibles effectifs. Il s’agit des alcidés (guillemots, mergule), de l’eider remarquable, de la harelde et du harle bièvre. Il est urgent d’accorder à ces espèces un statut de protection.

    Je demande que toutes les espèces ci-dessus ne soient pas ouvertes à la chasse en 2025-26 et que soit engagée une procédure de classement comme espèces protégées.

  •  Défavorable, le 15 juillet 2025 à 12h34
    Avis défavorable. Sur St Pierre et Miquelon, le CNPN souligne que plusieurs espèces chassables sont en effectifs très faibles dans l’archipel (quelques dizaines d’individus) alors que les plafonds de chasse sont fixés à cinq voire dix oiseaux par chasseur et par jour, c’est-à-dire qu’ils excèdent largement les effectifs présents. Cela concerne le morillon à collier, le fuligule milouinan, le harle huppé et l’oie des neiges. D’autre part, plusieurs espèces sont menacées à l’échelle de leur aire de répartition, en fort déclin ou en faibles effectifs. Il s’agit des alcidés (guillemots, mergule), de l’eider remarquable, de la harelde et du harle bièvre. Il est urgent d’accorder à ces espèces un statut de protection.
  •  Non à la chasse !, le 15 juillet 2025 à 09h48

    FNE est défavorable à ce projet d’arrêté qui ne respecte pas les
    recommandations du CNPN dans ses avis récents de février et avril 2024
    et qui va à l’encontre des engagements internationaux de la France.

    Nous demandons l’arrêt de la chasse des limicoles sur la voie de
    migration Ouest-Atlantique, conformément à l’avis du CNPN, étant donné
    que l’état de conservation de ces espèces est préoccupant. Le courlis
    corlieu, la barge hudsonienne, le tournepierre à collier, le bécassin
    roux et le petit chevalier sont particulièrement menacés.

    Sur St Pierre et Miquelon, le CNPN souligne que plusieurs espèces
    chassables sont en effectifs très faibles dans l’archipel (quelques
    dizaines d’individus) alors que les plafonds de chasse sont fixés à cinq
    voire dix oiseaux par chasseur et par jour, c’est-à-dire qu’ils excèdent
    largement les effectifs présents. Cela concerne le morillon à collier,
    le fuligule milouinan, le harle huppé et l’oie des neiges. D’autre part,
    plusieurs espèces sont menacées à l’échelle de leur aire de répartition,
    en fort déclin ou en faibles effectifs. Il s’agit des alcidés
    (guillemots, mergule), de l’eider remarquable, de la harelde et du harle
    bièvre. Il est urgent d’accorder à ces espèces un statut de protection.

    Nous demandons que toutes les espèces ci-dessus ne soient pas ouvertes à
    la chasse en 2025-26 et que soit engagée une procédure de classement
    comme espèces protégées

  •  Défavorable, le 14 juillet 2025 à 21h20
    à cette chasse.
  •  Chasse dans les Caraïbes, le 14 juillet 2025 à 20h54
    Complètement défavorable à la chasse au gibier d’eau et aux oiseaux de passage !
  •  Totalement défavorable, le 14 juillet 2025 à 12h50
    Arrêter la chasse une bonne fois pour toutes ! La nature se régule d’elle-même ; en plus d’être cruelle pour le plaisir de certains humains à tuer, la chasse détruit les mécanismes de la bio-diversité. Les animaux sauvages, comme nous, subissent déjà toutes les nuisances causées par le genre humain qui ne respecte pas la nature. Plutôt que de tuer, si on organisait des observations de la faune sauvage et du passage des oiseaux migrateurs. Il faut au contraire conserver l’environnement propice à leur passage.
  •  chasse caraibes, le 14 juillet 2025 à 10h11
    non à la chasse aux oiseaux de passage et tous autres.
  •  Défavorable, le 13 juillet 2025 à 20h08
    Il est temps de préserver la biodiversité qui nous reste.
  •  TRÈS DEFAVORABLE, le 13 juillet 2025 à 18h44
    Que les chasseurs aillent tirer sur des cibles en argile, ça bénéficiera aux potiers et aux potières et surtout à la population d’oiseaux, qu’ils soient ou non migrateurs, dont les populations diminuent, voire s’éteignent comme le courlis à bec grêle, oiseau migrateur dont l’espèce a été déclarée éteinte en 2024. La préservation de la biodiversité doit primer sur les "loisirs" morbides des chasseurs, il en va du salut du vivant dont nous sommes. La chasse est une pratique à mon sens archaïque qui ne concerne qu’un très faible pourcentage de la population et nous devrions accepter de sacrifier le vivant pour le plaisir de quelques-uns ? Que les préfets des départements et collectivités d’outre-mer concernés, ainsi qu’en métropole, se renseignent auprès des scientifiques et autres spécialistes et fassent montre de courage politique au nom de l’intérêt général. Merci.
  •  TRES DEFAVORABLE , le 13 juillet 2025 à 10h04
    Le nombre d’oiseaux chaque année diminue Sécheresse, manque d’habitats, manque de nourriture, évènements climatiques, pesticides, loi Duplomb, réchauffement climatique, urbanisation….assez de raisons liées à l’homme pour qu’il ne prenne pas en plus le fusil pour un loisir mortifère d’un autre temps !
  •  Défavorable : l’échelle géographique de la décision sur une action déstabilisant la biodiversité ne peux pas être si restreinte., le 13 juillet 2025 à 00h00
    Les oiseaux de passage ont un cycle de vie complexe. Le territoire français ne doit pas être le lieu de mise à mort. Seule une vérification scientifique carribéenne d’ensemble pourrait le justifier si des déséquilibres étaient démontrés. Je suis Défavorable.