Consultation publique sur la démarche d’étude d’impact selon l’approche équilibrée de l’aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle

Consultation du 23/12/2024 au 18/03/2025 - 2367 contributions

Contexte
L’aéroport de Paris-CDG est situé sur 3 départements : Le Val d’Oise, la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis.

En 2023, il est le 1er aéroport de l’union européenne en termes de passagers et de tonnage de fret et le 10ème aéroport mondial pour le trafic passagers.

Il occupe par ailleurs une place singulière et centrale parmi les aéroports français puisqu’il représente, en France métropolitaine, plus d’1/3 du trafic passagers et plus de 80% du fret avionné.

Du fait de l’orientation des deux doublets de piste et des vents dominants, les zones les plus touchées par le bruit de l’aéroport sont des zones particulièrement peuplées du territoire du département du Val d’Oise. Ainsi, 90 % de la population comprise dans la carte stratégique de bruit du PPBE en vigueur est sur le territoire du Val d’Oise.

La plateforme est d’ores et déjà soumise à un certain nombre de restrictions afin de limiter les nuisances environnementales. Elles datent pour la plupart de 2003 :

- Applicables 24h/24

  • Interdiction des aéronefs de chapitre 2
  • Interdiction des aéronefs de chapitre 3 avec une marge cumulée < 5 EPNdB

- Applicable sur la plage de nuit (22h – 06h) : Interdiction des aéronefs de chapitre 3 avec une marge cumulée < 10 EPNdB

- Applicables sur le "cœur de nuit"

  • 00h30 – 05h30 : Interdiction des arrivées avec niveau de bruit certifié à l’approche > 104,5 EPNdB
  • 00h00 – 05h00 : Interdiction des départs avec niveau de bruit certifié en survol > 99 EPNdB
    Sur le cœur de nuit s’applique également un plafonnement des créneaux horaires de 00h00 à 05h30.

Malgré ces restrictions, il convient d’étudier les moyens de diminuer la forte gêne sonore.
Ainsi, afin d’améliorer la situation environnementale autour de l’aéroport dans le respect de la réglementation (Règlement (UE) n° 598/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif à l’établissement de règles et de procédures concernant l’introduction de restrictions d’exploitation liées au bruit dans les aéroports de l’Union, dans le cadre d’une approche équilibrée, et abrogeant la directive 2002/30/CE), une étude d’impact selon l’approche équilibrée (EIAE) a été lancée sur Paris-CDG, sous l’autorité du préfet du Val d’Oise.

L’état d’avancement de la démarche a été présenté, lors d’une réunion à la préfecture du Val d’Oise le 17 décembre 2024, à différentes parties prenantes, membres de la commission consultative de l’environnement (CCE) de la plateforme aéroportuaire, représentants des entreprises et élus.

Lors de cette réunion, les objectifs de réduction de bruit ont été exposés. Ils s’entendent avec un intervalle de tolérance de 5 points (± 5 %), à la hausse comme à la baisse, compte-tenu de la précision des modèles retenus, à savoir :

  • Sur la journée complète : par rapport à 2019, réduire d’un tiers la population fortement gênée mesurée par l’indicateur HA55. L’objectif de réduction de bruit sera considéré comme atteint si la diminution de l’indicateur HA55 est comprise dans l’intervalle [-28% à -38%].
  • Sur la nuit (22h-06h) : par rapport à 2019, réduire de moitié la population fortement perturbée dans son sommeil mesurée par l’indicateur HSD50. L’objectif de réduction de bruit sera considéré comme atteint si la diminution de l’indicateur HSD50 est comprise dans l’intervalle [-45% à -55%].

La projection du trafic à horizon 2030, incorporant le recours aux mesures des trois premiers piliers mentionnés dans le règlement 598/2014 sans nouvelle restriction d’exploitation, montre que l’amélioration des performances acoustiques des flottes et la prise en compte de mesures opérationnelles optimisées ne suffisent pas à atteindre les objectifs de réduction de bruit.

1. Objet de la consultation du public
Compte tenu de l’avancement de l’EIAE, il convient désormais de bâtir des scénarios de restriction basés sur une amélioration accélérée des performances acoustiques des avions opérant sur la plateforme d’ici le 1er janvier 2030.

Aussi il est proposé aux participants d’apporter leurs contributions au regard des questions suivantes :

  • concernant les mesures du 3ème pilier, voyez-vous d’autres mesures opérationnelles qui pourraient être ajoutées et permettraient de réduire davantage les nuisances sonores ?
  • concernant les mesures de restriction à retenir pour favoriser une accélération du renouvellement des flottes d’avions opérant sur l’aéroport,
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique cumulée <11 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <12 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <13 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <14 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <15 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <16 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <17 EPNdB ?
    * Cette restriction sur les performances acoustiques des avions en deçà d’une certaine marge acoustique doit-elle s’appliquer sur toute la journée ? Sur la nuit ? Sur une plage horaire particulière ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les niveaux de bruit certifiés à l’approche ?
    Sur quelle plage horaire ?
    À quel niveau entre 104,5 EPNdB (situation actuelle sur le coeur de nuit) et 97 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les niveaux de bruit certifiés en survol ?
    Sur quelle plage horaire ?
    À quel niveau entre 99 EPNdB (situation actuelle sur le coeur de nuit) et 90 EPNdB ?

2. Consultations et étapes suivantes
Cette consultation vise à mieux apprécier la capacité des compagnies aériennes à satisfaire les nouvelles mesures opérationnelles envisagées et à recueillir les observations des parties prenantes sur ces nouvelles mesures opérationnelles.

Elle vise également à bien calibrer les différents types de restrictions visant à inciter les compagnies à accélérer l’amélioration de leur flotte, afin d’atteindre l’objectif de réduction de bruit.

Cette consultation durera 2 mois. Elle fera l’objet d’une synthèse qui sera publiée sur ce site, avec l’ensemble des contributions reçues.

Elle pourra conduire à l’élaboration de scénarios de restrictions dont les conséquences sur le bruit seront évaluées ainsi que le rapport coût-efficacité.

A l’issue de ces travaux, un rapport de synthèse de l’étude d’impact de l’approche équilibrée sera transmis par le préfet du Val-d’Oise aux ministères chargés des transports et de la transition écologique.

Si l’autorité réglementaire envisage des mesures de restriction d’exploitation, ces dernières seront elles-mêmes soumises à un processus de consultation, durant au moins 3 mois, conformément aux dispositions de l’article 6 du règlement (UE) n° 598/2014.

Le texte sera, en parallèle, présenté aux membres de CCE de l’aéroport, pour avis.

Le projet d’arrêté, éventuellement modifié pour tenir compte des consultations, pourra ensuite être transmis pour avis à l’ACNUSA puis à la Commission européenne.

La ou les restrictions d’exploitation, qui seront éventuellement envisagées, entreront en vigueur après application du délai de prévenance prévu à l’article 8.1 du règlement (UE) n° 598/2014.

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Commentaires

  •  Commune de seraincourt 50 km, le 9 février 2025 à 10h01
    Avions trop bas au decollage comme a l’atterrissage !
  •   !!! Descente douce H24 - URGENCE !!!, le 9 février 2025 à 01h09

    Habitant dans les Yvelines à 40km côté ouest de Roissy, nous ne sommes même pas considérés comme étant dans la zone de forts bruits.
    Sous l’alignement du doublet Nord, c’est pourtant un véritable scandale ! Le palier d’interception de l’ILS à 4000 pieds impacte des centaines de milliers de personnes sur plusieurs dizaines de km.
    Qu’attend on pour mettre en place la nouvelle carte de descente avec approche PBN (DESCENTES DOUCES H24) ??
    Promesse d’Elisabeth Borne en 2019… Prévu en 2023… (rappel ci-dessous). Et pour l’instant toujours rien ????
    https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/Plaquette_Evaluation_op_CDG%20VFF.pdf
    C’est une priorité absolue !

    Concernant les questions posées.
    Question 1 : Voyez-vous d’autres mesures opérationnelles qui permettraient de réduire davantage les nuisances sonores ?
    Il faut :
    - La mise en place de la descente continue généralisée H24 (voir ci-dessus)
    - L’augmentation de l’angle d’atterrissage
    - Le décollage en seuil de piste

    Question 2 : quel niveau fixer pour les restrictions d’exploitation interdisant les avions les plus bruyants, afin de favoriser un renouvellement accéléré des flottes ?
    Il faut :
    - la restriction sur les avions de marge acoustique <17 EPNdB, de jour comme de nuit.
    - les restrictions sur les niveaux de bruit certifiés sont à mettre en place de jour comme de nuit :
    - A l’approche : 95,5 EPNdB dès 2025 puis intensifier la restriction au fil des années.
    - En survol : 90 EPNdB dès 2025 puis intensifier la restriction au fil des années.

    Il faut, de plus, mettre en place :
    - Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an.
    - Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu en 2031.
    - Retrait des avions les plus bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.

  •  Sans titre, le 8 février 2025 à 09h33
    Contrainte de quitter régulièrement Ermont pour fuir les nuisances sonores et polluantes de l’aéroport CDG, je demande que l’on obtienne : un plafonnement des mouvements à 440 000 par an, la suppression sans délais des avions les plus bruyants, un couvre-feu nocturne en conformité avec les recommandations de l’OMS. dans tous les cas, la marge acoustique doit être inférieure à 17 EPNdB 24 h sur 24 la mise en place de la descente continue généralisée H24 l’augmentation de l’angle d’atterrissage le décollage en seuil de piste l’équilibrage du trafic aérien entre les deux doublets sur l’ensemble des 24h, par diminution du nombre de vols du doublet sud sans report sur le doublet nord, donc associé au plafonnement à la baisse de l’aéroport.
  •  Participation à la consultation publique , le 7 février 2025 à 17h19
    La vie sous les avions, pour les habitants de Montmorency, et tous les autres, est particulièrement pénible. Le réveil a 5 h 30, comme ce matin 7 février, à un impact sur le reste de la journée ! L’hypertension dont je souffre n’est pas étrangère à ces conditions de vie et la forte pollution engendrée par les avions détériore aussi notre santé. Les riverains de l’aéroport réclament :
    - un plafonnement des mouvements à 440 000 par an,
    - la suppression sans délais des avions les plus bruyants,
    - un couvre-feu nocturne en conformité avec les recommandations de l’OMS.
    - dans tous les cas, la marge acoustique doit être inférieure à 17 EPNdB 24 h sur 24.
  •  C’est de la flûte, le 7 février 2025 à 12h17

    J’invite tous les contributeurs à bien lire le "Rapport de la Consultation publique sur la démarche d’étude d’impact selon l’approche équilibrée de l’aéroport de Paris", joint à cette consultation, et vous comprendrez rapidement la vaste fumisterie de cette même consultation.

    Pour résumer : il ne se passera rien d’ici 2030 (hormis une augmentation du traffic) la faute est uniquement reportée sur les compagnies qui doivent renouveler leur flotte. C’est très bien, mais cela ne garantira absolument rien. Et puis nous repartirons sur un nouveau cycle de 5 ans de blabla, de rapports et de réunions inutiles… que d’argent public jeté par les fenêtres.

    Habitant les Yvelines, nous vivons un enfer, de nombreux avions passent en inter-pistes, on peut se retrouver avec 2 ou 3 (trajectoire du Bourget) avions simultanément au dessus de la tête, c’est invivable ! Et nous sommes très très loin de vos fameuses "cartes stratégiques du bruit".

    1- L’approche en descente continue H24 est indispensable, stop aux excuses de non maîtrise… c’est inaudible, un petit lien pour vous rafraîchir la mémoire : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/Plaquette_Evaluation_op_CDG%20VFF.pdf
    2- Réduire considérablement les vols en inter-pistes
    3- Mise en place d’un véritable couvre feu

  •  Merci, le 6 février 2025 à 23h58

    6 février 2025 - 23h52
    11 vols avec 40 secondes d’interval à 3500 pieds au point IF

    Merci la DGAC
    Bonne nuit

  •  Riverain souffrant du Bruit aérien à ERMONT 15 rue Berthelot , le 6 février 2025 à 19h16

    Pavillon année 1980 situé 15 rue Berthelot à 95120 ERMONT

    - le jour : brouhaha permanent de l’activité de 2 pistes d’atterrissage augmentée du passage d’avions à l’atterrissage ( sur notre pavillon ) toutes les minutes 45 secondes :sifflement de sortie des aérofreins puis des trains d’atterrissages.
    Les avions gros-porteurs notamment de EMIRATE AIRWAYS sont les plus bas. Les petits porteurs notamment de EASYJET volent plus hauts mais avec des réacteurs Trés bruyants à l’aterrissage. Impossible de regarder la Télévision la fenêtre ouverte l’été.
    La NUIT : l’été impossible de dormir la fenêtre ouverte. La cadence des avions est certes moins élevée mais bruyante.
    Nous avons déménagé du Bas de Saint-Prix à cause du bruit des avions et sommes déçus de nous retrouver à. ERMONT , dans la même situation. C’est proprement INVIVABLE !
    Le niveau de POLLUTION est tel que nous retrouvons périodiquement une couche de poussière noirâtre sur la table dehors et sur les feuilles des plantes du jardin. On ne s’entend pas parler lorsqu’on tente de manger dehors l’été !
    Une augmentation du traffic est IMPENSABLE tant le jour que la nuit.🚨 aux croisements des hélicoptères desservant l’hôpital Simone Veil entre 2 avions de ligne.(cf l’accident récent même configuration aux USA )

    Nous avons d’ores et déjà atteint un niveau de SATURATION SONORE extrême.

  •  à 40km de Roissy, le 6 février 2025 à 17h57

    Habitant une maison à 40km côté ouest de Roissy, en dehors de la zone de considération du bruit… pourtant l’altitude de survol est de 3200 pieds (moins de 1000m !), une catastrophe ! Le palier suivant se situe à moins de 20km de la piste, cela signifie un survol de plus de 20km à cette altitude au dessus du Val d’Oise… quel manque de respect pour les habitants. Et je ne parle pas des vols qui se dirigent au Bourget, altitude très basse et avion extrêmement bruyant !!

    Autant nous pouvons toujours rêver d’un couvre feu à CDG, autant il faut mettre en place les approches en descente continue H24, c’est primordiale et bénéfique à tous points de vue, qu’attendons nous alors que tout est prêt ?? Promesse d’Elisabeth Borne en 2019…

  •  réponses à la consultation EIAE par une habitante de notre (anciennement) beau Val dOise !, le 6 février 2025 à 17h39
    Des mesures existent : en plus de respecter les règles existantes insatisfaisantes, appliquer les amendes aux compagnies qui utilisent Roissy la nuit, quand Orly est fermé. Interdiction totale des avions les plus bruyants, et donc les plus polluants. Descente en continu CDA généralisée et obligatoire, pour moins de bruit, et économie de carburant. Survol plus élevé des habitations, car réveil tôt avec les passages en continu, et coucher le soir avec les passages en continu, sans compter les nuisances de jour ! Refus de vivre confinés derrière des triples vitrages, même s’il y a des aides financières ! Survol interdit des "zones de silence" comme la forêt de Montmorency -Saint-Leu, qui sert à diminuer notre stress quotidien, ou les hôpitaux, etc… Diversification des couloirs de vol, pour pouvoir reposer nos oreilles entre 2 passages ! Fret interdit la nuit. Couvre-feu de 22h à 6 h. A quand le fret par le train ? Limitation des vols le jour, c’est à dire, pas d’accroissement du trafic, ce qui implique une responsabilisation des usagers des vols-loisirs, ainsi que celle des compagnies, low-cost notamment, pilotes compris. Faire payer des taxes environnementales aux compagnies, il ne suffit pas à ADP de replanter des arbres, si c’est pour les polluer ensuite ! Merci
  •  nuisances avions Saint prix, le 6 février 2025 à 12h34
    Habitant depuis 1988 Saint Prix les bruits cause par les avions survolant notre maison n,ont jamais cesse sauf eruption volcan il y a qq annees !quand le vent vient de l,est bonjour les degats juste supportable en hiver quand on est dans une maison bien isole du bruit mais l,ete catastrophe.Pas possible d,ouvrir des fenetres surtout la nuit …reveille tres regulierement et souvent somniferes necessaire.Heureusement ? je commence a perdre de l,ouie mais quand meme !Des aeroports comme Francfort ferment la nuit pourquoi on "crache sur les habitants du Val d,Oise"?Je ne mentionne pas mes problemes de sante mais ca y va…pourquoi reste Saint Prix,parce qu,on aime notre maison et le village avec des maires successifs de competence !
  •  Tout est dit !, le 5 février 2025 à 12h15
    "Premier aéroport de l’union européenne en termes de tonnage de fret et de passagers" avec "80% du fret avionné et 1/3 du trafic passagers en France" ! Du jamais vu ! Quelle belle réussite ! Les termes techniques utilisés dans cette consultation semblent un rien cyniques eu égard aux nuisances subies principalement par 90% de la population du département du Val d’Oise. Car bien-sûr tout ceci a été pensé en ne prenant en compte que quelques contraintes techniques (sens des vents dominants, terrains exploitables ou autres) et tant pis si les zones survolées sont parmi les plus habitées de la Région. L’aboutissement de ce "beau" projet industriel est simple : afin d’obtenir le plus important aéroport européen, nos responsables politiques ont permis la plus importante concentration de nuisances aériennes – et pas uniquement sonores – d’Europe. Vouloir aujourd’hui – comme hier et avant-hier – réduire seulement le bruit sans envisager une nouvelle politique incluant une redistribution – notamment du fret – sur d’autres aéroports existants ou à construire est une perte de temps, et pour l’administration – car rien n’évolue hormis le nombre de vols –, et pour les populations qui depuis des décennies ont essayé – sans succès – d’alerter différentes personnalités politiques et les industriels concernés. Ce qui est écrit en introduction devrait suffire à bon nombres de personnes objectives de non seulement réduire les mouvements, mais de changer radicalement cette volonté de vouloir concentrer la majeure partie du fret international en France en un seul endroit. À quoi bon parler de 2030 pour obtenir une soit disant petite réduction de bruit, lorsque les ambitions d’ADP – qui réalise une croissance de +11,7 %, pour atteindre 4,6 milliards d’euros sur les 9 derniers mois – sont gargantuesques, alors que les résolutions afin de prendre mieux en compte la santé des valdoisiens n’a jamais été faite que de bouts de ficelles (fenêtres, survols de nuits, etc…). Non, ce n’est pas une nouveauté, toutes ces discussions ayant pour projet des réductions de bruit furent déjà menées et elles avaient toutes un horizon à 5 ou 10 ans : horizon 2010, puis 2020, maintenant c’est 2030. L’horizon et l’arlésienne se ressemblent étrangement. Et sinon, pour ne parler que du Val d’Oise, hormis la pollution sonore, rien sur le kérosène ? Les particules ?… La pollution atmosphérique ?
  •  Baisse du trafic aérien, le 4 février 2025 à 19h07

    Je tiens tout d’abord à souligner une consultation publique indigeste pour les non initiés. Elle est déjà très bien cachée (aucune publicité) ! Ensuite, la lecture est très compliquée, avec beaucoup de termes techniques ! Et enfin, un accès au droit de réponse vraiment pas facilité ! Je trouve la méthode exemplaire pour ne pas être contesté !

    Ceci étant dit, je suis pour un plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an, un plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu en 2031 et un retrait des avions les plus bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.

    Concernant les mesures opérationnelles qui permettraient de réduire davantage les nuisances sonores, il serait nécessaire de :
    - mettre en place de la descente continue généralisée H24
    - augmenter l’angle d’atterrissage
    - Le décollage en seuil de piste
    - L’équilibrage du trafic aérien entre les deux doublets sur l’ensemble des 24h, par diminution du nombre de vols du doublet sud sans report sur le doublet nord, donc associée au plafonnement à la baisse de l’aéroport, avec des conditions de survol actuellement défavorables au doublet nord qui nous survole, ramenées à l’identique.

    Enfin, je pense que les restrictions d’exploitation suivantes s’imposent :
    - une restriction sur les avions de marge acoustique <17 EPNdB, de jour comme de nuit.
    - des restrictions sur les niveaux de bruit certifiés sont à mettre en place de jour comme de nuit :
    1. A l’approche : 95,5 EPNdB dès 2025 puis intensifier la restriction au fil des années.
    2. En survol : 90 EPNdB dès 2025 puis intensifier la restriction au fil des années.

  •  De plus en plus pénible, à quand une limitation ?, le 4 février 2025 à 12h43
    Habitante de Montmorency, je subis malheureusement les nuisances sonores de 2 couloirs aériens, dont l’un particulièrement fréquenté. Aux heures de "pointe" il s’agit d’un avion environ toutes les 30 secondes. Il y a parfois 5 avions en ligne, très facilement repérables grâce aux lumières à 5h du matin. Les nuisances sont pratiquement 24/24 h et deviennent d’autant plus insupportables l’été car nous devons fuir le jardin et surtout rester fenêtres fermées. Le sommeil est perturbé, même avec du double vitrage, car les avions volent de plus en plus bas et le résonne dans la cuvette de la vallée de Montmorency. C’est nerveusement très difficile à supporter. Il semble qu’il n’y ait aucune prise en compte des difficultés des riverains, même éloignés de l’aéroport de près de 25 kms, en revanche le nombre de vols augmentent et de nouveaux projets d’extension voient le jour. Pourquoi ne pas arrêter les vols de nuit, a minima, comme à Orly et peut-être revoir diversifier les couloirs pour que la fréquence de survol soit réduite ?
  •  nuisances sonores et limitation du trafic, le 4 février 2025 à 12h38

    Résidante depuis près de 60 ans d’une commune de seine-et-marne survolée par les avions atterrissant et décollant de l’aéroport de Roissy CDG mais aussi du Bourget et également de l’aérodome d’Esbly..je ne peux que constater l’augmentation des vols, les survols en tous sens qui ne respectent plus les couloirs d’approche ;
    les zones d’exposition au bruit qui permettent aux habitants de recevoir des aides pour isoler leur habitation sont obsolètes, et DEVRAIENT être actualisées . des mesures de qualité de l’air devraient également être réalisées sur l’ensemble du territoire survolé et de façon régulière.
    on en peut que faire remonter l’exaspération des riverains, qui se plaignent non seulement des nuisances du trafic aérien MAIS aussi des nuisances sonores et de la pollution induites par le trafic routier parasite du fait des infrastructures routières sous-dimensionnées pour permettre aux camions (Fret), aux voyageurs et SURTOUT aux employés de se rendre sur la plateforme aéroportuaire dans des temps raisonnables, ils suivent donc WAZE qui les emmène sur des petits routes secondaires et traversent des villages dont les routes en sont pas prévues pour supporter un tel trafic.

    voici quelques mesures qui permettraient de réduire le bruit :
    le plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an.
    le plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu.
    le retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025 et surtout les avions de fret, mais pas que.

    il faudrait surtout NE PAS OUBLIER les habitants de l’EST de l’ile de france qui supportent ou devrais-je dire subissent les nuisances sans trop percevoir les fruits du développement du GRAND PARIS et des nouvelles infrastructures ferroviaires !
    cela SUFFIT .

  •  limitons le trafic aérien !! (toujours plus vite, toujours plus loin,… toujours plus heureux??), le 4 février 2025 à 10h35
    Chaque années nous avons de plus en plus de nuisances sonores liées au trafic aérien. A ceci s’ajoute une augmentation très importante de troubles respiratoires, allergies, etc… Je souhaite donc la mise en place de toute les mesures possibles visant a réduire le trafic , l’émission de gazs a effets de serre et les nuisances sonores. La suppression des avions les plus polluants/bruyants, la limitation du nombre de vols quotidiens, l’obligation d’effectuer des manoeuvres de décollage et d’ atterrissage les moins polluantes possible.
  •  Urgence descente continue, le 4 février 2025 à 00h58

    Petit rappel des engagements pris par le Ministère chargé des transports en 2019 : "La mise en service opérationnel de ce projet environnemental est prévue fin 2023 à Paris-CDG. Tous les acteurs opérationnels sont mobilisés pour être prêts à accueillir un trafic conséquent, respectueux des engagements environnementaux, pour les Jeux Olympiques d’été de Paris !"

    La blague ! Nous sommes en 2025 et toujours rien. Cependant le projet a bien été mené à son terme, seul l’application définitive a été annulée au dernier moment… (sans explication valable après échange avec la DGAC).

    N’hésitez pas à consulter les belles plaquettes réalisées avec notre argent public (ainsi que l’ensemble des travaux effectués pour rien pendant 5 ans !) :
    https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/Plaquette_PBNtoILS_CDG.pdf
    https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/Plaquette_Evaluation_op_CDG%20VFF.pdf

    Ridicule, comme d’habitude.

    Question 1 : Voyez-vous d’autres mesures opérationnelles qui permettraient de réduire davantage
    les nuisances sonores ?
    - La mise en place de la descente continue généralisée H24
    - L’augmentation de l’angle d’atterrissage
    - Le décollage en seuil de piste
    - L’équilibrage du trafic aérien entre les deux doublets sur l’ensemble des 24h, par
    diminution du nombre de vols du doublet sud sans report sur le doublet nord, donc
    associé au plafonnement à la baisse de l’aéroport.
    Question 2 : quel niveau fixer pour les restrictions d’exploitation interdisant les avions les plus
    bruyants, pour favoriser un renouvellement accéléré des flottes ?
    - A l’approche : 95,5 PNdB dès 2025 puis intensifier la restriction au fil des années.
    - En survol : 90 EPNdB dès 2025 puis intensifier la restriction au fil des années.

  •  Stop aux nuisances aériennes sur le dos des val d’oisiens, le 3 février 2025 à 20h07
    Habitant du val d’Oise depuis 59ans je vois la situation empirer en ce qui concerne les nuisances aériennes (pollution , bruits) Les cartes de pollution dairparif sont édifiantes pour le territoire du le val d’Oise . C’est notre santé qui est en jeu -voici mes propositions qui permettraient de réduire davantage les nuisances sonores : ➢ ▪ La mise en place de la descente continue généralisée H24 ▪ L’augmentation de l’angle d’atterrissage ▪ Le décollage en seuil de piste ▪ L’équilibrage du trafic aérien entre les deux doublets sur l’ensemble des 24h, par diminution du nombre de vols du doublet sud sans report sur le doublet nord, donc associé au plafonnement à la baisse de l’aéroport. Permettant une altitude de survol plus élevée des habitations
    - pour les restrictions des avions les plus bruyants : ➢ la restriction sur les avions de marge acoustique <17 EPNdB, de jour comme de nuit. C’est la restriction la plus forte parmi celles proposées. ➢ Les restrictions sur les niveaux de bruit certifiés sont à mettre en place de jour comme de nuit : ▪ A l’approche : 95,5 PNdB dès 2025 puis intensifier la restriction au fil des années. ▪ En survol : 90 EPNdB dès 2025 puis intensifier la restriction au fil des année
  •  Nuisances subies, effets sur la vie quotidienne et la santé., le 3 février 2025 à 18h22

    Habitant dans l’agglomération de Cergy, les nuisances causées par les avions sont importantes : sonores avec impact sur le sommeil et incidences nerveuses quant à la vie à l’extérieur de la maison.

    3 mesures principalement sont fortement demandées :
    plafonnement des vols nocturnes à 440 000 mouvements d’avions par an
    plafonnement des vols nocturnes à 33 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025
    retrait des avions les plus bruyants de marge inférieure à 17 EPNdb de jouir comme de nuit dès 2025.

    Question 1 :
    Pour une altitude de survol plus élevée avec :
    - Mise en place de la descente continue généralisée H24
    - Augmentation de l’angle d’atterrissage
    - Décollage en seuil de piste
    - Equilibrage du trafic aérien entre les 2 doublets sur l’ensemble des 24 H , par diminution du nombre de vols du doublet Sud sans report sur le doublet Nord.

    Question 2 :
    - Restriction sur les avions de marge acoustique inférieures à 17 EPNdb, de jour comme de nuit.
    - Les restrictions sur les niveaux de bruit certifiés sont à mettre en place de jour comme de nuit * à l’approche : 95,5 EPN db dès 2025 puis intensifier la restriction
    * en survol : 90 EPN db dès 2025 puis intensifier la restriction au fil des années

  •  invivable, le 3 février 2025 à 16h07
    Riverain sur le Val d’Oise Passage d’avions de jours comme de nuit… c’est de pire en pire les avions volent de plus en plus bas impossible de rester dehors l’été quel dommage…
  •  Consultation publique sur la démarche d’étude d’impact selon l’approche équilibrée de l’aéroport de CDG Une habitante du Nord 77, le 3 février 2025 à 14h57
    Cette étude d’impact n’est pas sincère car le Préfet ne nous demande de nous prononcer que sur la réduction du bruit des avions et pas sur d’autres mesures tout aussi importantes comme la réduction du trafic, bénéficier d’un couvre-feu la nuit. Et pouquoi dans une approche soi-disant équilibrée partir du principe que le trafic va et doit augmenter ?Tout en étant dans le Nord 77, nous subissons des nuisances sonores importantes qui nous empêchent de dormir la nuit et surtout qui ne nous motivent pas à sortir à la belle saison. A quoi cela sert il de pouvoir bénéficier d’une belle nature si nous ne pouvons pas écouter tranquillement le chant des oiseaux ni nous promener en paix ?