Consultation publique sur la démarche d’étude d’impact selon l’approche équilibrée de l’aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle
Consultation du 23/12/2024 au 18/03/2025 - 2367 contributions
Contexte
L’aéroport de Paris-CDG est situé sur 3 départements : Le Val d’Oise, la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis.
En 2023, il est le 1er aéroport de l’union européenne en termes de passagers et de tonnage de fret et le 10ème aéroport mondial pour le trafic passagers.
Il occupe par ailleurs une place singulière et centrale parmi les aéroports français puisqu’il représente, en France métropolitaine, plus d’1/3 du trafic passagers et plus de 80% du fret avionné.
Du fait de l’orientation des deux doublets de piste et des vents dominants, les zones les plus touchées par le bruit de l’aéroport sont des zones particulièrement peuplées du territoire du département du Val d’Oise. Ainsi, 90 % de la population comprise dans la carte stratégique de bruit du PPBE en vigueur est sur le territoire du Val d’Oise.
La plateforme est d’ores et déjà soumise à un certain nombre de restrictions afin de limiter les nuisances environnementales. Elles datent pour la plupart de 2003 :
- Applicables 24h/24
- Interdiction des aéronefs de chapitre 2
- Interdiction des aéronefs de chapitre 3 avec une marge cumulée < 5 EPNdB
- Applicable sur la plage de nuit (22h – 06h) : Interdiction des aéronefs de chapitre 3 avec une marge cumulée < 10 EPNdB
- Applicables sur le "cœur de nuit"
- 00h30 – 05h30 : Interdiction des arrivées avec niveau de bruit certifié à l’approche > 104,5 EPNdB
- 00h00 – 05h00 : Interdiction des départs avec niveau de bruit certifié en survol > 99 EPNdB
Sur le cœur de nuit s’applique également un plafonnement des créneaux horaires de 00h00 à 05h30.
Malgré ces restrictions, il convient d’étudier les moyens de diminuer la forte gêne sonore.
Ainsi, afin d’améliorer la situation environnementale autour de l’aéroport dans le respect de la réglementation (Règlement (UE) n° 598/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif à l’établissement de règles et de procédures concernant l’introduction de restrictions d’exploitation liées au bruit dans les aéroports de l’Union, dans le cadre d’une approche équilibrée, et abrogeant la directive 2002/30/CE), une étude d’impact selon l’approche équilibrée (EIAE) a été lancée sur Paris-CDG, sous l’autorité du préfet du Val d’Oise.
L’état d’avancement de la démarche a été présenté, lors d’une réunion à la préfecture du Val d’Oise le 17 décembre 2024, à différentes parties prenantes, membres de la commission consultative de l’environnement (CCE) de la plateforme aéroportuaire, représentants des entreprises et élus.
Lors de cette réunion, les objectifs de réduction de bruit ont été exposés. Ils s’entendent avec un intervalle de tolérance de 5 points (± 5 %), à la hausse comme à la baisse, compte-tenu de la précision des modèles retenus, à savoir :
- Sur la journée complète : par rapport à 2019, réduire d’un tiers la population fortement gênée mesurée par l’indicateur HA55. L’objectif de réduction de bruit sera considéré comme atteint si la diminution de l’indicateur HA55 est comprise dans l’intervalle [-28% à -38%].
- Sur la nuit (22h-06h) : par rapport à 2019, réduire de moitié la population fortement perturbée dans son sommeil mesurée par l’indicateur HSD50. L’objectif de réduction de bruit sera considéré comme atteint si la diminution de l’indicateur HSD50 est comprise dans l’intervalle [-45% à -55%].
La projection du trafic à horizon 2030, incorporant le recours aux mesures des trois premiers piliers mentionnés dans le règlement 598/2014 sans nouvelle restriction d’exploitation, montre que l’amélioration des performances acoustiques des flottes et la prise en compte de mesures opérationnelles optimisées ne suffisent pas à atteindre les objectifs de réduction de bruit.
1. Objet de la consultation du public
Compte tenu de l’avancement de l’EIAE, il convient désormais de bâtir des scénarios de restriction basés sur une amélioration accélérée des performances acoustiques des avions opérant sur la plateforme d’ici le 1er janvier 2030.
Aussi il est proposé aux participants d’apporter leurs contributions au regard des questions suivantes :
- concernant les mesures du 3ème pilier, voyez-vous d’autres mesures opérationnelles qui pourraient être ajoutées et permettraient de réduire davantage les nuisances sonores ?
- concernant les mesures de restriction à retenir pour favoriser une accélération du renouvellement des flottes d’avions opérant sur l’aéroport,
* Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique cumulée <11 EPNdB ?
* Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <12 EPNdB ?
* Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <13 EPNdB ?
* Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <14 EPNdB ?
* Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <15 EPNdB ?
* Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <16 EPNdB ?
* Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <17 EPNdB ?
* Cette restriction sur les performances acoustiques des avions en deçà d’une certaine marge acoustique doit-elle s’appliquer sur toute la journée ? Sur la nuit ? Sur une plage horaire particulière ?
* Faut-il mettre en place une restriction sur les niveaux de bruit certifiés à l’approche ?
Sur quelle plage horaire ?
À quel niveau entre 104,5 EPNdB (situation actuelle sur le coeur de nuit) et 97 EPNdB ?
* Faut-il mettre en place une restriction sur les niveaux de bruit certifiés en survol ?
Sur quelle plage horaire ?
À quel niveau entre 99 EPNdB (situation actuelle sur le coeur de nuit) et 90 EPNdB ?
2. Consultations et étapes suivantes
Cette consultation vise à mieux apprécier la capacité des compagnies aériennes à satisfaire les nouvelles mesures opérationnelles envisagées et à recueillir les observations des parties prenantes sur ces nouvelles mesures opérationnelles.
Elle vise également à bien calibrer les différents types de restrictions visant à inciter les compagnies à accélérer l’amélioration de leur flotte, afin d’atteindre l’objectif de réduction de bruit.
Cette consultation durera 2 mois. Elle fera l’objet d’une synthèse qui sera publiée sur ce site, avec l’ensemble des contributions reçues.
Elle pourra conduire à l’élaboration de scénarios de restrictions dont les conséquences sur le bruit seront évaluées ainsi que le rapport coût-efficacité.
A l’issue de ces travaux, un rapport de synthèse de l’étude d’impact de l’approche équilibrée sera transmis par le préfet du Val-d’Oise aux ministères chargés des transports et de la transition écologique.
Si l’autorité réglementaire envisage des mesures de restriction d’exploitation, ces dernières seront elles-mêmes soumises à un processus de consultation, durant au moins 3 mois, conformément aux dispositions de l’article 6 du règlement (UE) n° 598/2014.
Le texte sera, en parallèle, présenté aux membres de CCE de l’aéroport, pour avis.
Le projet d’arrêté, éventuellement modifié pour tenir compte des consultations, pourra ensuite être transmis pour avis à l’ACNUSA puis à la Commission européenne.
La ou les restrictions d’exploitation, qui seront éventuellement envisagées, entreront en vigueur après application du délai de prévenance prévu à l’article 8.1 du règlement (UE) n° 598/2014.
Commentaires
- Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019).
- Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu.
- Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.
La seule façon de faire barrière à la croissance de ROISSY est d’obtenir un plafonnement de son trafic aérien à la baisse, afin de réduire les impacts climatiques et sanitaires de cet aéroport tentaculaire.
- Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019).
- Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu.
- Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.
Les propositions faites sont totalement insuffisantes pour réduire le bruit pour les riverains, et n’auront pas d’impact sur la réduction des gaz à effet de serre dans un contexte de croissance du trafic.
SANTE, CLIMAT : MEME COMBAT !
Pour les préserver, IL FAUT PLAFONNER ROISSY A LA BAISSE !
Les propositions faites dans le cadre de la consultation publique sont totalement insuffisantes pour réduire le bruit pour les riverains, et n’auront pas d’impact sur la réduction des gaz à effet de serre dans un contexte de croissance du trafic.
Santé, climat : même combat ! Pour les préserver, il faut plafonner ROISSY à la baisse !
Je demande :
- Le plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019).
- La limitation des vols nocturnes à 20 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025, puis sa réduction progressive des vols de nuit pour atteindre un couvre-feu d’ici 2027.
- Le retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.
Anglais
On March 18, 2025, the U.S. Department of Transportation (DOT) wrote to the Préfet of the Department of the Val D’Oise in response to the Public Consultation on the Balanced Approach Impact Assessment at Paris Charles de Gaulle Airport (CDG). In its communication, DOT thanked the Department of the Val d’Oise for applying the Balanced Approach at Paris CDG in a transparent manner and underscored the need to ensure that any action to mitigate noise at Paris CDG be consistent with the provisions of the 2007 U.S.-EU Air Transport Agreement, as amended. DOT further asserted that certain essential elements of a complete Balanced Approach procedure appeared to be missing from the CDG Balanced Approach process, including information on 1) how the noise levels at Paris CDG were assessed, 2) how the noise abatement targets were established, and 3) which noise-mitigating measures have already been implemented and are being considered.
In response to the question on whether restrictions should be adopted to speed up the renewal of aircraft fleets operating at the airport, DOT contended that restrictions that penalize carriers with aircraft with a cumulative noise margin above a certain level may undermine the ability of those carriers to compete in the market instead of incentivizing fleet renewal.
Français
Le 18 mars 2025, le Département des Transports des États-Unis (DOT) a écrit au Préfet du Val d’Oise en réponse à la consultation publique sur l’étude d’impact de l’approche équilibrée à l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle (CDG). Dans sa communication, le DOT a remercié le Département du Val d’Oise pour l’application transparente de l’approche équilibrée à Paris CDG et a souligné la nécessité de garantir que toute mesure visant à atténuer le bruit à Paris CDG soit conforme aux dispositions de l’accord de transport aérien entre les États-Unis et l’Union européenne de 2007, tel que modifié. Le DOT a a également affirmé que certains éléments essentiels d’une procédure d’approche équilibrée complète semblaient manquer du processus d’approche équilibrée de CDG, notamment des informations sur 1) la manière dont les niveaux de bruit à Paris CDG ont été évalués, 2) la manière dont les objectifs de réduction du bruit ont été fixés et 3) quelles mesures d’atténuation du bruit ont déjà été mises en œuvre et sont à l’étude.
En réponse à la question de savoir si des restrictions devaient être adoptées pour accélérer le renouvellement des flottes d’avions opérant à l’aéroport, le DOT a soutenu que des restrictions Les mesures qui pénalisent les transporteurs dont les avions ont une marge de bruit cumulée supérieure à un certain niveau peuvent compromettre la capacité de ces transporteurs à être compétitifs sur le marché au lieu d’encourager le renouvellement de la flotte.
- Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019).
- Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu.
- Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.
je vis à deux pas de l’aéroport, où chaque nuit se transforme en véritable cauchemar. Dès que l’obscurité s’installe, le vacarme incessant des avions envahit mon foyer, perturbant tout repos réparateur. Fatigué(e) et exaspéré(e) par ces nuisances qui altèrent notre quotidien, je participe à cette consultation dans l’espoir que nos témoignages – et ceux de nombreux riverains – finiront par faire pencher la balance en notre faveur.
Mes propositions pour alléger le fardeau sonore :
Mesures complémentaires relatives aux actions opérationnelles :
Descente continue 24h/24
Même si quelques progrès ont été réalisés, il est crucial que la descente continue, ou « descente douce », soit généralisée sans distinction entre le jour et la nuit. Cette technique permettrait de réduire le bruit dès le début de la phase d’approche, transformant ainsi notre quotidien en un peu moins de vacarme.
Répartition équitable du trafic
Plutôt que de concentrer les vols sur des zones déjà saturées, il serait judicieux d’adopter une distribution plus équilibrée du trafic aérien. Cela allégerait la pression sonore sur les quartiers les plus exposés et offrirait un répit bienvenu aux riverains.
Restrictions pour favoriser le renouvellement des flottes et réduire le bruit :
Norme unique pour la marge acoustique
Plutôt que d’envisager plusieurs seuils (11 à 16 EPNdB), il est pertinent de retirer de l’exploitation, de manière inconditionnelle, tous les avions dont la marge acoustique est inférieure à 17 EPNdB. Cette mesure, appliquée de façon continue, constitue un levier indispensable pour limiter le vacarme généré tant en journée qu’en nuit.
Application stricte 24h/24
Ces restrictions doivent être maintenues en permanence, avec une attention particulière à la période nocturne, car c’est à ce moment précis que nos vies et notre santé en pâtissent le plus.
Révision des niveaux de bruit certifiés :
À l’approche
La situation actuelle est intolérable : des niveaux de bruit atteignant jusqu’à 104,5 EPNdB en pleine nuit. Je propose de fixer ce seuil à 97 EPNdB dès 2025, de manière continue, pour offrir un véritable soulagement aux habitants.
En survol
Il est indispensable de fixer un seuil de 90 EPNdB pour les survols, appliqué 24h/24, afin de limiter l’impact du bruit sur l’ensemble des zones concernées.
Au-delà des solutions techniques, je souhaite souligner que la densité du trafic aérien continue d’augmenter sans contrôle, exacerbant les troubles du sommeil, l’hypertension et les maladies cardiovasculaires – des risques concrets que nous subissons au quotidien. Les solutions actuellement proposées, comme l’optimisation des trajectoires de vol, sont certes nécessaires, mais elles demeurent insuffisantes tant que le volume global de trafic ne sera pas maîtrisé. Ces mesures de restriction sont pourtant les grandes absentes de cette consultation, alors que cela ne coûte rien de les étudiées, de les envisagées :
C’est pourquoi je demande l’adoption immédiate de mesures fortes,
Un plafonnement du nombre de vols à un niveau compatible avec la préservation de nos conditions de vie.
Un couvre-feu strict entre 22h00 et 06h00 pour garantir notre droit à un sommeil réparateur.
Une véritable concertation avec les riverains afin que nos préoccupations soient intégrées dans les décisions impactant directement notre quotidien.
Vivre en permanence sous le bruit assourdissant des avions signifie subir jour après jour des nuisances qui affectent notre santé et notre bien-être. Il est grand temps que les autorités prennent des décisions courageuses et équilibrées pour mettre fin à ce calvaire. J’appelle donc à ce que ces restrictions – la généralisation de la descente continue, l’interdiction des avions dont la marge acoustique est inférieure à 17 EPNdB, et la baisse des seuils de bruit à 97 EPNdB en approche et 90 EPNdB en survol – soient mises en œuvre sans délai, 24h/24, avec une attention particulière à la nuit.
Je vous remercie de prendre en compte notre vécu et nos besoins. Ensemble, faisons en sorte que nos voix soient entendues et que les mesures pour stopper ces nuisances soient adoptées pour un avenir plus silencieux et plus sain.
Je réside à proximité immédiate de l’aéroport, et chaque nuit est un véritable supplice. Dès que la nuit tombe, le bruit constant des avions envahit mon domicile, ce qui rend impossible un sommeil réparateur. En participant à cette consultation, j’espère que mes remarques, ainsi que celles de nombreux autres riverains, seront enfin prises en considération.
Propositions pour atténuer les nuisances sonores
Il est impératif d’ajouter des mesures supplémentaires pour réduire ces nuisances :
• Généralisation de la descente continue et douce 24h/24 : Bien que des efforts aient été réalisés, cette technique devrait être appliquée en permanence, sans distinction entre jour et nuit. Elle permettrait de limiter le bruit dès le début de la descente, améliorant ainsi la situation pour les riverains, notamment la nuit.
• Répartition plus équilibrée du trafic aérien : Au lieu de concentrer les vols sur une zone déjà saturée, une répartition plus équitable permettrait de réduire les nuisances sonores dans les zones les plus exposées.
Restrictions pour accélérer le renouvellement des flottes d’avions
D’après l’avis d’ADVOCNAR, il est essentiel de limiter l’utilisation des avions les plus bruyants pour en accélérer le remplacement.
• Restriction des avions à faible marge acoustique : Plutôt que de multiplier les seuils de bruit (11, 12, 13, 14, 15 ou 16 EPNdB), il serait plus judicieux de fixer un seuil unique de 17 EPNdB. Retirer de l’exploitation les avions dont la marge acoustique est inférieure à ce seuil permettrait de réduire considérablement les nuisances sonores, surtout la nuit.
• Application continue des restrictions : Ces mesures doivent être appliquées 24h/24, en priorité la nuit, quand les bruits sont les plus perturbants et affectent notre qualité de sommeil et de santé.
Révision des niveaux de bruit certifiés
Il est aussi nécessaire de revoir les seuils de bruit certifiés :
• À l’approche : Actuellement, les niveaux de bruit peuvent atteindre 104,5 EPNdB pendant la nuit, ce qui est insupportable. Il serait pertinent de baisser ce seuil à 97 EPNdB dès 2025 et de le maintenir en permanence.
• En survol : Pour les zones survolées, il est nécessaire d’instaurer un seuil de 90 EPNdB, appliqué de jour comme de nuit.
En tant que citoyen et surtout riverain épuisé par ces nuisances, je demande la mise en place de mesures concrètes et urgentes pour protéger la santé des habitants. Il est grand temps que nos préoccupations soient prises en compte et que ces mesures – la généralisation de la descente continue, la restriction des avions à marge acoustique inférieure à 17 EPNdB, et la réduction des seuils de bruit à 97 EPNdB pour l’approche et 90 EPNdB pour le survol – soient appliquées sans délai, de jour comme de nuit, avec une priorité pour la nuit. Seules des actions fermes et durables permettront de restaurer la tranquillité dans nos quartiers.
Chaque nuit, je suis réveillé à plusieurs reprises par le bruit des moteurs et le sifflement des avions qui passent à basse altitude. Ce bruit perturbe non seulement mon sommeil, mais affecte aussi ma santé et celle de ma famille. Je me réveille souvent épuisé, sans énergie pour affronter la journée. Ce stress constant impacte également ma concentration au travail et mon bien-être général. Nous sommes nombreux à ne plus supporter cette situation.
La densité du trafic aérien continue de croître, et nous en subissons directement les effets. Les troubles du sommeil, l’hypertension et les maladies cardiovasculaires ne sont plus des risques théoriques mais une réalité quotidienne pour les habitants des zones survolées. Les solutions techniques, telles que l’optimisation des trajectoires de vol ou la descente continue, sont utiles, mais insuffisantes. Tant que le volume global du trafic aérien n’est pas maîtrisé, nous continuerons à souffrir de ces nuisances. Je regrette que ces mesures nécessaires n’aient pas été soumises à une consultation publique, car elles sont cruciales pour mettre fin à notre souffrance.
Je propose donc les actions suivantes :
• Plafonnement du nombre de vols : Limiter le nombre de vols pour éviter d’aggraver davantage nos conditions de vie.
• Couvre-feu strict entre 22h00 et 06h00 : Garantir notre droit à un sommeil de qualité.
• Vraie concertation avec les riverains : Assurer que nos préoccupations soient prises en compte dans les décisions qui impactent directement notre quotidien.
Vivre sous les avions de Roissy, c’est subir constamment du bruit, des vibrations et un sentiment d’impuissance face à une politique qui privilégie l’expansion du trafic aérien sans prendre en compte notre santé. Il est temps que les autorités prennent des décisions équilibrées et courageuses pour protéger les populations locales. Notre qualité de vie ne doit plus être sacrifiée au seul bénéfice du secteur aérien.
Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte notre expérience et nos besoins pour un avenir plus calme et plus sain.
Nous sommes impactés par le bruit des avions dans la journée et la nuit et je voudrai savoir si le plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019) est respecté. De même :
Pour le plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu. Pour l’instant on constate certaines fin de nuit des avions très bruyants. Ce qui me fait souhaiter le retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.
En espérant une action pour les habitants du Val d’Oise,
Docteur Claude Viguié
Je vis à proximité immédiate de l’aéroport, et chaque nuit est un véritable supplice. Dès que la nuit tombe, le bruit incessant des avions envahit mon domicile, rendant le sommeil totalement impossible. En participant à cette consultation, j’espère que mes remarques, ainsi que celles de nombreux autres riverains, seront enfin prises en compte.
**Propositions pour atténuer les nuisances sonores**
Il est urgent d’introduire des mesures supplémentaires pour réduire ces nuisances :
• **Généralisation de la descente continue et douce 24h/24** : Bien que des efforts aient été faits, cette technique devrait être appliquée en continu, sans distinction entre jour et nuit. Elle permettrait de limiter le bruit dès le début de la descente et changerait considérablement la situation pour nous, riverains, particulièrement affectés par les bruits nocturnes.
• **Répartition plus équitable du trafic aérien** : Plutôt que de concentrer les vols sur une zone déjà saturée, une distribution plus équilibrée du trafic aérien soulagerait certaines zones particulièrement exposées au bruit.
**Restrictions pour accélérer le renouvellement des flottes d’avions**
D’après l’avis d’ADVOCNAR, il est essentiel de limiter l’utilisation des avions les plus bruyants pour favoriser leur remplacement rapide.
• **Restriction des avions à faible marge acoustique** : Plutôt que de multiplier les seuils de bruit (11, 12, 13, 14, 15 ou 16 EPNdB), il serait plus efficace de fixer un seuil unique à 17 EPNdB. Retirer de l’exploitation les avions qui ne respectent pas ce seuil limiterait considérablement les nuisances sonores, surtout la nuit.
• **Application des restrictions en continu** : Ces mesures doivent être appliquées 24h/24, en priorité la nuit, lorsque le bruit est le plus dérangeant et nuit profondément à notre sommeil et à notre santé.
**Révision des niveaux de bruit certifiés**
Il est également nécessaire de revoir les seuils de bruit certifiés :
• **À l’approche** : Actuellement, les niveaux de bruit peuvent atteindre jusqu’à 104,5 EPNdB en pleine nuit, ce qui est inacceptable. Il serait préférable d’abaisser ce seuil à 97 EPNdB dès 2025 et de le maintenir en permanence.
• **En survol** : Pour les zones survolées, un seuil de 90 EPNdB est nécessaire, appliqué tout au long de la journée et de la nuit.
En tant que citoyen, mais surtout en tant que riverain épuisé par ces nuisances, je demande la mise en place de mesures concrètes et urgentes pour protéger la santé des habitants. Il est grand temps que nos préoccupations soient entendues et que ces mesures – la généralisation de la descente continue, la restriction des avions à marge acoustique inférieure à 17 EPNdB, et la réduction des seuils de bruit à 97 EPNdB pour l’approche et 90 EPNdB pour le survol – soient appliquées sans délai, jour et nuit, avec une priorité pour la nuit. Seules des actions fermes et continues permettront de retrouver la tranquillité et le repos dans nos quartiers.
Chaque nuit, je suis réveillé plusieurs fois par le bruit des moteurs et le sifflement des avions qui passent à basse altitude. Ce bruit perturbe non seulement mon sommeil, mais affecte également ma santé et celle de ma famille. Je me réveille souvent épuisé, sans énergie pour commencer la journée. Ce stress constant a également des effets sur ma concentration au travail et sur mon bien-être général. Nous sommes nombreux à ne plus supporter cette situation.
La densité du trafic aérien continue d’augmenter, et nous en subissons directement les conséquences. Les troubles du sommeil, l’hypertension et les maladies cardiovasculaires ne sont plus des risques hypothétiques, mais une réalité quotidienne pour les habitants des zones survolées. Les solutions techniques comme l’optimisation des trajectoires de vol ou la descente continue sont utiles, mais elles ne suffisent pas. Tant que le volume global du trafic aérien n’est pas maîtrisé, nous continuerons à souffrir de ces nuisances. Je déplore que ces mesures nécessaires n’aient pas fait l’objet d’une consultation publique, car elles sont essentielles pour mettre fin à notre souffrance.
Je propose donc les mesures suivantes :
• **Plafonnement du nombre de vols** : Limiter le nombre de vols pour éviter d’aggraver encore nos conditions de vie.
• **Couvre-feu strict entre 22h00 et 06h00** : Garantir notre droit à un sommeil réparateur.
• **Véritable concertation avec les riverains** : Veiller à ce que nos voix soient entendues dans les décisions qui affectent directement notre quotidien.
Vivre sous les avions de Roissy, c’est subir en permanence un bruit constant, des vibrations et un sentiment d’impuissance face à une politique qui privilégie l’expansion du trafic aérien sans tenir compte de notre santé. Il est grand temps que les autorités prennent des décisions courageuses et équilibrées pour protéger les populations locales. Notre qualité de vie ne doit plus être sacrifiée pour les seuls impératifs économiques du secteur aérien.
Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte notre expérience et nos besoins pour un avenir plus calme et plus sain.