Projet de décret portant modification de la définition des contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service mentionnée à l’article D. 541-338 du code de l’environnement

Le projet de texte peut être consulté et faire l’objet d’observations, via le lien « déposer votre commentaire » en bas de page, du 20 février au 14 mars 2025 inclus.

Consultation du 20/02/2025 au 16/03/2025 - 14852 contributions

L’article 77 de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire interdit, au plus tard le 1er janvier 2025, les contenants alimentaires de cuisson, de réchauffage et de service en plastique, dans les services de pédiatrie, d’obstétrique et de maternité, ainsi que les services de protection maternelle et infantile.

L’article 28 de la loi du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, interdit par ailleurs, au plus tard le 1er janvier 2025, l’utilisation de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique dans les services de restauration collective des établissements scolaires et universitaires ainsi que des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans. Cette interdiction s’appliquera aux collectivités territoriales de moins de 2 000 habitants au plus tard le 1er janvier 2028.

La définition des contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en plastique, dont l’utilisation est interdite dans les services susmentionnés, est précisée à l’article D. 541-338 du code de l’environnement.

Le présent projet de décret modifie cette définition en y excluant les contenants servant à la consommation des plats qui ne sont pas prévus aux sixième et vingtième alinéas du III de l’article L. 541-15-10 du code de l’environnement.

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Commentaires

  •  Avis défavorable, le 27 février 2025 à 10h08
    Les études ne manquent pas pour démontrer les effets néfastes du plastique sur la santé humaine et environnementale… Il faut conserver l’interdiction de la vaisselle et des couverts en plastique !
  •  Avis défavorable, le 27 février 2025 à 10h03
    Veuillez conserver l’interdiction de la vaisselle et des couverts en plastique notamment dans les établissements accueillant les enfants, une mesure indispensable pour préserver l’environnement mais aussi notre santé.
  •  Avis défavorable , le 27 février 2025 à 10h01
    Merci de conserver l’interdiction de la vaisselle et des couverts en plastique.
  •  Avis défavorable , le 27 février 2025 à 10h00
    Il faut conserver l’interdiction de la vaisselle et des couverts en plastique.
  •  Défavorable , le 27 février 2025 à 08h43
    Arrêtons le plastique pour tout ce qui est alimentaire, arrêtons d’utiliser de l’énergie fossile ici le pétrole !
  •  Défavorable , le 26 février 2025 à 20h47
    La loi fixe des objectifs de réduction des plastiques à usage unique, cohérents en termes de santé de nos enfants, de réduction des ressources utilisées et des déchets produits. Ce retour en arrière est un pied de nez aux générations futures.
  •  Défavorable, le 26 février 2025 à 12h15
    Les micro-plastiques issus de nos déchets sont déjà présents dans nos aliments. Voulons-nous vraiment les assaisonner avec des couverts jetables à destinés à nos enfants ?
  •  Avis défavorable, le 26 février 2025 à 11h58
    Je suis contre ce rétropédalage qui se ferait au détriment de la santé des enfants et de la réduction du plastique à usage unique, véritable fléau environnemental.
  •  Avis défavorable à un retour en arrière , le 26 février 2025 à 08h35
    Les mesures de protections de la santé et de l’environnement ne sont déjà pas nombreuses. Il serait stupide de revenir en arrière sur vos rares bonnes décisions.
  •  Avis Défavorable, le 25 février 2025 à 23h12
    Ce décret va à l’encontre de toutes les avancées qui ont été réalisées jusqu’ici. Ce serait un retour en arrière drastique et dangereux. Nous manquons déjà de temps et de moyens pour freiner la catastrophe, nous ne pouvons pas nous permettre un tel revirement lourd de conséquences. Ce décret ne doit pas passer.
  •  Défavorable, le 25 février 2025 à 17h02
    Les matières plastiques contiennent des additifs dont certains sont des « perturbateurs endocriniens » avérés. Les perturbateurs endocriniens sont d’autant plus nocifs que la fréquence d’exposition est élevée et que l’exposition intervient durant l’enfance, période clé du développement du système hormonal. La perturbation du système endocrinien peut avoir pour conséquences des baisses de fertilité, une augmentation des pubertés précoces, des infertilités, de l’obésité, du diabète, de l’hyperactivité, des endométrioses, mais aussi à long terme une explosion des cancers hormonaux.
  •  Défavorable !, le 25 février 2025 à 15h21
    Défavorable ! Accepter de jouer le jeu comme tout le monde et accepter le premier décret. Arrêter de pleurer le monde nous regarde !
  •  Avis défavorable, le 25 février 2025 à 15h10
    L’expression "contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en plastique" est déjà en soi une définition claire. Il n’y a pas lieu de la définir davantage, et il serait extrêmement malhonnête de lui attribuer un sens contradictoire avec ce qu’elle désigne. Par ailleurs l’élimination du plastique, en particulier celui à usage unique, est indispensable et urgente. L’exception proposée ici n’est pas justifiable.
  •  Contre ce projet de décret, le 25 février 2025 à 14h23
    Je suis contre ce projet de décret.
  •  Contre l’utilisation de couverts en matière plastique dans les lieux accueillant des enfants , le 25 février 2025 à 13h29
    Folie que ce projet d’autoriser à nouveau les couverts en matière plastique dans les lieux accueillant des enfants. Folie ! La santé passe derrière les intérêts des fabricants et vendeurs. C’est une honte. Bravo aux lobbys et, dans l’État, à toutes les crapules qui les soutiennent. Gérard OZAN, 14000 CAEN
  •  Défavorable ! On ne négocie pas avec la santé, le 25 février 2025 à 12h43
    Le plastique est une calamité sanitaire, et encore plus spécifiquement, celui au contact des aliments. Cet interdiction qui vise à protéger les plus vulnérable aux dangers du plastique ne devrait pas être "allégé", bien au contraire !
  •  Défavorable !, le 25 février 2025 à 11h20
    Comment peut-on sacrifier la santé de nos enfants au profit des intérêts industriels ?
  •  Défavorable, le 25 février 2025 à 10h53
    La santé des enfants doit être la priorité. Les effets néfastes des produits chimiques sur les jeunes est documentée. Des médecins le disent : les enfants doivent être tenus éloignés de nombreuses sources de contamination des objets du quotidien (phtalate, bisphénol, pfas, … ).
  •  Défavorable, le 25 février 2025, le 25 février 2025 à 09h44
    Votre manque de connaissances des enjeux environnementaux et de santé humaine (et celles de nos enfants !) est consternant. Arrêtez de démanteler chaque petite avancée environnementale et mettez vous au travail. Quid des principes de non-régression ? !
  •  Régression du droit et occultation des motifs d’une décision, le 25 février 2025 à 09h27
    Très opposé. La loi de reconquête de la biodiversité d’août 2016 prévoit que « la protection de l’environnement, assurée par les dispositions législatives et réglementaires relatives à l’environnement, ne peut faire l’objet que d’une amélioration constante, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment ». Le principe de non-régression s’impose au pouvoir réglementaire. Il s’agit pourtant ici d’une régression du droit pouvant entraîner des conséquences négatives sur l’environnement : liées à la production de plastiques (consommation de matière première non renouvelable, émission de CO2, transport, pollution in fine dans le milieu par les additifs et microplastiques) et liées à la santé en particulier des enfants qui sont les seuls concernés par ce projet. La présente consultation du public n’expose absolument aucun motif quant à la modification réglementaire proposée et est ainsi contraire aux principes de participation du public prévues par la loi et issue de la charte de l’environnement.