Projet de décret fixant les conditions dérogatoires du recours à l’agrainage et à l’affouragement dans des espaces clos empêchant complètement le passage des animaux non domestiques

Consultation du 05/02/2024 au 26/02/2024 - 1145 contributions

Introduction

Le projet de décret fixant les conditions dérogatoires du recours à l’agrainage et à l’affouragement dans des espaces clos empêchant complètement le passage des animaux non domestiques est pris en application du II de l’article L. 425-5 du code de l’environnement modifié en dernier lieu par l’article 10 de la loi n° 2023-54 du 2 février 2023 visant à limiter l’engrillagement des espaces naturels et à protéger la propriété privée.

Contexte

Le II de l’article L. 425-5 du code de l’environnement prévoit que « l’agrainage et l’affouragement sont interdits dans les espaces clos empêchant complètement le passage des animaux non domestiques, sauf exceptions inscrites dans le schéma départemental de gestion cynégétique dans les cas et les conditions prévus par décret ».

C’est l’objet du projet de décret qui vient préciser les cas et les conditions de recours, de manière dérogatoire, aux pratiques d’agrainage et d’affouragement au sein des espaces clos empêchant complètement le passage d’animaux non domestiques.

Contenu du texte

Le dispositif proposé prévoit qu’en application du II de l’article L 425-5, le schéma départemental de gestion cynégétique peut permettre le recours à l’agrainage et à l’affouragement dans les espaces clos empêchant complètement le passage des animaux non domestiques, dans les conditions et les seuls cas suivants :
• a) En cas d’exercice au sein de l’espace clos d’une activité agricole définie à l’article
L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime ;
• b) Dans le cadre d’un protocole scientifique validé par un organisme technique, scientifique ou de recherche ;
• c) Dans le cadre de la pratique du tir sur place d’appâtage, conformément à la réglementation applicable ;
• d) En cas de situation climatique ou sanitaire nécessitant un affouragement exceptionnel visant le bien-être des animaux présent dans l’enclos.
Il est également précisé que le plan de gestion annuel de l’espace clos prévu à l’article L. 424-3 du code de l’environnement décrit les mises en pratique de l’agrainage ou de l’affouragement en mentionnant le ou les motifs dérogatoires associés dans le respect du schéma départemental de gestion cynégétique en vigueur.

Consultations obligatoires

Le Conseil national de la chasse et de la faune sauvage a été consulté le 28 novembre 2023 et a émis un avis défavorable (5 voix pour, 11 voix contre et 6 abstentions).

Le projet de décret présente un impact sur l’environnement et nécessite à ce titre une consultation du public conformément aux dispositions de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement. Cette consultation est ouverte du 5 février au 25 février 2024.

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Commentaires

  •  Non à l’agrainage et à l’affouragement dans les espaces clos !, le 25 février 2024 à 21h14

    Monsieur le Ministre,

    Notre association s’oppose au nouvel arrêté qui prévoit de fixer les conditions dérogatoires du recours à l’agrainage et à l’affouragement dans des espaces clos.
    Nous nous opposons à de tels espaces clos dans la nature, avec des animaux sauvages, quand la loi interdit de recueillir un marcassin dont la mère aurait été tuée par un chasseur, laissant ses petits dans l’incapacité de se nourrir.

    De plus, des concentrations d’animaux dans des espaces restreints entraînent des risques sanitaires, augmentés par le stress et la souffrance liés à la privation de liberté.

    Par ailleurs, et concernant l’agrainage,
    Les sangliers sont accusés d’occasionner des dégâts dans les cultures et l’agrainage y contribue en augmentant artificiellement leurs populations.
    Nous nous permettons de vous rappeler que, durant les années 1980/1990, les chasseurs ont élevé et relâché des dizaines de milliers de sangliers dans la nature. Certains n’ont pas hésité à lâcher des cochongliers, croisement entre un cochon et un sanglier, afin d’obtenir une espèce très prolifique.
    Le nourrissage et l’agrainage pratiqués par ces mêmes chasseurs entraînent la prolifération des animaux.

    Nous vous remercions de l’attention portée à ce courrier
    Veuillez agréer, Madame le Ministre, nos salutations respectueuses.
    Pour OÏKOS KAÏ BIOS
    Marie Berger et Patricia Faure, cofondatrices

    Association OÏKOS KAÏ BIOS
    Patrimoine Nature et Vie
    3, rue Branly
    74100 AMBILLY
    http://www.oikoskaibios.com/
    oikos.kai.bios@orange.fr

  •  Contre, le 25 février 2024 à 20h52
    Je suis contre ce projet de decret
  •  defavorable, le 25 février 2024 à 20h34
    je ne suis pas favorable au texte de votre décret
  •  Avis defavorable, le 25 février 2024 à 20h14
    Pas serieux d agraires dans les parcs
  •  Sans titre, le 25 février 2024 à 20h05
    L’effacement des clôtures est une atteinte à la propriété privée. Ce sont probablement dans ces domaines de chasse où l’animal est le mieux considéré, où son bien-être est respecté. Il nous faut continuer à nourrir les animaux comme bon nous semble et comme nous avons toujours fait. Tout ce capharnaüm pour répondre aux caprices de quelques individus qui ne connaissent rien à l’esprit de la chasse. LIBERTE c’est un mot qui figure dans notre devise républicaine !!! Patrice BEAU
  •  Agrénage et enfourragement des espaces clos, le 25 février 2024 à 19h50
    Je considère que ces deux pratiques d’agrénage et d’affouragement sont contre nature pour la faune concernée dans un milieu clos et que les conditions dérogatoires n’ont pas lieu d’être.
  •  défavorables , le 25 février 2024 à 19h30
    défavorable à l’agrainage dans les parcs
  •  Défavorable à ce décret, le 25 février 2024 à 19h28
    Défavorable à ce décret
  •  Agrainage, le 25 février 2024 à 17h31

    Je suis défavorable à ce décret

    M Angebault

  •  Avis défavorable , le 25 février 2024 à 17h02
    Se référer au texte prévu par le schéma
  •  Avis défavorable , le 25 février 2024 à 16h48
    Ce projet est aberrant. Laissons la nature tranquille, les espaces clos sont dangereux pour la biodiversité avec une concentration d animaux et le risque de consanguinité. Arrêtons ces cadeaux aux chasseurs qui n ont que prétexte de tuer.
  •  Oui à une déclaration préalable et oui a l’agrainage , le 25 février 2024 à 16h11
    Du moment que la faune sauvage ne peut pas rentrer c’est une propriété privée et chacun fait ce qu’il veut chez lui mais à l’ouverture du Parc une déclaration préalable est une bonne chose
  •  projet de décret fixant les conditions dérogatoires du recours a l’agrainage et a l’effarouchement, le 25 février 2024 à 15h28
    DEFAVORABLE
  •   Avis défavorable, le 25 février 2024 à 12h27
    Avis défavorable au décret .
  •  Projet de décret fixant les conditions dérogatoires du recours à l’agrainage et à l’affouragement, le 25 février 2024 à 12h03
    Je vote contre le projet de décret fixant les conditions dérogatoires du recours à l’agrainage et à l’affouragement en espace clos
  •  Participation à la consultation Projet de décret fixant les conditions dérogatoires du recours à l’agrainage et à l’affouragement dans des espaces clos empêchant complètement le passage des animaux non domestiques, le 25 février 2024 à 11h56
    Je n’ai pas suffisamment de connaissance pour avoir un avis constructif sur ce sujet. En conséquence, je fais confiance à des personnes qui en ont et me rallie à leur avis.
  •  Pour complément pour , le 25 février 2024 à 11h51
    Du moment que la faune sauvage ne peut pas rentrer c’est une propriété privée et chacun fait ce qu’il veut chez lui.
  •  Défavorable, le 25 février 2024 à 11h41
    Les espaces clos pour la chasse devraient être interdits
  •  Défavorable, le 25 février 2024 à 11h29
    Je suis défavorable à ce texte, aucun respect des ruraux. Une fois de plus, texte pondu par des gens qui n’ont jamais mis les pieds sur le terrain, des gens de bureau aux mains manucurées.
  •  Je souhaite continuer à pratiquer l’agrainage dans les enclos (autorisé par l’administration à y rentrer des animaux), le 25 février 2024 à 11h17
    atteinte au droit de propriété

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