Projet d’arrêté fixant les modalités de déclarations préalables à l’effacement de clôtures en application de l’article L. 424-3-1 du code de l’environnement

Consultation du 05/02/2024 au 26/02/2024 - 951 contributions

Introduction :}

Le projet d’arrêté fixant les modalités de déclarations préalables à l’effacement de clôtures est pris en application du III de l’article L. 424-3-1 du code de l’environnement modifié en dernier lieu par l’article 3 de la loi n° 2023-54 du 2 février 2023 visant à limiter l’engrillagement des espaces naturels et à protéger la propriété privée.

Contexte :

Le III de l’article L. 424-3-1 du code de l’environnement précise que « les modalités de déclaration préalable prévoient notamment d’informer l’administration des mesures qui sont prises préalablement à l’effacement de la clôture en vue de la régulation des populations de grand gibier contenues dans l’enclos » et qu’ « un arrêté conjoint des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture détermine ces modalités de déclaration préalable ».

C’est l’objet du projet d’arrêté fixant les modalités de déclarations préalables à l’effacement de clôtures.

Contenu du texte :

Le dispositif envisagé comporte cinq articles :

• L’article 1er précise les modalités de la déclaration préalable qui doivent être mises en œuvre par tout propriétaire d’un espace clos empêchant complètement le passage des animaux non domestiques avant de procéder à l’effacement ou à la mise en conformité de sa clôture lorsque ceux sont susceptibles de porter atteinte à l’état sanitaire, aux équilibres écologiques ou aux activités agricoles du territoire. Cette déclaration est rendue obligatoire en présence d’ongulés ou de certaines espèces (espèces non indigènes ;
• L’article 2 précise les modalités pratiques de cette déclaration en termes, notamment de destinataires et de délais. Le délai de déclaration préalable auprès de la DDT est à minima de 8 mois avant la réalisation des opérations d’effacement ou de mise en conformité des clôtures, afin de permettre l’éventuelle réalisation d’actions correctives dans l’enclos ;
• L’article 3 fixe les éléments, les informations et les documents que doit contenir la déclaration préalable ;
• L’article 4 fixe des seuils de densité maximal pour certaines espèces et précise les actions que doit engager le propriétaire de l’enclos en amont de l’effacement de la clôture ou de sa mise en conformité ;
• L’article 5 précise que la direction départementale des territoires compétente doit informer l’Office français de la biodiversité et la fédération départementale des chasseurs dès réception de cette déclaration.

Consultations obligatoires :

Le Conseil national de la chasse et de la faune sauvage a été consulté le 28 novembre 2023 et a émis un avis favorable à l’unanimité (22 votants).
Le projet d’arrêté présente un impact sur l’environnement et nécessite à ce titre une consultation du public conformément aux dispositions de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement. Cette consultation est ouverte du 5 février au 25 février 2024.

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Commentaires

  •  Contre ce projet, le 9 février 2024 à 10h03
    Assez de carnages inutiles comme ça. Les arguments des chasseurs n’ont aucune valeur scientifique ou écologique. Cessons de croire les balivernes de ce lobby qui dicte ses lois au ministère de la Transition écologique et celui de l’Agriculture, noyaute le Sénat et a toutes ses entrées au gouvernement. Nul besoin d’offrir encore de nouveaux cadeaux aux chasseurs de plus en plus nuisibles aux ruraux, à la biodiversité et même à l’agriculture.
  •  Madame, le 9 février 2024 à 10h02
    Je suis formellement contre cette façon de procéder qui donne toujours tout pouvoir aux chasseurs sous de faux prétextes de "régulation". La régulation se ferait de manière naturelle si l’homme s’en mêlait moins. La méthode de dispersion est mieux adaptée C’est, je suppose, l’avis de la majorité des français, qui ne chassent pas d’ailleurs, mais comme d’habitude le gouvernement n’en tiendra pas compte puisque nous ne pratiquons plus la démocratie depuis bien longtemps.
  •  Chasse et agriculture, le 9 février 2024 à 10h02
    Non à la chasse oui à la vie
  •  projet d’arrêté d’effacement de clôture, le 9 février 2024 à 10h01
    Complètement contre, encore une excuse pour tirer dans tous les sens. Encore une idée de "génie" , ce sont ENCORE les animaux qui trinquent, ha s’ils avaient la parole…..
  •  Effacement de clotures, le 9 février 2024 à 10h01
    Absolument et résolument contre ce projet.
  •  Opposition à ce projet , le 9 février 2024 à 09h59
    Totalement contre. Il est plus qu’urgent de faire cesser les prérogatives toujours plus accordées aux chasseurs.
  •  Total désaccord, le 9 février 2024 à 09h56
    En total désaccord avec ce projet qui va à l’encontre de la biodiversité !
  •   Non au ministère de la chasse et de la pollution, le 9 février 2024 à 09h55
    Tous vos projets sont navrants. Vous n’avez de ministère de l’écologie qu’un nom d’affichage. Vous êtes un fossoyeur de la nature et de la vie. Il serait plus honnête de nommer le président de la fédération nationale de chasse au poste de ministre. Je m’oppose a votre projet.
  •  Clotures, le 9 février 2024 à 09h55
    Contre toute action de chasse !
  •  CONTRE CE PROJET, le 9 février 2024 à 09h54
    Parquer des animaux pour mieux les chasser ! Diminuons les clôtures plutôt pour permettre la dispersion des animaux et ainsi faire diminuer leur densité. La société évolue en faveur de la protection animale et devient de plus en plus excédé par la pression de la fédération des chasseurs à qui l’Etat fait des cadeaux. Les chasseurs ne représentent pas la France ! Ils sont une minorité de plus en plus remis en cause …
  •  EN FINIR AVEC LA CHASSE, le 9 février 2024 à 09h51
    Comment peut-on considérer la chasse comme un sport, quand un des deux protagonistes n’est pas armé ? L’homme ne chasse plus par nécessité mais pour le plaisir. Comment peut-on considérer que tuer un animal pour son plaisir égoïste est assimilable à un sport ? Ce projet de loi permettrait de tuer encore plus d’animaux, alors que la Nature n’a besoin de personne pour réguler les populations animales…
  •  Flore le bihan , le 9 février 2024 à 09h49
    Je suis opposée à cette pratique de chasse. Il existe d autres méthodes moins cruelles pour la diminution de la densité d animaux, comme par exemple le dispersement. La chasse est encore une solution de facilité et la garantie de se faire des amis parmi la communauté de chasseurs
  •  Contre, le 9 février 2024 à 09h47
    Lors de l’effacement des clôtures et qu’importe le nombre d’animaux/ha, il ne doit pas y avoir d’actions de chasse. Les animaux libérés se disperseront de manière naturelle, il est inutile de développer des moyens agressifs, polluants et dangereux alors que la nature se charge très bien du travail et de plus sans aucun frais.
  •  Opposition , le 9 février 2024 à 09h44
    Je m’oppose formellement à ce projet d’arrêté qui va encore donner plus de place à la chasse et va augmenter la cruauté animale. C’est une honte
  •  Désaccord avec le projet, le 9 février 2024 à 09h42
    Je suis Audoise , d un tout petit village habituée ,aux diverses chasses déjà trop fréquentes ( mercredisamedidimanche à minima ) et ne comprend pas vos projets pro chasse. En désaccord complet avec ce projet
  •  avis dévaforable, le 9 février 2024 à 09h42
    Je suis totalement contre ce projet d’arrêté qui vise encore et toujours à détruire le vivant, la nature, la biodiversité.
  •  Françoise Gil, le 9 février 2024 à 09h38
    Je m’oppose à cet arrêté de façon formelle
  •  Totalement opposée à cette démarche, le 9 février 2024 à 09h38
    Totalement opposée à cette démarche cruelle
  •  Article L. 424-3-1 du code de l’environnement, le 9 février 2024 à 09h37
    Je suis contre cet arrêté qui demande à ce que des actions de chasse soient mises en place en amont de l’effacement des clôtures lorsque certains seuils de nombre d’animaux/ha sont franchis. Pourquoi des animaux injustement parqués devraient encore trinquer suite à la mise en place de la loi n° 2023-54 du 2 février 2023 visant à limiter l’engrillagement des espaces naturels et à protéger la propriété privée ?
  •  Contre ce projet, le 9 février 2024 à 09h36
    Je suis totalement opposée à ce projet. Cet arrêté est pris dans le seul intéret des chasseurs et pour leur plaisir, arrêtez de toujours vouloir tuer. Laissez vivre les animaux, la nature n’a pas besoin des chasseurs pour se réguler.