Projets d’arrêtés fixant un nombre supplémentaire de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017

Consultation du 30/01/2017 au 21/02/2017 - 13363 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL

Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.

En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.

Pour remplir cet objectif, le ministère se fonde sur les données recueillies et traitées par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui produit à chaque sortie d’hiver une estimation de la population lupine. Les indicateurs recueillis permettent dans un premier temps de déterminer les zones de présence permanente (ZPP) puis de calculer l’« effectif minimum retenu » qui sert de base de calcul pour connaître l’« effectif total estimé ». Ainsi, à la sortie d’hiver 2016, un total de 49 zones de présence permanente, dont 35 occupées par une meute, a été détecté et l’effectif total est estimé à 292 individus.
Une modélisation de croissance de la population permet ensuite de calculer le nombre maximum de spécimens pouvant être prélevés de manière à ce que les perspectives d’augmentation ou de stagnation de la population soient plus élevées que la probabilité de diminution.

L’arrêté du 5 juillet 2016 fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017 fixe à 36 le nombre de loups pouvant être détruits (entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017).
Les modalités de destruction sont prévues par l’arrêté du 30 juin 2015 fixant les conditions et les limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus), à savoir des tirs de défense (articles 14 à 17), des tirs de défense renforcée (articles 18 à 21), des tirs de prélèvement (articles 23 à 26) et des tirs de prélèvement renforcé (article 27).
Ces tirs de prélèvement visent plus particulièrement la destruction du loup dans les situations marquées par l’importance des attaques ; les tirs de défense sont quant à eux davantage conçus pour prévenir les prédations du loup en intervenant en périphérie immédiate des troupeaux afin d’en écarter le loup.

L’arrêté du 5 juillet 2016 prévoit qu’à compter de la date à laquelle 32 loups sont détruits, les tirs de prélèvement sont interdits et seuls les tirs de défense sont autorisés, dans la limite des 36 spécimens de loup pouvant être détruits.

À la date de mise en ligne de cette consultation, 33 loups ont été détruits. Même si depuis le 19 novembre 2016, les préfets ont suspendu toutes les autorisations de tirs de prélèvement (date à laquelle le nombre de loups détruits était déjà de 32), il est vraisemblable que le seuil de loups pouvant être prélevés puisse être atteint à court ou moyen termes avant le 30 juin 2017. Si ce plafond de 36 loups venait à être atteint, toutes les autorisations de tir pour assurer la protection des troupeaux seraient alors interrompues ; en conséquence, les éleveurs seraient dans l’impossibilité de défendre leur troupeau, en particulier par la mise en œuvre des tirs de défense, alors qu’on note une augmentation du nombre de victimes du loup de 7 % en 2016 par rapport à 2015 (plus de 9000 bêtes tuées en 2016).

Les autorisations de tir de défense sont conditionnées à la mise en œuvre des mesures de protection ou à la reconnaissance du caractère improtégeable du troupeau concerné (article 14 de l’arrêté du 30 juin cité ci-dessus)

Afin de permettre la protection des troupeaux pendant la montée en estive au printemps 2017 et d’assurer la défense des troupeaux qui restent en pâturage tout au long de l’année, deux projets d’arrêté prévoyant chacun la destruction de 2 loups supplémentaires sont proposés à la consultation du public.

Au préalable, les données concernant l’évolution de la population lupine produites par l’ONCFS et stabilisées fin août 2016 ont été étudiées afin de s’assurer qu’un prélèvement supplémentaire ne remettrait pas en cause le bon état de conservation de cette population.
Avec le prélèvement de 2 loups supplémentaires, le risque de décroissance passe de 38 à 40 %, la possibilité de stagnation ou de croissance étant de 60%. Le prélèvement de 4 loups supplémentaires créerait un risque de décroissance de 43 %.
Les possibilités de stagnation ou de croissance de la population lupine restent donc positives.

CONTENU DES PROJETS D’ARRÊTÉ

Dans ce contexte, le premier projet d’arrêté propose donc de relever le seuil de prélèvement au cours de la période 2016/2017 pour la mise en œuvre des seuls tirs de défense ou défense renforcée, utilisés pour la protection des troupeaux sur les pâturages et parcours.

Deux loups (mâles ou femelles, jeunes ou adultes) supplémentaires pourront ainsi être prélevés, sur autorisation des préfets.
Cet arrêté n’entrera toutefois en vigueur que si le plafond initial de 36 loups détruits est atteint.

Le second projet d’arrêté prévoit que, si les deux loups supplémentaires sont prélevés avant la fin de la période définie par l’arrêté du 5 juillet 2016, soit 38 loups détruits avant le 30 juin 2017, un prélèvement supplémentaire de deux loups (mâles ou femelles, jeunes ou adultes) pourrait être autorisé, dans les mêmes conditions que le premier projet. Le nombre de loups pouvant être prélevés pourrait alors atteindre un maximum de 40 spécimens.

La consultation est ouverte du 30 janvier au 21 février 2017.

Conformément au cinquième alinéa du II. de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  NON À L’AUGMENTATION DU SEUIL DE PRÉLÈVEMENTS, le 1er février 2017 à 19h17

    NON À L’AUGMENTATION DU SEUIL DE PRÉLÈVEMENTS DE LOUPS

    Ça ne vous a pas suffit l’année dernière de faire des carnages parmi les rangs des loups français ?
    Il est grand temps que les législateurs français utilisent leurs propres cerveaux, au lieu de se le faire remplir par les éleveurs et autres lobbyistes anti-loups et anti-faune sauvage.
    La France a des leçons à prendre auprès de ses voisins (notamment Italie et Espagne), qui mettent un point d’honneur à promouvoir une bonne harmonie entre élevages et faune sauvage : pourquoi sommes-nous si rétrogrades ? Qui a peur du grand méchant loup ?

    NON À L’AUGMENTATION DU SEUIL DE PRÉLÈVEMENTS DE LOUPS

  •  contre l’abattage de 4 loups supplémentaires, le 1er février 2017 à 19h16

    En tant que citoyen je m’oppose au nouveau projet d’abattage de loups.
    En effet ledit projet porte atteinte au bon état de conservation des populations de loups et n’établit pas en quoi le tir de 4 loups supplémentaires permettrait de faire cesser, ni même baisser les dommages attribués aux loups.
    En outre les éleveurs, qui sont indemnisés de leurs pertes même s’ils ne protègent pas leurs troupeaux, ne sont pas incités à mieux se protéger et ce projet ne semble être encore une fois qu’une manœuvre électorale de plus. Mais il ne faut pas oublier que les "écolos" votent aussi et sont particulièrement attachés au respect du vivant , sous toutes ses formes.
    Cordialement
    Jean-Marc

  •  Préservons notre faune, le 1er février 2017 à 19h16

    Les loups font partie de la faune française depuis toujours. Pourquoi vouloir à tout prix supprimer une partie de notre patrimoine? Ils ont vécu à l’époque de nos ancêtres, pourquoi n’auraient ils pas leur place de nos jours?

    Arrêtons de massacrer notre faune nationale pour faire plaisir à certaines personnes. D’autres méthodes existent pour le bien de tous.

    Protégeons nos loups !

  •   Non au tirs supplémentaire de loups !, le 1er février 2017 à 19h14

    Non au tirs supplémentaire de loups !

    A quoi sert le loup ?
    Une question qui revient souvent de la part des anti-loups ou de personnes qui n’ont aucune connaissance sur le fonctionnement de la vie sur Terre.
    Posons-nous la question, à quoi sert l’humain ?
    Si on part dans cette optique, absolument rien ne sert à quelque chose dans notre monde.
    Mais voilà c’est comme ça.
    La vie est apparue sur Terre sous bien des formes, et nous nous devons de les respecter.

    Revenons à nos questions, en commençant par la deuxième.
    A quoi sert l’humain ? Sert-il de chevalier de l’apocalypse ?
    Aussi loin que l’on peu remonter, il arrive parfois qu’un cataclysme détruise la vie, après quoi celle-ci redémarre aussi vite. La plus connue est la comète qui mis fin au règne des dinosaures. L’humain aurait-il cette même fonction que de détruire la vie pour un nouveau recommencement ?
    Avec la déforestation, la pollution de l’air, de l’eau, la destruction de nombreux êtres vivants et même la négligence de sa propre espèce, l’humain est plutôt bien parti pour remplir son éventuel sinistre mission. (aujourd’hui, les scientifiques estiment environ qu’une espèce s’éteint toute les 24 heures à cause de l’Homme.)

    A Tchernobyl, trente ans après la catastrophe nucléaire, la zone hautement contaminée autour de la centrale, abandonnée par ses habitants, s’est transformée en une réserve unique où prospèrent des animaux sauvages. Loup, élan, ours, chevaux sauvages.
    Moralité de l’histoire : si les radiations sont mauvaises, l’humain n’est-il pas encore pire ?

    Et le loup, à quoi sert-il ?
    Contrairement à l’Homme le loup n’est pas un tueur mais un prédateur. Il n’extermine pas, il régule.
    Pour comprendre penchons-nous sur la forêt française :
    Le gibier par manque de prédation et de plus nourri par l’Homme, prolifère. Broutant les bourgeons de sapin, le végétal devient un bonsaï et ne permet plus la régénération de son espèce, qui finira donc par disparaître. Le loup a un rôle essentiel à la régulation du gibier et permet ainsi un second souffle pour la forêt. Nous constatons que la chasse n’est en rien une régulation, voir même incite à la prolifération du gibier. On estime qu’avec la régulation naturel de la faune sauvage par le loup, il y aurait une baisse de la concentration de gibier et donc moins de tique et une baisse de la propagation de la maladie de Lyme.

    Un autre exemple cet fois ci venu des États-Unis.
    Au parc du Yellowstone, l’Homme avait exterminé le loup. Les espèces qu’il chassait se sont multipliées, pendant que d’autres disparaissaient. Sans le loup le wapiti (cerf américain) a proliféré et ce malgré la chasse. De ce fait pour se nourrir, l’animal a détruit une parti de la végétation entraînant la disparition du saule, nourriture principale du castor. Sans nourriture le castor disparaissait peu a peu à son tour. Privé de ses ingénieuses constructions, les rivières ont alors commencé à s’engorger et à dévaster les villes et villages avoisinants le parc, occasionnant de gros dégâts. Pour régler le problème, l’état américain a décidé de relâcher des loups qui ont permis la réorganisation de l’écosystème. Le loup est un maillon qui fait partie d’une chaîne de vie.

    Le loup à une place très importante dans la biodiversité. Il contribue à la Vie dans un équilibre universel.
    Quant à l’humain, il est très très loin de pouvoir s’estimer indispensable à la Terre, car là où il n’est pas la vie y est fleurissante.

    Choserot, Jean-Michaël

  •  Mesure simpliste., le 1er février 2017 à 19h12

    Il y a des pays où il y a bien plus de loups et où la cohabitation se passe très bien. Inspirons-nous de leurs méthodes plutôt que de sacrifier un des éléments du problème de façon aussi simpliste. Je ne voterai plus jamais pour une ministre de l’écologie socialiste prenant une telle mesure.

  •  stop à l’abatage, le 1er février 2017 à 19h11

    pourquoi ne pas prendre de vrai mesure pour protéger les troupeaux, arrêter d’indemniser les troupeaux mal protégée. comment font les italiens avec 2000 loups

  •  Tir aveugle, le 1er février 2017 à 19h10

    Je ne comprends pas cette méthode de protection qui consiste a tuer aveuglément un loup sous prétexte qu’un éleveur aurait perdu une bête. C’est comme tuer aveuglément n’importe quel individu dans la rue sous prétexte qu’il y a un meurtrier dans les parages … je doute fortement que cette méthode résolve le problème sauf a éliminer tous les individus du secteur.

    Les éleveurs d’estive font un choix, celui d’élever leurs animaux sur le territoire d’un autre animal, prédateur. Ils sont indemnises pour leurs pertes, le loup n’est donc pas censé être un problème pour eux puisqu’il est pris en compte par l’Etat …

    Plutôt que de continuer a tuer aveuglément un animal protégé qui ne fait que vivre sa vie sans rien nous avoir demandé, vous seriez mieux inspiré d’imposer aux éleveurs qui bénéficient d’indemnités de protéger leurs troupeaux. Le chien gardien de troupeau est une méthode éprouvée depuis des milliers d’années, économique, et sans impact sur la faune sauvage qui ne demande rien aux éleveurs qui viennent envahir son territoire.

  •  Contre, le 1er février 2017 à 19h09

    Je suis contre ces arrétés. Il existe d’autres moyens de défendre les troupeaux.

  •  Stop aux meurtres des loups ! , le 1er février 2017 à 19h07

    Arrêtez de massacrer les loups , ils font partie de notre Mère Terre , ils ne sont pas nuisibles , ce sont les hommes les nuisibles !!!! Tuer ,tuer encore et toujours tuer ! Prenez exemple sur nos amis Italiens, chez eux les troupeaux sont protégés et les loups n’attaquent pas mais faut se bouger le popotin ,mais en France , c’est tellement plus facile de prendre une arme et de tuer !!!! Honte à vous , Honte à Ségolène Royal la sois-disant ministre de l’écologie , qu’elle dégage et vite !!!

  •  Présomption d’intelligence, le 1er février 2017 à 19h04

    Mesdames, messieurs,

    Je suis ravie de voir que nous, citoyens, avons le droit de commenter un acte législatif, avant sa mise en oeuvre… quoi que cette phrase risque de se retourner contre moi. En effet la France est une démocratie, donc les citoyens peuvent, et même ont le devoir de parler, depuis un petit moment déjà… néanmoins, il semble que les moyens de le faire soient toujours cachés, ou difficiles d’accès, ou passés sous silence. Nous sommes donc cantonnés à voir passer les décisions, les actions, ou les bouleversements derrière nos écrans et sur du papier, impuissants ou frustrés.

    Notre ministre de l’écologie est une femme. En étant une moi-même, je m’interroge. Comment vit-elle sa charge en tant que femme ? S’autorise-t-elle à suivre sa conscience, ou bien la musèle-t-elle pour garantir son pouvoir dans ce monde socialement et politiquement sexiste ? Oh, je ne peux pas la blâmer de vouloir garder des rênes si durement acquises, mais cela vaut-il la peine de piétiner sa propre conscience ?

    Car c’est ce qui est en train de se passer. Par choix, par pression, par emprise de toute sorte, "on" décide que tuer 2 loups supplémentaires, ce serait mieux. Pardon, ce n’est pas un terme politiquement correct. "Relever le seuil de prélèvement" arrangerait la situation. Oui mais…. attention, les questions à venir sont le fruit de mon devoir de citoyen. Oui mais, POURQUOI ?
    Pourquoi deux loups ? Pourquoi pas tous ? Sachant qu’un loup ne deviendra pas végétarien du jour au lendemain, pourquoi perrorer sur le nombre de "prélèvement", alors que, oui, un loup, ça chasse, ça mange, et pourquoi pas du mouton domestique ?

    Si réintroduire des loups est une priorité environnementale et écologique, pourquoi les décimer à nouveau ? Encore une fois, POURQUOI deux loups feraient la différence ? De même que POURQUOI ce serait mieux ? Où sont passées les raisons de cet arrêté ? On ne sait pas pourquoi vous le faites. On ne sait pas où sont les études statistiques ou actuelles, qui pourraient étayer ces deux arrêtés.

    Sachant que les accidents existent, que la présence de l’homme et donc de ses machines, est un bon facteur d’accidents… POURQUOI autoriser le prélèvement de 2 loups ? Et puis, comment ça se passe ? Vous avez un GI-JOE spécial loup, qui les compte le matin, et en "prélève" le soir, entre chien et loup ?

    J’habite en France, là où le loup n’y est plus. Je suis une jeune rurale, qui a choisi de vivre à la campagne pour tout ce qu’elle peut m’apporter de bien, de rude, et de sauvage. Chez moi, le plus gros canidé sauvage est le renard. Je l’aime beaucoup, non seulement parce qu’il est libre, mais aussi parce qu’il est utile. Il vient lorgner mes poules, certes. Mais moi, avec mes moyens humains techniques, je garde bien soigneusement mes poules. Il vient aussi "prélever" légalement et naturellement, les petits rongeurs qui lorgnent mes carottes, mes fruits… et ça, y a que la nature qui permet un tel équilibre. Et moi, pauvre être humain qui a soif de nature, j’apprends à mon chien à ne pas courser maître renard, parce qu’il fait partie de cet équilibre, comme lui, brave setter gordon, et moi, jeune femme de 32 ans.

    Tout ceci pour m’interroger sur Madame notre ministre de l’écologie, femme de son état biologique sexué : comment sa conscience peut concevoir que supprimer deux êtres parfaitement en adéquation avec leur milieu naturel, peut changer l’ordre naturel du monde où elle vit ? Comment va-t-elle, en tant que femme, pouvoir apprendre à ses enfants la valeur d’une vie ? Il n’y a qu’en défense que la violence peut sauver une vie. L’intelligence peut pallier les tentatives d’agressions. Autrement dit, si l’homme a dompté le feu et le cheval, il peut apprendre et perfectionner la protection de son entourage et de son exploitation. Il peut apprendre à le faire avec ruse et écologie. La modernité ne devrait jamais servir la facilité par la violence. Usez de votre intelligence, de votre conscience, et de votre aptitude à transmettre la vie, Madame la Ministre, pour trouver une meilleure solution. Une solution qui prônera l’équilibre, et la vie de tous pour tous. Ne succombez pas aux sirènes du pouvoir, aux pressions internes, et autre avenir politique, qui risqueraient de vous laisser un goût amer dans la bouche, et un creux douloureux dans la poitrine, à un moment où vous vous y attendrez le moins.

    S’il vous plait. Ne tuez pas deux loups supplémentaires. Le sang des précédents suffit amplement. Pour vous et pour la France, restez un être humain.

  •  Stop aux tirs, le 1er février 2017 à 19h04

    L’homme use de son pouvoir et met en péril l’équilibre de la nature.
    nous éliminons de manière criminelle et abusive ces animaux présents sur nos terres bien avant nous.
    protegez les troupaux en formant des bergers, peut être meme en créant de l’emploi plutôt qu’augmenter encore le nombre de loups à abattre.
    je suis révolté et profondément peiné par vos idées et vos actions.

    cordialement
    Geoffrey

  •  sauvegarder la faune sauvage svp, le 1er février 2017 à 19h03

    Bonjour,
    les oies, les loups, etc… inadmissible de tuer ces animaux ! Merci de protéger la biodiversité.
    Et d’ailleurs il est urgent de supprimer les pesticides qui empoisonnent les insectes ô combien nécessaires à la chaîne alimentaire

  •  je suis contre, le 1er février 2017 à 19h03

    je pense qu’il serait beaucoup plus utile et profitable pour toutes les partie, de former les éleveurs et de leur donner les moyen de protéger leur troupeaux de manière gagnant/gagnant sans abattre aveuglement des loup qui ni sont pour rien.

    plus de monde pour surveiller les troupeaux donc plus d’emploies créé.
    plus de chiens de berger donc plus de présence amical pour l’homme et les troupeaux

  •  Pourquoi ?, le 1er février 2017 à 19h02

    Les pays comme l’Espagne et l’Italie hébergent beaucoup plus de loups que la France et cela ne pose pas de problème. C’est même très bien pour le Tourisme.
    Pourquoi devons tuer une animal aussi intelligent et aussi discret ?
    Il n’est pas plus une menace pour les troupeaux que les chiens errants.
    Alors ? Devons nous faire disparaître tous les animaux sauvages ? Et tous les oiseaux ? (comme les pigeons…). Après ce sera le tour des humains et nous l’aurons mérité !

  •  j’approuve, le 1er février 2017 à 19h01

    c’est une decision logique avecla croissance jusqu’a present non maitrisée des degats causés par les loups en pleine expansion au vu de leur diffusion de plus en plus large en France

    Il est necessaire d’y faire face pour ne pas impacter encore plus la detresse des eleveurs face à cette predation non maitrisable y compris avec les mesures de defense preconisées inefficaces au regard des inconvenients (maitrise delicate des patous en montagne face aux promeneurs) et travail immense en plus pour les eleveurs

  •  Et pourquoi donc encore plus …, le 1er février 2017 à 19h00

    Pensez-vous que 40 loups tués sauveront la filière ovine ? Pensez vous que 40 loups tués augmenteront les cours de l’agneau ? Pensez-vous que 40 loups tués permettront à des agriculteurs de vivre de leur travail ? Pensez-vous même que éradiquer le loup répondra positivement aux trois questions ci-dessous ?
    Peut-être ne le savez-vous pas, mais je vais vous répondre : NON !
    Alors si la raison est celle de sauvegarder une filière de qualité dans nos territoires, attaquez vous aux vrais problèmes. C’est à dire l’importation excessive à prix bradé d’agneaux étrangers qui n’ont pas nos critères de qualités. N’hésitez pas non plus à casser les traités de libre échange. Sinon si ce n’est que pour des raisons bassement électorales ou pour de la complaisance, mon avis négatif n’a que peu d’intérêt.

  •  Aller, fichons-lui la paix… 36 ça ira , le 1er février 2017 à 18h58

    Je me permets de reprendre ceci :
    « Avec le prélèvement de 2 loups supplémentaires, le risque de décroissance passe de 38 à 40 %.
    Le prélèvement de 4 loups supplémentaires créerait un risque de décroissance de 43 %. »

    Il me semble assez mesquin, voir cynique de mettre en danger la sauvegarde d’une espèce, qui plus est endémique, pour l’histoire de 2 ou 4 individus.
    32 loups éliminés à ce jour, c’est déjà un bon chiffre (en vérité c’est énorme !), sans compter les 4 autres pour atteindre 36 qui ne tarderont pas à être détruits également, ça il n’y a pas en douter, on peut compter sur les tireurs !

    Encore une fois, le loup est une espèce endémique en France. Il faut croire que la vertu de prendre la mesure de ce fait n’est pas donnée à tout le monde.

    Quelques petites centaine de loups en France à ce jour.
    67 millions et demi d’hommes et femmes… Avons-nous déjà connu une espèce souhaitant nous réguler, au risque de nous exterminer ? Et non !

    Aller, fichons-lui la paix… 36 ça ira !

  •  De grâce gardons-les !!!, le 1er février 2017 à 18h58

    Il faudrait envoyer tous ces décideurs au cinéma voir le film de Jean-Michel Bertrand, "La vallée des loups".

    C’est vrai qu’il ne passe pas dans beaucoup de salles, mais il mérite que l’on fasse l’effort de quelques kilomètres. En novembre nous en avons fait 95 pour aller à l’une des avant-premières à Gap, et nous ne l’avons pas regretté !!! Nous connaissions le précédent film du bonhomme, et sa déontologie hors pair.

    Peut-être en sortiraient-ils (enfin !) changés…

  •  Contre l’abbatage de 4 loups supplémentaires, le 1er février 2017 à 18h58

    Je me demande si les consultations publiques ne sont pas des alibis. En effet, lors de la consultation précédente, 90% des contributions étaient contre le projet d’arrêté et l’abattage de 36 loups a pourtant été ordonné.

    Les tirs de loups ne constituent en aucun cas une solution, ni à court terme, ni à long terme. Seules des mesures de protection efficaces des troupeaux et une prédation moins importante des chasseurs sur ses proies naturelles peut contribuer à une cohabitation durable avec le loup.
    Une étude récente ( http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/09/10/l-abattage-des-loups-une-mesure-contre-productive_4995611_3244.html) a même montré que "les mesures de dissuasion sont plus efficaces que les méthodes létales, qui augmentent en réalité le nombre d’attaques sur le bétail".

    La chasse aux loup menée par la France est donc non seulement illégale mais aussi contreproductive.

    Je suis déçue de ces politiques qui n’obéissent qu’aux lobbies sans se soucier de la place de ces animaux dans nos écosystèmes et du monde que nous laisserons à nos enfants.

    En espérant votre attention.

    Cordialement

  •  Devoir humain, le 1er février 2017 à 18h57

    Il est de notre devoir en tant que principal destructeur de la nature et de l’envahisseur de presque toutes les terres habitables de faire tous les efforts possibles pour maintenir et aider les derniers rémanents de la vie animale dans son habitat naturel sur cette planète.

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