Projet de Plan national d’actions 2024-2029 sur le loup et les activités d’élevage

Consultation du 14/11/2023 au 07/12/2023 - 13058 contributions

La présente consultation porte sur le projet de plan national d’actions (PNA) « loup et activités d’élevage » 2024-2029.

Ce projet de PNA s’inscrit dans la continuité du plan précédent. Il prend en compte l’expansion démographique et territoriale de l’espèce. A la sortie de l’hiver 2022-2023, l’estimation du nombre d’individus est de 1104 (intervalle de confiance : entre 1000 et 1210), présents dans un peu plus de 50 départements.

Cette expansion conduit à adapter et consolider le dispositif établi dans les plans d’action précédents, tant pour la mise en œuvre des moyens de protection, centrale pour la réduction de la déprédation sur les troupeaux domestiques, que pour le protocole de tirs. La connaissance sera mise en avant, avec l’élaboration d’un programme de recherche ambitieux portant notamment sur l’effet des tirs sur la prédation et sur la population lupine, mais aussi sur les apports écosystémiques de la présence lupine.

Ce plan comprend, dans ses différentes parties, une dimension européenne, notamment sur le suivi de la population de loups et l’analyse de son état de conservation à une échelle pertinente, et sur le partage d’expérience en matière de protection des troupeaux.

L’évolution démographique positive de la population de loups conduit également à s’interroger sur une modification du statut de protection de l’espèce au niveau international (convention de Berne) et au niveau de l’UE (directive Habitats).

Afin que la question soit posée sur des bases scientifiques et objectives, ce plan intégrera une étude exhaustive des conditions d’une telle modification ainsi que de ses conséquences sur le dispositif juridique et opérationnel en vigueur en France.

1. Contexte

Contexte juridique

Le loup est une espèce strictement protégée au niveau international et européen. Cette espèce est inscrite à l’annexe II de la Convention de Berne et aux annexes II et IV de la Directive 92/43/CEE dite « Habitats, Faune, Flore », où il est classé « prioritaire d’intérêt communautaire ». Au niveau national, il s’agit d’une espèce protégée au sens de l’article L.411-1 du code de l’environnement, classée comme telle par l’arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.

Des dérogations à la protection de l’espèce sont prévues par les textes pour prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques, à la double condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que les opérations ne nuisent pas à l’état de conservation de la population de loups.

Contexte concernant l’état de conservation de l’espèce lupine

Le loup est classé, suivant les critères de la liste rouge de l’Union internationale de la conservation de la nature, en « préoccupation mineure » au niveau international et européen. Il est classé « vulnérable » dans la liste rouge des mammifères continentaux de France métropolitaine, cette liste ayant été établie en 2017.

Sur la durée du PNA 2018-2023, la population lupine est passée de 430 loups en 2018 à 1096 en sortie d’hiver 2021-2022. Dans le détail, l’effectif estimé était de 920 loups, revu à 1096 en sortie d’hiver 2021-2022, contre 624 (réévalué à 783) l’hiver précédent. L’effectif estimé provisoire servant de base au plafond de tirs dérogatoires à la sortie de l’hiver 2022-2023 est de 1104 individus.

L’expansion géographique se poursuit très régulièrement avec un nombre de zones de présence du loup en croissance : on comptait 157 zones de présence permanente en 2022 contre 125 en 2021 ; parmi ces zones, 135 correspondaient à des meutes en 2022 contre 106 en 2021 ; pour rappel, on comptait 52 meutes en 2017.

Contexte concernant la déprédation par le loup

De 2018 à 2021, le niveau de la déprédation sur les troupeaux a connu une relative stabilité, et avait même amorcé une légère baisse (10 826 animaux domestiques indemnisés ou en cours d’indemnisation en 2021 pour 11 746 en 2020 et 11 849 en 2019). En 2022, ce niveau a connu à nouveau une forte augmentation : +21 % pour les attaques avec 4277 constats de dommages contre 3516 en 2021, et +24 % pour les victimes avec 13 286 animaux indemnisés.

Le nouveau plan vise à accélérer la réponse de l’État sur les territoires d’arrivée du loup, simplifier l’accompagnement des éleveurs et rendre plus efficaces les tirs de défense pour les troupeaux soumis à des attaques, sans remettre en cause l’atteinte du bon état de conservation de l’espèce.

2. Présentation du plan national d’actions « loup et activités d’élevage » 2024-2029

Le projet de PNA « loup et activités d’élevage 2024/2029 » est structuré autour de quatre grands axes :

• AXE 1 – Connaissance de l’espèce et statut juridique ;
• AXE 2 – Prévention et gestion des attaques ;
• AXE 3 – Importance de l’élevage et du pastoralisme ;
• AXE 4 – Gouvernance et communication.

La présentation ci-après se focalise essentiellement sur les points qui, pour chacun des axes, ne figurent pas dans le PNA 2018-2023.

AXE 1 - Connaissance de l’espèce et statut juridique

La volonté est d’appuyer la décision publique sur la science :
• Connaitre l’état de conservation de l’espèce lupine dans l’hexagone, mais également au-delà : le suivi génétique sera amplifié en France afin de pouvoir examiner les connexions entre les différentes populations de loups en Europe ;
• Inscrire le PNA dans une nouvelle dimension européenne : rechercher l’adoption de méthodes d’estimation des populations communes avec les autres pays ;
• Évaluer la taille et la diversité nécessaires de la population pour assurer la conservation de l’espèce, aux échelles pertinentes, y compris transfrontalières ;
• Étudier les conséquences d’un éventuel changement de statut du loup, au sein de la Directive Habitats et de la Convention de Berne : mesurer ce que cela pourrait entraîner en termes de gestion de population ;
• Adopter un plan pluriannuel de recherche : la question de l’effet des tirs sur la dynamique de prédation et sur les populations de loups demeure prépondérante ;
• Étudier les apports écosystémiques de la présence lupine et les effets des mesures de protection sur la biodiversité.

Pour veiller au respect du bien-être animal et à la sécurité publique, les établissements détenant des loups en captivité feront l’objet d’un contrôle tous les 3 ans.

AXE 2 - Prévention et gestion des attaques

Protection :
• Aller au-delà du financement des trois grands moyens de protection actuels (clôture, chiens de protection du troupeau et gardiennage) pour de nouveaux moyens de protection, de nouveaux accompagnements des éleveurs et des bergers (brigades de bergers au-delà des parcs nationaux, développement des analyses de vulnérabilité, etc.) ;
• Étudier la création d’un nouveau statut du chien de protection de troupeau ;
• Développer l’observatoire des protections et le territorialiser.

Dérogations :
• Modifier le protocole de tirs dans une logique de simplification ;
• Réorganiser la louveterie, en spécialisant une partie des louvetiers sur la protection des troupeaux.

Indemnisation :
• Indemniser de façon plus juste la valeur des animaux, en tenant compte de l’inflation ;
• Mieux prendre en compte les pertes indirectes ;
• Poursuivre l’amélioration des procédures d’indemnisation : développer, dans les départements de présence historique du loup, les constats directs ;
• Poursuivre la dématérialisation des constats avec une application mobile dédiée, déployée cette année ;
• Accentuer la prise en compte des effets des attaques sur la santé, et les enjeux de santé liés à la protection des troupeaux.

AXE 3 – Importance de l’élevage et du pastoralisme
• Évaluer l’impact des élevages et du pastoralisme sur les milieux ruraux : observatoire de l’élevage ;
• Développer et améliorer la formation initiale et continue des bergers et en faciliter l’accès.

AXE 4 – Gouvernance et communication.
• Réaffirmer la coordination de l’action par la préfète d’Auvergne-Rhône-Alpes ;
• Coordonner les différents plans d’actions grands prédateurs (loup, ours, lynx) ;
• Anticiper l’arrivée du loup dans de nouveaux territoires : mise en place des comités grands prédateurs, formation et équipement des louvetiers, mise à disposition des moyens de protection des troupeaux ;
• Développer et territorialiser une stratégie de communication « grand public » ;
• Évaluer les plans nationaux d’actions successifs par les inspections générales.

Ce plan d’actions a été présenté au Groupe national Loup le 18 septembre 2023.

Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a donné un avis défavorable le 19 octobre 2023 sur ce plan national d’actions.

Le projet de plan national d’actions et l’avis du CNPN sont téléchargeables en pièces jointes.

En application du dernier alinéa du II de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.

La consultation est ouverte du 14 novembre au 7 décembre 2023 inclus.

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Commentaires

  •  CONTRE ce PNA - Soutien à l’avis défavorable du CNPN face à cette proposition de PNA, le 17 novembre 2023 à 16h11
    Rappelons quelques éléments de base (sources : Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires - https://www.ecologie.gouv.fr/) : 1) Les plans nationaux d’actions (PNA) sont des outils stratégiques opérationnels qui visent à assurer la conservation ou le rétablissement dans un état de conservation favorable d’espèces de faune et de flore sauvages menacées ou faisant l’objet d’un intérêt particulier. Cet outil est mobilisé lorsque les autres politiques publiques environnementales et sectorielles incluant les outils réglementaires de protection de la nature sont jugées insuffisantes pour aboutir à cet objectif. 2) Le Conseil national de protection de la nature (CNPN) est l’instance d’expertise scientifique et technique, compétente en matière de protection de la biodiversité et plus particulièrement de protection des espèces, des habitats, de la géodiversité et des écosystèmes. =>> En conséquence de quoi, si le CNPN émet un avis défavorable argumenté à ce PNA, l’État se soit de suivre cet avis.
  •  Non Au Loup, le 17 novembre 2023 à 15h57
    Le loup n’a pas sa place ici il fait trop de dégâts il fait trop souffrir les animaux et les éleveurs les gens on parle du bien-être animal ont-ils été ramassé la panse de brebis ou autres animaux dans notre bocage il n’y a pas sa place beaucoup trop d’éleveurs souffre, il parle d’arrêter l’élevage à cause de cette animal
  •  Non aux loups , le 17 novembre 2023 à 15h55
    Trop de travail anéanti avec la réintroduction du loup. Trop d’éleveurs souffrent et trop d’animaux souffrent. Le loup n’a plus sa place en France. Il y a trop de population humaine. Il n’a surtout pas sa place dans le Charolais, nos blocages ne sont pas adaptés pour cette bête qui fait trop trop de massacre, de dégâts et de souffrance
  •  loup régulation, le 17 novembre 2023 à 15h55
    oui, un suivi serré de la population vulpine est nécessaire. Je suis solidaire avec l’élevage traditionnel, extérieur, en montagne comme en plaine , car cette activité est indispensable pour la biodiversité faunistique (entomologie, donc ornitho) et floristique. Etant naturaliste depuis 50 ans, et ayant visité plusieurs régions de France au fort potentiel naturel, le constat est clair. Le loup avec sa seule protection ne pourra assurer cette biodiversité, l’impact sur l’élevage serait trop négatif.
  •  avis totalement défavorable, le 17 novembre 2023 à 14h56

    La lecture de l’avis défavorable du CNPN est édifiante. tout est dit même ce que l’état ne fait pas, malgré ses engagements
    l’Etat encore une fois c’est "faites ce que je dis pas ce que je fais "
    la règle n’est pas la même pour tout les PNA

    ce projet de PNA n’a aucun intérêt c’est un document à charge contre le loup ce qui est une faute . Les grands prédateurs préservent notre santé à tous , l’élevage extensif intensif (chercher l’erreur) cause la mort par maladie, accidents… de plus de 500 000 bêtes moutons veaux vaches cochons… la prédation lupine reste donc très très minoritaire . l’homme et ses activités occupent l’espace naturel , la montagne (ou vivent 90% des loups ) ne lui est pas réservé, le loup y a toute sa place il est chez lui !

    Les chasseurs tuent 600 000 renards par an en France et la maladie de Lyme progresse partout (chaque renard mange plusieurs milliers de rongeurs par ans (très bon auxiliaire des agriculteurs), rongeurs qui sont le vecteur de cette maladie mortelle pour l’homme via les tiques qui les infestent. merci le bon sens …

    l’Etat se fout de nous pour satisfaire les Lobbies de la chasse et de l’agriculture intensive.

    avis très défavorable à ce projet de PNA

  •  CONTRE , le 17 novembre 2023 à 14h43

    L’éternel débat de la cohabitation d’un prédateur avec l’Homme.
    La gestion de la faune sauvage a, toujours, été considérée comme
    "chasse gardée" par les éleveurs, les chasseurs et le gouvernement qui
    lui-même est lié aux intérêts de l’industrie du bétail depuis
    longtemps. Mais à présent, de nombreuses personnes qui ont pu approcher
    des loups, veulent soutenir des organismes les protégeant. Si on veut
    s’engager, on doit prendre part aux discussions des agences de protection
    de la faune.
    « En France, il n’y a eu aucune attaque de loup sur des personnes depuis leur retour il y a 30 ans. Dans le Parc National des Abruzzes en Italie, sur 500 km², on recense chaque année 7 millions de visiteurs. Une cinquantaine de loups […] y vivent et pourtant, il n’y a pas d’accidents ou de peur de la part des habitants qui acceptent ces espèces comme faisant partie du territoire. […] Dans le contexte actuel en France, vous avez plus de risques de vous faire mordre par le chien de votre voisin que par un loup. Il faut décontextualiser les choses. Le loup aujourd’hui ne constitue pas une menace pour le randonneur ou le ramasseur de champignons » (Nicolas Jean, directeur adjoint de la Direction Nationale des grands Prédateurs Terrestres) https://www.nationalgeographic.fr/animaux/peut-on-vivre-avec-les-loups

    Prenons exemple sur nos voisins directs, et sur les nombreux pays qui cohabitent avec les animaux sauvages depuis des siècles, plutôt que de rester ancré sur ces contes et légendaires histoire où le loup est défini comme un être sanguinaire et cruel.
    Que la France et les français s’adaptent.

  •  favorable à la révision de la protection des loups, le 17 novembre 2023 à 14h40
    1. l’estimation de leur nombre est très difficile, à en voir les différents chiffres exposés en peu de temps. De là, il est automatiquement difficile d’estimer les besoins alimentaires de cette population. Les personnes en charge de ces animaux se doivent de leur garantir une alimentation suffisante. Par ailleurs, leur localisation aléatoire complique le travail des éleveurs. Toutes les mesures de protection comportent pour le moins des inconvénients : les chiens de protection demandent du savoir-faire et du temps, ils sont source de beaucoup de conflits de voisinage, sans compter les frais supplémentaires ; les clôtures électrifiées en plus du surcoût, ne garantissent pas contre l’intrusion de loups, et leur pose est chronophage, et même impossible dans certains contextes (terrain embroussaillé, rocheux etc) non mécanisables, où le pastoralisme est donc particulièrement indispensable, notamment pour la lutte contre les incendies. Les parcs de nuit censés faciliter la surveillance des troupeaux restreignent le nombre d’heures où les ovins en particulier, peuvent se nourrir. En période estivale, c’est bien la nuit que les brebis mangent le plus. Cela n’est pas sans conséquence sur leur état corporel. Pour les élevages autres qu’ovins, rien n’est réellement prévu pour leur protection, alors que les attaques ne sont pas concentrées sur cette seule espèce. Rentrer les animaux chaque soir en période de pousse de l’herbe est impossible pour les transhumants et pour tous ceux qui mènent leur troupeau en plein air. Si certains ont changé leur pratique, cela représente des frais supplémentaires qui peuvent mettre l’activité en péril. Concernant cette population de loups, les croisements avec des chiens domestiques, faussement appelés hybridations puisque c’est une seule et même espèce, quid des descendants, comment estimer le degré de pureté, et autres questions…le qualificatif de "vulnérable" prend son sens dans la mesure où les croisements en font une variété de chien semi domestique. L’augmentation inexorable de la population lupine posera toujours plus de problèmes, dans toute l’Europe et particulièrement en France, où la densité et la répartition de la population humaine multiplieront les confrontations. Beaucoup de dommages sur des animaux domestiques ont déjà été recensés, on ne peut pas dire que ce sont des dommages collatéraux, ça reste inacceptable. Les dégâts sur le gibier, loin de remplacer la gestion cynégétique comme on peut parfois l’entendre, sont indifférenciés, et de nos jours, il est indéfendable de comparer la mort rapide d’un animal choisi et inscrit dans un plan de chasse, à l’agonie interminable d’un animal partiellement dévoré vivant. Les potentiels gains pour la biodiversité du maintien des loups dans notre pays sont selon moi, inexistants. Il faut ajouter à cela que de nombreuses personnes sur le terrain et administratifs, sont employés à ce maintien artificiel, ce qui représente des millions d’euros, pour une lubie qui devrait raisonnablemnt prendre fin avant que cela devienne vraiment ingérable. Pour finir, la proposition de rajouter des brigades de bergers pose la question du salaire, quand d’ores et déjà le revenu agricole est généralement très faible si l’on le ramène au nombre d’heures effectué. Cela n’aidera probablement pas non plus la profession, sachant l’impact psychologique de chaque attaque sur les personnes responsables de troupeaux, le fait d’avoir de l’aide sur le terrain n’atténuera pas cette blessure. Lorraine
  •  Non au loup !!!, le 17 novembre 2023 à 13h18
    Non au loup, aux souffrances subies par les animaux en pâtures, non à l’obligation pour les éleveurs de devoir achever leurs propres animaux le matin, à moitié dévorés par les loups pendant la nuit ! Non à la peur de se promener librement en forêt, non à la peur de sortir seul en campagne, non au loup ! Régulation !
  •  Pour le 17 novembre à 12h57, le 17 novembre 2023 à 13h08

    Si nous ne regulons pas ce prédateur, il détruira la biodiversité à lui seul.

    Les éleveurs ne pourront pas continuer de travailler pour nourrir les loups, ils ne pourront pas continuer de travailler dans la peur que leurs animaux se fassent dévorer.
    Ce n’est pas une question d’indemnisation mais un préjudice moral !

    L’élevage français contribue à l’entretien des paysages, au maintien d’espaces ouverts et entretenus qui favorisent la biodiversité.
    L’élevage français nourrit une partie de sa population avec des produits de qualité, une agriculture durable.

    Les français doivent pouvoir continuer de se sentir en sécurité lors de balades dans les chemins et les bois..

    A l’opposé les loups, qui sont entrain d’envahir et de coloniser tous les espaces (parce que trop nombreux), contribuent à quoi?

    Posez vous les bonnes questions et prenez les bonnes décisions.

  •  Non à la surenchère des abattages !, le 17 novembre 2023 à 13h04
    Toujours plus de tirs accordés et de plus en plus facilement…Pour faire plaisir aux mêmes lobbies agricoles et cynégétiques au détriment de ce qu’en pense la majorité des français et de ce qu’en disent les scientifiques et spécialistes de l’espèce.
  •  Pour le nouveau plan loup, le 17 novembre 2023 à 12h45
    Je suis agricultrice et victime de plusieurs attaques de loups sur mon cheptel et je peux vous assurer qu’on ne pourras pas continuer comme ça !! Voir ses animaux souffrir, stressée et mourrir a cause d’un loup je ne le souhaite à personne ainsi que tout les problèmes que cela engendre… Ce que je veux ce n’ai pas les indemnisations mais le bien être de mes animaux comme vous nous l’imposer tout les jours dans notre pays. Si vous voulez qu’on continue à travailler correctement prenez les décisions qu’il faut pour régulariser cette espèce au plus vite sinon ça va mal finir…
  •  Pour , le 17 novembre 2023 à 12h44
    Nous devons lutter contre ce réensauvagement anarchique dénué de bon sens . La défense du loup se transforme en haine contre nos éleveurs. N oublions pas que le pastoralisme contribue à l’équilibre de la biodiversité, nos bocages en plaine font partis de la biodiversité, l homme fait partie de la biodiversité… Chacun possède un territoire qui évolue comme pour toutes espèces. Le loup depuis plusieurs décennies voire plusieurs siècles n a plus sa place en zone de plaine. Vive l agriculture française qui est une richesse inestimable.
  •  Des tirs à la première attaque , le 17 novembre 2023 à 12h18
    Il faut réapprendre aux loups la peur de l’homme, et ce par des tirs letaux dès qu’ils approchent des activités humaines. Aujourd’hui nous courons à la catastrophe.
  •  Pour, le 17 novembre 2023 à 12h13
    Le loup doit être régulé absolument comme l ont toujours fait nos anciens. La France est un magnifique pays agricole et nous devons protégé à tous prix nos éleveurs pour ne pas qu ils disparaissent. La biodiversité ce n est pas le développement anarchique du espèce au dessus de la chaîne alimentaire. Le loup n a pas sa place en zone de plaine. Ce sont aussi les les particuliers qui en souffre avec la perte de leurs animaux domestiques. Absent pendant plus de 70 ans le loup n a jamais manqué à notre écosystème.
  •  Avis défavorable, le 17 novembre 2023 à 11h50
    Dans la continuité des remarques formulées par le CNPN, il est essentiel de ne pas approuvé ce plan national pour les 6 prochaines années.
  •  Totalement contre, le 17 novembre 2023 à 11h35
    Les grands prédateurs sont indispensables à l’équilibre des écosystèmes. On voit déjà l’effet positif de la présence du loup sur la régulation des sangliers et des cerfs, qui font moins de dégâts en forêt et dans les champs. Le seul remède à leur surpopulation est la présence de meutes de loups, jamais la chasse humaine ne les a régulés, au contraire. Par ailleurs c’est l’emprise de l’élevage et son organisation qu’il faut modifier. Il est aberrant par exemple que dans un parc national voué à la protection de la nature, l’élevage soit prioritaire par rapport à la faune sauvage, verrouille l’ensemble des lieux et pousse à l’extermination d’un grand prédateur protégé. L’extermination a déjà été réalisée en France, et c’est une catastrophe écologique. Quand on refuse de laisser des territoires aux animaux sauvages, ils sont contraints d’occuper les territoires dévolus aux activités humaines. Il existe des solutions : morceler les troupeaux, assurer une présence humaine constante. Il y a 150 ans, les troupeaux de moutons, sur les causses, ne dépassaient pas 25 à 30 bêtes, un troupeau rentrait dans les cazelles avec son berger et ses chiens. Sans en revenir à ces pratiques, il est évident que des troupeaux sans surveillance de centaines, voire de milliers de bêtes sont incompatibles avec la présence de prédateurs. Des troupeaux plus petits, davantage de bergers, systématiser les chiens de garde, une présence humaine constante, et par ailleurs des zones fermées à la présence des troupeaux, éventuellement tournantes, pour permettre à la faune sauvage mais aussi aux prairies surpâturées de se reconstituer. Les premières attaques de loups datent des grands défrichements autour du 12e siècle. Un animal sauvage qui n’a plus de territoire car tout a été accaparé par l’humain n’a plus d’autre choix de survie que d’entrer en territoire humain. Il faut apprendre à vivre avec les prédateurs. Le loup est favorable aux cultures et aux forêts en régulant sangliers, cerfs et chevreuils, il est défavorable à l’élevage par grands troupeaux extensifs sans surveillance humaine. Il faut lui laisser des territoires et adapter l’élevage.
  •  Pour une régulation drastique ., le 17 novembre 2023 à 11h33
    Le loup et l élevage en plaine bocagère sont en parfaite opposition. Il y a beaucoup trop de dégâts. Les éleveurs sont déjà en situation difficile, leur nombre diminue chaque année. N oublions pas que les ruminants mangent la nuit en été et restent à l ombre en pleine journée à cause des chaleurs, il n est donc pas logique de les fermer la nuit en cette saison.
  •  Contre ce nouveau plan, le 17 novembre 2023 à 11h04
    Je suis contre ce nouveau plan. Un plan cohérent devrait permettre et favoriser la cohabitation entre le pastoralisme et une espèce protégée. Ce n’est pas en facilitant les tirs que nous permettront cette cohabitation. Le loup est un espèce protégée et doit le rester. Il est indispensable à l’équilibre de nos écosystèmes pour la régulation des populations de grands gibiers. Commençons par laisser le temps à cette population de se stabiliser (la nature n’a pas besoin de l’homme pour se réguler, elle le fait très bien sans nous).
  •  CONTRE , le 17 novembre 2023 à 10h59
    Le loup est une espèce protégée, il est impensable en 2023 d’autoriser les tirs dessus. La population n’est pas suffisamment stable pour ce permettre ce genre de PNA. C’est une honte pour la France de proposer ça. On devrait plutôt faire des PNA pour vivre avec, a l’image des autres pays européens plutôt que de chercher à l’éliminer. Le loup est nécessaire au bon équilibre écologique. En 2023, quand on cherche a se développer en faveur de la biodiversité ce n’est pas acceptable de proposer un PNA pareil.
  •  Défavorable au PNA, le 17 novembre 2023 à 10h57
    Défavorable au changement de statut du loup, à la simplification du protocole de tir, à la formation et la création de nouveaux louvetiers. Favorable à la rechercher et au suivi scientifique, à la formation des éleveurs à la protection des troupeaux et au dialogue.