Projet de décret prolongeant la durée de validité de l’arrêté du 3 juillet 2019 pris pour l’application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts

Consultation du 21/10/2021 au 12/11/2021 - 9804 contributions

Pour rappel, en application du 1er alinéa de l’article 427-6 du code de l’environnement le ministre chargé de la chasse fixe par arrêté la liste d’espèces d’animaux classés susceptibles d’occasionner des dégâts, après avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (CNCFS).

L’arrêté en vigueur du 3 juillet 2019, portant la liste des espèces indigènes ESOD pour trois ans arrive à terme le 30 juin 2022.

Or, le contexte sanitaire « covid » qui a marqué 2020 et 2021, ainsi que les restrictions qu’il a engendrées, ont fait que les fédérations de chasseurs n’ont pas été en mesure de mener à bien leurs missions de suivi et de collecte de données sur les dégâts ESOD. Dans certains départements le piégeage était interdit, il n’y avait que la régulation à tir qui était autorisée. Les rassemblements de chasseurs étaient fortement déconseillés voire interdits, ce qui a eu pour conséquence un arrêt de la gestion des territoires.

Au regard de l’importance de ces données, essentiellement produites par les piégeurs et les fédérations départementales des chasseurs (FDC), la fédération nationale des chasseurs (FNC), et les piégeurs français, le ministère de la transition écologique souhaite prolonger la durée de classement d’un an.

En effet, assurer la meilleure récolte des données en vue du futur classement ESOD est essentiel car le droit de l’environnement repose sur plusieurs principes parmi lesquels les principes de prévention et de précaution. Ils obligent d’une part, à prendre en considération les exigences environnementales et d’autre part à agir en amont d’un risque afin d’empêcher sa réalisation.

Faute de quoi, en cas de dégâts pouvant survenir pendant la prochaine période triennale en relation avec une mauvaise évaluation des risques, la responsabilité de l’Etat pourrait être engagée.

Or les données disponibles récentes sont aujourd’hui insuffisantes.
C’est pourquoi et dans la mesure où le manque de données pourrait engendrer une réduction drastique des décisions de classement et par voie de conséquence un risque d’atteinte aux intérêts énumérés 1 à l’article R.427-6 du code de l’environnement, il est proposé de prolonger d’un an la durée de classement prévu par l’arrêté du 3 juillet 2019.

Il convient de préciser que, par décision du 7 juillet 2021, affaire 432485, le Conseil d’État a modifié pour partie de cet arrêté du 3 juillet 2019 en tant qu’il inscrit ou n’inscrit pas certaines ESOD dans certains départements. Ces modifications apportées par le Conseil d’Etat sont d’ores et déjà en vigueur.

Ainsi les dispositions de cette décision du Conseil d’État qui classe ou déclasse certaines de ces espèces dans certains départements seront prolongées jusqu’au 30 juin 2023.

La synthèse de la consultation du public, les motifs de la décision seront publiés en bas de page, ainsi que le texte publié au journal officiel de la République française.

Le projet de décret est téléchargeable ci-dessous.

Notes et références

1Santé et sécurité publique ; protection de la faune et de la flore ; prévention des dommages aux activités agricoles forestières et aquacoles ; prévention des dommages à d’autre formes de propriétés.

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Commentaires

  •  Qui sont les nuisibles ? bis repetita, le 11 novembre 2021 à 03h34

    Je suis en désaccord total avec ce projet de décret qui prévoit de reporter la fin de validité de l’arrêté relatif au classement des ESOD au 30 juin 2023.

    Je me permets de rappeler que l’espèce qui crée le plus de dégâts reste l’homme et cette espèce semble avoir de grandes difficultés à comprendre l’impact de ses actions. Cette charmante espèce devrait se regarder le nombril (pour une fois pour une bonne raison) avant de vouloir régenter la vie des autres espèces qui partagent pour leur plus grand désespoir leur espace de vie avec les êtres humains.

    Je cherche chaque jour la possible mise en place du terme ‘’humanité’’ qui trône en bonne place dans le dictionnaire mais qui n’a aucune mise en application. Pourrions nous avancer que ce mot ‘’humanité’’ est vide de sens ?

    Je me permets d’ajouter que de nombreux représentants d’associations de protection de la nature siégeant dans les commissions qui définissent les listes d’ESOD par département, l’inscription d’espèces sur la liste des « ESOD » est de toute façon réalisée malgré l’absence de dégâts significatifs (avec perte économique) et avérés. Ainsi, l’argument invoqué pour obtenir un délai d’un an est non pertinent étant donné la manière dont la réglementation est aujourd’hui appliquée sur le terrain.

     

    Si toutefois le délai d’un an est confirmé, l’espèce des êtres humains douée d’un certain degré de réflexion demande à ce que les éléments suivants soient pris en compte pour que le prochain classement soit plus objectif que ce qui est appliqué aujourd’hui :
    
-Nous souhaitons que les services écosystémiques rendus par ces espèces et démontrés par de nombreuses études scientifiques soient pris en compte lors du classement des espèces.
-Nous souhaitons la mise en place d’une évaluation de l’impact de la destruction, chaque année, de plus d’un million d’animaux appartenant à ces espèces considérées « ESOD », évaluation qui n’a jamais été réalisée depuis la mise en place de la réglementation en vigueur en 2012.
-Nous demandons un respect des règles de composition des commissions CDCFS (Commissions Départementales Chasse et Faune Sauvage), qui fixent les listes d’espèces « ESOD », ce qui n’est pas le cas dans certains départements qui autorisent la participation non officielle de certains membres du monde cynégétique.
-Nous souhaitons l’évaluation de méthodes alternatives à la mise à mort de ces animaux pour réduire les dégâts invoqués, méthodes alternatives par ailleurs exigées par la réglementation pour certaines espèces (oiseaux, martres, putois), tels que les moyens de protection dont l’utilité a été prouvée via des études de terrain.

    Pour cette dernière partie : « nous souhaitons’’ est un euphémisme ! Est-ce que l’on pourrait arrêter de massacrer tout ce qui nous entoure ?
    Les êtres humains qui se sentent investis d’une mission de tuer à tout va (pour réguler évidemment) devraient au moins avoir la décence d’utiliser des méthodes qui impliquent le moins de souffrances possibles. Je suis éberluée par tant de violence, d’incohérence, d’insensibilité ! Tous les jours, j’ai honte d’être un être humain. Continuons à scier la branche sur laquelle nous vivons…. Le mur est là et ça va frapper très fort ! On ne pourra même pas dire que nous ne savions pas.

    — 

  •  Qui sont les nuisibles ? bis repetita, le 11 novembre 2021 à 03h33

    Je suis en désaccord total avec ce projet de décret qui prévoit de reporter la fin de validité de l’arrêté relatif au classement des ESOD au 30 juin 2023.

    Je me permets de rappeler que l’espèce qui crée le plus de dégâts reste l’homme et cette espèce semble avoir de grandes difficultés à comprendre l’impact de ses actions. Cette charmante espèce devrait se regarder le nombril (pour une fois pour une bonne raison) avant de vouloir régenter la vie des autres espèces qui partagent pour leur plus grand désespoir leur espace de vie avec les êtres humains.

    Je cherche chaque jour la possible mise en place du terme ‘’humanité’’ qui trône en bonne place dans le dictionnaire mais qui n’a aucune mise en application. Pourrions nous avancer que ce mot ‘’humanité’’ est vide de sens ?

    Je me permets d’ajouter que de nombreux représentants d’associations de protection de la nature siégeant dans les commissions qui définissent les listes d’ESOD par département, l’inscription d’espèces sur la liste des « ESOD » est de toute façon réalisée malgré l’absence de dégâts significatifs (avec perte économique) et avérés. Ainsi, l’argument invoqué pour obtenir un délai d’un an est non pertinent étant donné la manière dont la réglementation est aujourd’hui appliquée sur le terrain.

     

    Si toutefois le délai d’un an est confirmé, l’espèce des êtres humains douée d’un certain degré de réflexion demande à ce que les éléments suivants soient pris en compte pour que le prochain classement soit plus objectif que ce qui est appliqué aujourd’hui :
    
-Nous souhaitons que les services écosystémiques rendus par ces espèces et démontrés par de nombreuses études scientifiques soient pris en compte lors du classement des espèces.
-Nous souhaitons la mise en place d’une évaluation de l’impact de la destruction, chaque année, de plus d’un million d’animaux appartenant à ces espèces considérées « ESOD », évaluation qui n’a jamais été réalisée depuis la mise en place de la réglementation en vigueur en 2012.
-Nous demandons un respect des règles de composition des commissions CDCFS (Commissions Départementales Chasse et Faune Sauvage), qui fixent les listes d’espèces « ESOD », ce qui n’est pas le cas dans certains départements qui autorisent la participation non officielle de certains membres du monde cynégétique.
-Nous souhaitons l’évaluation de méthodes alternatives à la mise à mort de ces animaux pour réduire les dégâts invoqués, méthodes alternatives par ailleurs exigées par la réglementation pour certaines espèces (oiseaux, martres, putois), tels que les moyens de protection dont l’utilité a été prouvée via des études de terrain.

    Pour cette dernière partie : « nous souhaitons’’ est un euphémisme ! Est-ce que l’on pourrait arrêter de massacrer tout ce qui nous entoure ?
    Les êtres humains qui se sentent investis d’une mission de tuer à tout va (pour réguler évidemment) devraient au moins avoir la décence d’utiliser des méthodes qui impliquent le moins de souffrances possibles. Je suis éberluée par tant de violence, d’incohérence, d’insensibilité ! Tous les jours, j’ai honte d’être un être humain. Continuons à scier la branche sur laquelle nous vivons…. Le mur est là et ça va frapper très fort ! On ne pourra même pas dire que nous ne savions pas.

  •  Non non et non, le 11 novembre 2021 à 02h39
    Honteux de vouloir prolonger cet arrêté !
  •  De quels dégâts sagit il?, le 11 novembre 2021 à 01h51

    Opposee, opposée !

    il faut au contraire contribuer à remettre en place les conditions qui permettent une regulation naturelles des differents especes animales entre elles , et donc favoriser les moyens de restaurer la biodiversite

    l’homme a oublie qu’il fait parti de ces especes animales qui ne tuent que pour se nourrir.
    l’homme tue uniquement , lui ,a l’heure actuelle pour le plaisir de tuer et non plus pour assouvir sa faim .
    Il s’est exclu de la biodiversite .
    En continuant ainsi , il participe a la disparition de cette biodiversite et……. à sa propre disparition , tot ou tard ,

  •  C’est non., le 11 novembre 2021 à 01h27
    Justement si vous voulez des données revenez sur ce prolongement, qu’on voit enfin l’inefficacité des chasseurs français et le bénéfice de leur absence sur la faune française. Il n’y a que les sangliers qui causent de réels dommages, et ce à cause des chasseurs qui préfèrent leurs intérêts personnels à une vrai diminution de la population qui menacerait leur activité. Les autres espèces n’ont même pas d’arguments solides à leur encontre, juste des réputations tenaces qui leur collent à la peau.
  •  Projet de décret prolongeant la durée de validité de l’arrêt du 03 juillet 2019 pris pour l’application de l’article R427-6 du code de l’environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts. , le 11 novembre 2021 à 01h16

    Je suis pour la réévaluation de ce projet de décret en faveur de ces animaux.

    Le principe de précaution ! que faire pour calmer les lobbies et autres demandeurs de chasse à la "veille" des élections présidentielle.

    Animaux classés susceptibles d’occasionner des dégâts, où, dans des champs agricoles traités par des produits nocifs de firmes mondialement décriées !

    Quant aux chasseurs les animaux sauvages d’élevages mis à leur disposition ne leur suffisent pas !!!

  •  Avis Défavorable. L’heure est à la préservation du vivant et de la biodiversité, le 11 novembre 2021 à 01h05
    La destruction d’espèces "susceptibles d’occasionner des dégâts" est proprement abherrante : si on n’a pas d’information claire à cet égard, on s’abstient de détruire, et on confie la mission d’étudier l’impact de ces espèces à des organisations qui n’ont pas d’intérêt récréatif en jeu. Par ailleurs, il est avéré aujourd’hui que les animaux concernés limitent le risque de zoonoses comme, par exemple, la maladie de Lyme. Ils sont donc utiles et devraient être protégés. De plus, ils participent à un équilibre des écosystèmes qui sont un enjeu majeur aujourd’hui dans notre lutte pour le climat, et l’adaptation aux nouvelles conditions climatiques qui nous menacent : il faut faire confiance en la nature pour nous aider dans cette urgence, et pour cela, il est impératif d’abandonner cette notion de nuisible à notre activité, d’encourager la biodiversité et préserver le vivant, et de chercher d’autres solutions pour limiter d’éventuels dégâts. (par exemple, la réintroduction de prédateurs naturels, les clôtures, la surveillance, etc.)
  •  ESOD, le 11 novembre 2021 à 00h36
    Je suis farouchement contre cette prolongation de la durée de validité de l’arrêté fixant la liste des espèces classées "ESOD". Cette classification "ESOD" ne répond à aucun argument scientifique et relève d’une approche uniquement "cynégétique" de la faune.
  •  Contre cette prolongation , le 11 novembre 2021 à 00h36
    Contre ce projet de prolongation de la liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts en l’absence de données solides et scientifiques. Les études doivent être menées avant une éventuelle décision de destruction, c’est du bon sens !
  •  CONTRE…, le 11 novembre 2021 à 00h35

    Je suis contre ce projet de décret qui prévoit de reporter la fin de validité de l’arrêté relatif au classement des ESOD au 30 juin 2023, en invoquant des difficultés de mises en place et de rapportage des opérations de destruction d’animaux d’espèces classées susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) liées à la crise sanitaire du COVID-19, pour les raisons suivantes :
    - La crise du COVID-19 n’a en aucun cas empêché la collecte et l’analyse des fiches de déclaration de dégâts puisqu’il n’y a pas de raison que la crise sanitaire ait empêché les personnes de réaliser leurs déclarations de dégâts et puisque les contrôles sur le terrain ne sont de toute façon jamais réalisés.
    - Comme confirmé par de nombreux représentants d’associations de protection de la nature qui siègent dans les commissions qui définissent les listes d’ESOD par département, l’inscription d’espèces sur la liste des « ESOD » est de toute façon réalisée malgré l’absence de dégâts significatifs (avec perte économique) et avérés. Ainsi, l’argument invoqué pour obtenir un délai d’un an est non pertinent étant donné la manière dont la réglementation est aujourd’hui appliquée sur le terrain.

    Si toutefois le délai d’un an est confirmé, nous demandons à ce que les éléments suivants soient pris en compte pour que le prochain classement soit plus objectif que ce qui est appliqué aujourd’hui :
    - Nous souhaitons que les services écosystémiques rendus par ces espèces et démontrés par de nombreuses études scientifiques soient pris en compte lors du classement des espèces.
    - Nous souhaitons la mise en place d’une évaluation de l’impact de la destruction, chaque année, de plus d’un million d’animaux appartenant à ces espèces considérées « ESOD », évaluation qui n’a jamais été réalisée depuis la mise en place de la réglementation en vigueur en 2012.
    - Nous demandons un respect des règles de composition des commissions CDCFS (Commissions Départementales Chasse et Faune Sauvage), qui fixent les listes d’espèces « ESOD », ce qui n’est pas le cas dans certains départements qui autorisent la participation non officielle de certains membres du monde cynégétique.
    - Nous souhaitons l’évaluation de méthodes alternatives à la mise à mort de ces animaux pour réduire les dégâts invoqués, méthodes alternatives par ailleurs exigées par la réglementation pour certaines espèces (oiseaux, martres, putois), tels que les moyens de protection dont l’utilité a été prouvée via des études de terrain

  •  Totalement contre, le 11 novembre 2021 à 00h25
    Je suis totalement contre la prolongation de ce décret, les espèces dites nuisibles ne le sont en fait pas, laissez la biodiversité se développer et la nature réguler seule les espèces. Arrêtons d’intervenir dans des processus naturels et essayons de cohabiter avec ces espèces plutôt que de vouloir les détruire !
  •  Contre ce projet, le 11 novembre 2021 à 00h24
    Ce classement ESOD (ex "nuisibles") est d’une incommensurable stupidité. Il n’existe pas de nuisibles, au moins dans les espèces autochtones, car tous ont leur utilité et participent aux équilibres écologiques. Il est absolument indispensable d’en finir avec ce non-sens scientifique. Des moyens simples et efficaces permettent de se protéger des dégâts possibles. Toutes les espèces classées dans cette liste fournissent des services écosystémiques bien supérieurs aux évitables dégâts qu’ils peuvent causer.
  •  Prenons en compte le bien être animal, le 11 novembre 2021 à 00h11

    Je suis contre ce projet de décret qui prévoit de reporter la fin de validité de l’arrêté relatif au classement des ESOD au 30 juin 2023, en invoquant des difficultés de mises en place et de rapportage des opérations de destruction d’animaux d’espèces classées susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) liées à la crise sanitaire du COVID-19, pour les raisons suivantes :

    - La crise du COVID-19 n’a en aucun cas empêché la collecte et l’analyse des fiches de déclaration de dégâts puisqu’il n’y a pas de raison que la crise sanitaire ait empêché les personnes de réaliser leurs déclarations de dégâts et puisque les contrôles sur le terrain ne sont de toute façon jamais réalisés.
    - Comme confirmé par de nombreux représentants d’associations de protection de la nature qui siègent dans les commissions qui définissent les listes d’ESOD par département, l’inscription d’espèces sur la liste des « ESOD » est de toute façon réalisée malgré l’absence de dégâts significatifs (avec perte économique) et avérés. Ainsi, l’argument invoqué pour obtenir un délai d’un an est non pertinent étant donné la manière dont la réglementation est aujourd’hui appliquée sur le terrain.

    Si toutefois le délai d’un an est confirmé, nous demandons à ce que les éléments suivants soient pris en compte pour que le prochain classement soit plus objectif que ce qui est appliqué aujourd’hui :
    - Nous souhaitons que les services écosystémiques rendus par ces espèces et démontrés par de nombreuses études scientifiques soient pris en compte lors du classement des espèces.
    - Nous souhaitons la mise en place d’une évaluation de l’impact de la destruction, chaque année, de plus d’un million d’animaux appartenant à ces espèces considérées « ESOD », évaluation qui n’a jamais été réalisée depuis la mise en place de la réglementation en vigueur en 2012.
    - Nous demandons un respect des règles de composition des commissions CDCFS (Commissions Départementales Chasse et Faune Sauvage), qui fixent les listes d’espèces « ESOD », ce qui n’est pas le cas dans certains départements qui autorisent la participation non officielle de certains membres du monde cynégétique.
    - Nous souhaitons l’évaluation de méthodes alternatives à la mise à mort de ces animaux pour réduire les dégâts invoqués, méthodes alternatives par ailleurs exigées par la réglementation pour certaines espèces (oiseaux, martres, putois), tels que les moyens de protection dont l’utilité a été prouvée via des études de terrain

  •  Je suis totalement contre, le 11 novembre 2021 à 00h06
    Je suis contre ce projet de décret qui prévoit de reporter la fin de validité de l’arrêté relatif au classement des ESOD au 30 juin 2023, en invoquant les difficultés liées à la crise sanitaire du COVID-19. Ne serait-il pas temps d’avancer et d’arrêter de perpétuellement reculer et perdre du temps ? Il vous faut quoi pour vous rendre compte qu’il faut agir ?
  •  Contre ce projet, ou est la transition écologique de état , le 10 novembre 2021 à 23h57
    Pourquoi continuer le massacre et retardé le projet à valoriser les espèces. On devrait faire un vote comme en Suisse dans le Canton de Genève.et ne plus écouter les grosses industries , mais écouter le peuple.
  •  Report d’une prise de conscience , le 10 novembre 2021 à 23h49

    Madame, monsieur,

    Quand arrêterez vous de contourner constamment le réel enjeu majeur de notre société, que dis-je, de notre civilisation ? Quand allez vous prendre conscience de la nécessité de laisser la nature se "réguler" elle même comme elle l’a toujours fait bien avant notre présence sur cette terre ?

    Je suis contre ce projet qui signe l’arrêt de mort de milliers, si ce n’est plus, d’animaux n’agissant et ne vivant que dans l’intérêt de survivre, n’ayant aucun profit matériel ni calcul politique guidant leur instinct. Les seuls "nuisibles" sur cette planète sont les humains, par leur comportement et la capacité qu’ils ont à détruire la nature qui les a fait naître. Il y a suffisement de ces animaux tués sur les routes chaque jour sans que nous ayons à autoriser les chasseurs à aller pratiquer leur passion du meurtre et du sang chaque week-end.

    Il est temps que vous arrêtiez de favoriser les quelques amis et leur "passion" pour finalement enfin agir dans l’intérêt de tous en préservant la nature de leurs comportements.

  •  Stop tuerie, le 10 novembre 2021 à 23h43
    Vous n’en avez pas assez de détruire tous ces animaux. Vous êtes jaloux de leur naïveté, de leur beauté, de leur utilité? Vous dont la noirceur d’âme n’a d’égal que votre méchanceté. Détruire, détruire est ce la seul chose que vous connaissez? Les nuisibles ne sont certainement pas ceux que vous voulez détruire. La honte sur vous
  •  Opposition, le 10 novembre 2021 à 23h37
    Je ne suis pas d’accord. L’être humain ne se remet toujours pas en question? C’est lui le plus nuisible a la terre mere ! Reveillez vous. Il est déjà presque trop tard. Il faudrait réguler lespece humaine. Elle est plus nuisible que les espèces qu’elle classe en nuisible
  •  Contre la destruction des animaux dits nuisibles, le 10 novembre 2021 à 23h31

    Madame ou Monsieur,

    Je suis contre ce projet de décret qui prévoit de reporter la fin de validité de l’arrêté relatif au classement des ESOD au 30 juin 2023, en invoquant des difficultés de mises en place et de rapportage des opérations de destruction d’animaux d’espèces classées susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) liées à la crise sanitaire du COVID-19, pour les raisons suivantes :

    - La crise du COVID-19 n’a en aucun cas empêché la collecte et l’analyse des fiches de déclaration de dégâts puisqu’il n’y a pas de raison que la crise sanitaire ait empêché les personnes de réaliser leurs déclarations de dégâts et puisque les contrôles sur le terrain ne sont de toute façon jamais réalisés.
    - Comme confirmé par de nombreux représentants d’associations de protection de la nature qui siègent dans les commissions qui définissent les listes d’ESOD par département, l’inscription d’espèces sur la liste des « ESOD » est de toute façon réalisée malgré l’absence de dégâts significatifs (avec perte économique) et avérés. Ainsi, l’argument invoqué pour obtenir un délai d’un an est non pertinent étant donné la manière dont la réglementation est aujourd’hui appliquée sur le terrain.

    Si toutefois le délai d’un an est confirmé, nous demandons à ce que les éléments suivants soient pris en compte pour que le prochain classement soit plus objectif que ce qui est appliqué aujourd’hui :
    - Nous souhaitons que les services écosystémiques rendus par ces espèces et démontrés par de nombreuses études scientifiques soient pris en compte lors du classement des espèces.
    - Nous souhaitons la mise en place d’une évaluation de l’impact de la destruction, chaque année, de plus d’un million d’animaux appartenant à ces espèces considérées « ESOD », évaluation qui n’a jamais été réalisée depuis la mise en place de la réglementation en vigueur en 2012.
    - Nous demandons un respect des règles de composition des commissions CDCFS (Commissions Départementales Chasse et Faune Sauvage), qui fixent les listes d’espèces « ESOD », ce qui n’est pas le cas dans certains départements qui autorisent la participation non officielle de certains membres du monde cynégétique.
    - Nous souhaitons l’évaluation de méthodes alternatives à la mise à mort de ces animaux pour réduire les dégâts invoqués, méthodes alternatives par ailleurs exigées par la réglementation pour certaines espèces (oiseaux, martres, putois), tels que les moyens de protection dont l’utilité a été prouvée via des études de terrain.
    Cordialement et merci de bien vouloir revoir ce projet irréel !
    Veuillez, Madame ou Monsieur, croire en l’expression de mes sentiments distingués.

    Madame Eloy Béatrice

  •  Voix contre ce projet de prolongation de décret , le 10 novembre 2021 à 23h27
    Je suis contre ce projet de prolongation de décret. Je suis contre le massacre de certaines espèces au nom d’une soit-disante régulation qui n’en est pas une et n’a pas lieu d’être. C’est l’espèce humaine qu’il faudrait sans doute réguler, hélas ceci c’est pas prévu pour le moment.

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