Projet de décret portant application de l’article 3 de la loi n° 2025-794 du 11 août 2025 visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur
Consultation du 08/09/2025 au 29/09/2025 - 1057 contributions
Ministères
Aménagement
du territoire
Transition
écologique
Consultations publiques
Ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation
Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche
Consultation du 08/09/2025 au 29/09/2025 - 1057 contributions
Commentaires
Pour la première consultation : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/lancement-de-la-consultation-du-public-sur-le-a3245.html?_jtsuid=7193017591334807688173&debut_forums=40#pagination_forums
Exemples de réponse :
Oui à ce texte ! Les seuils doivent être adaptés dès maintenant, surtout pour les bovins, afin d’alléger les contraintes administratives.
Je soutiens ce projet car il met fin à une surtransposition. Mais pour les bovins, nous demandons une application immédiate du nouveau seuil.
Ce décret va dans le bon sens. Je soutiens son adoption rapide, avec une application immédiate du relèvement des seuils pour les élevages bovins.
Oui à ce décret ! C’est un signal positif pour l’élevage familial breton, qui reste le cœur de nos territoires et de notre alimentation.
Je soutiens pleinement ce décret qui simplifie les règles pour nos élevages. Il allège les démarches inutiles sans baisser les exigences environnementales.
Je suis avant tout éleveur et j ai envie de transmettre un outil viable à mes successeurs et qu ils puissent être compétitifs avec nos voisins européens.
Les Chambres d’agriculture de Normandie ont soutenu la loi du 11 août 2025, visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur. Elles soutiennent donc les décrets qui s’attachent principalement à simplifier des éléments de procédure, à éviter la sur transposition tout en maintenant les objectifs environnementaux.
Sur le décret « consultation publique », nous approuvons l’adaptation des règles au contexte agricole. En effet les porteurs de projet agricole (bovins, porcs ou volailles) ont des dimensions économiques ne permettant pas de disposer en interne des moyens pour conduire des réunions publiques, sauf si l’éleveur en formule expressément le souhait. Le décret adapte par ailleurs les modalités de publicité de la phase de consultation en supprimant la référence au site internet de la préfecture. Cependant, nous souhaiterions que l’Etat propose la mise à disposition d’un site public permettant de conduire la phase de consultation numérique aux pétitionnaires
Plus globalement, ces textes témoignent une nouvelle fois de la spécificité des activités d’élevage et de l’inadéquation fréquente des mesures ICPE principalement dédiée aux activités industrielles.
- Les associations L214 et CIWF, depuis des années, nous ont révélé par leurs images en direct les conditions atroces dans lesquelles sont élevés les animaux en élevage intensif : nous ne pouvons plus ignorer cette réalité, qui en dit long sur notre système économique et qui est une honte pour les êtres humains ; nous devons dès maintenant faire supprimer l’ensemble de ces élevages en France et mettre en place un nouveau système engagé pour le bien-être animal. Ce changement est également fondamental pour notre avenir et l’avenir de la planète car il a été prouvé que les élevages intensifs sont une source importante de pollution.
- Il est fondamental pour les citoyens de pouvoir participer aux réunions publiques pour tout type de projet qui touche de près ou de loin à leur commune, à leur environnement : ces réunions garantissent par ailleurs la transparence publique et le fait de pouvoir exprimer librement son point de vue est la base même d’un système démocratique.
- La France comporte déjà un grand nombres d’élevage intensif et ca risque d’en ajouter au lieu de bifurquer vers une agriculture plus durable, plus respectueuse des animaux, de l’environnement et des éleveurs.
- Les animaux sont élevés dans des conditions carcérales dans les élevages industriels qui ne respectent pas les bases du bien être animal.
- La concentration dans les élevages industriels augmente le risque d’épizooties et leur transmission aux humains.
- Les élevages à taille humaine sont fragilisés par la concurrence avec les élevages industriels.
- Les fermes industrielles rencontrent un énorme problème de transmission.
- il est essentiel pour la démocratie que les réunions publiques préalables à la création ou à l’extension des élevages industriels doivent rester obligatoire.