Projet de décret portant application de l’article 3 de la loi n° 2025-794 du 11 août 2025 visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur

Consultation du 08/09/2025 au 29/09/2025 - 1057 contributions

Le texte proposé vise à appliquer certaines dispositions de l’article 3 de la loi n° 2025-794 du 11 août 2025 concernant les modalités de consultation du public sur les demandes d’autorisation environnementale. Le décret prévoit par ailleurs diverses adaptations rédactionnelles et ajustements ponctuels de dispositions relatives à la procédure d’autorisation environnementale.

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Commentaires

  •  Non à l’élevage intensif , le 30 septembre 2025 à 02h05
    Non l’élevage intensif non à l’exploitation animal un peu plus de respect pour la cause animal..!
  •  Maintenez les consultations publiques relatives aux installations d’élevage , le 30 septembre 2025 à 00h44
    Il est impensable que dans notre pays, un projet de loi visant à supprimer les consultations relatives à l’installation de fermes d’élevage puisse être proposé. Je m’oppose à ce projet.
  •  rejet de cette mascarade prétendant simplifier "la vie des agricultrices et agriculteurs", le 30 septembre 2025 à 00h19

    Pourquoi la loi Duplomb n’a-t-elle pas été totalement rejetée par le Conseil Constitutionnel? Un seul des volets a été interdit mais le Conseil Constitutionnel ne prend pas en compte celui des élevages intensifs qui sont, potentiellement, des nids à maladies (des zooties) et qui peuvent se transformer en zoonoses comme le H1N1 ou le H1N5.
    De plus, ces élevages intensifs entrainent un mal-être certain des animaux alors que ceux-ci sont des êtres sensibles.

    Par ailleurs, il est très dommageable que les installations d’élevages intensifs ne soient plus soumises à consultation publique alors que cela était prévu auparavent. Déjà que la France est le deuxième pays d’élevages industriels, il ne sert à rien de faciliter de nouvelles installations.

    Enfin, la taille de ces exploitations ne facilite pas la transmission à d’autres agriculteurs ; cette dimension est une financiarisation de l’agriculture.

    Citoyennement,
    Céline Pabois
    Peyrat-leChâteau

  •  non, le 30 septembre 2025 à 00h14

    La France 2e pays avec le plus d’élevages intensifs en Europe ; ce décret risque de freiner la nécessaire évolution de l’élevage vers des modèles plus durables, plus respectueux des animaux, de l’environnement et des éleveurs eux-mêmes.

    - Atteintes au bien-être animal dans les élevages industriels : pas d’accès à l’extérieur dans la majorité des cas ; densités élevées ; génétique tournée vers la productivité ; mutilations systématiques.

    - Augmentation du risque d’épizooties : un grand nombre d’animaux confinés et génétiquement très similaires, avec un rythme de croissance rapide et un système immunitaire fragile, augmente le risque de propagation des maladies parmi les animaux, leur mutation et leur transmission aux humains.

    - L’intensification de l’élevage en France fragilise les modèles à taille humaine et renforce la concentration dans de grandes exploitations nécessitant d’importants capitaux. Cette dynamique compromet la transmission des exploitations au profit d’une agriculture concentrée et financiarisée.

    - Problèmes de santé pour nous aussi, cancer et autres maladies il faut changer ce mode d’élevage barbaresque

  •  Désaccord total sur cette loi, le 30 septembre 2025 à 00h03
    - La France est déjà le 2e pays avec le plus d’élevages intensifs en Europe ; ce décret risque de freiner la nécessaire évolution de l’élevage vers des modèles plus durables, plus respectueux des animaux, de l’environnement et des éleveurs eux-mêmes.
    - Les élevages industriels sont descmodèles d’atteinte au bien être animal (pas d’accès à l’extérieur, surpopulation, mutilation des animaux sans anesthésie ou traitement) Augmente le risque d’épizootie et de propagation des maladies pour les animaux et grand risque de transmission aux humains. Ce genre d’élevage n’est que le prolongement de l’agro industrie et ne débouche que sur une agriculture concentrée, financiarisée et ne profitant qu’à un nombre restreint en empoisonnant les consommateurs
  •  Très favorable , le 29 septembre 2025 à 23h59

    On voit bien que l’Union Européenne tend à vouloir considérer l’agriculture comme étant une industrie comme les autres. L’UE voudrait demander autant à des exploitants agricoles qui sont à la tête de petites entreprises qu’à des grandes industries qui ont plus de moyens. Les agriculteurs Français souffrent suffisamment de la lourdeur administrative pour qu’on n’en rajoute pas. On en est arrivé à avoir en premier lieu les agriculteurs qui réalisent l’acte de production, ensuite l’environnement professionnel qui assure le conseil et remplit les obligations et enfin, une administration qui tient une position confortable en contrôlant les agriculteurs, éventuellement l’environnement du conseil. Les agriculteurs ne supportent plus cela.

    La loi Industrie Verte, telle qu’elle est faite, est insupportable pour nous, les agriculteurs. On ne veut pas de cela. Les premières expériences de réunion publique ouvrent la voie de la protestation, indépendamment des considérations en matière d’économie ou d’emploi. A Beignon dans le Morbihan, le première réunion publique portant sur un projet industriel de développement d’une usine fabriquant des ouvertures a été la porte ouverte à tout un ensemble de contestations. Vous imaginez ce qu’il pourrait en être pour des projets agricoles. Les agriculteurs qui auront des projets, très clairement s’ils doivent exposer leur projet dans une réunion publique, ils resteront à la maison.

    Ce n’est pas comme cela que l’on va développer le pays et créer de l’emploi. La procédure prévoit deux réunions publiques, ensuite le commissaire-enquêteur ne dispose plus que de trois semaines pour remettre son rapport au préfet, c’est à dire moins de temps que le délai de un mois qui lui est accordé postérieurement à la fin d’une enquête publique.

    Bravo à Laurent Duplomb d’avoir eu le courage de porter ce projet de décret. C’est le gars qu’on attendait pas, il vient d’un département pauvre où parfois les ovins paissent entre les roches qui affleurent sur le sol. Il n’a pas fait cela pour son département de Haute-Loire où l’élevage est avant tout bovin et ovin, les porcs et les volailles ne représentent pas grand chose. C’est le gars qui vient du peuple qui se rebiffe contre la gauche bourgeoise qui veut imposer ses points de vue à tout le pays.

    Cette affaire de réunion publique nous conduit à penser que les décisions devraient être prises en fonction de l’état de l’opinion. Je ne pense que ce soit le bon schéma de pensée pour un pays moderne. Je pense même que les dispositions spécifiques à l’agriculture doivent être étendues au secteur industriel. L’industrie ne représente plus que 11% du PIB en France alors qu’en Allemagne, l’étiage est à 20% du PIB. On doit être en capacité de faire du développement agricole, industriel en France.

  •  Tous concernés ! Tous consultés !, le 29 septembre 2025 à 23h46
    Nous sommes tous concernés par les sujets environnementaux et chacun doit pouvoir s’exprimer sur les choix à venir.
  •  Désaccord total pour cette loi, le 29 septembre 2025 à 23h41
    Cette loi favorise les atteintes au bien-être animal dans les élevages industriels ainsi que la maltraitance. Ceux ci n’ont pas d’accès à l’extérieur dans la majorité des cas, le surnombre qui entraîne des conditions de vie minables, les mutilations systématiques. Cela doit cesser ! L’élevage intensif favorise grandement la propagation de maladies ainsi que des zoonoses. La majorité des Français souhaitent des modèles d’élevage plus respectueux de la vie animale et de l’environnement ainsi que des éleveurs eux-mêmes. De plus, les riverains sont concernés par les risques de pollutions locales (pollution de l’eau, de l’air et des sols) néfastes pour leur santé et ils doivent pouvoir être consultés, manifester leurs inquiétudes et mécontentement. Ces consultations sont essentielles pour maintenir la liberté d’expression de tous ! Nous ne voulons pas d’une loi qui bafoue tous ces principes et favorise la maltraitance animale !
  •  Non ! Stop ! C’en est assez !, le 29 septembre 2025 à 23h34

    Bonjour,
    Je vous exprime mon désaccord total.

    Bien sûr que je soutiens le travail des agriculteurs et les respectent, mais il faut aussi à notre époque, prendre en compte les avancées savantes et considérer les souffrances animales.
    Ils ont droit à notre respect aussi et si nous voulons manger leur chair, il faut au moins leur offrir une vie digne et dans le bien-être.

    Donc DÉSACCORD de ma perte sur cette extension
    Brigitte

  •  Obligation d’organiser des réunions publiques préalables à la création d’élevages, le 29 septembre 2025 à 23h26
    Les installations d’élevages constituent une nuisance importante par rapport aux riverains, ainsi que pour l’environnement proche : très gros risques de pollution des sols et de la qualité de l’eau des nappes, sources de mauvaises odeurs permanentes, risque de maladies pouvant s’étendre à d’autres animaux du voisinage (qu’il faudra peut-être même les abattre en cas d’épidémie grave). Il est indispensableque les riverains puissent être informés, être consultés, et avoir le droit de s’exprimer sur ce qui deviendra par la suite le lot de leur qutidien. C’est une exigence de démocratie et de transparence que de respecter une des libertés de notre République !!
  •  Défavorable, le 29 septembre 2025 à 23h25
    Très peu d’éléments positifs à ce projet contre un nombre important de points négatifs comme : risques de recours juridiques en hausse / démocratie locale en baisse / baisse de la prise en compte de riverains pourtant directement impactés …etc…
  •  Défavorable , le 29 septembre 2025 à 23h14
    Une honte,un retour en arrière pour favoriser les lobbies de l’élevage. Un vrai deni de démocratie !!
  •  NON, le 29 septembre 2025 à 23h07
    Honte à vous, ce projet est ignoble, un animal n’est pas un objet de rendement !!
  •  RESOLUMENT CONTRE CE PROJET, le 29 septembre 2025 à 23h04

    Ce projet signifie une nouvelle marche arrière de la démocratie et est à l’encontre de la transparence de la vie publique. Tout riverain doit pouvoir s’exprimer sur les nuisances et les atteintes à sa santé qu’il risque de subir.

    De quoi ont peur les agriculteurs, éleveurs qui souhaitent la disparition des enquêtes publiques?

  •  DEFAVORABLE, le 29 septembre 2025 à 22h56
    Plus on augmente le nombre d’animaux plus le risque d’épizootie est important. Dans ce type d’élevage, comme j’ai entendu dire des collègues producteurs de lait, "il faut que ça pisse le lait"… Cela n’est pas durable, les animaux souffrent, les consommateurs ont des produits de mauvaise qualité. Il est essentiel de tenir compte de l’avis du public, nous sommes les riverains, nous sommes les consommateurs, nous sommes en démocratie ? Est-ce une bonne solution de nous diviser sur un sujet d’intérêt commun ? Nous devons dialoguer sur des choix aussi importants, tels que l’augmentation de la pollution de la terre, de l’eau, de l’air qui sont des biens communs. Il est normal de vouloir faire grandir son entreprise agricole, mais pas au détriment de tous. L’agriculture et élevage biologique est l’option qui nous permettrait d’être tous d’accord, c’est la solution envisageable : vous éleveurs et agriculteurs auriez une entreprise rentable, et nous consommateurs des produits de qualité et enfin l’environnement sera préservé pour nos enfants et petits-enfants. Il ne faut pas oublier que plus une entreprise prend de l’ampleur, plus elle sera difficile à transmettre.
  •  décret, le 29 septembre 2025 à 22h40
    C’est une honte pour ce pays refusons ce décret car c’est une insulte pour les riverains qui doivent être informés et avoir le droit de refuser les agrandissements de ces élevages intensifs déjà trop nombreux.
  •  Absolument défavorable à cette proposition , le 29 septembre 2025 à 22h26
    L’intensification de l’élevage en France fragilise les modèles à taille humaine et renforce la concentration dans de grandes exploitations nécessitant d’importants capitaux. Cette dynamique compromet la transmission des exploitations au profit d’une agriculture concentrée et financiarisée. C’est une honte
  •  avis favorable, le 29 septembre 2025 à 22h24
    ces réunions publique peuvent être très dur pour les porteurs de projets, nous sommes avant tout des éleveurs et cultivateurs, qui souhaitent faire progresser leur exploitation. nous ne voulons pas être une cible, c’est souvent le cas de ces réunions
  •  Défavorable , le 29 septembre 2025 à 22h04
    Un recul de la démocratie est toujours inquiétant. Ces éleveurs qui refusent le dialogue ne comprennent pas, semble-t-il, qu’ils accentuent la défiance des citoyens et cette ambiance délétère d’opposition entre les uns et les autres. Seules les discussions préalables permettent d’avancer sereinement et d’éviter des actions violentes d’un côté comme de l’autre. Il est indispensable que ces décisions soient prises dans le respect de tous. Supprimer les réunions publiques est une aberration, c’est la majorité qui doit être prise en compte et pas les intérêts de quelques-uns qui ne représentent absolument pas le monde de l’élevage en France.
  •  Avis favorable, le 29 septembre 2025 à 21h51
    Ce décret entre pleinement dans une volonté de réduire la lourdeur administrative dans nos élevages, sans toutefois abaisser les exigences environnementales. Ce décret doit passer !