Projet de décret portant application de l’article 3 de la loi n° 2025-794 du 11 août 2025 visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur
Consultation du 08/09/2025 au 29/09/2025 - 1057 contributions
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Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche
Consultation du 08/09/2025 au 29/09/2025 - 1057 contributions
Commentaires
Pourquoi la loi Duplomb n’a-t-elle pas été totalement rejetée par le Conseil Constitutionnel? Un seul des volets a été interdit mais le Conseil Constitutionnel ne prend pas en compte celui des élevages intensifs qui sont, potentiellement, des nids à maladies (des zooties) et qui peuvent se transformer en zoonoses comme le H1N1 ou le H1N5.
De plus, ces élevages intensifs entrainent un mal-être certain des animaux alors que ceux-ci sont des êtres sensibles.
Par ailleurs, il est très dommageable que les installations d’élevages intensifs ne soient plus soumises à consultation publique alors que cela était prévu auparavent. Déjà que la France est le deuxième pays d’élevages industriels, il ne sert à rien de faciliter de nouvelles installations.
Enfin, la taille de ces exploitations ne facilite pas la transmission à d’autres agriculteurs ; cette dimension est une financiarisation de l’agriculture.
Citoyennement,
Céline Pabois
Peyrat-leChâteau
La France 2e pays avec le plus d’élevages intensifs en Europe ; ce décret risque de freiner la nécessaire évolution de l’élevage vers des modèles plus durables, plus respectueux des animaux, de l’environnement et des éleveurs eux-mêmes.
- Atteintes au bien-être animal dans les élevages industriels : pas d’accès à l’extérieur dans la majorité des cas ; densités élevées ; génétique tournée vers la productivité ; mutilations systématiques.
- Augmentation du risque d’épizooties : un grand nombre d’animaux confinés et génétiquement très similaires, avec un rythme de croissance rapide et un système immunitaire fragile, augmente le risque de propagation des maladies parmi les animaux, leur mutation et leur transmission aux humains.
- L’intensification de l’élevage en France fragilise les modèles à taille humaine et renforce la concentration dans de grandes exploitations nécessitant d’importants capitaux. Cette dynamique compromet la transmission des exploitations au profit d’une agriculture concentrée et financiarisée.
- Problèmes de santé pour nous aussi, cancer et autres maladies il faut changer ce mode d’élevage barbaresque
- Les élevages industriels sont descmodèles d’atteinte au bien être animal (pas d’accès à l’extérieur, surpopulation, mutilation des animaux sans anesthésie ou traitement) Augmente le risque d’épizootie et de propagation des maladies pour les animaux et grand risque de transmission aux humains. Ce genre d’élevage n’est que le prolongement de l’agro industrie et ne débouche que sur une agriculture concentrée, financiarisée et ne profitant qu’à un nombre restreint en empoisonnant les consommateurs
On voit bien que l’Union Européenne tend à vouloir considérer l’agriculture comme étant une industrie comme les autres. L’UE voudrait demander autant à des exploitants agricoles qui sont à la tête de petites entreprises qu’à des grandes industries qui ont plus de moyens. Les agriculteurs Français souffrent suffisamment de la lourdeur administrative pour qu’on n’en rajoute pas. On en est arrivé à avoir en premier lieu les agriculteurs qui réalisent l’acte de production, ensuite l’environnement professionnel qui assure le conseil et remplit les obligations et enfin, une administration qui tient une position confortable en contrôlant les agriculteurs, éventuellement l’environnement du conseil. Les agriculteurs ne supportent plus cela.
La loi Industrie Verte, telle qu’elle est faite, est insupportable pour nous, les agriculteurs. On ne veut pas de cela. Les premières expériences de réunion publique ouvrent la voie de la protestation, indépendamment des considérations en matière d’économie ou d’emploi. A Beignon dans le Morbihan, le première réunion publique portant sur un projet industriel de développement d’une usine fabriquant des ouvertures a été la porte ouverte à tout un ensemble de contestations. Vous imaginez ce qu’il pourrait en être pour des projets agricoles. Les agriculteurs qui auront des projets, très clairement s’ils doivent exposer leur projet dans une réunion publique, ils resteront à la maison.
Ce n’est pas comme cela que l’on va développer le pays et créer de l’emploi. La procédure prévoit deux réunions publiques, ensuite le commissaire-enquêteur ne dispose plus que de trois semaines pour remettre son rapport au préfet, c’est à dire moins de temps que le délai de un mois qui lui est accordé postérieurement à la fin d’une enquête publique.
Bravo à Laurent Duplomb d’avoir eu le courage de porter ce projet de décret. C’est le gars qu’on attendait pas, il vient d’un département pauvre où parfois les ovins paissent entre les roches qui affleurent sur le sol. Il n’a pas fait cela pour son département de Haute-Loire où l’élevage est avant tout bovin et ovin, les porcs et les volailles ne représentent pas grand chose. C’est le gars qui vient du peuple qui se rebiffe contre la gauche bourgeoise qui veut imposer ses points de vue à tout le pays.
Cette affaire de réunion publique nous conduit à penser que les décisions devraient être prises en fonction de l’état de l’opinion. Je ne pense que ce soit le bon schéma de pensée pour un pays moderne. Je pense même que les dispositions spécifiques à l’agriculture doivent être étendues au secteur industriel. L’industrie ne représente plus que 11% du PIB en France alors qu’en Allemagne, l’étiage est à 20% du PIB. On doit être en capacité de faire du développement agricole, industriel en France.
Bonjour,
Je vous exprime mon désaccord total.
Bien sûr que je soutiens le travail des agriculteurs et les respectent, mais il faut aussi à notre époque, prendre en compte les avancées savantes et considérer les souffrances animales.
Ils ont droit à notre respect aussi et si nous voulons manger leur chair, il faut au moins leur offrir une vie digne et dans le bien-être.
Donc DÉSACCORD de ma perte sur cette extension
Brigitte
Ce projet signifie une nouvelle marche arrière de la démocratie et est à l’encontre de la transparence de la vie publique. Tout riverain doit pouvoir s’exprimer sur les nuisances et les atteintes à sa santé qu’il risque de subir.
De quoi ont peur les agriculteurs, éleveurs qui souhaitent la disparition des enquêtes publiques?