Projet de décret modifiant le décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établissant la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l’érosion du littoral

Consultation du 25/08/2025 au 15/09/2025 - 7 contributions

L’article L. 321-15 du code de l’environnement prévoit qu’un décret fixe la « liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées au recul du trait de côte ».

Cette liste est élaborée en « tenant compte de la particulière vulnérabilité des territoires littoraux au recul du trait de côte, déterminée en fonction de l’état des connaissances scientifiques résultant notamment de l’indicateur national et de la connaissance des biens et activités exposés à ce phénomène » et qu’elle est par ailleurs « révisée au moins tous les 9 ans » et « peut à tout moment être complétée à la demande d’une commune souhaitant adapter son action en matière d’urbanisme et sa politique d’aménagement aux phénomènes hydrosédimentaires entrainant l’érosion du littoral ».

Le projet de décret modificatif, objet de la présente consultation, a vocation à intégrer 55 nouvelles communes volontaires dans la liste établie par le décret n°2022-750 du 29 avril 2022 (et précédemment modifiée par le décret n° 2024-531 du 10 juin 2024).

Le tableau annexé au décret comporte ainsi un total de 372 communes ayant délibéré favorablement pour leur inscription dans la liste.

Ces communes devront réaliser une carte locale d’exposition au recul du trait de côte à horizon 30 et 100 ans et l’intégrer à leur document d’urbanisme.

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Commentaires

  •  Contre un projet aux contours budgétaires flous et mal adapté aux réalités locales…, le 12 septembre 2025 à 20h23
    Le projet présenté soulève plusieurs préoccupations, en particulier l’absence de cadre budgétaire clairement défini. L’approche proposée, qui tend à uniformiser la gestion du littoral, ne prend pas suffisamment en compte les spécificités de chaque territoire. La protection des côtes contre la mer et les tempêtes n’est pas une problématique nouvelle. À Grandcamp, de nombreux ouvrages ont démontré leur efficacité par le passé. Il est donc essentiel que les décisions en matière de protection côtière soient élaborées en concertation avec les acteurs locaux et les habitants, dont la connaissance du littoral constitue un atout précieux. Les moyens financiers et techniques doivent être prioritairement consacrés à l’entretien et au renforcement des ouvrages existants, plutôt qu’à la multiplication d’études dont les coûts et les délais retardent la mise en œuvre d’actions concrètes — d’autant que leurs prévisions à court terme se sont, jusqu’à présent, révélées inexactes. Enfin, il est prévisible que l’entrée de la commune dans le décret ralentisse encore davantage la prise de décision et la mise en œuvre des solutions nécessaires et urgentes.
  •  Contre ce projet, le 11 septembre 2025 à 19h57
    La population n’a pas été consultée, l’approche de l’état est de laisser faire la nature ce qui n’est pas dans l’interet de Grandcamp car des travaux minimes permettraient de stabiliser la situation. Les décisions doivenr rester locales pour coller aux particularités du terrain et de lab population.
  •  absence de la commune de Pénestin 56760, le 9 septembre 2025 à 13h13
    Bonjour, Habitante de Pénestin, commune du Morbihan, actuellement en enquête publique pour le PLU, je m’intéresse au recul du trait de côte sur la commune et m’étonne qu’elle ne figure pas dans la liste, alors que la commune voisine d’Assérac en Loire Atlantique y figure depuis 2022. Dans le projet de PLU, sur les 25 km de côte de la commune, quelques centaines de mètres en 3 zones sont notés en zone à risque sur les documents graphiques. Des études sur le recul du trait de côte ont pourtant eu lieu par le CEREMA et le BRGM. Nicole Fouque-Sadyn
  •  Occupation caduque du DPM de Gouville -sur-Mer 50560, le 26 août 2025 à 10h27

    Gouville-sur-Mer dans la Manche, retenue pour ses actions en matière d’urbanisme et d’adaptation aux phénomènes hydrosédimentaires, fait actuellement l’objet d’une enquête publique portant sur une demande de concession d’utilisation du domaine publique maritime .
    Impossible de vous transmette l’avis en pièce jointe mais celui-ne mentionne pas où trouver le dossier, comment participer à l’enquête, où et quand se tiennent les permanences ainsi que l’identité du ou de la commissaire enquêteur.
    Depuis 2017 les autorisations d’occupation provisoire du domaine publique sont renouvelées en dépit des échéances décrétées par l’État et des contentieux administratifs.
    L’occupation actuelle par des géotubes et des enrochements aurait dû cesser le 28 janvier 2025, (arrêté DDTM-ADOC N°50-50215-0015 du 12 avril 2021,) et les lieux remis dans leur état primitif.
    Sommes nous partis pour 5 années supplémentaires ?

    André Néron

  •  Occupation caduque du DPM de Gouville -sur-Mer 50560, le 26 août 2025 à 10h26

    Gouville-sur-Mer dans la Manche, retenue pour ses actions en matière d’urbanisme et d’adaptation aux phénomènes hydrosédimentaires, fait actuellement l’objet d’une enquête publique portant sur une demande de concession d’utilisation du domaine publique maritime .
    Impossible de vous transmette l’avis en pièce jointe mais celui-ne mentionne pas où trouver le dossier, comment participer à l’enquête, où et quand se tiennent les permanences ainsi que l’identité du ou de la commissaire enquêteur.
    Depuis 2017 les autorisations d’occupation provisoire du domaine publique sont renouvelées en dépit des échéances décrétées par l’État et des contentieux administratifs.
    L’occupation actuelle par des géotubes et des enrochements aurait dû cesser le 28 janvier 2025, (arrêté DDTM-ADOC N°50-50215-0015 du 12 avril 2021,) et les lieux remis dans leur état primitif.
    Sommes nous partis pour 5 années supplémentaires ?

    André Néron

  •  Communes des alpes maritimes pouvant faire partie de la liste, le 25 août 2025 à 15h23
    Les communes de Vallauris et Villeneuve loubet sont aussi soumises à une pression forte du trait de côte , elles devraient faire partie de la liste. Merci TONY DAMIANO ( GADSECA)
  •  Pourquoi volontaire ?, le 25 août 2025 à 11h27

    "intégrer 55 nouvelles communes volontaires"

    Pourquoi uniquement les volontaires ?
    Pourquoi pas toutes car toutes seront impactées de toutes façons ?
    Quid des communes qui ne sont pas sur la côte mais qui sont quand même suffisamment proche de la mer pour être impactées dans un futur proche ?

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