Projet d’arrêté relatif aux conditions de production et d’utilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation de cultures et projet d’arrêté relatif aux conditions de production et d’utilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage d’espaces verts

Consultation du 07/06/2023 au 28/06/2023 - 45 contributions

« Les deux projets d’arrêté ministériel soumis à la présente consultation ont pour objet de modifier les dispositions de l’arrêté du 2 août 2010 relatif à l’utilisation d’eaux issues du traitement d’épuration des eaux résiduaires urbaines pour l’irrigation de cultures ou d’espaces verts (« l’arrêté de 2010 ») afin notamment d’intégrer pour la partie relative à l’irrigation les seuils et normes de qualités issues du Règlement (UE) n° 2020/741 du 25 mai 2020 relatif aux exigences minimales applicables à la réutilisation de l’eau (« le règlement européen »). »

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Commentaires

  •  Eaux usées , le 18 juin 2023 à 18h28
    Il y a trop de gâchis d’eaux, il faut utiliser les eaux usées pour l’ arrosage les espaces verts
  •  POUR L’ARROSAGE AVEC LES EAUX DE STATIONS, le 18 juin 2023 à 08h39
    L’eau douce n’a rien a faire dans la mer. Elle doit passer par la terre pour nourrir les cultures et alimenter de ce fait les nappes après.
  •  arrosage des champs de maïs, le 16 juin 2023 à 13h09
    il faut arrêter de cultiver le maïs en France les arrosages en plein après-midi par 40 degrés ,c’est un non sens voire pure folie . Allons plutôt vers des cultures qui nécessitent moins d’eau et privilégier les arrosages agricoles à des horaires intelligents le matin de bonne heure ou le soir tard,mais pitié par en pleine après midi . C’est une question de bon sens .
  •  Arrosage des espaces verts ouverts au public, le 14 juin 2023 à 08h01
    Bonjour, Pourriez-vous clarifier les annexes du projet d’arrêté? En effet, à la lecture des tableaux 2 et 3 de l’annexe 1, on comprend que, dès lors que les eaux usées traitées sont de niveau A, il n’y a pas de barrières d’usages. Cependant, le tableau 6 de l’annexe III "mesures préventives et correctives" indique des distances de 20m minimum même pour la qualité A. Idem le tableau 7 impose des distances de minimum 5m pour les zones sensibles dont les voies de circulation. Ce qui inclut les rond-points et terre-pleins.
  •  Sans titre, le 8 juin 2023 à 10h51

    En annexes sont listés les usages des eaux de REUT. Apparemment l’arrosage de cultures maraichères ne pose aucun soucis alors que nous ne mesurons toujours pas la quantité de médicaments et d’hormones dans l’eau usée traitée. Les salades ou autres légumes feuilles concentrent l’ensemble des nutriments dans leurs feuilles, il semblerait donc logique que ces matières dangereuses et non mesurées pour des raison économiques soient directement présentes dans les salades. Seul le processus d’osmose inverse épure totalement les eaux (voire trop vu qu’l ne reste même plus de minéraux dans cette dernière, mais on peut aisément la reminéraliser) pourrait être appréciée pour l’arrosage des cultures maraichères. Il semble dangereux pour la santé humaine d’autoriser de telles pratiques, c’est le principe de précaution.

    Aussi, la durée d’autorisation de 5 ans permettrait de conserver le caractère expérimental de la réutilisation. Ils serait bon de ne pas l’enlever de l’arrêté.
    Un bilan de la situation à 5 ans serait pertinent, avec des analyses des végétaux arrosés par les eaux de REUT. C’est basique et réalisé dans tous les domaines où on fait de l’expérimentation.
    L’augmentation des fréquences d’analyses est pertinente.
    Le durcissement des normes de qualité de l’eau est à féliciter également.

    Enfin, cet arrêté serait réellement pertinent s’il était couplé d’une politique nationale visant à réorienter les agriculteurs vers une agriculture plus durable, moins intensive, moins consommatrice d’eau, favorisant les cultures et semences appropriées à l’hydrologie du lieu ; associé à une politique visant à réduire la consommation d’eau (et pas la stocker dans les mega bassines).

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