Projet d’arrêté relatif aux conditions de production et d’utilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation de cultures et projet d’arrêté relatif aux conditions de production et d’utilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage d’espaces verts
Consultation du 07/06/2023 au 28/06/2023 - 45 contributions
Sur le même thème
Plan national d’actions en faveur des pies grièches (2025-2034)
19 février 2025
Plan national d’actions "Vipères de France hexagonale"
Un plan national d'actions pour protéger et restaurer les populations de trois espèces de vipères menacées dans l'hexagone.
17 janvier 2025
Projet d’arrêté portant modification du site Natura 2000 « Plateau de Rochebonne »
Le présent projet d’arrêté a pour objet de modifier le périmètre de la zone spéciale de conservation (ZSC) FR5402012 « Plateau de Rochebonne » (…)
15 janvier 2025
Commentaires
En annexes sont listés les usages des eaux de REUT. Apparemment l’arrosage de cultures maraichères ne pose aucun soucis alors que nous ne mesurons toujours pas la quantité de médicaments et d’hormones dans l’eau usée traitée. Les salades ou autres légumes feuilles concentrent l’ensemble des nutriments dans leurs feuilles, il semblerait donc logique que ces matières dangereuses et non mesurées pour des raison économiques soient directement présentes dans les salades. Seul le processus d’osmose inverse épure totalement les eaux (voire trop vu qu’l ne reste même plus de minéraux dans cette dernière, mais on peut aisément la reminéraliser) pourrait être appréciée pour l’arrosage des cultures maraichères. Il semble dangereux pour la santé humaine d’autoriser de telles pratiques, c’est le principe de précaution.
Aussi, la durée d’autorisation de 5 ans permettrait de conserver le caractère expérimental de la réutilisation. Ils serait bon de ne pas l’enlever de l’arrêté.
Un bilan de la situation à 5 ans serait pertinent, avec des analyses des végétaux arrosés par les eaux de REUT. C’est basique et réalisé dans tous les domaines où on fait de l’expérimentation.
L’augmentation des fréquences d’analyses est pertinente.
Le durcissement des normes de qualité de l’eau est à féliciter également.
Enfin, cet arrêté serait réellement pertinent s’il était couplé d’une politique nationale visant à réorienter les agriculteurs vers une agriculture plus durable, moins intensive, moins consommatrice d’eau, favorisant les cultures et semences appropriées à l’hydrologie du lieu ; associé à une politique visant à réduire la consommation d’eau (et pas la stocker dans les mega bassines).