Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR) 2022-2026

Consultation du 13/05/2022 au 16/06/2022 - 311 contributions

Les matières et les déchets radioactifs doivent être gérés de façon durable, dans le respect de la protection de la santé des personnes, de la sécurité et de l’environnement. Le plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR), instauré par la loi du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et des déchets radioactifs, constitue un outil de pilotage privilégié pour mettre en œuvre ces principes dans la durée. Le PNGMDR est établi et mis à jour par le Gouvernement, quatre éditions du plan s’étant succédées à ce jour. La cinquième et nouvelle édition du plan s’appliquera pour une période de cinq ans.

Le PNGMDR couvre tant les déchets ultimes que les matières radioactives valorisables, les filières de gestion existantes et celles en projet, en développement ou à définir ; il concerne également toutes les catégories de déchets radioactifs quelle que soit leur origine. Le PNGMDR tient compte de la politique énergétique française et les solutions de gestion qu’il définit sont compatibles avec la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).

L’élaboration de la cinquième édition du PNGMDR a fait l’objet d’une large association du public. Cette nouvelle édition est en effet la première à avoir été élaborée à l’issue d’un débat public réalisé sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP) ainsi que d’une concertation post débat-public menée par le maître d’ouvrage, sous le contrôle de garants de la CNDP. Le ministère de la transition écologique s’est également adjoint un comité de parties prenantes, associant les organismes publics experts (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, Autorité de sûreté nucléaire), les producteurs de déchets, des associations environnementales, ainsi que des représentants des élus nationaux et territoriaux, pour l’accompagner dans la déclinaison des orientations définies à l’issue du débat public.

La cinquième édition du PNGMDR soumise à consultation du public prolonge, approfondit et renforce les axes d’action des quatre éditions précédentes, au bénéfice de la mise en place de filières de gestion sûres, efficaces et compétitives pour l’ensemble des déchets radioactifs. Au-delà de cette continuité thématique, elle explore également de nouveaux horizons, suivant en cela l’avis de l’Autorité environnementale émis sur le PNGMDR précédent. Outre un volet consacré aux enjeux transversaux (sanitaires, environnementaux, mais également économiques, éthiques et relatifs aux transports et aux territoires), cette édition prévoit que les scénarios de gestion des déchets radioactifs fassent l’objet d’une évaluation multicritères.

Conformément à la loi, le projet de PNGMDR a fait l’objet d’une évaluation environnementale stratégique et a été soumis à l’avis de l’Autorité environnementale du Conseil général de l’environnement et du développement durable. L’Autorité environnementale a rendu son avis le 18 novembre 2021. Le ministère de la transition écologique a également tenu compte, dans la rédaction du projet de cinquième édition du PNGMDR, de l’avis du 9 novembre 2021 que l’Autorité de sûreté nucléaire a rendu sur le projet de plan.

Le projet de cinquième édition du PNGMDR, enrichi au terme des différentes concertations et consultations mentionnées ci-dessus, est à présent soumis, avant son adoption définitive, à la consultation du public jusqu’au 16 juin 2022.

Ce projet de plan est accompagné de deux projets de textes réglementaires (décret et arrêté), également soumis à consultation, dont l’objet est d’inscrire dans la réglementation les prescriptions du plan.
Vous pouvez vous exprimez dans le cadre de cette consultation en déposant un commentaire dans la rubrique prévue à cet effet ci-dessous.

À l’issue de cette consultation du public, le ministère publiera sur le présent site Internet le bilan de la consultation. Le PNGMDR ainsi finalisé sera publié et transmis au Parlement, qui le soumettra pour évaluation à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), conformément à l’article L. 542-1-2 du code de l’environnement.

Les principales étapes d’élaboration de la cinquième édition du PNGMDR :

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Documents soumis à la consultation

Ressources complémentaires, pour la bonne information du public, quant à l’élaboration du PNGMDR

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Commentaires

  •  Besoin d’une piscine supplémentaire d’entreposage de combustibles usés, le 16 juin 2022 à 17h03

    Bonjour,

    La décision de recourir massivement au nucléaire en France date de plusieurs décennies et peu de gens censés s’en plaignent.
    Il faut donc aujourd’hui aller au bout de la décision en sécurisant le stockage des combustibles usés au moyen de nouvelles capacités d’entreposage centralisées sous eau qui intègrent à la conception les dernières exigences notamment vis à vis des différents types d’agressions potentielles.

    Cordialement

  •  Avis favorable au noubeau PNGMDR, le 16 juin 2022 à 11h40
    J’attends avec impatience une prise de décision de l’état pour enfin permettre à CIGEO de voir le jour et ainsi assumer nos responsabilités, stocker tous nos déchets de manière sûre, comme c’est déjà le cas pour les Déchets TFA et FMA. J’espère également que l’état va permettre concretement une mise en œuvre industrielle de la libération des déchets métalliques après fusion, comme c’est le cas dans de nombreux pays dans le monde (depuis 40 ans en Suède !) afin de permettre le "recycler" plutôt que de "jeter".
  •  Avis favorable, le 16 juin 2022 à 11h12
    Depuis de nombreuses les scientifiques ont instruit le dossier du projet d’enfouissement des déchets radioactifs à vie longue en couche d’argile profonde. Les géologues ont aussi donné leur avis qui porte largement au delà des 100 000 ans …… toutes les questions ont trouvé réponse… Les opposants n’ont qu’un argument "éviter de trouver une solution pour ces déchets de façon à continuer à critiquer le recours à la production d’électricité par des Centrales Nucléaires" quitte à aller vers un black out quasi certain à court terme ! Il est temps que nos élus actent par leur vote le lancement de ce projet on ne peut attendre encore trente ans ….. les réflexions sur le Climat nous poussent à opter pour une solution sure et perenne.
  •  Avis Favorable- Il faut aller plus loin, le 16 juin 2022 à 10h43
    Avis favorable, bien sur. Il faut cependant aller plus loin et prendre en compte le nouveau monde dans lequel nous sommes entrés : Le PNGMDR actuel s’inscrit en effet dans un monde ancien où presque tout a été fait depuis 25 ans en France pour arrêter le nucléaire au plus tôt : Arrêt de Superphénix, Stockage des déchets au plus vite, fermeture accélérée des réacteurs, arrêt d’Astrid, tentative de classer comme déchet l’Uranium appauvri, etc… Le PNGMDR présenté est en cohérence avec ces décisions d’un autre monde et d’une autre époque. Le lancement d’un nouveau parc nucléaire (fission) annoncé récemment engage en effet le pays pour a minima les 100/150 années à venir. Le « Plan », comme il se doit, a pour mission de prendre en compte cette nouvelle réalité. Ce n’ est pas encore le cas aujourd’hui. Quelques pistes : Bure ne doit pas se limiter à accueillir les déchets vitrifiés du parc actuel (+ EPR Flamanville), comme la loi de 2006 l’ impose aujourd’hui. On peut ajouter toutes les commissions de concertation que l’ on veut ; l’ opinion publique aujourd’hui n’ accepterait pas le nouveau programme si on ne dit pas où iront les déchets de ce programme. La seule option crédible et possible est d’annoncer que les déchets de ce nouveau parc iront à Bure, après évidemment des études positives de confirmation. Le projet « Cigeo » , limité aujourd’hui aux déchets du parc actuel(+ EPR de Flamanville) par la loi de 2006 a besoin d’être totalement refondé et repensé : planning, capacité, temps d’ entreposage préalable, durée de vie des installations souterraines, etc…. La politique actuelle visant à faire le stockage à Bure au plus tôt, comme si on avait honte de ces déchets, n’ est pas adaptée aux décisions prises en ce début d’année 2022. Elle risque de compromettre la capacité d’accueil du site ( on est contraint d’espacer les déchets à cause de la contrainte thermique en stockant tôt) ; elle oblige également à maintenir ouverte une installation souterraine sur plusieurs siècles, car ce site devra également accueillir outre les déchets du nouveau parc tous les déchets de fin de fission (combustibles usés non triés, déchets des usines de tri/ conditionnement de La Hague du combustible usé etc…,). Pourquoi se mettre cette contrainte supplémentaire ? Avec les entreposages en surface/subsurface, on sait faire dans la durée.
  •  Avis favorable pour le nouveau PNGMDR, le 16 juin 2022 à 09h00

    Ce document de référence pour l’environnement permet de suivre les différentes filières de gestion des matières et déchets radioactifs il constitue par sa stratégie , ses orientations, ses objectifs un référent de sûreté et un garant pour l’environnement. Il représente la synthèse du traitement des problématiques transverses liées à un saine gestion, sur le plan national des matières et déchets radioactifs.

    Ainsi, avec la mise en pratique de ce nouveau PNGMDR ; l’énergie nucléaire consolide sa place d’énergie sûre, très bas carbone, pilotable, économique, indispensable à la transition énergétique et écologique tout en assurant une remarquable indépendance de la France.

  •  La fission modulable, le 16 juin 2022 à 08h58
    Si ce que dit mr jean pommier est vrai, c’est une honte. L’energie nucleaire n’est pas très "pilotable" comme on l’entend ici, Pour reguler les pics de consommation, on allume des centrales au gaz ou fioul, et on les eteint quand la conso rebaisse. C’est d’ailleurs à cause de ce pilotage "sale" qu’on paye notre electricité aussi chère, car le prix du kw.h est calqué sur l’energie la moins bon marché meme si elle est minime dans le mix, merci l’europe. Avis defavorable à la dissemination des dechets, avis defavorable au glissement sous le tapis de nos bombes à retardements (dechets hautement radioactifs)
  •  La 5e edition du PNGMDR favorise l’indépendance énergétique française et l’économie circulaire. , le 16 juin 2022 à 08h28

    La Sfen porte un avis favorable à cette 5e édition du Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR) 2022-2026. Première édition à avoir été réalisée à l’issu d’un débat public organisé sous l’égide de la CNDP. Ce plan axé sur des stratégies d’anticipations (notamment des gestions de stockages et d’entreposages) permet de renforcer l’économie circulaire de la 3e filière industrielle française. Contribuant ainsi au développement durable et transparent du nucléaire, source d’une électricité bas carbone.

    Ce plan conforte plusieurs points que nous saluons :
    - L’avancée dans le domaine de la valorisation des déchets TFA métalliques , autorisée par le décret du 14 février 2022. Cette avancée permettra de ne pas saturer les stockages et de faire revenir dans l’économie circulaire de l’ordre de 500,000 tonnes d’acier.

    - Le besoin d’un entreposage centralisé sous eau

    - La poursuite du développement du stockage en couche géologique profonde tout en poursuivant la recherche dans la gestion des déchets radioactifs

    - Cette 5ème édition du PNGMDR s’inscrit dans un cadre renouvelé avec une gouvernance de la gestion des matières et des déchets radioactifs rénovée, qui renforce l’association de la société civile et des élus

    - Elle contribue à renforcer la lisibilité du lien entre la politique énergétique et la politique de gestion des substances radioactives, et à permettre la prise en compte des enjeux liés à cette gestion lors de la préparation de la stratégie française pour l’énergie et le climat (SFEC). Contrairement aux éditions précédentes, cette nouvelle édition porte sur une période de cinq ans, en cohérence avec la périodicité de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Les conclusions des différents exercices prospectifs identifiés permettront de disposer d’une vision concrète de la résilience de la politique de gestion des substances radioactives à des évolutions de politique énergétique.

    Nous saluons également l’effort pédagogique, la recherche d’équilibre de cette 5e édition. Elle précise notamment les conditions dans lesquelles la matière peut être amenée à être qualifiée en déchets : les débouchés limités, l’état de maturité de la technologie, la maîtrise des procédés de traitement, les conditions économiques.

    La Sfen rappelle qu’aujourd’hui le recyclage des combustibles usés, pôle d’excellence de l’industrie française, constitue un élément essentiel de la souveraineté énergétique notamment à travers l’économie de la ressource en uranium. Le traitement-recyclage permet une économie de ressources de l’ordre de 20 à 25% par rapport au stockage direct des combustibles usés (« cycle ouvert »).

    Dans un contexte où les Français et les industriels sont invités à recycler de plus en plus, le nucléaire est exemplaire et peut aller plus loin dans la valorisation des matières. En effet, près de 96 % des combustibles usés des réacteurs nucléaires (plutonium et uranium de retraitement) peuvent être recyclés.

    Nous précisions que les matières concernées par le « plan de valorisation des matières radioactives » ne présentent pas de problème technique ou économique insurmontable dans leur gestion et leur valorisation. Nous rappelons que ces matières (Uranium appauvri, URT, Mox usés) ont une valeur potentielle bien réelle. Requalifier ces matières en déchets reviendrait à détruire de la valeur et à mobiliser des ressources financières pour le faire…

    Dans un cadre de tensions internationales et de difficultés d’approvisionnements en matières premières, le stock d’uranium appauvri, doit être considéré d’abord comme un stock stratégique, garant de notre souveraineté énergétique. Il peut en effet se substituer à 8 ans de consommation d’uranium naturel pour le parc des réacteurs nucléaires français, en utilisant les capacités de conversion et d’enrichissement nationales. Les stocks de matières peuvent se révéler être de véritables « mines secondaires » contribuant ainsi à notre approvisionnement en ressources.

  •  Le PNGMDR, un document de référence pour l’environnement, le 16 juin 2022 à 07h08
    La France doit s’honorer d’avoir inscrit dans la loi, l’élaboration transparente par des experts du document PNGMDR qui permet de connaitre l’inventaire des déchets radioactifs déjà produits et à produire dans les années à venir. Connaitre précisément ces déchets permet d’élaborer et mettre en œuvre les solutions de stockage définitif. Gérer tous les déchets radioactifs c’est défendre l’environnement à long terme.
  •  L’UNSA SPAEN valide le PNGMDR et demande que la stratégie française soit enfin définie, le 16 juin 2022 à 06h28

    L’UNSA SPAEN est le syndicat professionnel autonome des acteurs de l’Energie. Il défend les intérêts des salariés des entreprises de l’énergie, en particulier le CEA et ORANO.

    <quote>« Le PNGMDR et ses modalités d’élaboration sont institués par la loi. Les travaux du plan s’inscrivent dans le cadre déterminé par la loi du 30 décembre 1991 et la loi du 28 juin 2006 ».</quote>

    Il est utile de rappeler que ce plan doit présenter la stratégie nationale, inscrite dans la loi, de gestion des déchets radioactifs et des matières nucléaires.

    Cela semble malheureusement avoir été oublié depuis la rédaction du premier plan qui préconisait dès 2007, en plus des travaux sur la séparation poussée et du développement de réacteurs de 4ème génération, de poursuivre les recherches sur la transmutation des actinides.

    Aujourd’hui, de séparation poussée, il n’y a plus. Disparus également le réacteur de 4ème génération, ainsi que les recherches sur la transmutation des actinides. Il faut pourtant continuer les études en vue de fournir au pays une énergie durable tout en minimisant au maximum les déchets ultimes.

    La stratégie semble aujourd’hui reposer sur les industriels, qui ont une vision à plus court terme et doivent par ailleurs justifier de maintenir les stocks stratégiques d’uranium et de plutonium dans la catégorie des matières valorisables ou les reclasser comme déchets.

    Le multirecyclage fait partie de cette démarche, sans que soit démontrée la viabilité du procédé.

    Quel sera alors l’avenir du nucléaire français, avec un marché de l’uranium qui est amené à se tendre à moyen terme et un besoin en électricité qui va fortement augmenter et qui nécessitera de conserver a minima la même puissance installée, même à 50 % de part dans le mix électrique, voire l’augmenter pour couvrir de nouveaux besoins ?

    EPR de deuxième génération, SMR en cogénération avec production d’Hydrogène ou de chaleur, projets de réacteurs issus de startups pour lesquels il n’existe pas de cycle du combustible, recyclage ou stockage des MOX usés ; CIGEO n’est pas actuellement dimensionné pour cette nouvelle phase. Il est urgent de repenser la stratégie énergétique française.

    L’UNSA SPAEN dit oui au PNGMDR et demande que l’Etat prenne enfin ses responsabilités pour définir notre avenir énergétique.

  •  Pas besoin de couteau pour avoir un avis tranché, le 16 juin 2022 à 02h02

    Ce projet de Gland Nazional de Gesticulation des Manières et des Péchés du Mortifère est :

    - le légume et le fruit d’une pseudo concertation
    - actualisé des premières pochettes surprises en matières de déchets radioactifs
    il ouvre ainsi aucune perspective fiable pour le futur
    - le sable mouvant d’un abandon des déchets que tous les autres déchets pourraient envier. Comme si un déchet pouvait être doué de raison et envier.
    - adapté en matière de goût, une cuillerée par personne et par jour.

    Ce texte est aussi crétin que la plupart des arguments pour développés dans d’autres avis.

    Il faut des études connexes, variées, indépendantes et avec un esprit rigoureux, scientifique et non accumuler des arguments trop souvent galvaudés.
    Passons à la moulinette de la statistique les risques et leur probabilité de survenue afin d’être honnêtement éclairé. Pour l’instant l’étude c’est bidon et pipeau.

    Avis défavorable
    Avis défavorable

  •  Une incoherence de plus, le 16 juin 2022 à 00h16
    Pourquoi exiger de l’acier vierge de contamination radioactive pour faire les futs qui seront enfouis à Bure, alors que 204 000T très faiblement radioactifs sont disponibles à l’usine d’enrichissement G.Besse? EDF et Orano estiment que 276 000 T d’acier seront nécessaires pour la fabrication des emballages des déchets ultimes, et ils admettent même que le calendrier des opérations de démantèlement et celui des besoins d’acier pour les emballages correspondent… Oui mais voila, on préfère faire des cuillères, fourchettes, et couteaux avec, et garder du "propre" pour construire les futs qui seront enterrés. Bizarre non? Pas tant que cela : Libérer l’acier contaminé "revient moins cher que le recycler dans le secteur nucléaire" Pour faire des économies, on vous propose donc de recycler de l’acier pollué, pour vous, et d’utiliser de l’acier exempt de toute radioactivité, pour faire les emballages de déchets hautement contaminés ! C’est pas magnifique comme "gestion"? Il ne leur manque plus que le "label vert" européen qui vient heureusement de leur être refusé. Quand on vous dit que l’expertise et le savoir se sont perdus chez EDF, on ne vous dit pas que la cohérence aussi !
  •  Avis favorable pour le PNGMDR 2022-2026, le 15 juin 2022 à 23h55

    La diminution rapide de la consommation des énergies carbonées est nécessaire d’un point de vue écologique et économique. La part de plus en plus importante prise par l’électricité soit directement (augmentation du parc des véhicules électriques), soit indirectement (en particulier plan hydrogène) conduira à une augmentation très importante de l’énergie électrique décarbonée.

    Cette augmentation ne pourra être réalisée que par une augmentation préalable du parc nucléaire. Cette augmentation implique une maîtrise complète de toutes les étapes : approvisionnement maîtrisé en matière fissile, construction de nouveaux réacteurs de différentes puissances et gestion des déchets.

    Concernant l’avenir, une amélioration fondamentale des étapes actuelles sera liée à la relance du développement de réacteurs à neutrons rapides (réacteurs dits de 4ème génération) qui permettra de réduire fortement la demande en matière fissile, augmenter le rendement et diminuer les déchets. Les études sont déjà en cours dans plusieurs pays majeurs (USA, Inde, Chine…).

    Il est donc indispensable que le projet soit déclaré d’utilité publique et que l’Autorité de Sûreté Nucléaire puisse publier le Décret d’Autorisation de Création

    En conclusion, je donne donc un avis très favorable à ce nouveau PNGMDR.

  •  L’autruche paraît sage. Défavorable, le 15 juin 2022 à 23h05
    Pourquoi un avis défavorable après tant d’éloges ? A lire des avis on est revenu à une énergie propre à faible coût presque éternelle. "Des déchets nucléaires traités avec la plus grande rigueur". C’est bon d’y croire. Et les fonds marins, les terres en Russie où on a rejeté nos déchets nucléaires ? Le nombril français. "A condition de ne pas perde le sens des réalités, par une application abusive et non justifiée du principe de précaution." Là c’est encore plus fort. L’avidité jusqu’à abandonner le peu de précautions qui entoure cette industrie. Même certains responsables d’exploitation de centrale n’ont pas entièrement confiance dans une fiabilité de leur tranche. Et pour ce qui est des déchets l’obscurantisme est de mise. Défavorable
  •  Très bon projet, le 15 juin 2022 à 22h29
    Ce projet de Plan national de gestion des matières et déchets nucléaires est :
    - le fruit d’une large concertation
    - actualisé des dernières avancées en matières de déchets radioactifs, il ouvre ainsi des perspectives intéressantes pour le futur
    - le socle d’une gestion des déchets que tous les autres déchets pourraient envier ..
    - adapté en matière de coût
  •  Les décrets et arrêtés vont dans le bon sens, mais ni assez loin, ni assez vite, le 15 juin 2022 à 22h24
    La France fait partie des pays du monde dans lesquels les déchets nucléaires sont traités avec la plus grande rigueur et il faut s’en féliciter. A condition de ne pas perde le sens des réalités, par une application abusive et non justifiée du « principe de précaution ». On aimerait d’ailleurs que les déchets chimiques, dont la durée de vie est illimitée, soient traités avec la même rigueur… Mes observations portent sur les deux extrémités du spectre des déchets nucléaires : les plus radioactifs et/ou à plus longue durée de vie (FA - VL) et les déchets très faiblement radioactifs (TFA). Concernant les déchets FA-VL leur stockage est étudié depuis des décennies en France et dans le monde. Le consensus scientifique est que le stockage en couche géologique profonde est la solution de référence, de loin la plus sûre à tous points de vue, adoptée par plusieurs pays notamment européens dont le sérieux et le sens des responsabilités ne peut être mis en doute. Que signifie dans ces conditions la phrase : « Maintenir une dynamique de recherche autour des options de gestion alternatives ou complémentaires au stockage en couche géologique profonde » ? S’il s’agit d’étudier d’improbables stockages de surface, beaucoup moins sûrs, c’est une perte de temps et d’argent et cela ne doit surtout pas retarder la construction de CIGEO, qui fait l’objet d’études géologiques et de sûreté extrêmement approfondies. Il est donc temps de lancer la construction de ce stockage incontournable qui offre toutes les garanties que l’on peut humainement attendre. Concernant les déchets TFA, la France, bonne dernière en Europe, s’est enfin décidée, sous d’indispensables conditions contrôlées très strictes, à recycler les métaux et notamment les aciers entrant dans cette catégorie. Il était temps : une tonne d’acier recyclé émet environ trois à quatre fois moins de CO2 qu’une tonne d’acier produite à partir de la mine. Mais là encore, qu’attend-t-on pour lancer une première réalisation en France ? C’est un objectif à la fois climatique et économique, eu égard aux futurs tonnages concernés. Mais il faut aller plus loin : qu’attend-t-on pour examiner la faisabilité concrète du recyclage d’autres matériaux, notamment les bétons armés très présents dans les centrales nucléaires : ils sont à la fois une source d’aciers et surtout d’agrégats pouvant être réutilisés dans des applications qui ne présentent aucun risque pour les humains et l’environnement. L’intérêt environnemental de ce recyclage est évident : il diminue les besoins en agrégats naturels extraits des fleuves et rivières (et impactent leurs lits) ou des carrières terrestres.
  •  Lève toi et marche, le 15 juin 2022 à 22h18
    "L’énergie nucléaire sûre, économique fiable et pilotable, déchets et émissions sont traités sérieusement, des apports positifs tant en termes économiques qu’environnementaux, les conséquences sur la vie humaine d’incidents ou d’accidents sont minimes"… Comment peut on en 2022, être autant aveuglés par un discours officiel si loin de la réalité? Les accidents sont cachés, les défauts sont tus, les rejets de tritium autorisés à des seuils indécents, les délais oubliés, les coûts explosés, et certains croient encore à cette sacro sainte industrie électronucléaire? Dans quelques jours elle fera remarcher les paralytiques et rendra la vue aux aveugles !! En France, aujourd’hui, on "oubli" négligemment des stériles d’extraction d’uranium, TFA, on assure les accidents graves à hauteur de 1.5 milliards quand ils coutent souvent 70 milliards (tchernobyl, c’est même plusieurs centaines de milliards), on stock des déchets en laissant croire que ce sont des ressources, on provisionne 3x moins que nos voisins (à parc égal) pour la déconstruction des vieilles centrales, mais les gens pensent encore que c’est géré aux petits oignons ! La pièce maitresse du futur EPR, considérée en "exclusion de rupture" donc infaillible, a été bâclée, mais sera utilisée quand même grâce à un tour de passe passe : toujours personne pour se gratter la tête? Les Français sont hallucinants de naïveté ou inconscients? Ce plan national de gestion de l’impossible est un pansement sur une jambe de bois : le mal est fait et on veut ajouter maintenant une teinture de démocratie, c’est machiavélique. AVIS HAUTEMENT DEFAVORABLE
  •  Est ce possible cette ineptie ?, le 15 juin 2022 à 21h44

    Il est difficile de pouvoir comparer le site de Bure et sa géologie à un autre site car aucun autre centre existe dans d’autres types de couches géologiques afin d’avoir assez de données complémentaires, transposables, comparables.
    Ainsi, le choix de la couche géologique pour le projet s’est trouvé « in fine extrêmement réduit », conduisant à n’implanter qu’un seul laboratoire souterrain national à Bure. L’importance des enjeux de ce projet, qui engage l’avenir sur plusieurs millénaires, « aurait mérité que plusieurs sites aient fait l’objet d’expérimentations afin de disposer d’un éventail d’informations sur les risques sanitaires et environnementaux en appui de la décision », pointe l’autorité environnementale.

    Mon avis est par conséquent
    Très défavorable.

    Cordialement.

  •  Si si si et contrevérités, le 15 juin 2022 à 18h53
    Défavorable Lire des arguments écrits par des robots ou des ânes ? "Si les déchets et émissions avaient été traités aussi sérieusement que la radioactivité, nous n’aurions pas à gérer les conséquences de l’utilisation des combustibles fossiles." Là l’enquête est sur la gestion des déchets radioactifs. En l’occurrence aucune forme de langage ne permettra de cacher qu’on est incapable de gérer ces résidus. On propose juste de les enfouir, les cacher. C’est une proposition aberrante. Encore un mensonge des collabos à la langue chargée de Clostridioides difficile, de Campylobacter Ou d’Escherichia Coli
  •  Favorable au projet, le 15 juin 2022 à 18h49
    Face à une dégradation du climat de plus en plus préoccupante, l’énergie nucléaire représente une option efficace, sûre et économique, pour produire de l’électricité non carbonée entièrement pilotable, non soumise aux aléas comme l’éolien ou le solaire. Une gestion des déchets industrielle doit aller de pair avec l’utilisation des centrales, en traitant avec des solutions pérennes chaque type de déchet de la manière la plus sûre et la plus économique. Le Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs agit dans ce sens et je suis tout à fait favorable à ce projet qui permet de continuer l’utilisation du nucléaire sur le long terme.
  •  Escroquerie, mensonge et fascisme des pro nucléaires, le 15 juin 2022 à 18h41
    Défavorable Que de mensonges, de poncifs éculés pour justifier une industrie polluante, dangereuse, et asservisante. Les alternatives à Bures n’ont jamais été étudiées en bafouant les lois qui le prévoyaient. La simple transposition des incidents, accidents sur les sites étrangers devraient donner un peu d’humilité tel à Wipp (USA). La France est déjà pollué par les millions de déchets de cette industrie. Extraction dans le massif central, dissémination matériel médical, paratonnerre etc… Les déchèteries ont sonnées plusieurs fois pour des déchets radioactifs cachés dans les détritus urbains. Brest 2018,2020. C’est juste du nucléaire alors pas d’inquiétude…

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