Plan de gestion 2025-2040 du Parc naturel marin d’Iroise
Créé par le décret n° 2007-1406 du 28 septembre 2007 révisé par le décret n° 2022-1589 du 19 décembre 2022, le parc naturel marin d’Iroise (PNM d’Iroise) est une aire marine protégée gérée par l’Office français de la biodiversité. Son 1er plan de gestion a été approuvé le 25 novembre 2010. Or, le plan de gestion, qui détermine les mesures de protection, de connaissance, de mise en valeur et de développement durable à mettre en œuvre dans le parc naturel marin, est mis en révision tous les quinze ans au moins (Article L334-5 du Code de l’environnement). Elaboré par son conseil de gestion, de façon partenariale et partagée avec les acteurs locaux intéressés par cet espace marin et sur la base d’une évaluation du précédent document de gestion, le projet de plan de gestion 2025-2040 du PNM d’Iroise a été adopté à l’unanimité par son conseil de gestion le 17 septembre 2025.
Consultation du 24/09/2025 au 16/10/2025 - 59 contributions
Le plan de gestion 2025-2040 du Parc naturel marin d’Iroise comporte :
- Volume 1. État des lieux : description de l’espace naturel protégé, synthèse des données existantes et disponible
- Volume 2. Enjeux, stratégie et évaluation
- Annexes :
- Document d’objectifs des parties terrestres des îles habitées pour les sites Natura 2000 FR5302007 « Chaussée de Sein », FR5300018 et FR5310072 « Ouessant-Molène »
- Rapport final intégrant les conclusions de l’analyse de risque de porter atteinte aux objectifs de conservation des habitats des sites Natura 2000.
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1er octobre 2025
Commentaires
Tout d’abord un mot pour vous dire dire que tous vos textes sont imbuvables par leur longueur et leur technicité .
Pour parler de la baie de Douarnenez, la population est complètement scandalisée par l’etat des plages.
Entre les algues vertes et les interdictions de baignade, nous ne pouvons plus profiter de notre environnement côtier.
Ce simple loisir qu’est la pêche à pied est devenue à cause de la pollution.
La baie si poissonnerie perd sa raison d’être. Les contrôles des sardiniers sont insuffisante. Beaucoup de bateaux viennent sans autorisation.
Quant à la préfecture il faudrait cesser les autorisations de construction de bâtiments agricoles, porcheries particulièrement.
À l’heure où l’on parle d’économies c’est anormal que ce soit les populations qui règlent les factures de nettoyage des plages par leurs impôts.
Il est vraiment temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard, si ce n’est pas déjà le cas
Un parc naturel marin doit avant tout être un véritable refuge pour la biodiversité. Il ne peut remplir pleinement ce rôle que si des mesures de protection fortes et cohérentes sont mises en place. Cela suppose notamment une interdiction stricte de la pêche, en particulier de la pêche industrielle et destructrice, qui dévaste les fonds marins et met en péril les équilibres écologiques. Autoriser la pêche, même « raisonnée », reste difficilement compatible avec l’objectif de restauration des écosystèmes : on ne peut pas espérer voir revenir les poissons tout en continuant à les capturer.
De la même manière, il est indispensable de limiter fortement les activités de loisirs dans les zones sensibles, voire d’interdire les plus dérangeantes pour la faune (jetski, plongée, tourisme, etc.). Un espace protégé doit offrir des zones de tranquillité absolue où la nature peut respirer et se restaurer.
Il faut aussi empêcher toute bétonisation ou installation industrielle polluante sur les littoraux et les cours d’eau proches du parc. Protéger la mer sans protéger la terre qui la nourrit n’a pas de sens : les pollutions viennent souvent de la terre avant de se déverser dans les milieux marins.
Enfin, le fait que le plan de gestion ne soit révisé que tous les quinze ans semble bien trop long. Les pressions sur les milieux évoluent rapidement, et les réponses doivent s’adapter plus vite. Il serait souhaitable de mettre en place une évaluation plus fréquente, avec une communication claire et régulière sur les actions menées, leurs résultats, et les efforts restant à faire.
Un parc naturel doit être un acteur dynamique et exemplaire dans la protection de la nature, pas une simple étiquette administrative.
Comment pouvez-vous vous satisfaire de vos actions quand on assiste à la dégradation de tout notre écosystème dans la baie de Douarnenez ?
Les pêcheurs n’ont plus de poissons mais les chaluts continuent de racler nos fonds
Les mairies veulent augmenter le nombre de touristes aux dépens de nos sentiers et de plages .
Les mêmes mairies accordent toutes les dérogations demandées pour augmenter la taille des porcheries et leurs épandages alors qu’on sait l’influence de ces élevages sur la prolifération des algues vertes .
Je ne sais pas à quoi vous servez
Le parc est sensé gérer la ressource et la préservation du milieu marin.
Pour cela, au vu de la prolifération des algues vertes reconnue maintenant sans ambiguïté dûe aux épandages agricoles, le parc devrait donner un avis défavorable à toute nouvelle installation ou extension d’élevage sur les bassins versants, ce qui n’est absolument pas le cas.
D’autre part, le parc devrait veiller activement à la préservation de la ressource et des écosystèmes marins en empêchant la pêche en fond de baie et dans les endroits sensibles, ce qui n’est pas le cas actuellement non plus.
Merci de faire en sorte que le parc ne soit plus une belle vitrine ou se cantonne à un rôle de sensibilisation ou de pédagogie certes nécessaires.
Avant toute chose, son rôle est de protéger le milieu naturel, en ayant un réel poids politique et une réelle volonté pour le faire.⁹