Consultation publique portant sur le projet de rapport d’application par la France de la convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et à l’accès à la justice en matière d’environnement faite à Aarhus (Danemark) le 25 juin 1998
Consultation du 25/06/2025 au 18/08/2025 - 45 contributions
Qu’est-ce que la Convention d’Aarhus ?
La France est Partie à la Convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et à l’accès à la justice en matière d’environnement signée à Aarhus (Danemark) le 25 juin 1998.
Des explications et renseignements à propos de cette convention ainsi que le texte de celle-ci sont disponibles à l’adresse :
https://www.notre-environnement.gouv.fr/rapport-sur-l-etat-de-l-environnement/la-convention-d-aarhus/article/la-convention-d-aarhus/
Le rapport d’exécution par la France
Le deuxième paragraphe de l’article 10 de la Convention d’Aarhus requiert la transmission périodique d’un rapport national permettant à la Réunion des Parties de la Convention de suivre l’application de ses dispositions. Un tel rapport doit être présenté par la France au Secrétariat de la convention lors de la prochaine Réunion des Parties, qui se tiendra à Genève (Suisse) du 17 au 21 novembre 2025. Le processus d’élaboration du rapport doit faire une large place à la participation des parties prenantes ainsi que du public.
Le présent projet de rapport est soumis à une procédure de participation du public du 25 juin au 18 août 2025.
La version proposée à la consultation du public correspond aux mises à jour du précédent rapport fournies par les différents acteurs consultés depuis le mois d’avril dernier (directions d’administration centrale du ministère de la transition écologique, ministères et autorités administratives indépendantes).
Ce rapport est fourni aux organes de la Convention selon un cadre de présentation prédéfini et ne doit pas excéder 13 000 mots, y compris les titres de section repris du modèle, ce qui nécessitera des adaptations au document final en fonction de l’ampleur des remarques du public. Chaque point doit être développé en fonction de son importance.
Comment participer ?
Ce projet de rapport est soumis à la consultation du public en application de la décision I/8 (ECE/MP.PP/2/Add.9) de la Réunion des Parties à la Convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement et de la décision IV/4 (ECE/MP.PP/2011/2/Add.1) sur le système de présentation des rapports.
Ces décisions sont disponibles sur le site https://unece.org/environmental-policy/events/first-meeting-parties-aarhus-convention.
Deux documents sont proposés : il s’agit, dans les deux cas, du cadre de présentation contenant les projets de réponse aux différentes questions.
L’un est proposé avec les modifications apparentes afin d’identifier les changements proposés sur le rapport présenté en 2021, l’autre version, plus lisible, ne fait pas apparaître les modifications.
Afin de faciliter l’exploitation des observations et propositions du public, il est demandé de bien vouloir citer dans chacune des contributions l’article et le paragraphe auxquels il se rapporte.
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Commentaires
Il est souvent très compliqué de trouver l’info pour les enquêtes publiques. Par exemple je tenais absolument à participer à l’enquête préalable sur le plan de l’organisation de la chasse dans mon département pour les 6 ans à venir. Ne trouvant aucune info sur internet, j’ai téléphoné plusieurs fois en préfecture, baladée d’un bureau à un autre, avec du mal à trouver un interlocuteur informé. Chaque fois j’apprenais que l’enquête serait ouverte bientôt, mais que sa date n’était pas encore fixée, que ce serait « quand les chasseurs seraient prêts » (la fédération départementale de chasse) - à croire que cette fédération est maître du processus, et non la préfecture qui semble n’être là que pour valider les décisions des chasseurs, pendant que nous, citoyens non-chasseurs, en sommes quasiment évincés ! J’ai ainsi rappelé plusieurs fois la préfecture. Jusqu’à un jour apprendre que c’était fini. La consultation ne durait que 15 jours, je l’avais loupée, ratant la possibilité de donner mon avis sur ce sujet concernant pourtant mon environnement direct, et pour les 6 prochaines années.
Par ailleurs, on observe assez systématiquement des décisions prises radicalement à l’opposé des résultats de consultations publiques, au point que la plupart des gens considèrent que ces enquêtes ne servent à rien puisqu’on ne tient pas compte des résultats. C’est pourquoi ils ne s’intéressent pas à ces consultations. Les processus démocratiques ne fonctionnent pas, les consultations publiques semblent n’être que des alibis pour des décisions déjà prises en amont.
Je veux citer aussi la commission sénatoriale sur la sécurité à la chasse, qui a accouché de façon aberrante de préconisations opposées aux demandes insistantes des Français (cf. pétition au Sénat attestant de cette volonté) : refus de jour(s) hebdo sans chasse, refus de limiter la puissance et la portée des armes de chasse, refus d’aligner le taux d’alcoolémie à la chasse sur celui de la conduite routière (à défaut d’une tolérance zéro pour l’alcool à la chasse), etc.
À la suite de cette commission, le gouvernement a suivi avec zèle ces recommandations de ne rien changer - pire encore en ce qui concerne l’alcoolémie à la chasse : la seule interdiction pour les chasseurs est désormais un « état manifeste d’ébriété ». N’est-ce pas se moquer du monde (et de la sécurité) ?
Déni de démocratie également dans la façon brutale de passer la loi Duplomb récemment. Les décisions dans ce pays sont au service des puissants lobbies privés et de grosses fortunes. Le citoyen n’est plus entendu.
Cf. aussi - ça fait quelques années maintenant, la consultation citoyenne sur le climat, où des citoyens tirés au sort ont travaillé très sérieusement, correctement encadrés, jusqu’à aboutir à des propositions pertinentes… rapidement enfouies au fond d’un tiroir par le président Macron, contrairement à ses promesses.
Les militants engagés pour la protection de l’environnement sont traités d’écoterrorristes et effectivement traités comme des terroristes (on sait le nombre de mains arrachées et d’yeux crevés qui en ont découlé).
À l’opposé d’une écoute du peuple pour le faire participer à la (bonne !) gestion de l’environnement, ce n’est que manipulations, violences, mensonges et déni de démocratie.
Je souhaite signaler un problème d’accès à l’information concernant les battues administratives. Lorsqu’une battue m’a été annoncée sur mon terrain, j’ai demandé au préfet les documents justifiant cette décision, mais je ne les ai jamais reçus.
De plus, ces battues ne sont pas publiées systématiquement dans les mairies, ce qui rend leur consultation par le public très difficile. Pour respecter la Convention d’Aarhus, il est essentiel que ces décisions soient accessibles et que les documents justificatifs soient communiqués aux personnes concernées.
Il est essentiel de pouvoir avoir un recours possible à ces décisions préfectorales dévastatrices pour les propriétaires et surtout en être informé pour pouvoir se mettre en sécurité soi et ses proches, mais aussi les autres. Il y a des passages autour d une propriété privée..
Les exemples sont légion.
Contribution de l’association "Vivre à Clamart", dont l’objet est l’amélioration et la dèfense de l’environnement et du cadre de vie :
Malgré la Convention d’Aarhus de 1998, la Charte de participation du public du Ministère de l’Ecologie de 2016, les actions de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) et du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), la notion de démocratie participative est très souvent bafouée, comme chacun peut le constater.
Les "concertations", enquêtes publiques, "participations du public" qui doivent normalement être organisées pour tout aménagement susceptible de porter atteinte à l’environnement en sont l’illustration :
- Publicité des avis d’enquête publiques confidentielle,
- Participation du public ridiculement faible par rapport à l’importance de la population concernée,
- Dossiers volumineux à lire et analyser dans un délai très court,
- Consultations souvent programmées en période estivale ou de congés,
- Utilisation de registres numériques décourageant de nombreux citoyens peu familiers à l’usage d’internet,
Pour toutes ces raisons, les citoyens et même les associations ont des difficultés à appréhender des sujets souvent complexes et ensuite émettre un avis argumenté !
Pour illustrer cette "tendance", à Clamart, deux consultations sur des projets structurants sont en cours depuis le 15 juillet et seront clôturées le 29 août .
A notre demande d’une réunion publique et d’une prolongation de 4 semaines de la durée de la consultation, une seule des deux consultations en cours à été prolongée, et une semaine seulement a été accordée sur le délai initial du 29 août, et seulement pour tenit compte d’une erreur dans l’adresse email du registre de participation !
- Projet de ZAC Panorama 2, jusqu’au 5 septembre: :
https://www.registre-numerique.fr/zac-du-panorama-2-clamart/deposer-son-observation
- Projet Trivaux-Carnets-4ème collège, jusqu’au 29 août :
https://www.registre-numerique.fr/clamart-college-trivaux-carnets/deposer-son-observation
Ces entraves à l’expression démocratique des citoyens, ne doivent plus être possibles.
La loi doit évoluer, nous proposons sur 4 points :
1/ La concertation préalable doit être organisée dès l’ébauche du projet avec une communication suffisante dans la recherche d’une large participation.
2/- Imposer que le dossier de consultation comprenne un document résumé du projet.
3/- Imposer une réunion pubique de présentation du projet, point de départ des 30 jours d’ouverture des registres de participation, électronique et papier
4/- La durée minimum de 30 jours de la consultation doit être prolongée des jours fériés et congés scolaires inclus dans la période choisie pour la consultation.
5/- Désignation obligatoire d’un (e) Commissaire Enquêteur (e) pour tout projet nécessitant une étude d’impact environnemental et l’avis de l’AE.
Compte tenu des faibles chances d’être entendues lors des enquêtes publiques, les associations, collectifs et riverains des projets sont contraints d’engager des procédures judiciaires longues et coûteuses en frais d’avocat.
Une réelle application des principes de démocratie participative, dès l’origine des projets permettrait de limiter, voire supprimer ces recours juridiques.
Il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont la France applique la convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et à l’accès à la justice en matière d’environnement.
Vous écrivez : "L’article 7 de la Charte de l’environnement garantit le droit d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration de telles décisions ayant une incidence sur l’environnement."
Beaucoup de préfectures ne jouent pas le jeu et nos associations sont obligées de saisir la CADA pour obtenir les documents ayant une incidence sur l’environnement. Lors des consultations publiques, de nombreuses préfectures présentent encore des projets d’arrêtés sur la chasse sans prendre la peine de les justifier. Certaines préfectures n’ont pas de données, mais adoptent leurs arrêtés sur simple demande des fédérations de chasse. Pire, des administrations incitent les fédérations départementales des chasseurs et les agriculteurs à leur fournir des données, parfois totalement farfelues, qui sont reprises par l’administration sans aucune nuance ou vérification. Lorsque les citoyens et les associations demandent des comptes à ces préfectures, celles-ci ignorent leurs avis, même lorsqu’ils sont très argumentés. La seule façon de faire respecter le droit est alors de déposer des recours. Même condamnées par les tribunaux administratifs, plusieurs administrations renouvellement chaque année le même arrêté. C’est le cas par exemple sur les périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau.
Vous rappelez que "Le Conseil d’Etat a jugé que le défaut de publication de la synthèse des observations du public ainsi que des motifs d’une décision en méconnaissance de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement était sans incidence sur la légalité de celle-ci (CE, 18 novembre 2024, n° 465266 ; CE, 21 novembre 2018, n° 40993). Le
Conseil d’Etat a également considéré que la circonstance que cette synthèse et les motifs de la décision n’aient été rendus publics que près d’un mois et demi après la publication de la décision est sans incidence sur sa légalité et que ce délai ne saurait établir que la rédaction de cette synthèse serait intervenue postérieurement à l’adoption de la décision (CE, 17 décembre /12/2020, n° 430314)."
Ces décisions montrent malheureusement combien le dialogue environnemental est méprisé dans notre pays. Si une administration est obligée de réaliser une consultation, il n’est pas normal qu’elle puisse adopter sa décision sans avoir pris le temps d’analyser les contributions reçues. Quand les citoyens se mobilisent, et prennent de leur temps pour envoyer des avis, l’administration doit en prendre connaissance, rédiger une synthèse des avis et publier le motif de sa décision avant de publier son acte. Sinon le dialogue environnemental n’a aucun sens.
En ce qui concerne le dialogue environnemental (CDCFS, CNCFS…) , les commissions sont totalement déséquilibrées et les représentants d’intérêts cynégétiques sont toujours représentés en majorité. Dans les CDCFS, il y a parfois 2 associations de protection de l’environnement face à une trentaine de représentants des lobbies agricoles ou cynégétiques. Même si les avis de ces commissions sont consultatifs, l’absence de publication de comptes-rendus rend les travail des associations difficile. Dans certaines commissions, les représentants des associations relatent fréquemment des pressions et intimidations.
La France a également une fâcheuse tendance à prendre plus en compte les avis des lobbyistes que celui des scientifiques. On peut déplorer que les avis du CNPN ne sont que trop rarement suivis. A quoi bon avoir des instances pour aiguiller les politiques nationales, si elle ne sont pas écoutées ? Il n’est pas normal de devoir systématiquement déposer des contentieux pour faire respecter le droit de l’environnement et les avis des scientifiques. Peut-être faudrait-il rendre les décideurs publics responsables pénalement quand ils bafouent en toute connaissance de cause le droit environnemental, après avoir été condamnés à plusieurs reprise par les tribunaux administratifs.
Participation à la consultation
Consultation publique portant sur le projet de rapport d’application par la France de la convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et à l’accès à la justice en matière d’environnement faite à Aarhus (Danemark) le 25 juin 1998
Tout d’abord, les notifications des procédures de participation du public sont souvent publiées de manière très discrète et peu visible pour le public. Pour les notifications locales des procédures de participation du public, il faut se rendre régulièrement à la mairie, ce qui, dans la pratique, n’est bien sûr pas faisable. De nos jours beaucoup est fait par internet. Même les publications dans les journaux locaux ne suffisent pas. À l’heure où l’on fait des économies sur les matières premières et l’énergie, qui a encore un journal en forme papier chez soi ?
En ce qui concerne les procédures de participation du public nationales, beaucoup de gens ne sont pas bien informés de leur importance et de la manière de les trouver. Ce manque de transparence est un problème majeur pour la démocratie.
De plus, le sujet est souvent présenté de manière extrêmement compliquée, alors que l’impact des mesures peut être très grand sur la vie des populations. Et les documents pertinents mentionnés dans la mesure ne sont souvent pas accessibles au public (ils ne sont pas publiés pendant la consultation publique). Comment peut-on alors, en tant que citoyen, émettre un avis éclairé sans disposer de ces informations pertinentes ?
Il faut donc en faire la demande auprès du service concerné, qui, dans de nombreux cas, refuse d’envoyer les rapports/avis. Vous vous retrouvez alors dans un circuit CADA - Tribunal administratif - Cour d’appel - dans certains cas même Conseil d’État. Ces procédures sont très longues. Entre-temps, la mesure a déjà été adoptée depuis longtemps et est en cours d’exécution.
J’ai également remarqué que malgré une opinion négative sur une mesure, celle-ci est tout de même adoptée. Comment est-ce possible ? À quoi sert alors l’avis de la population ?
Les synthèses après la consultation publique sont souvent publiées sans publication de toutes les opinions des participants, et il faut donc partir du principe que toutes ces opinions sont prises en compte? !
Si l’administration ne publie pas toutes les contributions reçues (voir article L123-19-1 du code de l’environnement), le public n’est pas informé des observations et remarques des autres membres du public. Il s’agit là d’une forme de censure, car dans une réunion publique, l’opinion de chacun est entendue par tous les participants. Les Tribunaux ont souvent considéré que cette absence de publication ne constituait pas un motif suffisant pour annuler l’arrêté bien que le public est privé d’une garantie.
Certaines préfectures, comme celle de la Vendée, publient même le nom et l’adresse e-mail des personnes qui ont participé, ce qui, pour des sujets spécifiques tels que la chasse (un sujet très controversé dans la société française), peut exposer ces personnes à des représailles de la part de personnes favorables à la chasse. De plus et pour cette raison, la publication de données personnelles est illégale.
Concernant certaines mesures, l’administration peut prétendre que l’incidence sur l’environnement est insignifiante et donc ne pas soumettre le projet à une participation du public. Le public n’est donc informé qu’une fois la décision prise. Certains projets ont des conséquences irréversibles, de sorte que si la mise en œuvre a lieu immédiatement après la publication de l’arrêté, même si un recours annule l’arrêté, le mal est fait.
Pour notre situation en particulier, nous avons dû nous soumettre à deux reprises à un arrêté concernant une battue administrative sur notre propre propriété à Bournezeau en Vendée. À l’aube, nous avons êtes réveillé par un coup à la porte, où le gendarme se présente accompagné d’un représentant de la préfecture et de l’OFB, qui nous informe qu’une battue administrative de sangliers aura lieu ce matin-là sur notre terrain. Même si nous appelons notre avocat, celui-ci ne peut rien faire. Il est clair que ce type d’actions constitue une atteinte à notre vie privée, à notre droit de propriété et à notre droit d’en jouir comme bon nous semble, ainsi qu’à notre liberté d’expression. Il n’est possible de se défendre qu’après que l’action a eu lieu, mais il est alors trop tard. Ces battues administratives ont des conséquences énormes sur notre santé mentale et physique.
Après avoir fait appel de l’arrêté de 2021 relatif à la battue administrative sur notre propriété, le juge du Tribunal Administratif de Nantes nous a donné raison en estimant qu’une consultation publique aurait dû avoir lieu au préalable. Néanmoins, le préfet de la Vendée a décidé d’organiser une nouvelle battue administrative le 7 août dernier. Cet événement a provoqué une violente réaction de stress aigu qui nous a obligés à nous rendre d’urgence à l’hôpital.
https://my-angers.info/08/12/droit-de-reponse-faits-du-7-aout-2025-a-bournezeau/167509
À l’heure actuelle, nous sommes encore en train de surmonter les conséquences de cette décision.
Il est clair que cette lacune/injustice doit être comblée en France? Nous ne sommes pas les seuls à en être victimes.
- la multiplication des plateformes logistiques (spéculations foncières)
- les projets réservés aux riches ;
- les exploitations des forêts et spéculations du bois
- des parcs de chasse
- des procédures viciées :
- des projets politiques d’accaparement du foncier réservé aux riches orientés politiquement : Cet accaparement du foncier et de la Nature ne profite qu’à la spéculation et aux privilégiés. Cet exemple en Sologne n’est qu’un reflet de ce qui se passe aussi ailleurs comme en témoigne les médias indépendants.