Projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses

Consultation du 30/10/2023 au 22/11/2023 - 287 contributions

Ce projet d’arrêté s’inscrit dans le cadre des annonces de la ministre de la Transition énergétique à l’occasion de l’anniversaire du plan de sobriété énergétique. Il vise à encadrer et clarifier la réglementation sur la pollution lumineuse, en adaptant les horaires d’éclairage des bâtiments tertiaires (vitrines et bureaux) à la réalité de leur activité.

Cette consultation publique est réalisée en application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement pour la mise en œuvre du principe de participation du public aux décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement prévu à l’article 7 de la Charte de l’environnement.

Vous pouvez consulter le projet de texte et faire part de vos observations, via le lien « déposer votre commentaire » en bas de page, du 30 octobre au 20 novembre 2023.

NB : en raison d’une opération de maintenance informatique impactant le dépôt de contributions, la consultation du public est prolongée jusqu’au 22 novembre 2023.

Contexte et objectifs

Le 6 octobre 2022, à l’issue de plusieurs mois de concertation, le premier plan de sobriété énergétique de la France était présenté, avec des actions secteur par secteur, pour réduire le chauffage ou l’éclairage dans les bâtiments par exemple et adopter de nouvelles habitudes. Le 20 juin 2023, l’acte 2 du plan de sobriété énergétique était présenté, après un nouveau temps de concertation au printemps, qui a mobilisé plus de 300 acteurs dans dix groupes de travail.

Un an après la présentation du premier plan, un colloque sur la sobriété énergétique a été réuni le 12 octobre 2023 par la ministre de la Transition énergétique. À cette occasion, 5 nouvelles annonces ont été faites, dont l’une vise à encadrer et clarifier la réglementation sur la pollution lumineuse.

De juillet à septembre 2023, une consultation publique sur la pollution lumineuse a été menée par le Gouvernement. Elle a abouti à des constats clairs sur la volonté des Français de mieux encadrer les règles relatives à l’éclairage des bâtiments tertiaires et à l’éclairage public.

Le projet d’arrêté soumis à la consultation du public vise ainsi à adapter les horaires d’éclairage des bâtiments tertiaires (vitrines et bureaux) à la réalité de leur activité. Il a déjà été l’objet de discussions avec les acteurs, à travers notamment le Conseil national du commerce (CNC).

L’article 1er du projet d’arrêté prévoit l’extinction des éclairages au plus tard 1h après la fin de l’activité et leur allumage au plus tôt 1h avant le début de l’activité. L’activité s’entend au sens de l’arrêté comme la présence de personnes dans le bureau ou le magasin de commerces (incluant ainsi par exemple le temps d’installation des produits en vitrine). Des dispositions dérogatoires s’appliquent aux bâtiments pour lesquels des contrats prévoyant des modalités d’éclairage spécifiques (utilisation comme complément à l’éclairage public, vidéo-surveillance…) ont été passés avec les collectivités compétentes.

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Commentaires

  •  Oui pour respecter le rythme de la nature, le 22 novembre 2023 à 22h46

    Je soutiens ce texte pour des raisons qui vont au-delà des économies d’énergie ; pour arrêter notamment le massacre d’insectes que ces lumières épuisent et tuent.

  •  Insuffisant / Il faut intégrer les mêmes dispositions aux enseignes et publicités, le 22 novembre 2023 à 22h40

    Ce projet de modification de l’arrêté du 27/12/2018 va dans le bon sens mais est insuffisant.
    S’il peut être admis que les magasins, pour leur visibilité commerciale, puissent éclairer au plus tard une heure après la cessation d’activité et au plus tôt une heure avant le début de l’activité, en revanche, cela n’a pas de sens pour les locaux à usage professionnel. Ces derniers peuvent et doivent être éteints dès la fin d’occupation des locaux et allumés uniquement au début de l’activité.
    Par ailleurs, cette mesure relative à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses DOIT ABSOLUMENT ETRE PLUS AMBITIEUSE et intégrer les mêmes dispositions pour les ENSEIGNES lumineuses et numériques, et pour tous les panneaux numériques et publicités numériques en vitrine : maximum 1 h avant et 1 h après. De plus, il est grand temps de sortir un texte précis pour définir et limiter les luminances maximales de toutes les enseignes et panneaux numériques.
    Enfin, il faut des moyens et des opérations de contrôle. Sans quoi, ceux qui ne respectent rien le font en toute impunité puisque personne ne vient rappeler leurs obligations.

  •  pas d’activité, pas de lumière, le 22 novembre 2023 à 21h54

    il ne sert à rien de dire 1h avant, 1h après. S’il n’y a pas d’activité pas d’enseigne lumineuse.

  •  Incomprehension, le 22 novembre 2023 à 21h52

    Ce texte vient améliorer l’arrêté de 2018. Cependant, nous nous interrogeons sur le choix de maintenir ces éclairages 1 heure après la fin de toute activité : pourquoi ne pas éteindre dès la fin de l’activité ? Par ailleurs, tout cela risque d’être une nouvelle difficulté pour les contrôles, déjà peu effectifs.

  •  Question ?, le 22 novembre 2023 à 21h50

    Ne serait-il pas plus judicieux d’implanter des éoliennes dans des zones commerciales ou artisanales, qui sont, par définition, déjà polluer visuellement, que dans nos campagnes ?
    L’intérêt énergétiques est-il différent ? Merci

  •  Mise en place d’une extinction dès la cessation de l’activité, le 22 novembre 2023 à 21h19

    Si le projet d’arrêté va dans le bon sens, il me paraît étonnant qu’il n’impose pas l’extinction des éclairages dès la cessation de l’activité. À l’heure où l’on nous demande de « baisser, décaler et d’éteindre » car « chaque geste compte », il serait temps que les entreprises ne laissent plus allumés leurs éclairages alors qu’il n’y a plus d’activité.

    Hormis les économies d’énergie, une telle règle serait plus facile à faire respecter puisque les personnes en charge du contrôle ne savent pas forcément à quelle heure s’est arrêtée l’activité.

    Par ailleurs, j’espère que le c) du III pour l’article 2 ne servira pas de porte de sortie trop facile

  •  J’entre dans la pièce noire, j’allume. Je sors de la pièce allumée, j’éteins. De suite, pas dans une heure., le 22 novembre 2023 à 21h11

    Le bon sens le plus basique est d’exiger des entreprises ce qu’on demande de faire au citoyen lambda (décaler, réduire, …).

    Le bon sens le plus basique est de faire en sorte que la mesure décrétée soit facile à vérifier. Et donc que les lumières soient éteintes dès que la porte d’un magasin sont fermées (toute lumière persistant après la fermeture des portes au public constitue une violation de la règle).

  •  Soyons efficace !, le 22 novembre 2023 à 21h07

    Bonjour,
    S’il y a des bonnes avancées, je ne comprends pas ce délai d’une heure. Quand on sort d’une pièce, d’un bâtiment, on éteint tout de suite. Rien de compliqué, c’est même plus simple que de programmer. C’est juste du bon sens.
    Il faut dans le même temps une vraie volonté de sanctionner : une opération qui sera vite financièrement rentable pour l’Etat !

  •  extinction dès la cessation de l’activité !!!!, le 22 novembre 2023 à 20h45

    Si le projet d’arrêté va dans le bon sens, il me paraît étonnant qu’il n’impose pas l’extinction des éclairages dès la cessation de l’activité. À l’heure où l’on nous demande de « baisser, décaler et d’éteindre » car « chaque geste compte », il serait temps que les entreprises ne laissent plus allumés leurs éclairages alors qu’il n’y a plus d’activité.

    Hormis les économies d’énergie, une telle règle serait plus facile à faire respecter puisque les personnes en charge du contrôle ne savent pas forcément à quelle heure s’est arrêtée l’activité !!!!!!

  •  Extinction immédiatement à la cessation de l’activité, le 22 novembre 2023 à 19h53

    Le projet d’arrêté va dans le bon sens, mais ne va pas assez loin : il devrait imposer l’extinction des éclairages dès la cessation de l’activité. À l’heure où l’on nous demande de « baisser, décaler et d’éteindre » car « chaque geste compte », il serait temps que les entreprises ne laissent plus allumés leurs éclairages alors qu’il n’y a plus d’activité.

    Hormis les économies d’énergie, une telle règle serait beaucoup plus facile à faire respecter puisque les personnes en charge du contrôle ne savent pas forcément à quelle heure s’est arrêtée l’activité. En imposant l’extinction dès la cessation de l’activité, il suffit de constayer l’absence d’activité pour verbaliser l’entreprise, sans avoir besoin de venir recontroler une heure après.

  •  extinction dès la Cessation de l’activité, le 22 novembre 2023 à 19h47

    Si le projet d’arrêté va plutôt dans le bon sens, il me paraît étrange qu’il n’impose pas l’extinction des éclairages dès la cessation de l’activité. À l’heure où l’on nous demande de « baisser, décaler et d’éteindre » car « chaque geste compte », il serait temps que les entreprises ne laissent plus allumés leurs éclairages alors qu’il n’y a plus d’activité.

    Hormis les économies d’énergie, une telle règle serait plus facile à faire respecter puisque les personnes en charge du contrôle ne savent pas forcément à quelle heure s’est arrêtée l’activité.

  •  extinction dès la cessation de l’activité, le 22 novembre 2023 à 19h43

    Si le projet d’arrêté va dans le bon sens, il me paraît étonnant qu’il n’impose pas l’extinction des éclairages dès la cessation de l’activité. À l’heure où l’on nous demande de « baisser, décaler et d’éteindre » car « chaque geste compte », il serait temps que les entreprises ne laissent plus allumés leurs éclairages alors qu’il n’y a plus d’activité.

    Hormis les économies d’énergie, une telle règle serait plus facile à faire respecter puisque les personnes en charge du contrôle ne savent pas forcément à quelle heure s’est arrêtée l’activité.

  •  Proposition de la fédération des elu•es vert•es et ecolos en charge de la gestion de l’éclairage public en France. , le 22 novembre 2023 à 18h27

    L’alinéa c) aest une régression par rapport à l’arrêté du 27/12/18, qui ne prévoyait aucune exemption à une extinction certes plus tardive avant 1h du matin.
    > L’alinea c) doit être supprimé pour ne pas se retrouver dans un cas de régression du Code de l’Environnement.
    > pas de délais entre la fermeture et l’extinction
    > pas de délais entre l’ouverture et l’allumage des enseignes et vitrines
    > intégration des écrans numériques et affiches lumineuses dans le cadre de l’éclairage des vitrines
    > intégrer la notion de température de couleurs pour la limité au dessous de 2000k.

  •  Pollution lumineuse , le 22 novembre 2023 à 17h49

    Bonjour, ce projet va dans le bon sens, mais pourquoi attendre une heure après la fermeture pour éteindre les lumières, cela pourrait se faire tout de suite.

  •  Commentaires PERIFEM sur le projet d’arrêté en consultation publique modifiant l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses , le 22 novembre 2023 à 15h33

    Commentaires généraux
    On rappelle que le d) de l’art 1 de l‘arrêté du 27 décembre 2018 s’applique aux « bâtiments non résidentiels, recouvrant à la fois l’illumination des bâtiments et l’éclairage intérieur émis vers l’extérieur de ces mêmes bâtiments … ». Il n’y a donc pas d’obligation réglementaire à éteindre les éclairages qui ne sont pas visibles de l’extérieur, toutefois le bon sens des actions de sobriété énergétique amène à éteindre également les éclairages intérieurs non visibles.

    Entrée en vigueur : date de publication

    Commentaire :
    L’entrée en vigueur de ces nouvelles obligations à la date de publication de l’arrêté ne laisse pas assez de temps aux assujettis pour mettre en œuvre les nouvelles règles. Les méthodes pour piloter l’éclairage sont très variées d’un magasin à l’autre, cela peut aller de la simple mise en œuvre de bonnes pratiques manuelles (formation à prévoir) au pilotage par horloge (qu’il faut reprogrammer) à la programmation ou au pilotage à distance (intervention d’une personne qualifiée et information des occupants à prévoir).
    Proposition 1 :
    Nous proposons de laisser aux assujettis un délai de 1 an pour procéder à la mise en œuvre de ces nouvelles mesures.

    Proposition 2 connexe à l’arrêté :
    Proroger le « coup de pouce » sur la fiche CEE BAT TH 116 qui se termine à la fin de l’année 2023. Cette prorogation permettrait d’accélérer la mise en œuvre des systèmes de GTB afin de piloter et reprogrammer plus facilement les horaires d’utilisation de l’éclairage entre autres.

    Article 1
    Commentaire :
    Dans cet article il est fait usage des mots « activité » et « occupation » pour qualifier le début ou la fin de la mise en service de l’éclairage. L’utilisation de deux termes similaires porte à confusion selon nous. Le terme « activité » est par ailleurs défini dans la note de présentation du projet ainsi : « L’activité s’entend au sens de l’arrêté comme la présence de personnes dans le bureau ou le magasin de commerce (incluant ainsi par exemple le temps d’installation des produits en vitrine) ». La présence de personnel n’est pas seulement liée à l’activité propre du commerce mais aussi aux interventions extérieures dans le cadre d’opération d’aménagement, de maintenance, ou de travaux d’économies d’énergie par exemple. Par ailleurs, l’activité à l’intérieur d’un bâtiment ne se résume pas à la seule présence de personnel. Les commerces, entre autres, peuvent proposer des services nocturnes sans présence humaine nécessitant de l’éclairage comme, par exemple : des points de livraison autonomes (consignes), des distributeurs de denrées (pizza, pain, fruits et légumes …) ou des distributeurs de billets de banques, des services de laverie automatique …
    Proposition 3 :
    Utiliser le terme « activité » à la place du terme « occupation ».

    Proposition 4 :
    Ajouter la définition du terme « activité » rédigé ainsi : « L’activité s’entend au sens de l’arrêté comme la présence de personnes liée à l’activité courante ou à des interventions externes de personnels ou à la présence de services automatisés ne nécessitant pas la présence de personnel ».

    Commentaire :
    Pour des raisons de sécurité, les services de police ou de gendarmerie peuvent demander que le parking ou le magasin reste allumé.
    Proposition 5 :
    Au c) de l’article 1er rajouter après les mots « …collectivités compétentes » les mots « ou pour répondre à des demandes de sécurité publique ».

    Commentaire :
    Pour éviter de déranger l’activité normale du magasin, des travaux de nuit sont souvent programmés. La présence du personnel n’est généralement pas visible de l’extérieur. Par ailleurs, l’arrêté du 27 décembre 2018 précise à l’article 5 que le contrôle des prescriptions définies à l’article 2 est réalisé visuellement par l’autorité compétente (le maire suivant l’article L 583-3). Le contrôle par l’autorité compétente ne semble pas fiable.
    Proposition 6 :
    Introduire une exemption temporaire pour les travaux nocturnes en dehors des périodes d’ouverture.

  •  Extinction dès la cessation de l’activité bien sûr, le 22 novembre 2023 à 15h22

    La réalité de l’activité, c’est qu’on arrive pas un heure avant, de la même manière qu’on ne reste pas une heure après.
    Donc on allume les lumières en arrivant et on les éteint en partant. Nul besoin de ces heures d’éclairage supplémentaire.
    D’ailleurs, qui viendra éteindre une heure après la fin de l’activité ?
    Il faut rédiger l’arrêté selon ce qui est annoncé dans la description du projet (ci-dessous)

    "Ce projet d’arrêté s’inscrit dans le cadre des annonces de la ministre de la Transition énergétique […] Il vise à encadrer et clarifier la réglementation sur la pollution lumineuse, en adaptant les horaires d’éclairage des bâtiments tertiaires (vitrines et bureaux) à la réalité de leur activité."

  •  Extinction dès la cessation de l’activité bien sûr , le 22 novembre 2023 à 15h07

    Si le projet d’arrêté va dans le bon sens, il me paraît étonnant qu’il n’impose pas l’extinction des éclairages dès la cessation de l’activité. À l’heure où l’on nous demande de « baisser, décaler et d’éteindre » car « chaque geste compte », il serait temps que les entreprises ne laissent plus allumés leurs éclairages alors qu’il n’y a plus d’activité.

    Hormis les économies d’énergie, une telle règle serait plus facile à faire respecter puisque les personnes en charge du contrôle ne savent pas forcément à quelle heure s’est arrêtée l’activité.
    xx

  •  Pas d’énergie illimitée, le 22 novembre 2023 à 15h04

    Je ne comprends même pas le. Besoin d’une consultation publique pour quelque chose qui devrait être naturel. L’énergie n’est pas illimitée et l’impact de la pollution visuelle n’est plus à démontrer…

  •  C’est pas Versailles, ici !, le 22 novembre 2023 à 14h29

    Il faut évidemment éteindre les lumières quand on quitte une pièce ou qu’on cesse son activité, comme nous l’ont enseigné nos parents… voilà une question qui ne devrait même pas se poser…

  •  On éteint la lumière en sortant , le 22 novembre 2023 à 14h14

    La réalité de l’activité, c’est qu’on arrive pas un heure avant, de la même manière qu’on ne reste pas une heure après.
    Donc on allume les lumières en arrivant et on les éteint en partant. Nul besoin de ces heures d’éclairage supplémentaire.
    D’ailleurs, qui viendra éteindre une heure après la fin de l’activité ?
    Il faut rédiger l’arrêté selon ce qui est annoncé dans la description du projet (ci-dessous)

    "Ce projet d’arrêté s’inscrit dans le cadre des annonces de la ministre de la Transition énergétique […] Il vise à encadrer et clarifier la réglementation sur la pollution lumineuse, en adaptant les horaires d’éclairage des bâtiments tertiaires (vitrines et bureaux) à la réalité de leur activité."

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