Consultation du public sur le projet de décret relatif aux caractéristiques des panneaux solaires photovoltaïques permettant un report de l’échéance de l’obligation de solarisation faite aux parcs de stationnement extérieurs d’une superficie égale ou supérieure à 10 000 mètres carrés
Consultation du 22/07/2024 au 11/08/2024 - 4861 contributions
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Je m’oppose au report de l’obligation d’installation de panneaux solaires sur les parkings d’une superficie égale ou supérieure à 10 000 m2.
En autorisant des délais supplémentaires jusqu’en juillet 2028, ce décret risque de ralentir encore le déploiement des énergies renouvelables, retardant de fait les bénéfices environnementaux attendus. Ce nouveau texte réglementaire s’inscrit dans une longue course d’obstacles nuisant au déploiement des énergies renouvelables.
Ces nouveaux délais sont d’autant plus surprenants qu’en parallèle, le gouvernement mélange vitesse et précipitation en soutenant la construction de 6 nouveaux réacteurs atomiques, dits EPR2 pour un coût estimé à plus de 60 milliards d’euros. Cet engagement financier massif en faveur de l’industrie nucléaire contraste fortement avec la volonté du gouvernement de reporter de deux ans supplémentaires les obligations d’installer des panneaux photovoltaïques sur les parkings d’une superficie de plus de 10 000 m².
Un soutien pleinement assumé aux solaires permettrait pourtant de diversifier et sécuriser notre mix énergétique tout en répondant aux impératifs de la transition écologique. En somme, plutôt que d’encourager une adoption rapide et généralisée des solutions solaires, ce décret pourrait paradoxalement freiner l’élan nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques et énergétiques.
Enfin j’ajouterai que c’est précisément le fait de tergiverser et de revenir sur les engagements pris, qui donnent du politique une piètre image et conduisent à toujours plus d’individualisme.
En somme, il est temps que les décideurs prennent leurs responsabilités.
Monsieur le Ministre,
Notre contribution déposée le 10 à 22h03 n"apparaissant pas, nous nous permettons de la publier à nouveau
Nous nous opposons au Projet de décret relatif aux caractéristiques des
panneaux solaires photovoltaïques permettant un report de l’échéance
de l’obligation de solarisation faite aux parcs de stationnement
extérieurs d’une superficie égale ou supérieure à 10 000 mètres
carrés.
En effet, les raisons invoquées sont, entre autres, la
réindustrialisation verte à haute valeur ajoutée de la filière
photovoltaïque en France et en Europe. Or, pourquoi ne pas avoir
protégé, il y a quelques années, une filière française en plein
développement en privant de subventions et autres crédits d’impôts les
panneaux fabriqués en Chine ?
Nous nous permettrons de rappeler que le développement des énergies comme
l’éolien et le photovoltaïque est inacceptable quand il dénature les
paysages, occupe des terres agricoles ou des espaces naturels comme la
Montagne de Lure ou encore perturbe les fonds marins mettant en péril
l’avenir de la pêche artisanale.
Ce développement effréné des énergies dites vertes dans nos campagnes
devrait être remis en question.
Lors des diverses consultations publiques sur le sujet, nous avons demandé
d’utiliser les toitures des zones commerciales, artisanales et
industrielles, ce qui à l’avantage de préserver des terres agricoles
précieuses pour la souveraineté alimentaire.
De surcroît, les surfaces déjà artificialisées sont proches des
agglomérations où habitent les usagers de l’électricité. Cela
éviterait le développement massif de lignes électriques et
transformateurs coûteux, des installations de surcroît dangereuses pour
l’environnement. De telles surfaces sont suffisantes, comme l’indique
le document
https://ccaves.org/blog/wp-content/uploads/choix-politique-de-ne-pas-financer-le-pv-sur-toiture-1.pdf.
En conclusion,
Nous souhaitons que ce report ne soit pas mis en œuvre.
Nous vous remercions de l’intérêt que vous avez porté à ce courrier.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations respectueuses.
Pour OÏKOS KAÏ BIOS Marie Berger et Patricia Faure, cofondatrices
Association OÏKOS KAÏ BIOS
Patrimoine Nature et Vie
3, rue Branly
74100 AMBILLY
http://www.oikoskaibios.com/
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