Consultation du public relative au Plan d’action pour la préservation des sols forestiers

Je suis entièrement favorable à ce projet. Afin que son aboutissement n’arrive pas trop tard, il doit être accompagné d’une interdiction des coupes rases sur toutes les forêts anciennes et/ou riches en feuillus. La sylviculture à couvert continu doit devenir la norme. C’est vital et urgent.

A défaut de le faire pour les sols agricoles, il est important de le faire pour les forêts. Incroyable de voir encore des coupes à blanc, alors que d’innombrables études montrent que des coupes partielles favorisent sur le long terme la production sylvicole et la biodiversité. Il est indiqué qu’il faut préserver les bois morts au sol, mais également debout ! Une grande partie de la biodiversité les utilisent. Arrêter la déforestation pour placer du photovoltaïque. Empêcher le débardage du bois avec des engins qui creusent de profondes ornières et détruisent le biotop. Laisser les forêts malades se régénérer seules. Empêcher les détournements de bois. Il serait temps de bâtir une stratégie pour la protection de l’ensemble des sols en France, notamment en agriculture ! Les sols forestiers sont des éléments fondamentaux pour la croissance des forêt et pour leur bon état écologique. Il faudrait arrêter de donner des subventions à ceux qui réalisent des coupes rases de forêts. Le démantèlement de l’ONF a participé à la dégradation des forêts françaises en plus du réchauffement climatique et des coupes rases. On peut toutefois regretter que ce plan d’actions ne s’intéresse qu’à la préservation et non à l’amélioration et à la remise en bon état fonctionnel des sols. Il est grand temps que ce sujet soit pris au sérieux. La préservation du patrimoine Français s’entend avec des forets, une diversités d’essences, et leur protection. Il serait bien, aussi d’aller contrôler sérieusement les propriétaires d’hectares de forets qui saccagent ces lieux à blanc, et qui viendront après chasser dessus en pleurant qu’il y a trop de gibiers. Cela ne veut pas dire que nous devons aller saccager les forets des autres pays. Je propose d’aider les petits agriculteurs respectueux du vivant en sauvant et installant des PETITS éleveurs plutôt que d’aider les gros non respectueux et qui prenne des dizaines de milliers d’euros de subventions aux contribuables pour exporter et polluer.

Je suis favorable à ce plan d’action qui nous permettra de mieux connaître les sols et de mieux les prendre en compte lors des travaux d’exploitation ou de gestion.

Oui mais, dans ma région pour organiser et appliquer ces directives fort intéressantes il serait avant tout nécessaire de créer les conditions de leurs pérennisations. De quoi avons-nous besoin : de structures adaptées à la connaissance et à la gestion des surfaces : l’ONF est là pour ça ; de Groupements de proriétaires /demandeurs à créer ; d’un support réglementaire et financier sur lequel adosser ces strucures : le Crédit Agricole pourrait assurer cette fonction. Ce serait possible ! Est-ce faisable dans ce nouveau cadre? Le moment est-il venu de le faire ?

Prendre soin des sols forestiers est une nécessité absolue et il est vraiment temps d’intervenir. Comme le dit très justement le Prof SEILOSSE, comme on ne le voit il est difficile d’en saisir l’importance. Il existe des guides de bonnes pratiques à usage des Entreprises de Travaux Forestiers (Practisol) qui fixe les règles malheureusement, ces règles sont rarement observées notamment dans les forêts domaniales où les professionnels travaillent à flux tendu. Le respect du sol est rarement la préoccupation première des ETFs et malheureusement certains forestiers ferment les yeux sur les dégâts. Même dans les cloisonnements d’exploitation, il est possible de voir des arbres frottés par les grumes débardées (le conducteur du débusqueur ne réduit pas les longueurs des grumes pour améliorer son rendement). Alors oui, je suis FAVORABLE à la mise en place de ce Plan d’action à la CONDITION QUE SOIT RENFORCEE LES CONDITIONS DE CONTROLE DE SON APPLICATION.

Ce projet va faire disparaître plus de 660 ha de terres cultivables, 70 ha de bois , Li ne répondrez pas aux attentes des habitants ,puisque plus 20000 véhicules sortiraient du fuseau des péages de la RN 12 ( mise en concession)et de l’154 , les raisons économiques,sociales environnementales ne sont en aucun cas justifiées . Les feux tricolores de la traversée de Saint Rémy Sur Avre sont en dysfonctionnement total , les préfets et sous préfets ont été avertis, mais rien ne change. De ces faits un bouchon éternel se forme à croire que c’est voulu par la municipalité, ce qui a comme conséquences une pollution de 40% supplémentaire du fait de l’arrêt et du redémarrage des P.lourds et V.L aux feux tricolores, ce qui induit pour les habitants résidants sur le parcours des problématiques sur leurs santés.

Il est nécessaire de ’arrêtez la déforestation que nous supportons si mal chez les autres.

Les sols et les forêts forment une éponge essentielle du cycle de l’eau et doivent être rénumérés en cela pour garantir les meilleures pratiques sylvicoles.

Avis personnel : L’utilisation cloisonnements est primordiale pour ce faire. La conditionnalité des aides au reboisement est un levier important. En règle générale, le besoin de contrôles post travaux est essentiel et permet seul de s’assurer des bonnes pratiques. RMQS : un statut juridique des placettes (comme pour l’IGN) faciliterait la réalisation des mesures.

A défault de le faire pour les sols agricoles, il est absolument important de le faire pour les forêts. Incroyable de voir encore des coupes à blanc, alors que d’inombrables études montrent que des coupes partielles favorisent sur le long terme la production sylvicole et la biodiversité. Il est indiqué qu’il faut préserver les bois morts au sol, mais également debout ! Une grande partie de la biodiversité les utilisent.

Arrêter la déforestation pour placer du photovoltaïque (voir le cas de Lure en Haute Saône). Empêcher le débardage du bois avec des engins qui creusent de profondes ornières et détruisent le biotop. Prendre modèle sur nos voisins qui ont laissé des forêts malades se régénérer seules. Augmenter les trames vertes et bleues pour la biodiversité. Ne pas mettre d’éoliennes à proximité des forêts (trames noires). Empêcher les détournements de bois.

Bravo pour ce plan d’actions sur les sols forestiers ! Il serait temps de bâtir une stratégie pour la protection de l’ensemble des sols en France, notamment en agriculture !

Ce plan est très clair, synthétique et bien construit. A noter : il faut renforcer l’étude des sols en région méditerranéenne (manque de placettes RENECOFOR par exemple) La connaissance de la biodiversité et de la complexité du sol est à approfondir : le plan va dans ce sens et ce doit rester central.

il est essentiel de préserver les sols forestiers lors des opérations de récolte du bois ,notamment lors des opérations de débardage, éviter les coupes a blanc qui favorisent l’érosion des sols et la perte de biodiversité dans le sol et hors sol ,proscrire l’utilisation de produits chimiques .

Pour la préservation des forêts qui sont le poumon de la France.

Les sols forestiers sont des éléments fondamentaux pour la croissance des forêt et pour leur bon état écologique. Que l’on s’en préoccupe est donc une nécessité.

Il faudrait en effet arrêter de donner des subventions à ceux qui réalisent des coupes rases, de forêts d’arbres diversifiés encore en feuilles et à l’aide d’engins qui tassent les sols pour replanter des conifères. Oui au débardage réalisé avec l’aide de chevaux, il n’y a que des avantages. La forêt de Chef-Boutonne sur les départements de la Charente-Maritime et des Deux-Sèvres vient de subir une coupe (pas tous les arbres) par un énorme engin qui a fait des ornières géantes. Les arbres ne sont pas coupés aussi soigneusement que l’aurait fait une personne avec une tronçonneuse. Le démantèlement de l’ONF a participé à la dégradation des forêts françaises en plus du réchauffement climatique et des coupes rases. Les chemins forestiers privés ou publics devraient être interdit aux 4x4 et aux pick up, de plus en plus présents, ils dégradent les sols en passant dans les chemins détrempés parce que nous avons besoin de préserver un maximum de sol forestiers.

Bonjour, Ce plan d’action pour la préservation des sols forestiers est une très bonne initiative, donc j’y suis favorable. . J’insisterai sur la nécessité de renforcer l’exploitation par câble, en la rendant économiquement compétitive, par exemple avec des aides aux propriétaires. . Sur la question des coupes rases, peut-on réfléchir à abaisser les seuils fixés départementaux ? Ou à voir comment prendre en compte non pas la surface par propriétaire, mais la surface totale de l’opération de coupe ? Merci

Beaucoup de recherches sur la préservation des sols forestiers ont donné lieu à des publications. Cela a contribué à une meilleure prise en compte de cette problématiques par les parties prenantes (propriétaires forestiers, conseils, entrepreneurs, ..). Cet effort de recherche et de développement doit être poursuivi afin d’améliorer la gestion multifonctionnelle des forêts. Dans un contexte économique compliqué, il faudra veiller à ce que les préconisations demeurent compatibles avec des budgets d’aides restreints. On peut toutefois regretter que ce plan d’actions ne s’intéresse qu’à la préservation et non à l’amélioration et à la remise en bon état fonctionnel des sols. Sur ces thèmes, la littérature scientifique n’est pas aussi prolixe, ce qui est dommageable.

C’est un sujet d’importance pour les forêts, et garantir les propriétés du sol est garant d’une meilleure résilience des peuplements à l’avenir. Cependant, il ne me semble pas avoir lu dans le document que l’export d’humus pour un usage terre de bruyère est à proscrire, or, il est encore pratiqué dans certains peuplements de pins pour faciliter la régénération. Si la vente de l’humus rapporte quelques dividendes, l’export de cette matière appauvrit considérablement le sol, encore plus que l’export d’arbres entiers.