Arrêté modifiant l’arrêté du 9 juin 2021 fixant les prescriptions techniques générales applicables aux plans d’eau, y compris en ce qui concerne les modalités de vidange, relevant de la rubrique 3.2.3.0 de la nomenclature annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement

Consultation du 27/05/2024 au 21/06/2024 - 4126 contributions

Le présent projet d’arrêté modifie l’article 4 de l’arrêté du 9 juin 2021 fixant les prescriptions techniques générales applicables aux plans d’eau, y compris en ce qui concerne les modalités de vidange, relevant de la rubrique 3.2.3.0. de la nomenclature annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement afin de restreindre l’application de cet article aux seuls projets d’implantation de plans d’eau en zone humide dont la surface implantée est supérieure ou égale au seuil d’autorisation de la rubrique 3.3.1.0. de la nomenclature (1 hectare).

Ainsi, il ne sera plus nécessaire de remplir les conditions posées par l’article 4 pour réaliser un plan d’eau en zone humide dès lors que la surface implantée est inférieure au seuil d’autorisation de la rubrique 3.3.1.0. de la nomenclature.

Les obligations de respect de la démarche « éviter, réduire, compenser » et de compatibilité aux SDAGE et SAGE lorsqu’ils existent, continueront de s’appliquer, afin de garantir la préservation des intérêts protégés par l’article L. 211-1 du code de l’environnement.

L’implantation de plans d’eau dont la surface atteint les seuils d’autorisation de la rubrique 3.3.1.0. demeurera encadrée par les dispositions de l’article 4 actuel.

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Commentaires

  •  Avis favorable sur le projet de révision de l’arrêté « plan d’eau », le 21 juin 2024 à 08h20

    Madame, Monsieur,

    Je vous adresse par la présente mes observations concernant le projet de révision de l’arrêté « plan d’eau » qui vise à faciliter la création de retenues hydrauliques en bas de vallon, lorsque l’impact sur une zone humide est inférieur à un hectare.

    Titre : Avis favorable

    Commentaires :

    Je soutiens fermement le projet de révision de l’arrêté « plan d’eau » pour les raisons suivantes :

    Adaptation au changement climatique : Cette révision permettra aux agriculteurs de s’adapter plus facilement aux défis posés par le changement climatique. En 2022, plus de 50% des agriculteurs des Pays de la Loire ont rapporté des pertes de récoltes dues à des épisodes de sécheresse. La création de petites réserves en bas de vallon permettra une meilleure gestion des ressources en eau, essentielle pour faire face à ces périodes de sécheresse croissantes.

    Développement économique et souveraineté alimentaire : Les petites réserves en bas de vallon favorisent le maintien et le développement d’une agriculture diversifiée. Par exemple, dans le département de la Vendée, la création de ces réserves a permis de sécuriser l’irrigation pour 1 500 hectares de cultures maraîchères, assurant ainsi la continuité des activités pour plus de 100 exploitations agricoles locales. Ces mesures sont cruciales pour l’économie locale et la souveraineté alimentaire de notre région.

    Sécurisation de l’accès à l’eau et renouvellement des générations : En garantissant un accès sécurisé à l’eau, cette modification législative contribue à la pérennité des exploitations agricoles et facilite le renouvellement des générations d’agriculteurs. Dans les Pays de la Loire, le taux de renouvellement des jeunes agriculteurs a augmenté de 10% dans les zones équipées de retenues collinaires. Cela est également bénéfique pour l’emploi dans les territoires ruraux, avec une estimation de 1 500 emplois directs et indirects créés ou maintenus grâce à ces infrastructures.

    Préservation de la biodiversité : La création de retenues collinaires favorise la biodiversité. Une étude menée dans la région des Pays de la Loire a montré que les plans d’eau de petite taille augmentent de 25% la diversité des espèces d’oiseaux et d’insectes dans les zones avoisinantes, fournissant un accès sécurisé à l’eau pour la faune locale et créant des zones de fraîcheur bénéfique pour les écosystèmes environnants.

    Impact environnemental marginal : La simplification proposée concerne uniquement les projets dont la surface implantée en zone humide est inférieure à un hectare, ce qui limite considérablement l’impact environnemental de ces projets. Dans les Pays de la Loire, sur les 100 projets de retenues recensés en 2023, 85% avaient un impact sur moins de 0,5 hectare de zones humides, démontrant ainsi la pertinence de cette révision pour des impacts marginaux mais des bénéfices significatifs.

    Stockage hivernal et réduction des prélèvements estivaux : Le remplissage des retenues collinaires durant les périodes de fortes précipitations hivernales permet de réduire les prélèvements d’eau en période estivale. Dans le bassin versant de la Loire, la mise en place de ces réserves a permis de diminuer de 20% les prélèvements estivaux, protégeant ainsi les milieux aquatiques et garantissant une gestion durable des ressources en eau.

    En conclusion, je considère que cette révision est non seulement bénéfique pour les agriculteurs mais aussi pour l’environnement, et je vous encourage à la mettre en œuvre dans les plus brefs délais.

    Je vous remercie pour l’attention portée à ces observations et reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

    Cordialement,

    Anthony Menard
    Angers
    anthomenard49@gmail.com

  •  Avis très favorable face au changement climatique , le 21 juin 2024 à 08h06
    Face aux enjeux du changement climatique, même dans ma région hauts de France et notamment dans une zone de tension naissante fin de printemps et été (cambrai). Créer ces plans d’eau sont une nécessité, il est donc nécessaire de simplifier les procédures pour permettre leur installation. Ces plans d’eau permettent un usage agricole et offrent une opportunité pour l’avifaune entre autres après bon nombre de constatations qui peuvent être produites. Ces plans d’eau sont comme dans les temps reculés un retour, une avancée au niveau AgroEcologie que bon nombre d’agriculteurs de la région y évoluent. Le changement climatique amorcé ne fera que accentuer les problématiques liées à l’accès à l’eau. Il est de notre devoir de préparer pour les générations futures et permettre de préserver notre accès local à notre nourriture. L’eau c’est la Vie, la vie aussi des territoires.
  •  Avis très défavorable , le 21 juin 2024 à 07h44
    L’agriculture doit se résoudre à limiter ses besoins en eau. Des plantations adaptées et des solutions qui ne détruisent pas les écosystèmes existants doivent être mis en place….
  •  Avis défavorable , le 21 juin 2024 à 07h24
    La préservation des zones naturelles et particulièrement des zones naturelles humides est essentielle dans la lutte contre le réchauffement climatique et pour la préservation de la biodiversité. Autoriser ces aménagements même sur des zones limitées peut avoir des effets dramatiques est surtout ouvre la boîte de pandore pour des projets plus importants. Notre production et notre consommation sont à revoir. Nous devons cesser cette destruction sans fin de notre environnement. Nous avons déjà détruit 60/100 des insectes ce qui a des conséquences désastreuses sur les populations d’oiseaux…. c’est assez.
  •  Zones humides, le 21 juin 2024 à 01h37
    Avis très défavorable car Toutes les zones humides naturelles ( tout au - celles qui restent !) sont à conserver pour le maintien de la biodiversité.
  •  Avis défavorable à la modification de l’arrêté du 9 juin2021 , le 20 juin 2024 à 23h39
    Je suis très opposée à la modification de l’arrêté existant du 9 juin 2021. Ce qui permettrait d’assécher des zones humides pour y faire des retenues d’eau destinées à irriguer des cultures. C’est une très mauvaise mesure. La moitié des zones humides ont été asséchées ou bétonnées entre 2010 et 2020. Il est plus que temps de sanctuariser ces zones humides Elles abritent des espèces spécifiques et participent à tout un écosystème fragile. De plus, elles renferment 30% du réservoir de carbone des sols. Elles font partie d’un bien commun à l’humanité. Il ne faut pas détruire ces zones au profit de quelques agriculteurs. Ces agriculteurs doivent réfléchir à orienter leurs cultures, trop consommatrices d’eau, vers d’autres cultures plus adaptées à leur environnement.
  •  Avis très défavorable , le 20 juin 2024 à 22h50
    Avis très défavorable Le 20 juin 2024 à 22h49
  •  Avis très très défavorable, le 20 juin 2024 à 22h08
    Ce n’est absolument une solution pérenne. Le résultat n’est pas mieux que d’utiliser l’installation des clims comme solution pour résoudre le problème de chaleur extrême causée par le dérèglement climatique, ce qui ne fait qu’empirer le problème.
  •  Avis favorable, le 20 juin 2024 à 21h57
    Pour s’adapter au changement climatique
  •  Avis très favorable, le 20 juin 2024 à 21h35

    Chambres d’agriculture Nouvelle-Aquitaine accueille favorablement ce projet
    d’arrêté. Il permettrait en effet la mise en oeuvre de projets de stockage
    d’eau de petite taille, ce qui permettrait une sécurisation de l’accès à
    l’eau au bénéfice d’exploitations agricoles aux profils divers. Les
    fonds de vallée, souvent zones humides, sont particulièrement propices à
    la création de retenues collinaires, qui interceptent des eaux de
    ruissellement en période de fortes précipitations, permettant de réduire
    les prélèvements en été.

    En outre, bien réalisés, ces ouvrages peuvent contribuer à maintenir de
    la biodiversité en période sèche par la présence de surface en eau.

  •  Avis très défavorable , le 20 juin 2024 à 21h34

    voici l’avis qui a été émis concernant le projet de modification de l’arrêté du 9 juin 2021consistant à autoriser la transformation des zones humides d’une superficie de 1 ha en "réserves" d’eau !!! (avec l’appui de Céline Jouanin)

    Marie

    L’association Eau Secours 31 ayant examiné les aspects légaux et
    règlementaires ainsi que les aspects liés à la biodiversité et au
    changement climatique émet l’avis suivant :
    1 Le code de l’environnement instaure et définit l’objectif d’une
    gestion équilibrée de la ressource en eau (Art. L.211-1 du code de
    l’environnement à savoir :la préservation des zones humides , le
    principe selon lequel la préservation et la gestion durable des zones
    humides sont d’intérêt général y est affirmé. Les différentes
    politiques ( nationales, régionales et locales) d’aménagement des
    territoires ruraux doivent prendre en compte l’importance de la
    conservation, l’exploitation et la gestion durable des zones humides qui
    sont au cœur des politiques de préservation de la diversité biologique,
    du paysage, de gestion des ressources en eau et de prévention des
    inondations.
    Cet arrêté remettrait donc en cause sur des superficies globales
    importantes le principe des solutions fondées sur la nature et est donc en
    contradiction avec les règles édictées par le code de l‘environnement.
    Sacrifier les zones humides ainsi que cela est prévu par cet arrêté
    serait contraire à ces règles
    2. Le quatrième plan national zones humides 2022-2026 fixé en 2022
    poursuit les efforts engagés précédemment et amplifie les actions en
    faveurs de la connaissance, de la protection et de la restauration des
    milieux humides
    Ce plan précise : « il est nécessaire et d’intérêt général de
    davantage les préserver et les restaurer par des actions concrètes de
    gestion durable » ; « L’Etat s’est engagé à restaurer 50000 ha de
    zones humides d’ici 2026, à acquérir 8500 ha de zones humides et à
    créer des nouvelles aires protégées.
    Il serait donc incohérent de remettre en cause le cadre de ce plan
    3 Zones humides et réchauffement climatique : Toutes les études le
    prouvent : les zones humides jouent un rôle dans la protection contre
    l’érosion du littoral, l’atténuation de l’intensité des crues,
    l’alimentation des cours d’eau pendant les sécheresses, elles
    atténuent le réchauffement climatique global et amortissent les impacts
    que subissent les populations.
    (De par sa fonction de régulation hydrologique, 1m² de zone humide peut
    stocker entre 500 litres et 1m3 d’eau (source : Convention Ramsar –
    1971). Cette eau est stockée en période hivernale et durant les épisodes
    pluvieux (effet de réduction des crues) de façon efficace, contrairement
    à une retenue qui sera complètement transparente en période hivernale,
    car déjà à son niveau de remplissage maximum.
    Un maillage de zones humides en bon état en tête de bassins versants et
    dans les plaines permet de soutenir un débit suffisant aux cours d’eau
    principaux, et ainsi pérenniser leurs différents usages (eau potable,
    irrigation, baignade, loisirs, etc.).)
    Si nous voulons que la planète reste vivable, il faut donc s’appuyer
    sur l’existence de ces zones humides pour diminuer les effets du
    changement climatique.
    4 Objectifs européens : La DCE(directive 2000/60/CE) prévoit de
    protéger, améliorer et restaurer toutes les masses d’eau souterraines,
    assurer un équilibre entre les captages et le renouvellement des eaux
    souterraines, afin d’obtenir un bon état des masses d’eau souterraines
    .
    De plus dans le cadre de la DCE, les autorités doivent « analyser
    l’impact de l’activité humaine et produire une analyse économique de
    l’utilisation de l’eau » : or l’arrêté qui devrait s’adosser à
    ces règles ne les intègre pas
    Cet arrêté dérogatoire proposé remettrait donc en cause ces principes
    européens .
    5.Quant aux effets négatifs des retenues d’eau : en voici quelques-uns
     :
    - Perte importante d’eau par évaporation
    - Dégradation de la qualité de l’eau : une retenue est en quelque sorte
    un réacteur biogéochimique (l’augmentation de la sédimentation,
    l’immersion de la matière organique, le réchauffement estival et
    l’augmentation de la production primaire entraînent une baisse de
    l’02 et une émission de CO2, une augmentation du N2O et la production
    de cyanobactéries.)
    - Réduction significative des débits des cours d’eau et donc réduction
    des volumes prélevables pour l’AEP et l’irrigation en aval
    - Développement d’espèces indésirables ou exotiques envahissantes

    En conclusion l’association Eau Secours 31 émet un avis DEFAVORABLE à
    la parution de cet arrêté.

  •  Avis très défavorable , le 20 juin 2024 à 21h33

    voici l’avis qui a été émis concernant le projet de modification de l’arrêté du 9 juin 2021consistant à autoriser la transformation des zones humides d’une superficie de 1 ha en "réserves" d’eau !!! (avec l’appui de Céline Jouanin)

    Marie

    L’association Eau Secours 31 ayant examiné les aspects légaux et
    règlementaires ainsi que les aspects liés à la biodiversité et au
    changement climatique émet l’avis suivant :
    1 Le code de l’environnement instaure et définit l’objectif d’une
    gestion équilibrée de la ressource en eau (Art. L.211-1 du code de
    l’environnement à savoir :la préservation des zones humides , le
    principe selon lequel la préservation et la gestion durable des zones
    humides sont d’intérêt général y est affirmé. Les différentes
    politiques ( nationales, régionales et locales) d’aménagement des
    territoires ruraux doivent prendre en compte l’importance de la
    conservation, l’exploitation et la gestion durable des zones humides qui
    sont au cœur des politiques de préservation de la diversité biologique,
    du paysage, de gestion des ressources en eau et de prévention des
    inondations.
    Cet arrêté remettrait donc en cause sur des superficies globales
    importantes le principe des solutions fondées sur la nature et est donc en
    contradiction avec les règles édictées par le code de l‘environnement.
    Sacrifier les zones humides ainsi que cela est prévu par cet arrêté
    serait contraire à ces règles
    2. Le quatrième plan national zones humides 2022-2026 fixé en 2022
    poursuit les efforts engagés précédemment et amplifie les actions en
    faveurs de la connaissance, de la protection et de la restauration des
    milieux humides
    Ce plan précise : « il est nécessaire et d’intérêt général de
    davantage les préserver et les restaurer par des actions concrètes de
    gestion durable » ; « L’Etat s’est engagé à restaurer 50000 ha de
    zones humides d’ici 2026, à acquérir 8500 ha de zones humides et à
    créer des nouvelles aires protégées.
    Il serait donc incohérent de remettre en cause le cadre de ce plan
    3 Zones humides et réchauffement climatique : Toutes les études le
    prouvent : les zones humides jouent un rôle dans la protection contre
    l’érosion du littoral, l’atténuation de l’intensité des crues,
    l’alimentation des cours d’eau pendant les sécheresses, elles
    atténuent le réchauffement climatique global et amortissent les impacts
    que subissent les populations.
    (De par sa fonction de régulation hydrologique, 1m² de zone humide peut
    stocker entre 500 litres et 1m3 d’eau (source : Convention Ramsar –
    1971). Cette eau est stockée en période hivernale et durant les épisodes
    pluvieux (effet de réduction des crues) de façon efficace, contrairement
    à une retenue qui sera complètement transparente en période hivernale,
    car déjà à son niveau de remplissage maximum.
    Un maillage de zones humides en bon état en tête de bassins versants et
    dans les plaines permet de soutenir un débit suffisant aux cours d’eau
    principaux, et ainsi pérenniser leurs différents usages (eau potable,
    irrigation, baignade, loisirs, etc.).)
    Si nous voulons que la planète reste vivable, il faut donc s’appuyer
    sur l’existence de ces zones humides pour diminuer les effets du
    changement climatique.
    4 Objectifs européens : La DCE(directive 2000/60/CE) prévoit de
    protéger, améliorer et restaurer toutes les masses d’eau souterraines,
    assurer un équilibre entre les captages et le renouvellement des eaux
    souterraines, afin d’obtenir un bon état des masses d’eau souterraines
    .
    De plus dans le cadre de la DCE, les autorités doivent « analyser
    l’impact de l’activité humaine et produire une analyse économique de
    l’utilisation de l’eau » : or l’arrêté qui devrait s’adosser à
    ces règles ne les intègre pas
    Cet arrêté dérogatoire proposé remettrait donc en cause ces principes
    européens .
    5.Quant aux effets négatifs des retenues d’eau : en voici quelques-uns
     :
    - Perte importante d’eau par évaporation
    - Dégradation de la qualité de l’eau : une retenue est en quelque sorte
    un réacteur biogéochimique (l’augmentation de la sédimentation,
    l’immersion de la matière organique, le réchauffement estival et
    l’augmentation de la production primaire entraînent une baisse de
    l’02 et une émission de CO2, une augmentation du N2O et la production
    de cyanobactéries.)
    - Réduction significative des débits des cours d’eau et donc réduction
    des volumes prélevables pour l’AEP et l’irrigation en aval
    - Développement d’espèces indésirables ou exotiques envahissantes

    En conclusion l’association Eau Secours 31 émet un avis DEFAVORABLE à
    la parution de cet arrêté.

  •  Avis favorable, le 20 juin 2024 à 21h29
    Des petits plans d’eau aménagés, même en zone humide, peuvent accompagner l’agriculture pour assurer la production mais également être favorable à la biodiversité dans des zones humides. J’ai visité il y a quelques temps le lac de Puydarrieux. Ce lac est aujourd’hui classé Natura 2000 et est montré pour sa richesse faunistique avec la présence de nombreux oiseaux. Et pourtant il serait sûrement impossible à faire aujourd’hui au nom de….la biodiversité. Avec du bon sens et du partage de connaissance, on peut faire de belles choses, et l’agriculture en a besoin.
  •  Très defavorable, le 20 juin 2024 à 20h24
    Les écosystèmes donc les plantes donc les agriculteurs ont besoin d’un cycle de l’eau et de diversité. Continuer à croire que l’agriculture peut se cantonner à une quantité d’eau +une quantité d’intrants +une quantité de subvention c’est la mort non seulement des ecosystemes mais aussi des agriculteurs ce qui est déjà en cours.
  •  Avis défavorable, le 20 juin 2024 à 20h00
    Bonjour, Mon avis personnel est que dans l’optique de l’adaptation au réchauffement climatique, l’agriculture devra se résoudre, de gré ou de force, à limiter ses besoins en eau. Cela devra passer par moins de cultures gourmandes en cette ressource (destinées de plus généralement à l’alimentation du bétail ou à l’export) et non par le caviardage des quelques lambeaux de zones humides qui ont eu la chance de ne pas disparaître au cours du siècle dernier. Cordialement,
  •  AVIS TOTALEMENT DEFAVORABLE, le 20 juin 2024 à 19h28
    Il faut d’urgence revoir notre fonctionnement avec la nature et arrêter de faire n’importe quoi au profits des agroindustriels. Continuer à prendre ce genre de mesures irresponsables nous apportera que des problèmes, sans solutions pérennes, pour notre avenir et celui de la biodiversité sans laquelle l’homme n’est rien ! Dans un contexte de réchauffement climatique et d’effondrement du vivant, il est irresponsable de faire disparaitre des écosystèmes qui sont essentiels pour préserver la biodiversité, réguler le cycle de l’eau et absorber du carbone. L’accaparement des ressources en eau au profit d’une poignée d’agroindustriels accentue en outre l’assèchement des bassins versants et les inégalités au sein du monde agricole. Revoyons nos modèles de culture et de production afin d’être en accord avec la biodiversité qui, elle seule, est l’avenir de l’homme. NON A CE PROJET DELIRANT ET INCOHERENT !
  •  AVIS TRES FAVORABLE, le 20 juin 2024 à 19h26
    Le changement climatique provoque de graves problèmes techniques et économiques pour le monde agricole (l’hiver 2023 et le printemps 2024 en sont de bons exemples). Le stockage des excès d’eau dans les rivières aideront à la fois les riverains (moins d’inondations pour les particuliers) et les agriculteurs (alimentation en eau pour les animaux, irrigation des plantes pour assurer l’alimentation des Hommes et des animaux). Le bassin parisien utilise déjà ce moyen pour éviter l’inondation de Paris comme en 1910. Au 21ème siècle, il est temps d’utiliser tous ces outils pour arriver à avoir une souveraineté alimentaire, idée défendue par bon nombres de politiques de tous bords. En excluant ces moyens, l’agriculture déclinera et les Français seront contraints des productions d’autres pays (Ukraine, Russie, Brésil,…) ne répondant pas aux mêmes normes environnementales (OGM, NEONICOTINOIDE, GLYPHOSATE,…) que celles en place dans notre pays. L’idéologie écologiste défendue par quelques personnes "écolos-bobos" sont d’un autre temps et en dehors des contraintes économiques supportées par les agriculteurs. Prenons le temps d’écouter les professionnels qui vivent de la nature (LES AGRICULTEURS) et qui donnent à notre pays cette diversité de paysages tant admirés par les touristes du monde entier (encore une source d’économie pour les petits commerces de nos campagnes). En conclusion laissons le monde agricole en difficulté prendre les mesures qui sont nécessaires à sa survit.
  •  Titouan Deglic, le 20 juin 2024 à 19h11

    RÉDACTION À REVOIR pour mettre l’arrêté modificatif en conformité avec l’argumentaire de la note de présentation.

    La note de présentation fournit des arguments pour définir une procédure allégée pour la création de plans d’eau d’une surface inférieure à 1 hectare :
    « La nouvelle rédaction de l’article 4 répond aux exigences de simplification des démarches des porteurs de projets dans le cadre de l’élaboration des dossiers « loi sur l’eau » pour l’implantation de plans d’eau puisqu’ils seront dispensés de la démonstration actuellement imposée par l’article 4 dans le cadre des dossiers concernant des plans d’eau d’une surface inférieure à 1 hectare. »

    Sur deux points, la rédaction de l’arrêté modificatif s’éloigne de manière notable de ce qui pourrait logiquement découler de cet argumentaire :
    1. le projet d’arrêté modificatif renvoie au seuil de la rubrique 3.3.1.0 et ne reprend pas directement la valeur de 1 hectare. Que se passerait-il si d’aventure le seuil d’autorisation de la rubrique 3.3.1.0 venait à être modifié, dans un sens ou dans un autre ?
    2 le projet d’arrêté modificatif compare à 1 hectare non pas la superficie du plan d’eau mais la surface implantée en zone humide. Si un plan d’eau est pour partie situé en zone humide et pour partie hors zone humide, la superficie totale du plan d’eau pourra excéder 1 hectare tout en bénéficiant des mesures de simplification proposée.

    EN CONSÉQUENCE, pour être conforme à l’argumentaire avancé dans la note de présentation, l’article 1er de l‘arrêté modificatif devrait être rédigé comme suit :
    Article 1er.
    L’article 4 de l’arrêté du 9 juin 2021 susvisé est ainsi modifié :
    Au premier alinéa, les mots : « en zone humide » sont remplacés par les mots : « affectant une zone humide et dont la superficie est supérieure ou égale à un hectare » ;

  •  Avis favorable, le 20 juin 2024 à 19h05
    20juin24, region HDF. il est important de savoir stocker l eau en excès en hiver pour limiter les prélèvements d eau dans les milieux sous-terrain en période estivale.
  •  Avis favorable, le 20 juin 2024 à 18h50
    Jeunes Agriculteurs Grand Est exprime un avis favorable sur le projet de texte. En effet, l’impact sur le milieu des retenues d’eau de moins d’un hectare demeure limité ; cependant cela participe à la sécurisation de la ressource eau pour les exploitants agricoles qui peuvent ainsi maintenir une production diversifiée. Par ailleurs, simplifier la création des retenues collinaires, dans les zones d’élevage, constitue une forme d’adaptation au changement climatique qui permettra d’assurer le renouvellement des générations dans les filières élevage.

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