(1) Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015
(2) Projet d’arrêté fixant la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus)

Consultation du 22/05/2014 au 15/06/2014 - 1266 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL
Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.
En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.

CONTENU DES PROJETS D’ARRÊTÉS
Ces deux projets d’arrêtés feront l’objet d’une présentation devant le Conseil national de protection de la nature, en vue du recueil de son avis lors du comité plénier du 11 juin 2014.

1) Le premier projet d’arrêté fixe le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015, en application du principe de dérogation à la protection stricte ci-dessus exposé.
Le fait de conditionner les opérations départementales de destruction par tir au respect d’un tel plafond national permet de garantir que ces dérogations ne nuiront pas au maintien de l’état de conservation favorable de la population de loups en France. Cet arrêté est pris annuellement, afin que les marges de manœuvre biologiques permettant de déterminer les possibilités d’intervention sur l’espèce soient estimées sur la base des informations les plus fines et les plus actualisées possibles.
Pour la période 2014-2015, le plafond proposé se présente comme suit :
♦ Le I de l’article 1er du projet d’arrêté le fixe à vingt-quatre spécimens, reconduisant ainsi le plafond déterminé pour la période 2013-2014 dans un arrêté ministériel du 16 mai 2013.
Le II du même article introduit un principe de révision possible de ce nombre, “dans la limite de douze spécimens supplémentaires”.
Dans tous les cas ce nombre, tel que fixé au I ou tel qu’éventuellement révisé en application du II tient compte des préoccupations relatives à l’état de conservation de la population de loups, en ce qu’il a été déterminé en prenant appui sur une méthodologie scientifique dont une description détaillée est disponible en page 34 du plan loup 2013-2017. Cette méthodologie, conçue comme un outil d’aide à la décision politique, permet notamment :

  • de modéliser à court terme (un à deux ans) l’évolution la plus probable des effectifs de loups, compte tenu de la croissance observée ainsi que de sa variation au cours des années passées ;
  • et de disposer d’une mesure explicite des risques associés à la prise de décision, en terme d’évolution de la population de loups après mise en œuvre des prélèvements par rapport à un niveau attendu (notion de “croissance résiduelle”).

♦ Afin de s’assurer du respect du plafond ainsi fixé, l’article 2 interdit les tirs de prélèvement encadrés par l’arrêté ministériel DEVL1312136A du 15 mai 2013, à compter de la date éventuelle à laquelle le nombre de spécimens détruits s’élèvera au maximum fixé à l’article 1er, diminué de deux spécimens.
Afin de permettre aux éleveurs dont les troupeaux resteraient exposés à cette même date au risque de prédation du loup, la mise en œuvre de tirs de défense pourra continuer d’être autorisée, dans les conditions décrites dans l’arrêté cadre du 15 mai 2013.

2) Le deuxième projet d’arrêté fixe la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus).
La liste de ces départements est susceptible d’évoluer en fonction du classement ou du déclassement de certains secteurs en Zones de Présence Permanente ou ZPP (zones hébergeant un ou plusieurs individus ou meutes sédentarisés, au sujet desquels au moins trois indices de présence ont été relevés pendant au moins deux hivers consécutifs, avec une confirmation génétique lors d’au moins un des deux hivers).
Les conclusions du suivi hivernal 2013-2014 de la population de loups conduisent à proposer :

  • Le maintien de l’inscription des départements suivants, au titre des ZPP (nouvelles autant qu’anciennes) y étant recensées : Alpes de Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Lozère, Pyrénées-Orientales, Haut-Rhin, Haute-Saône, Savoie, Haute-Savoie, Var, Vaucluse, Vosges ;
  • L’inscription des départements suivants pour tenir compte de la dimension trans-départementale établie de ZPP existantes : l’Ariège et l’Aude au titre des ZPP dites Carlit et Madres-Boucheville (partagées avec les Pyrénées-Orientales), les Bouches-du-Rhône au titre de la ZPP dite Ouest Var (partagée avec le Var)
  • L’inscription des départements suivants, pour tenir compte de la mise en évidence de nouvelles ZPP : l’Ardèche, au titre de la ZPP dite de Tanargue-Gardilles (partagée avec la Lozère), la Haute-Marne et la Meuse, au titre de la ZPP dite de "Haute-Marne – Vosges-Meuse" (partagée avec les Vosges)

Il apparaît important de rappeler les éléments suivants, afin que l’absence ou la présence d’un département dans ce projet d’arrêté ne fasse pas l’objet d’interprétations erronées :
♦ Les territoires potentiels d’intervention ne sont pas forcément limités, du fait de la prise d’un tel arrêté, aux départements ici évoqués.
Comme indiqué dans le plan loup, “Les départements ne figurant pas dans la liste fixée par [cet] arrêté ne sont nullement exclus de la réglementation fixant les conditions et limites dans lesquels des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordés par les préfets” (plan loup 2013-2017, page 34).
Les conditions de déclenchement et de déroulement des opérations diffèrent simplement selon que l’opération se déroule sur un territoire situé ou non en unité d’action.
♦ L’inscription d’un département ne signifie pas non plus pour autant que des opérations d’intervention auront forcément vocation à être mises en œuvre sur ce territoire durant la période 2014-2015.
C’est bien le respect d’une combinaison de critères qui conduit les autorités préfectorales à délivrer ou non les dérogations sollicitées sur le fondement des différents arrêtés ministériels composant le “protocole technique d’intervention” (cf. plan loup, page 33).
Ce projet d’arrêté ministériel apparaît ainsi comme l’une des illustrations du principe de gestion différenciée selon les situations, sur lequel repose notamment le plan loup.

Conformément à l’article 3 de la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012 et au décret n° 2013-1303 du 27 décembre 2013, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

Mise à jour du 1er juillet 2014 : vous pouvez consulter ci-dessous la synthèse des observations ainsi que, dans un document séparé, les motifs des décisions.

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Commentaires

  •  le loup a sa place dans la nature, plus que l’homme qui ne la respect pas, le 24 mai 2014 à 10h05

    Le loup, comme les autres animaux, ont le droit de vivre.
    Des solutions sont trouvables afin que troupeaux de moutons et loups cohabite (enfermer les moutoux dans un parc avec les fils électrique comme on fait pour des vaches ou même des chiens par exemple !!!)
    L’homme ne fait que détruire la terre et prend tout l’espace et ensuite tue ce qui le dérange, au lieu de trouver des solutions intelligentes !!
    Il est tant que l’homme prenne soin de la nature, de sa planète et de tout ses habitants (animaux compris, foret…etc) au lieu de tout saccager.

  •  Observations de la SEPANSO 40, le 24 mai 2014 à 10h01

    Hier, je représentais la Fédération SEPANSO Landes lors de la réunion du Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage. Entre autres nous avons examiné les dossiers concernant les dégâts de gibiers (cerfs et chevreuils)

    Ces dégâts résultent d’une insuffisance de prédation sur ces espèces. Lors de précédentes réunions, j’avais déploré l’absence du loup dans les forêts du massif aquitain. Et personne ne m’avait contredit ; j’avais même eu la satisfaction d’entendre des responsables de la Fédération des chasseurs des Landes approuver. Nous avons aussi une expansion importante des populations de sangliers … Nous devons aussi réfléchir sur les moyens de juguler la propagation de la brucellose et éviter que des troupeaux ne soient contaminés …

    C’est pourquoi la SEPANSO Landes ne saurait trop inviter les responsables du gouvernement à élargir la réflexion concernant l’expansion des populations de loup en France. Nous regrettons que la réponse majeure aux problèmes rencontrés par certains éleveurs dans quelques territoires soit le tir. Nos regrets sont d’autant plus grands que les conditions d’encadrement sont trop souples et que la répression des tirs sauvages s’est avérée faible.

    Nous pensions que la situation constatée devrait conduire à faire des efforts pour mieux protéger les élevages et les troupeaux.
    Permettez-nous de faire observer que la transition écologique devrait supposer le rétablissement de la pyramide écologique, avec les prédateurs connus (loup, ours …) à son sommet.

    Sentiments distingués
    Fait à Cagnotte, le 24 mai 2014

    Georges Cingal
    Président Fédération SEPANSO Landes
    Membre du Comité Economique et Social Européen

  •  LOUP, lpolitique à l’envers, le 24 mai 2014 à 10h00

    Bonjour :
    Voici quelques commentaires sur la soit-disant problématique du Loup en France :
    <span class="puce">- les tirs ne règlent rien : cela ouvre le territoire à d’autres loups qui risquent d’avoir les mêmes impacts. Le monde paysan aura toujours un train de retard et il faudra appliquer encore et toujours les mêmes "solutions" primaires et primitives. Le monde paysan refuse de toujours craindre des attaques qui arriveront à nouveau tôt ou tard comme on le voit en ce moment sur le causse Méjean, Lozère, où le tir d’un Loup n’a pas fait disparaître leur inquiétude de le voir réapparaître. Certains commencent à en avoir conscience et ont choisi de se prémunir…mais ils ne sont pas aides pour cela, on ne leur donnera de l’argent qu’en cas d’attaque !!! Un comble ! C’est cela qui est insupportable.
    <span class="puce">- il ne faut pas indemniser les éleveurs victimes d’attaques : ce sont ceux qui ne se protègent pas dans la plupart des cas. Il faut AIDER fortement ceux qui veulent se protéger et qui n’en on pas forcément les moyens. Le Loup attaque la nuit en très grande majorité lorsque les brebis sont rentrées. Les indemnisations coûtent cher pour rien. Quels progrès cela a-t-il apporté depuis 20 ans qu’elles sont pratiquées ? Pour quels résultats ?
    <span class="puce">- si des grillages/clôtures de 3 m empêchent des loups de sortir d’un zoo, ils devraient les empêcher de rentrer dans un élevage. Là où il y a ces grillages, il n’y a pas d’attaques…et comme de plus en plus d’éleveurs pratiquent la stabulation libre, il n’est pas illusoire de créer de vastes enclos rédhibitoires.

    Donc :
    <span class="puce">- STOP à la politique des tirs qui est une mesure démagogique et bassement politique et électorale qui ne REGLE RIEN
    <span class="puce">- OUI à une vraie prévention et à de vraies aides pour la protection.
    <span class="puce">- Il faut CESSER d’agiter le chiffon rouge et de souffler sur les braises en promettant toujours ces mesures "faciles" qui sont une impasse pour les éleveurs, l’administration, les politiques et la société.

  •  abattage d’une espèce protégée , le 24 mai 2014 à 09h59

    Il est clair que vous vous en tenez une fois encore aux solutions de facilités politiques.

    Bien que de nombreuses études, avis de spécialistes, expériences d’autres pays et simplement le bon sens ont démontrés non seulement l’inutilité mais surtout la nocivité de vos décisions, vous persistez.

    Je n’appuie pas mon commentaire de références, d’autres le feront mieux que moi.
    Et c’est inutile, à la base c’est votre boulot de vous documenter, d’étudier et travailler le sujets.

    Vous vous contentez tout bonnement à orchestrer l’abattage, la destruction et la disparition d’une espèce sauvage protégée !

    Vous pouvez être sûr que je participerai à toute démarche légale visant à vous rappeller la loi.

    Salutations

  •  L’abattage du loup, une réponse démagogique et un scandale , le 24 mai 2014 à 09h59

    Répondre à la pression des éleveurs en se soumettant à leurs désirs et en décidant, de façon irraisonnée, de l’abattage des loups relèvent de l’ignorance.

    L’opinion en général est contre l’abattage des loups, surtout lorsque celui-ci n’est en rien justifié, si ce n’est sollicité que par le plus petit nombre.

    D’une part, l’abattage témoigne d’une incompétence manifeste ainsi que d’une impuissance des autorités face à la pression des éleveurs, qui, de plus, donne une très mauvaise image desdites autorités faisant poindre leur faiblesse.

    D’autre part, des moyens raisonnables et pérennes existent et seraient davantage pertinents en réponse à la grogne des éleveurs.
    En effet, au lieu de distribuer de l’argent pour la perte d’animaux, ce même argent pourrait être destiné à subventionner de nouveaux emplois à savoir l’embauche de gardiens de troupeaux (jour et nuit) ou encore pour permettre la mise en place de nouvelles clôtures électriques…

    Enfin, il serait peut-être bon que les éleveurs ne se contentent pas de laisser leurs troupeaux à un endroit pour y revenir plusieurs jours après et y constater les "dégâts" mais s’investissent physiquement davantage dans la surveillance de leurs troupeaux.

  •  laisoons les loups en paix., le 24 mai 2014 à 09h55

    je ne souhaite pas que le loup puisse être chassé. je souhaite que les propriétaires d’animaux d’élevage fassent le nécessaire pour que leur troupeau soit mieux gardé, de façon " naturelle", avec des patous ou par eux même sans avoir à détruite les quelques loups que nous avons en France.
    Merci de prendre en compte ce message
    Cordialement

  •  Non à la destruction des loups, le 24 mai 2014 à 09h41

    Le loup est un prédateur naturel qui se nourrit très majoritairement en France d’ongulés sauvages (chevreuils, chamois, cerfs). La conservation du loup, comme celle de n’importe quelle espèce vulnérable dont les effectifs restent très faibles, ne peut être remise en cause au motif du refus obstiné de modifier certaines pratiques de gestion pastorale inadaptées.

    Le loup reste officiellement inscrit sur la liste des espèces protégées en France. Mais force est de constater qu’année après année, il devient de plus en plus facile d’avoir le droit de tuer un loup. C’est pourquoi je m’insurge contre la destruction de cet animal.

  •  le massacre des hommes, le 24 mai 2014 à 09h28

    Si les hommes arrêtaient de tout massacrer, ils n’auraient pas besoin de prendre de telles mesures, les chaînes alimentaires n’ont pas attendu l’homme pour exister si?
    A chaque fois que l’homme se sent menacé par l’espèce animale, qu’il prend conscience qu’il n’est pas maître des choses, qu’il ne contrôle pas tout, cela débouche sur une prise de décision ridicule, décision qui lui donnera juste temporairement l’illusion qu’il a le pouvoir.
    Accepter les tirs de loups parce que les hommes ne savent pas protéger leur élevage est inadmissible.
    Mais le problème, c’est que c’est plus coûteux de mettre des moyens de protection en place que de tirer bêtement sur un animal n’est ce pas? L’homme privilégie trop souvent l’argent au bien être animal, et ça, nous l’avons compris aussi.
    Et pour peu qu’il ait un petit côté sadique et pervers, l’autorisation de tirs tomberait bien non?
    La nature est faite ainsi, les loups chassent et s’attaquent parfois aux troupeaux, ça s’appelle la vie. Vous connaissez?

  •  Protection du loup, le 24 mai 2014 à 09h28

    Maheureusement, les projets d’arrêtés indiquent un enfermement dans la destruction irréfléchie plutôt que le choix raisonné de solutions plus soutenables, d’alternatives réellement écologiques évitant les effets pervers de tueries scientifiquement et éthiquement non justifiables. La co-évolution avec les loups sur toute la France a longtemps été possible permettant des régulations systémiques et les élevages sans qu’ils soient accusés de tous les problèmes et servent de victime émissaire détournant des colères légitimes loin des réalités opaques qui restent cachées. Et en particulier loin de la reconnaissance du rôle important que les prédateurs jouent et du fait que leur disparition arme des chasseurs responsables de dégâts collatéraux et en particulier d’accidents mortels, chaque année plus d’une vingtaine de personnes sont tuées lors de battues en particulier contre les sangliers non régulés par les loups. Alors, apprenons plutôt à cohabiter avec les loups car les qualités nécessaires seront sans doute celles qui serviront le mieux à notre humanité pour relever les défis qui l’attendent.

  •  Pour une Convention de Berne protégeant les bergers, le 24 mai 2014 à 09h07

    Le ’’yaca faut qu’on’’ comme solution à un problème est une excellente manière de régler les problèmes sans s’investir dans la réalité.
    N’y a t il pas, en France, suffisamment de chômeurs, de chômage, de destruction d’entreprise pour aider le déclin à travers une philosophie intégriste protection de la bio-diversité

    Il serait bon que tous les généreux conseilleurs se retrouvent au chômage et le vive, comme ces bergers qui voient leur travail, leur production détruits. Ou encore il serait bon aussi qu’ils s’investissent eux même dans le gardiennage 24/24, 7/7 d’un troupeau face à un animal remarquable qui met toutes ses capacités à déjouer les protections pour se nourrir à moindre effort, à contourner les meilleurs moyens de protection.
    Les sangliers ont bien appris à neutraliser les clôtures électriques.
    Le loup a largement les mêmes capacités sauvages. Le loup, comme tous les prédateurs attaque ce qui est le plus faible. Si le plus faible est un animal malade ou mourant,ce n’est pas par bonté d’âme que le loup agit ainsi. Il a ceci de commun avec beaucoup d’humains d’agir au plus facile.

    Les salariés ont droit, pour se défendre, défendre leur emploi, de se syndiquer et sont protégés par le droit du travail.
    Les bergers, dont beaucoup sont des artisans ou de petits entrepreneurs, de quel droit peut on leur ôter le droit de protection dont bénéficie chaque français? Le berger, l’homme, ou la femme, berger n’a t il pas le droit de vivre et produire en paix en exploitant les milieux naturels comme le fait l’agriculture qui nous nourrit?

    Donner un large droit de tir du loup aux bergers, c’est leur restituer le droit de protection du à chaque homme d’être protégé.
    Droit que veulent leur ôter les amis du loup.

    Le loup, espèce prétendument menacée, est comme toutes les espèces
    objet d’une protection totale, sans réel suivi de l’évolution des populations, est devenu une espèce menaçante. Leur taux de reproduction, sans prédation à leur égard? est remarquable et leur assurent une large prospérité.

    Le loup existe, c’est bien. Que le berger soit protégé autant que le loup est un impératif d’état.
    Pourquoi ne pas inclure la protection du berger dans la convention de BERNE?

    Autoriser aux bergers le tir d’un certain nombre de loup, c’est bien,le tir à l’approche serait mieux,l’élimination des meutes à problèmes serait encore mieux.

    Cela aurait aussi l’avantage d’éliminer des milieux les patous, pas forcément neutres pour la bio diversité qui les environnent et qui constituent une grande entrave à la liberté des pratiquants de sports nature que sont les randonneurs et sont une responsabilité insupportable pour leurs propriétaires.

  •  Du bon sens, le 24 mai 2014 à 08h37

    BOnjour.
    Nos écosystèmes ont besoin des superprédateurs comme le loups. leur retour spontané démontre qu’il y a un déséquilibre que la nature comble d’elle même.

    A quoi sert de tuer une vingtaine de loups? nos écosystèmes se porteront il mieux? non, Notre agriculture sera-t-elle plus rentable, plus efficace? non. les problèmes agricoles sont ailleurs.

    Le nombre de mort par attaque de loups, face au nombre de mort par suicide ou par accident de la route n’est pas prêt d’être comparable. N’utilisons pas la peur d’un prédateur pour justifier des chasses inutiles écologiquement et économiquement. Quand on comprendra que le loups donne une identité à un territoire, et peut lui donner de l’intérêt, on aura avancé.

    Pourquoi nous européens ne pouvons nous pas supporter d’avoir nos superprédateurs dans nos écosystèmes? alors qu’il nous parait inconcevable que d’autres pays lointains tuent des lions, tigres, panthères.

    La France, avec une telle réglementation, n’est pas le pays développé qu’elle prétend être.

  •  Contre les arrêtés autorisant les tirs de loups, le 24 mai 2014 à 08h32

    Je suis résolument contre ce type d’action qui ne génère que des peurs. L’homme doit apprendre à vivre en bonne intelligence avec la diversité de l’écosystème et le loup en fait partie ; c’est un animal magnifique avec une organisation grégaire fabuleuse. Il n’est pas agressif, en tous cas moins que l’être humain et ne veut que préserver son territoire, ses petits et sa nourriture, comme toutes les espèces animales (dont nous faisons partie, ne l’oublions pas). Il a déjà été dit que des solutions existaient pour protéger les troupeaux, alors il serait de meilleur aloi de proposer des arrêtés qui obligeraient les acteurs de l’agriculture, de l’élevage et du pastoralisme à se protéger et à protéger leurs bêtes. Et si les battues devenaient du même coup interdites (c’est un jeu de massacre indigne), alors le loup aurait suffisamment de quoi se nourrir dans son habitat sans aller ponctionner dans les élevages. Faisons un effort de compassion… Ne tuons plus, ce respect de la vie nous incitera peut-être, j’en suis même sûre, à améliorer nos relations individuelles, moins d’agressivité, moins de haine, moins de guerres. Laissons-les vivre !! Je signe, car si je suis contre les tirs, je suis aussi contre l’anonymat.

  •  Le loup n’est pas en danger, le 24 mai 2014 à 08h30

    Le département de l’Aude est un nouveau département colonisé par le loup. Mais c’est aussi un département où l’élevage essaye de rester en place sur des territoires où aucune autre activité n’est possible. L’élevage ovin qui est pratiqué, est un élevage extensif qui pratique le pâturage tout au long de l’année, qui entretient les paysages qui sinon deviendraient des friches et qui assure une production de viande de qualité localement.

    Parallèlement la population de loup se développe rapidement et n’est plus en voie de disparition.

    Le plan national Loup réponds principalement aux problèmes engendrés par la cohabitation du loup et des éleveurs dans des zones d’alpages où les techniques d’élevage sont bien différentes de notre département.
    Un exemple simple à comprendre : parquer les animaux la nuit est une aberration quand en été chez nous c’est la nuit que les animaux mangent (trop chaud en journée). Ce n’est pas le cas dans les alpages.
    Il est donc primordial que la reconnaissance de ces nouvelles zones de colonisation soient rapides et qu’elle permette la mise en oeuvre de moyens adaptés qui seront très différents de ce qui est réalisé aujourd’hui dans les Alpes.

    Concernant le prélèvement de loups, dans la mesure où le loup n’est plus en voie de disparition, il devient obligatoire de prélever les animaux qui causent des ravages, dans des zones où l’élevage est le dernier rempart avant la désertification. La création de zones où les prédateurs doivent être exclus est évidente.

  •  Ne touchons pas au loup., le 24 mai 2014 à 08h27

    Le loup fait partie de notre biodiversité, ne touchez pas au loup.

  •  Les loups ont le droit de vivre !, le 24 mai 2014 à 08h24

    Les loups ont le droit de vivre comme tout être en ce monde ! Arrêtez de détruire la planète !

  •  Effrayante "humanité", besoin du loup en France !, le 24 mai 2014 à 08h24

    STOP à la tuerie des loups. La nature n’a besoin d’aucun humain pour se réguler.
    Elle va mieux sans les humains.
    Alors le moins que nous puissions faire c’est de respecter les écosystèmes dont les loups font partie.

    Quant aux commentaires du style "100% tuerie", ils sont effrayants. Les hommes sont effrayants, ils détruisent tout, ils n’ont rien compris.
    Moi je dis : soyons 100% intelligence, 100% nature, 100% loups : c’est à l’homme de s’adapter au monde du vivant et non l’inverse. Ceux qui ne comprennent pas cela, qu’ils aillent vivre sur Mars et qu’ils laissent la biodiversité en paix !!

    Réduisons notre effrayante surconsommation de viande, réduisons les troupeaux, les animaux élevés pour la chair, faisons de la place à la faune sauvage, réduisons notre empreinte écologique.
    Arrêtons de faire naître des animaux pour les tuer !

    Les hommes ne servent à rien au niveau du maintien de la vie sur Terre, les animaux eux sont utiles avec les végétaux, cela s’appelle un écosystème, c’est si compliqué à comprendre, ou bien c’est une question de vanité?

    Au moins respectons ces pauvres "ouvriers de la vie" que sont les loups et tous les animaux (surtout ceux dits "nuisibles").

    Seul l’amour immodéré de l’homme pour l’argent est nuisible.

    Mais la valeur des services rendus par la biodiversité est inestimable.
    La valeur des loups est inestimable, les services qu’ils rendent sont inestimables, leurs vies sont inestimables.
    C’est nous qui envahissont tout, mais nous n’avons PAS tous les droits !
    Pas le droit de détruire !

  •  la facilité n’est pas la meilleure solution, le 24 mai 2014 à 08h18

    En France, quand quelque chose ou quelqu’un gêne, on exclut ou on tue……. les lois sont tricotées et détricotées suivant l’humeur du moment … aucune réflexion …. Quand on a réintroduit le loup, il fallait en même temps donner les moyens aux éleveurs de s’en protéger, l’Italie sait le faire….. ce n’est pas une frontière qui modifie la donne. la réintroduction du loup n’a pas pu se faire sans méconnaîte la nature propre de cet animal. Cela me fait penser au nuage de Tchernobyl, les politiques de l’époque ont voulu nous faire avaler qu’il s’était arrêté à la frontière, pour le loup, leur réflexion est la même, ce cher lupus doit savoir reconnaître le territoire à ne pas fouler et les animaux à ne pas prélever. Si son intelligence est remarquable, sa notion de territoire n’est pas la même que celle des hommes, c’est donc aux hommes de le dissuader de fouler certains secteurs. Mais on a l’impression que la peur ancestrale du loup habite encore certains esprits et que certains éleveurs l’agite pour asseoir leur pouvoir de tuer impunèment tout ce qui les gêne… Ne permettons pas de tuer cet animal qui a pu survivre depuis des millénaires, en s’adaptant aux modifications terrestres et humaines, et ceci grâce à une structure sophistiquée de sa meute. Un peu de respect pour cette survie et que l’homme arrête ses abus de prédateur confirmé. Les animaux ne cessent de s’adapter pour survivre, les hommes ne cessent d’envahir, de tuer, uniquement pour le pouvoir. J’aime et je respecte le loup, et je le revendique haut et fort. Rapprochez vous des Italiens et des spécialistes qui vous donneront des solutions honorables, et posez vos fusils. Je rajouterais, quand les hommes auront éradiqué toutes les espèces animales de la terre, ils commenceront à éradiquer toutes les espèces humaines qui les gênent ……. Mais cela n’a-t-il pas commencé ??? !!!

  •  Détruire toujours détruire, le 24 mai 2014 à 08h16

    Pourquoi les loups? Pourquoi pas les moustiques qui sont une véritable plaie dans certaines régions?
    Tuer une louve ou un loup est ce sont des louveteaux qui mourront eux aussi.
    Pourquoi ne pas embaucher plus de bergers et entraîner plus de patous? Ainsi les troupeaux seraient mieux gardés.
    Jusqu’à présent les loups n’ont attaqué aucun humain mais que dire des chiens errants?
    Les loups font partie du patrimoine. Ils éliminent aussi beaucoup de rongeurs et d’animaux malades.
    Si cette autorisation de tuer est acceptée, j’aurai honte d’être un être humain et Française.}}}

  •  En tant que citoyenne Française, électrice, Européenne, le 24 mai 2014 à 08h05

    Bonjour, je ne veux AUCUNE "destruction" de loup. Je n’en veux pas pour la biodiversité, pour ces individus qui n’ont rien fait, rien demandé et dont nous avons massacré la population. Je n’en veux pas aussi pour l’idée que je me fais de l’être humain, de mon pays et de la société. La présence du loup se passe bien en Italie, inspirons-nous de leur expérience avant de tirer !
    Pour une fois, réfléchissons avant de tuer.
    Les amis de la biodiversité et du vivant sont plus nombreux que les chasseurs. Si nous sommes toujours en démocratie, cela devrait compter.
    AUCUNE "destruction" de loup nulle part, dans AUCUN département.

  •  Contre la destruction des loups, pour la cohabitation, le 24 mai 2014 à 07h49

    Détruire la biodiversité et les animaux (même protégés(?) comme le loup)qui pourraient gêner l’homme n’as jamais, ni nulle part, été une solution : il faut au contraire trouver des solutions dans une cohabitation respectueuse de la nature et des activités des hommes, qui doit passer par une protection réelle des troupeaux et une aide en cas d’attaque avérée malgré les précautions effectivement mises en place.

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