Chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse

Consultation du 24/07/2018 au 14/08/2018 - 6181 contributions

Sur la base de l’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", qui prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, un arrêté ministériel du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses dans ces départements.
L’objet des présents arrêtés soumis à la consultation du public est de définir les quotas de prélèvement autorisés pour chaque saison et par département.
Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant le 1er octobre, date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, les préfets délivrent les arrêtés d’autorisation individuelles.

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Commentaires

  •  Non à l’autorisation de la chasse avec gluaux, le 26 juillet 2018 à 18h24

    Cette chasse est non sélective, d’ailleurs la Cour de justice de l’Union Européenne à condamné l’Espagne par le passé pour de telles pratiques de chasse.

  •  Une honte et une pratique en opposition avec le code civil, le 26 juillet 2018 à 18h23

    Je croyais qu’en France, les animaux étaient reconnus définitivement comme des êtres sensibles dans le Code civil. Si tel est le cas ces pratiques doivent non seulement être interdites mais les chasseurs condamnés pour actes de violence et barbarie. Je ne savais même pas que des pratiques aussi tordues, barbares, ignobles immorales existaient. Comment peut-on autoriser qui plus est une méthode non sélective ???? Tous les oiseaux y compris les espèces protégées peuvent en être victime. C’est une honte absolue, une honte pour un pays et une société qui n’a définitivement de civilisé que le nom.

  •  Contre le piégeage cruel de centaines de milliers d’oiseaux en France, le 26 juillet 2018 à 18h23

    Bien entendu, il s’agit d’une pratique non sélective puisque n’importe quel oiseau autre que les grives et merles noirs peut se retrouver englués, ce qui a conduit en 2004 la Cour de justice de l’Union Européenne à condamner l’Espagne qui autorisait une pratique similaire. Malgré l’obligation de relâcher les spécimens d’espèces non ciblées, ceux-ci ont peu de chances de survivre, surtout les petits passereaux (mésanges, rouges-gorges, etc.) : articulations démises en se débattant et mutilations, plumes arrachées par la glu, intoxication due aux solvants chimiques utilisés pour décoller les oiseaux (« traditionnellement » cela se faisait avec de la cendre). Alors que les chasseurs déclarent avoir capturé 42 319 oiseaux la saison 2017-2018, chiffre relativement stable depuis quelques années, les arrêtés soumis à consultation autorisent le piégeage de 78 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ! Les chasseurs n’étant pas soumis à l’obligation de relâcher les appelants en fin de saison, ce quota s’ajoute à l’important prélèvement de ces espèces par tir au fusil (plus de 2,5 millions de grives de merles noirs en France d’après l’enquête nationale sur la saison 2013-2014

  •  Avis sur l’arrêté , le 26 juillet 2018 à 18h22

    Bien entendu, il s’agit d’une pratique non sélective puisque n’importe quel oiseau autre que les grives et merles noirs peut se retrouver englués, ce qui a conduit en 2004 la Cour de justice de l’Union Européenne à condamner l’Espagne qui autorisait une pratique similaire. Malgré l’obligation de relâcher les spécimens d’espèces non ciblées, ceux-ci ont peu de chances de survivre, surtout les petits passereaux (mésanges, rouges-gorges, etc.) : articulations démises en se débattant et mutilations, plumes arrachées par la glu, intoxication due aux solvants chimiques utilisés pour décoller les oiseaux (« traditionnellement » cela se faisait avec de la cendre). Alors que les chasseurs déclarent avoir capturé 42 319 oiseaux la saison 2017-2018, chiffre relativement stable depuis quelques années, les arrêtés soumis à consultation autorisent le piégeage de 78 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ! Les chasseurs n’étant pas soumis à l’obligation de relâcher les appelants en fin de saison, ce quota s’ajoute à l’important prélèvement de ces espèces par tir au fusil (plus de 2,5 millions de grives de merles noirs en France d’après l’enquête nationale sur la saison 2013-2014[4]).
    Je suis contre ces méthodes et ces chiffres irrationnels. Je demande une modification.

  •  Je suis contre : barbare, miser sur l’économie et l’environnement, etc, le 26 juillet 2018 à 18h22

    Je suis contre absolument.

    1/ Soyons un modèle.
    A l’heure où l’on présente la France comme étant un modèle en matière d’environnement … Il est grand temps d’avoir le courage d’appliquer nos propres conseils puisqu’on fait souvent la leçon aux autres pays.

    2/
    Il est temps d’avoir le courage de dire non à des pratiques en plus barbares (je suppose qu’aucun de ceux qui prennent les décisions ou de ceux qui pratiquent ce ’sport’ ne souhaiteraient être à la place de ces animaux qu’on oblige à devenir proies) et au contraire développer des métiers, du tourisme, des formations, de l’économie autour de la protection des dernières richesses naturelles de nos/vos régions !

    3/
    Il y a des contrôles qui coûtent en temps, en hommes et en finances … et qui sont inefficaces car ces pratiques sont difficilement contrôlable : lorsque la police de la nature arrive sur place, si jamais elle arrive, il est souvent trop tard.
    De plus la personne peut mentir en disant qu’elle était en train de le relâcher.

    En plus pour l’oiseau ça peut tout de même être mortel à cause du stress ou d’une blessure en tentant de se délivrer.
    … La police de la nature aurait mieux à faire sans ça.

    etc.

    Je suis contre et franchement il est temps :
    <span class="puce">- de passer notre temps, notre énergie, nos idées, nos innovations, nos sous pour sauver notre planète en commençant par nos régions, notre pays,
    <span class="puce">- de miser sur l’économie (innovations, objets connectés, formations, tourisme, …) locale sur le long terme par l’exemple (tourisme, partenariats avec les écoles pour former les citoyens de demain, …),
    … augmenter l’attraction de vos territoires au lieu de dire oui à "des traditions" qui ne sont aimées que par ceux qui la pratiquent.

    Précision :
    Je respecte les loisirs de tout le monde y compris les chasseurs… mais je n’ai de réel respect que pour la chasse à l’arc (sans gadgets donnant l’avantage à l’humain) où les animaux ont leur véritable chance et où le chasseur participe vraiment à la préservation de la faune (et de la flore en déplaçant graines et pollens comme les animaux).

  •  Un quota de 0, le 26 juillet 2018 à 18h21

    Nous avons perdu assez de biodiversité en France et dans le monde ! C’est un quota de 0 qui doit être appliquée pour la chasse aux oiseaux cités dans cet article ! Surtout en chasse à la glue qui est plus que disutable au niveau éthique. Il est temps que nos politiques prennent enfin conscience de l’urgence écologique et de l’extinction massive des espèces qui ce déroule !

  •  Les turdidés et les chasseurs en PACA. , le 26 juillet 2018 à 18h19

    Ce présent projet porte sur "la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités" ainsi que " définir les quotas de prélèvement autorisés pour chaque saison et par département". Ce projet concerne la chasse de turdidés à la glu dans les 5 départements de PACA. Les turdidés font l’objet en région PACA de deux activités de chasse bien différentes, mais pourtant liėes l’une à l’autre ayant pour base la glu : 1°)la chasse à la glu à proprement parlé consistant à engluer une baguette de bois sur laquelle une grive se pose pour devenir un appelant mis en cage pour son chant. Ceci finit par attirer d’autres grives, encore libre pour un temps, autour de la cage. Le devenir de cette population de grives dites appelants est pour le moins assez flou. Sont-ils relâchés en fin de saison de chasse? Sont-ils conservés saison de chasse après saison de chasse jusqu’à leur mort? Sont-ils passés à la broche en fin ou en pleine saison de chasse? La question n’attire pourtant pas de réponses de la part des autorités compétentes… 2°) Le tir des turdidés libres en vol attirés par leurs congénères chantant -dits appelants- mis en cage selon la modalité du chapitre 1°). Pour autant même si cela est mal expliqué dans ce projet voire confu notre 2°) n’est pas concerné par ce projet. Si en théorie nous connaissons chaque année le nombre de grives servant d’appelants, nous n’avons par contre aucune idée du nombre de grives tuées en plein vol par une action de tir car attirėes par le chant de leurs congénères prisonniers. En fait dans ce présent projet il suffit juste de définir par département en PACA un quota de prise de turdidés dits appelants par la technique de la glu. Voilà qui permettra d’obtenir une petite quantité d’oiseaux à prélever ! Sur quels caractères géographiques, de présence des populations de turdidés peut-on définir une différence aussi importante entre départements de PACA? Difficile en vérité. Si nous devons définir cette chasse par le terme de petites quantités de prélèvement, encore faudrait-il définir avec précision le nombre total de turdidés pris pour servir d’appelants AINSI QUE le nombre de turdidés tirés en plein vol attirés par le chant des appelants. Tout est fait pour ne pas faire apparaître le chiffre global de turdidés pris par action de tir et par action de glu, mais juste faire figurer le nombre maximum de grives pouvant servir d’appelants. Voilà qui fera apparaître des chiffres en petite quantité. Nous ne connaissons toujours pas le nombre de turdidés tirés en vol. Et cette question n’entraîne aucune réponse de la part des autorités compétentes… Cette présentation de projet est mal défini car seuls les initiés arrivent à suivre le fil entre les oiseaux tirés et les oiseaux engluės. Le problème est que nous sommes dans le cadre d’une participation du public qui ne peut répondre en toute objectivité aux éléments de ce projet. Quoi qu’il en soit concernant le cas des turdidés servant d’appelants en région PACA le chiffre de prises par département est trop important. Je suis CONTRE l’idée même de prélever pour la glu au maximum autant de turdidés, grives musiciennes, draines, mauvis, litornes et merles noirs, alors même que les populations de draines ou de mauvis se portent mal au niveau national.

  •  contre, le 26 juillet 2018 à 18h18

    Alors que la France est le territoire où l’on recense le plus d’espèce en danger il serait grand temps de mettre fin à ce genre de tradition !
    Alors que la population des oiseaux décliné à vue d’oeil ce type de chasse ne peut continuer. D’autant plus avec des méthodes non sélectives.
    S’ajoute à cette problématique environnemental le problème moral. Des étude de plus en.plus nombreuse démontrent scientifiquement les capacités cognitives et émotionnels ainsi que la capacité a rescentir stress et douleur des espèces nonhumaines. A ce stade il n’est plus possibnle de douter de la barbarie de ces méthodes d’un autre temps.
    C’est pourquoi il me semble tenir du simple bon sens de ne pas encourager ces pratiques mais bien plutôt de les interdire.
    Je vous remercie de m’avoir lu et vous pris de prendre ceci en considération

  •  Chasse traditionnelle, le 26 juillet 2018 à 18h18

    Madame, Monsieur,

    Je vais réécrire ce que j’ai écrit pour les autres consultations car le résultat est la même détruire ou blesser les oiseaux.

    Donc, je ne suis pas sûre que votre consultation serve à quelque chose puisque les chasseurs ont le pouvoir. Sensiblement, je trouve que cette méthode de chasse d’un autre temps, est comme l’être humain qui s’y emploie barbare. Donc, j’imagine que vous avez l’accord de Monsieur Hulot pour agir alors que la population vomit les chasseurs. Voilà mon avis donc vous l’aurez bien compris, je suis contre. Cordialement

  •  Pourquoi toujours détruire plus ?, le 26 juillet 2018 à 18h17

    À une époque ou la nature est fragilisée, ce n’est pas en tuant encore plus de spécimens d’espèces que les choses vont s’arranger.

    Bien entendu, il s’agit d’une pratique non sélective puisque n’importe quel oiseau autre que les grives et merles noirs peut se retrouver englués, ce qui a conduit en 2004 la Cour de justice de l’Union Européenne à condamner l’Espagne qui autorisait une pratique similaire. Malgré l’obligation de relâcher les spécimens d’espèces non ciblées, ceux-ci ont peu de chances de survivre, surtout les petits passereaux (mésanges, rouges-gorges, etc.) : articulations démises en se débattant et mutilations, plumes arrachées par la glu, intoxication due aux solvants chimiques utilisés pour décoller les oiseaux (« traditionnellement » cela se faisait avec de la cendre). Alors que les chasseurs déclarent avoir capturé 42 319 oiseaux la saison 2017-2018, chiffre relativement stable depuis quelques années, les arrêtés soumis à consultation autorisent le piégeage de 78 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ! Les chasseurs n’étant pas soumis à l’obligation de relâcher les appelants en fin de saison, ce quota s’ajoute à l’important prélèvement de ces espèces par tir au fusil (plus de 2,5 millions de grives de merles noirs en France d’après l’enquête nationale sur la saison 2013-2014).

  •  Scandaleux , le 26 juillet 2018 à 18h17

    Ces pratiques sont simplement scandaleuses ! !

  •  chasse à la glu, le 26 juillet 2018 à 18h17

    Bonjour,
    Je m’oppose à ce projet autorisant ce type de chasse non sélective.
    Cordialement,

  •  Contre la chasse , le 26 juillet 2018 à 18h15

    Je suis contre la chasse de tous les oiseaux quels qu’ils soient ! Les populations en nette diminution ne supportent plus ces tueries inutiles qui ne servent qu’a Satisfaire les égos de ces messieurs ! Stop à la chasse inutile

  •  Pratiques barbares pour traditions idiotes et dépassées, le 26 juillet 2018 à 18h08

    Dans quel but, à part électoral, peut on encore autoriser ce genre de pratique n’ayant pas pour but une régulation puisque tout le monde sait que 30% des oiseaux ont disparu depuis 30 ans.

    "dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective" Faux car personne ou presque ne contrôle ces pratiques qui n’ont rien de sélective ! Et d’ailleurs comment peut on contrôler des chasseurs lorsque les effectifs de police de l’environnement diminuent ?

    "la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités" Ah bon ? Tous les chiffres sont issus des déclarations honnêtes (bien sûr) des chasseurs qui sont des gens respectueux des règlements (c’est bien connu)…

    Les pratiques de certains chasseurs qui laissent mourir certains oiseaux sont connues et ils ne relèvent pas leurs piègent suffisamment souvent. Ce qui créer des blessures et une mortalité importante à des oiseaux qu’il est interdit de chasser car les pièges ne sont pas sélectifs.

    Les quotas vont être augmentés sans raison, alors que rien ne permet d’affirmer que les chasseurs traditionalistes respectent bien les règles.

    Combien de personnes ces chasses et dérogations concernent-elles ? 0,1% de la population ? Jusqu’à quand allons nous céder à des lobbys ultra minoritaires pour leur passion meurtrière ?

  •  Stop à la chasse "traditionnelle", le 26 juillet 2018 à 18h08

    Bonjour,
    Pour donner appui à certains collègues soucieux de bien-être animal, non, la çhasse à la glu n’est pas sélective, et le temps passé pour les oiseaux avant que leurs souffrances ne prennent fin est bien trop long pour autoriser encore aujourd’hui cette manière de chasser.
    Le gouvernement nous parle de progrès, prouvez le, montrons nous sensibles face à la souffrance d’êtres vivants.
    En sachant que vous vous en moquerez pour la plupart de nos messages de protestation, nous espérons tout de même tomber pour une fois que des personnes assez intelligentes pour prendre conscience de l’enjeu.
    Bien à vous.

  •  une honte !, le 26 juillet 2018 à 18h07

    C’est une véritable honte que de faire perdurer des traditions aussi barbares à l’heure ou toute la biodiversité est en déclin. Nos politiques ne se soucient donc pas une seconde de la préservation de notre environnement… c’est une catastrophe.

  •  On arrête ça, le 26 juillet 2018 à 18h04

    Je dépose un avis négatif ferme et franc à cette consultation qui ne devrait aboutir sur rien d’autre qu’un refus.
    C’est étonnant de constater que le ministère de la transition écologique et solidaire semble apprécier la destruction de la biodiversité. Détruire et éliminer… Il Y’a tellement d’autres choses à faire.

    En tout cas le monde de la chasse est chouchouté !
    Électorat pourri gâté !

  •  arret chasse, le 26 juillet 2018 à 18h01

    il faut arreter la chasse

  •  Ces quotas sont choquants !!!, le 26 juillet 2018 à 18h00

    On entend partout que le nombre d’oiseaux diminue, que la biodiversité
    s’effondre et les propositions de quotas dépassent le nombre d’oiseaux
    effectivement tués l’année dernière ! Quel que soit le département concerné, c’est la même chose !

    Veut-on encourager les chasseurs à capturer et tuer encore plus d’oiseaux
    ?

    De plus les pratiques de chasse décrites ne sont pas et ne peuvent pas
    être sélectives : par exemple obligation est faite de relâcher une
    espèce oiseau dont la chasse n’est pas autorisée alors qu’il a été
    englué ? comment imaginer que cet oiseau va survivre après ?

    Non vraiment, il est temps de mettre les actes en concordance avec les
    discours. Il faut changer de point de vue si nous ne voulons pas que nos
    enfants et petits enfants grandissent dans un désert sans vie.
    Biodiversité ou tradition ? Ouvrons les yeux !!!!

  •  Utilisation des gluaux dans les chasses dites traditionnelles, le 26 juillet 2018 à 17h58

    Chasse traditionnelle ou plutôt cruelle ? ! Pour le plaisir de quelques humains qui n’ont pas perçu la chute de la présence des oiseaux dans leur environnement, ces pratiques d’un autre temps accélèrent la dégradation de la biiodiversite, il ne s’agit pas d’amour beat pour les petites bebetes, mais de protection de l’environnement en clair de la vie, de notre vie, dont il s’agit. Interdisez ces pratiques scandaleuses, qui en outre sont souvent mal appliquées, sans aucun contrôle, les oiseaux quels qu’ils soient, y meurent dans d’atroces souffrances. Vous vous y verrez vous, pris dans ces pièges ? Les animaux sont des êtres dotés d’intelligence, ils connaissent la peur et la souffrance… Stop !

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