Projets d’arrêtés relatifs à la capture de l’alouette des champs au moyen de pantes et de matoles dans 4 départements de Nouvelle Aquitaine pour la campagne 2020-2021

Consultation du 26/06/2020 au 17/07/2020 - 6723 contributions

La France est concernée par plusieurs modes de chasse traditionnelle : la chasse des grives et du merle noir à l’aide de gluaux dans le Sud-est, la chasse de l’Alouette des champs à l’aide de pantes et matoles dans le Sud-ouest, la chasse des grives, merle noir, vanneau et pluvier doré à l’aide de filets et tenderies dans les Ardennes.

L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le Ministre de la Transition écologique et solidaire autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.

Sur cette base, cinq arrêtés ministériels du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses pour l’utilisation de gluaux, de pantes, de matoles et de tenderie.

Ces textes renvoient à des arrêtés ministériels annuels la détermination de quotas par département ainsi que, le cas échéant, « la détermination de spécifications techniques propres à un département ». Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant le 1er octobre, date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, les préfets prennent les arrêtés d’autorisation individuelle.

Les quatre projets d’arrêtés maintiennent les quotas pour la saison 2020-2021 dans chacun des départements : Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques, au même niveau que ceux de la précédente période de chasse.

Ces projets ont fait l’objet d’un vote favorable lors du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (comité consultatif rassemblant des représentants de chasseurs, des acteurs scientifiques et associatifs) du 26 juin 2020.

La synthèse de la consultation du public, les motifs de la décision seront publiés en bas de page, ainsi que les textes publiés au Journal officiel de la République française.

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Commentaires

  •  Avis défavorable à la capture de l’alouette des champs., le 16 juillet 2020 à 18h38

    Faudra-t-il que toute la faune sauvage disparaisse pour se rendre compte qu’il est trop tard ?
    Une espèce qui disparait ne ressuscite pas !

    Arrêtons la chasse aux oiseaux vulnérables (et aux autres) sous prétexte de tradition ! Nous sommes au XXIe siècle !

    De plus, les méthodes de chasse sont barbares et non sélectives.

  •  Avis défavorable, le 16 juillet 2020 à 18h36

    J’émets un avis défavorable aux Projets d’arrêtés relatifs à la capture de l’alouette des champs au moyen de pantes et de matoles dans 4 départements de Nouvelle Aquitaine pour la campagne 2020-2021.
    Il s’agit d’une pratique barbare digne d’un autre âge et qui contribue à fragiliser une espèce dont les effectifs sont en constante diminution

  •  Avis défavorable, le 16 juillet 2020 à 18h36

    Les populations d’alouette des champs ont diminuées de 30% depuis 15 ans, il serait temps d’arrêter des les massacrer et penser à leur préservation, et faire de même pour les autres espèces sauvages. Merci

  •  Défavorable, le 16 juillet 2020 à 18h32

    Respectons toute vie.

  •  Avis défavorable, le 16 juillet 2020 à 18h30

    Arrêtons de tuer tous ces animaux avec l excuse de "tradition"

  •  Non à la capture de l’alouette des champs au moyen de pantes et matoles dans toute la France, le 16 juillet 2020 à 18h27

    Non à la capture de l’alouette des champs au moyen de pantes et matoles dans 4 départements de Nouvelle Aquitaine pour la campagne 2020-2021

  •  AVIS DEFAVORABLE, le 16 juillet 2020 à 18h24

    je m’oppose aux chasses dites "traditionnelles" qui sont des pratiques cruelles et obsolètes, à l’heure où la biodiversité est menacée.

  •  ARRETONS DE MASSACRER LA FAUNE SAUVAGE POUR RIEN, le 16 juillet 2020 à 18h15

    L’humain peut-il arrêter de tuer pour le plaisir? La faune sauvage est en voix d’extinction, toutes les espèces d’oiseaux supportent trop de pression de chasse. STOP.
    La chasse n’a rien de "traditionnel" c’est le petit plaisir de certains privilégiés. Petit plaisir qui de surcroit provoque beaucoup de souffrance pour les espèces chassées, cette chasse est scandaleuse. Les humains ont-il si faim que ça pour trouver à manger dans une alouette?
    Aucun intérêt pour la nature de supprimer une certaine quantité d’oiseaux si ce n’est de déstabiliser les écosystèmes déjà sous pression de la pollution ou de la réduction des milieux de vie…

  •  chasse alouette pante et matole, le 16 juillet 2020 à 18h11

    qu il faut peu connaitre la nature pour croire que la chasse actuelle est néfaste à l alouette. Quels meilleurs observateurs et sentinelles que ces chasseurs au poste pendant des jours Pour cette chasse

  •  Avis favorable de Thierry, le 16 juillet 2020 à 18h10

    Il faut maintenir cette chasse traditionnelle qui n’occasionnent que de très faibles prélèvements et se battre contre la pollution agricole de nos terres qui détruit peu à peu toutes les espèces vivantes dans les cultures (insectes, oiseaux…)

  •  NON, NON, NON et NON !!! Foutez la paix aux alouettes !, le 16 juillet 2020 à 18h08

    La Commission européenne a mis en demeure la France pour manquement à ses obligations de protection des espèces menacées, ciblant notamment leur piégeage indifférencié sous prétexte de traditions. Une fois de plus, la France s’assoit sur la justice européenne !

  •  Favorable, le 16 juillet 2020 à 18h07

    Les chasseurs aiment et connaissent la nature. Bien mieux que le reste de la population qui ne fait pas la différence entre les espèces, ne connaît pas leurs habitats, habitudes, modes de vie et de reproduction.
    Les chasseurs font tout pour préserver l’équilibre naturel de nos régions, et conserver du gibier.
    Il faut les laisser pratiquer leur passion qui ne prélève que très peu de gibier et tente au contraire d’en développer les populations.

  •  Je donne un avis favorable, le 16 juillet 2020 à 18h05

    je donne un avis favorable. Merci

  •  NON, le 16 juillet 2020 à 18h03

    Ces pseudo chasses traditionnelles n’ont rien de traditionnelles et doivent être interdites. La soumission du gouvernement au lobby des chasseurs est allucinant !!!

  •  Avis défavorable, le 16 juillet 2020 à 17h57

    Arrêtons d’appauvrir notre biodiversité, la chasse au gluaut par exemple n’est nullement "sélective" et terriblement cruelle. Prenons conscience que le vivant est plus important que tous le reste et battons nous pour le garder vivant svp. La chasse n est plus qu un loisir atroce et en auccun cas une nécessité !

  •  AVIS, le 16 juillet 2020 à 17h50

    Avis favorable oui aux chasses traditionnelles

  •  NON à la chasse aux passeraux , le 16 juillet 2020 à 17h50

    Non à la chasse aux passereaux. il faut maintenant préserver les oiseaux dont la populations des individus ne fait que décroître ! Désolé pour les quelques chasseurs qui devront se trouver un autre loisir moins impactant sur la biodiversité mais l’époque change et maintenant il est clair que nos efforts doivent aller à la préservation du vivant. Cessons ces pratiques barbares, je souhaite que mes enfants puissent aussi être heureux d’observer les alouettes des champs et autres passereaux. Les animaux sont des sources de joies, de bonheur et d’inspiration aussi bien poétique que philosophique que scientifique…

  •  NON, NON, NON !, le 16 juillet 2020 à 17h47

    Il faut, au contraire, prendre des mesures de protection, car ces chasses sont cruelles et injustifiées aujourd’hui où les ressources alimentaires ne manquent plus et que beaucoup de populations d’oiseaux en France s’effondrent.

  •  Honteusement révoltant, le 16 juillet 2020 à 17h46

    Une vie sans chants,quels tristes sirs, ces chasseurs.

  •  Avis DEFAVORABLE, le 16 juillet 2020 à 17h41

    Non pour ce projet, ce sont des chasses pas justifiées à notre époque

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