Projet d’arrêtés 1) fixant les condition et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup et 2) fixant le nombre de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée chaque année

Consultation du 17/08/2020 au 13/09/2020 - 9490 contributions

I. Contexte

a) Contexte général

Le loup est une espèce « strictement protégée », inscrite à l’annexe II de la Convention de Berne, mais aussi aux annexes II et IV la Directive 92/43/CEE dite « Habitats, Faune, Flore », où il est classé « prioritaire d’intérêt communautaire ». Toutefois des dérogations à la protection sont prévues par ces textes pour prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques, à condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que les opérations ne nuisent pas au maintien du bon état de conservation de la population de loups. Le respect de la première condition est garanti par le fait que les tirs sont subordonnés à l’existence de mesures de protection des troupeaux ; le respect de la seconde est garanti par la fixation d’un nombre maximal de spécimens pouvant être détruits chaque année, en fonction de l’évolution de la population.

Depuis son retour naturel en 1992, le loup voit croître sa population et son aire de répartition. L’augmentation de la prédation qui en a résulté (près de 12 500 animaux domestiques tués en 2019, principalement ovins et caprins) a conduit à mettre en place depuis plusieurs années une politique d’intervention pour contenir le phénomène en complément des mesures de protection des troupeaux. Cette politique s’inscrit dans le Plan national d’action (PNA) « loup et activités d’élevage » 2018-2023 publié le 19 février 2018, qui a pour double objectif d’assurer la viabilité de la population de loups et de réduire les dommages sur les troupeaux.

b) Encadrement réglementaire des tirs : dispositions de base et expérimentation 2019-2020

Le cadre actuel d’intervention sur la population de loup est constitué de l’arrêté cadre du 19 février 2018 qui fixe les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus). Il définit les types de tirs autorisés pour la défense des troupeaux et la lutte contre la prédation (les tirs de défense réalisés à proximité des troupeaux, et les tirs de prélèvement pouvant être autorisés sur des secteurs déterminés).

Cet arrêté « cadre » est complété par un arrêté « plafond » qui fixe le pourcentage maximum de loups pouvant être détruit chaque année par rapport à la population estimée, en se fondant sur les données du suivi hivernal de la population de loup fournies par l’Office français de la biodiversité (OFB). Il revient ensuite au préfet coordonnateur du PNA « loup et activités d’élevage » de définir chaque année le nombre de loups correspondant au pourcentage.

Ce cadre réglementaire, cohérent avec les objectifs du PNA, a été modifié au moyen de dispositions expérimentales dès juillet 2019, suite à l’atteinte du seuil de viabilité démographique de la population lupine en France, fixé à 500 individus par l’expertise collective scientifique réalisée en 2017.

Ces dispositions expérimentales ont visé à réduire le niveau de prédation, notamment dans les foyers d’attaque, en privilégiant davantage les tirs de défense en complément des mesures de protection. Elles ont été reconduites en décembre 2019 pour l’année 2020. Leur bilan fait apparaître les points suivants :

• Elles ont permis une stabilisation du nombre d’attaques et de victimes dans un contexte de croissance continue de la population lupine. En effet, le bilan hivernal 2019-2020 réalisé par l’OFB fait état de 97 zones de présence permanente, dont 80 constituées en meutes pour un effectif total estimé de 580 individus, alors qu’en 2019, on comptait 92 zones de présence permanente, dont 70 constituées en meute, pour un total estimé de 530 individus.
• Elles ont également rempli leur objectif de renforcement de la défense des troupeaux attaqués : d’une part sur les 98 loups détruits, 90 l’ont été par tir de défense, simple ou renforcé, et seulement 4 en tir de prélèvement ; d’autre part les éleveurs ont pu défendre leurs troupeaux tout au long de l’année puisque le deuxième plafond, fixé à 100 loups, n’a pas été atteint.

Le projet de dispositif pérenne soumis à la consultation publique a été établi sur la base du bilan de cette expérimentation : il en reprend les éléments jugés positifs et écarte ceux dont la valeur ajoutée n’a pas été démontrée.

c) Evolution parallèle du dispositif de protection des troupeaux

Cette évolution du cadre d’intervention est doublée par une évolution du dispositif de protection des troupeaux, qui a été renouvelé par l’arrêté du 28 novembre 2019 « relatif à l’opération de protection de l’environnement dans les espaces ruraux portant sur la protection des troupeaux contre la prédation » (arrêté OPEDER). Ce dernier instaure notamment un déplafonnement des aides pour le gardiennage des troupeaux situés dans les foyers de prédation et ouvre l’aide financière à l’acquisition des chiens de protection aux éleveurs situés sur les fronts de colonisation.

Par ailleurs, une étude sur les élevages les plus attaqués a été lancée en 2019 afin de mieux comprendre les défaillances des mesures de protection et proposer des solutions aux éleveurs concernés. Cette étude constitue l’un des piliers de l’observatoire des mesures de protection, qui s’appuiera aussi sur les analyses d’agents de terrain déployés dans le cadre du programme Life Wolfalps mené par l’Italie. Enfin, un groupe de travail a commencé à établir les critères pouvant conduire à la reconnaissance de la non protégeabilité des troupeaux.

II. Contenu des textes

a) Projet d’arrêté « cadre »

Par rapport au texte du 19 février 2018, le projet d’arrêté comporte les évolutions suivantes :

• Affirmation du principe de concentration des moyens d’intervention sur les élevages ou territoires les plus touchés par la prédation, en particulier lorsque le plafond de destruction est proche d’être atteint (art. 2.II).
• Suppression de la mention de la DDT(M) en tant que chargée de la réalisation des analyses technico-économiques pour établir la reconnaissance de non protégeabilité : ce ne sont en effet pas les DDT(M) qui réalisent ces études mais des prestataires extérieurs, permettant de faire appel à des compétences techniques complémentaires. Ces analyses restent soumises à la validation du préfet de département qui est chargé de reconnaître la non protégeabilité après avis du préfet coordonnateur (art. 6).
• Suppression de la procédure de suspension pendant 24 heures de tous les tirs à l’atteinte du plafond minoré de 4 individus. L’opération de suspension est très lourde et disproportionnée par rapport au risque de dépassement du plafond, la pratique montrant que ce risque est très faible, notamment à l’approche du plafond « majoré » (cf. arrêté « plafond »).

Concernant les tirs de défense :

• Evolution du tir de défense renforcée (comprenant plusieurs tireurs), qui sera recentré sur les troupeaux ayant subi plus de 3 attaques depuis 12 mois, en tenant compte du « territoire » où se situe l’élevage et non plus de la commune, qui n’est pas un échelon pertinent pour caractériser l’activité agricole et la densité de prédation (art. 17.II.2).
• Suspension de l’autorisation du tir de défense renforcée dès qu’un loup est tué, afin d’éviter les tirs doublés qui risquent de déstabiliser la meute sans assurer une meilleure défense des troupeaux (art. 17.III). Cette mesure n’est pas nécessaire pour le tir de défense simple, car il est pratiquement impossible pour un tireur seul d’abattre successivement deux loups après avoir identifié la cible.
• Obligation d’envoyer en début d’année à la DDT(M) une copie du registre de tirs, nécessaire pour justifier la délivrance d’autorisation de tir de défense renforcée et de tirs de prélèvement. L’envoi annuel est actuellement prévu en juillet, ce qui n’est pas judicieux au regard du pic d’activités des éleveurs en cette période (art. 13).
• Interdiction de l’usage des modérateurs de son (silencieux) pour les tirs de défense (art. 12) qui peuvent conduire à tuer deux loups successivement au même endroit. Le bruit de la détonation doit être assimilé par les autres loups comme un signal de danger associé à la proximité du troupeau.

Concernant les tirs de prélèvement :

• Passage de deux types à un seul type de tirs de prélèvement. L’exposition continue du troupeau à la prédation du loup, qui conditionne actuellement le tir de prélèvement simple, conditionnera désormais tous les tirs de prélèvement.
• Limitation du tir de prélèvement aux cas de dommages exceptionnels, après avis du préfet coordonnateur, en cas d’échec de deux tirs de défense renforcée (art. 22). En lien avec le caractère exceptionnel de ce type de tir, l’envoi au préfet du bilan de chaque opération sera exigé à l’issue de celle-ci et non plus en fin d’année (art. 29).
• Extension de la durée de validité de l’autorisation de tir de prélèvement, qui passera de 1 mois renouvelable à 3 mois non renouvelables, et extension de la période d’utilisation du tir de prélèvement, qui débutera au 1er juillet au lieu du 1er septembre et s’étend jusqu’au 31 décembre (art. 20) ; ces assouplissements visent à ne pas ajouter de restrictions temporelles excessives à l’utilisation de ces tirs, sachant que les conditions de recours à ces tirs seront plus strictes.

Par ailleurs, la possibilité de mettre en œuvre des opérations d’effarouchement sera maintenue, mais cette mise en œuvre n’est pas un préalable obligatoire aux tirs létaux, puisque les mesures de protection sont réputées plus efficaces que les effarouchements pour réduire la prédation.

b) Projet d’arrêté « plafond »

Le projet d’arrêté définit le pourcentage de la population de loups qui pourra être abattu, en tenant compte des résultats des derniers comptages.

La définition du plafond de prélèvements de 2019 a été construite sur une étude conjointe du MNHN-ONCFS de février 2019. Celle-ci avait établi un fort taux d’accroissement de la population conduisant pour 2019 à augmenter de manière expérimentale le plafond de loups tués en passant de 10 (+ 2) % à 17 (+ 2) %.

Or les résultats du suivi hivernal 2019-2020 réalisé par l’OFB ont fait état d’une poursuite de la croissance de la population, malgré l’augmentation du nombre de loups tués.

Par ailleurs, en décembre 2019, le Conseil d’État a censuré la disposition qui prévoyait la possibilité donnée au préfet coordonnateur d’accorder des autorisations de tirs allant au-delà du plafond dès lors qu’elle n’était encadrée ni par une limite quantitative ni par des conditions précises.

Le présent projet d’arrêté prend en compte ces deux éléments, en :
• fixant le plafond de destruction à 19 % de l’effectif de loups ;
• instaurant un palier à 17 % de cet effectif, après l’atteinte duquel seuls les tirs de défense (simple et renforcée) et les tirs de prélèvement dans les zones difficilement protégeable seront autorisés ;
• prévoyant qu’en application de l’article 2 du décret du 12 septembre 2018, lorsque le plafond de 19 % est atteint avant la fin de l’année civile, le préfet coordonnateur a la possibilité d’autoriser la poursuite des tirs de défense simple dans la limite de 2 % de l’effectif, en vue de permettre la défense des troupeaux tout le long de l’année.

À cet égard, les instructions données par le préfet coordonnateur doivent permettre de contrôler l’utilisation des tirs afin de ne pas dépasser le plafond de 19 %. Ainsi, l’instruction produite le 3 février 2020 a permis de réduire de moitié les tirs au premier semestre 2020 par rapport à 2019 (22 contre 43), conservant le recours aux tirs pour la période des estives où les attaques sont les plus nombreuses, et minimisant les tirs pendant la période de reproduction (mars-avril).

Enfin, il est rappelé que l’évaluation de l’impact des tirs sur la population de loups est assurée à travers le suivi hivernal et estival réalisé par l’OFB : l’évolution du nombre de zones de présence permanente, de meutes et du taux de croissance de la population est mesurée afin de pouvoir réviser la politique d’intervention si nécessaire.

III. Procédure

Le CNPN a examiné les projets d’arrêtés le 2 juillet 2020 et a rendu son avis le 12 juillet.

La consultation publique est ouverte du 17 août au 13 septembre 2020.

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Commentaires

  •  Laissez les loups tranquilles !!, le 18 août 2020 à 17h19

    Laisser les tranquilles ils ne vous ont rien fait !!

  •  NON AUX PIEGES, le 18 août 2020 à 17h18

    Etes-vous fous ou tout simplement stupides ?

  •  Stop aux massacres… !, le 18 août 2020 à 17h16

    Arrêtons de nous poser en régulateur de la nature svp !
    elle a fait sans nous , elle fera sans nous
    son équilibre ne dépend pas des humains !
    apprenons à vivre tous ensemble, arrêtons de croire qu une espèce a un droit de destruction massive sur une autre sans que cela ne soit légitime ou que sa vie en dépende !
    apprenons à vivre côte à côte !
    que les personnes qui se posent en victimes se donnent les moyens de ne plus l
    etre sans passer par le sang et les armes !
    grillager vos pâtures, soyez de meilleurs bergers et acceptez qu’il y ait un taux minime de perte, celle ci due à une espèce qui a besoin (elle) de chasser pour manger et pour survivre !

  •  Non aux tirs de "prélèvements" des loups, le 18 août 2020 à 17h16

    En tant que citoyennne française qui paie ses impôts, j’aimerais qu’ils soient investis pour une meilleure protection des troupeaux, et non pas pour financer des tirs de prélèvements sur les loups.

    Il est anormal que la cohabitation avec le loup ne puisse pas bien se passer en France, alors que c’est le cas dans d’autres pays (qui comptent davantage de loups).

    Oui a une amélioration de la protection du loup mais non a son abattage annuel. Il n’est pas normal que l’on puisse obtenir des dérogations concernant une espèce protégée, surtout quand elles concernent son abattage.

  •  Loup, le 18 août 2020 à 17h14

    CONTRE. Les loups font partis de notre biodiversité, l’homme veut tout réguler et trop réguler.

  •  Non à la destruction du loup, le 18 août 2020 à 17h11

    On ne dit plus tuer, on dit détruire maintenant. Je ne sais pas ce qui est le pire…
    Arrêtez ces meurtres !

  •  les loups, le 18 août 2020 à 17h10

    ne pensez-vous pas que les français en ont assez de voir cette barbarie dans notre pays à tous les étages, concernant les loups,les renards,les ours, les oiseaux, ,prenez exemple de l’Amérique du Nord ou la nature a changé grâce aux loups, aux ours,les renards, les oiseaux, la France serait elle si ignorante encore,cruelle et à côté vraiment de la plaque, cela devient pitoyable notre pays, c’est GRAVE, honte à ce gouvernement,de bas étages

  •  Contre le massacre des loups, le 18 août 2020 à 17h08

    Je suis contre le massacre des loups ! Chaque espère animale a son utilité dans le respect de la biodiversité. Chaque vie compte.
    D autres solutions non létales existent pour préserver le bétail et d autres pays y parviennent, pourquoi pas nous ?

  •  CONTRE ce projet, le 18 août 2020 à 17h04

    oui a la biodiversité, oui aux loups,
    vous n etes pas seul sur cette planete

  •  Espèce protégée , le 18 août 2020 à 17h04

    Le loup a toute sa place au sein de l’écosystème, son rôle est essentiel. Inutile de rappeler qu’il s’agit d’une espèce protégée, non à son assassinat !

  •  Proctection du Loup, le 18 août 2020 à 16h51

    Le loup fait entièrement partie de la biodiversité et est protégé. Il y a des possibilités de cohabitation entre pastoralisme et Loup, on y arrive dans d’autres pays, alors pourquoi pas en France, nous ne sommes pas différents des autres, il arrive un moment où il faut arrêter de détruire, tout être sur terre est indispensable à notre écosystème, cherchez ailleurs d’autres solutions sans détruire systématiquement, nous sommes encore à l’époque du moyen-âge en France concernant la nature …

  •  Pour ces arrêtés., le 18 août 2020 à 16h50

    Le CNPN a donné son avis sur un ensemble de données scientifiques et après avoir entendu les différents acteurs. A quoi sert la consultation publique si ce n’est de ralentir la prise de décision et donner à certain une importance qu’ils n’ont pas.
    Je constate que depuis que le loup est régulé en France le taux de prélèvement acceptable passe de 10 à 17%. C’est la preuve d’une expansion que l’on peut qualifier de dynamique.
    L’équilibre Agro-Sylvo-Cynégétique ne tient plus et les éleveurs qui souhaitent pouvoir vivre de leur activité n’en peuvent plus.
    Laissons les autorités prendre les mesures nécessaires au delà des courants dogmatiques.
    Que les décideurs décident après leur travail de concertation, un point c’est tout.

  •  proteger le loup et aussi les ovins, le 18 août 2020 à 16h45

    en France 1/ il va falloir mettre en place des programmes et des voyages études pour la cohabitation loup,/pastoralisme…2/ le loup doit etre protégé. il participe à l’équilibre sylvicole des forets.. 3/ un extra super prédateur qui fait un travail que l homme ne peut pas faire…la sélection naturelles de la faune sauvage

  •   strictement protégée, le 18 août 2020 à 16h44

    Contre l’extension des dérogations.
    Le loup est une espèce « strictement protégée ».

  •  destruction du loup, le 18 août 2020 à 16h44

    D’une manière générale, je suis toujours favorable à tout ce qui va dans le sens de permettre de supprimer des loups, et pour moi, on en supprimera jamais assez…Je me satisfait d’en voir dans les parcs animaliers et je n’ai nul besoin d’en voir en liberté dans la nature qui attaquent des bêtes en estive et réduisent à néant le travail des bergers qui pour moi, en tant qu’humains sont prioritaire à 300% sur le plaisir de rencontrer un loup sauvage en liberté…chacun prend son pied comme il l’entend, mais pas au détriment du travail de l’autre..les bisounours à qui mes propos déplaisent, ils savent très bien ce que je pense d’eux !

  •  Contre ce projet, le 18 août 2020 à 16h34

    Selon le réseau Loup-Lynx, il y a environ 530 loups en France. En Espagne, ils sont 2 500. En Italie 1 800. En Roumanie entre 2 500 et 3 000. Dans l’Hexagone, la situation serait dramatique aux yeux de certains éleveurs d’ovins. Curieusement ce n’est pas le cas dans les autres pays cités.
    En France, les ennemis du loup ne veulent pas s’adapter à sa présence, comme si les seuls animaux acceptables devaient être domestiqués (et pour certains empaillés…). Ailleurs, on accepte de leur faire une place proportionnelle à leur nombre, c’est-à-dire tout à fait modeste. Cette philosophie n’est pas acceptable.
    Les mêmes qui veulent tuer des loups ou des ours approuvent sans doute pour la plupart la protection des tigres en Inde ou des pandas en Chine. Comprenne qui pourra…

  •  Limiter dès aujourd’hui, le 18 août 2020 à 16h27

    La population de loups augmente, il faut la limiter, plus on commence tôt plus ce sera simple, si un jour cette population atteint les mille individus, il faudra en éliminer plusieurs centaines et cela deviendra ingérable. Il faut éliminer, prioritairement, les animaux qui viennent au contact des troupeaux.

  •  Pour ce projet, le 17 août 2020 à 19h46

    La population de loups augmente en France et c’est une bonne chose. Mais les attaques sur les troupeaux augmentent égalements, 12 500 animaux tués en 2019 sachants que tous ne sont pas comptabilisés…
    IL vaut adaptater la gestion de ce prédateur en fonction de sa population, de l’expèrien du TERRAIN et de façon rationnelle, ce qui me semble être le cas de ce projet.

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