Projet d’arrêté relatif à la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux

Consultation du 16/04/2021 au 09/05/2021 - 3149 contributions

Il a pour objet de fixer les conditions et limites dans lesquelles des mesures d’effarouchement de l’Ours brun (mesures dérogatoires) peuvent être accordées par les préfets, lorsqu’elles visent la prévention des dommages aux troupeaux domestiques par prédation.

C’est le troisième arrêté expérimental autorisant ces opérations, après ceux de 2019 et 2020 qui n’ont pas permis d’obtenir des conclusions fiabilisées quant au dispositif, en raison d’un trop faible nombre d’opérations. Pour tenir compte du bilan de l’expérimentation 2019 et 2020 ainsi que de la décision du Conseil d’Etat en date du 4 février 2020 qui a partiellement annulé l’arrêté expérimental de 2019, des évolutions majeures ont été introduites par rapport aux précédents arrêtés.

Le texte donne ainsi de nombreuses garanties supplémentaires dans un objectif de sécurité pour les ours et les effaroucheurs : il précise les conditions de sa mise en œuvre afin d’encadrer davantage son application, notamment celle de l’effarouchement renforcé.

Donnant suite à l’avis du Conseil National de la Protection de la Nature sur ce projet d’arrêté, le texte prévoit, en outre, que l’effarouchement renforcé n’est désormais plus autorisé dans la zone cœur du Parc national des Pyrénées.

Contexte général :

L’ours (Ursus arctos) est une espèce strictement protégée au niveau international (Convention de Berne), communautaire (directive dite « Habitat Faune Flore ») et français (code de l’environnement). À ce titre, toute perturbation intentionnelle des spécimens d’ours est interdite au titre de l’article L. 411-1 du code de l’environnement, mais des dérogations sont prévues au titre de l’article L. 411-2 du même code pour prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques, à condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que les opérations ne nuisent pas au maintien du bon état de conservation de la population.

À ce titre, il est nécessaire de prendre un arrêté ministériel pour encadrer ces opérations d’effarouchement, réalisées auprès de troupeaux bénéficiant de mesures de protection, et les limiter dans le temps et dans l’espace. L’effarouchement comprend une série de dispositifs pouvant être utilisés pour éloigner l’ours des troupeaux quand les mesures de protection sont insuffisantes ou difficilement mobilisables. Il s’agit d’agir à proximité des troupeaux et pendant l’estive.

En 2019, 738 attaques ont été recensées dans les Pyrénées dont 362 ont été indemnisées au titre des dommages dus à l’ours, totalisant 1173 animaux tués et 36 ruches détruites. L’année a été marquée par 5 dérochements d’ampleur, dont 4 en Ariège et un dans le Parc National des Pyrénées. Trois événements sont imputables à l’ours (500 ovins morts), l’un est de cause indéterminée donnant lieu à indemnisation, et le dernier n’est pas imputable à l’ours. Ces événements expliquent en partie la forte hausse des dommages en 2019.

Contenu du texte :

L’article 1 précise que ces dispositions seront applicables jusqu’au 30 novembre 2021.
Cette date est modifiée par rapport à l’arrêté 2020, en cohérence avec la date butoir indiquée à l’article 3.

L’article 2 précise les 2 catégories de mesures d’effarouchement :
-  des mesures d’effarouchement simple, à l’aide de moyens sonores, olfactifs et lumineux, qui constituent le premier niveau ;
-  des mesures d’effarouchement renforcé, mises en œuvre par des personnes qualifiées, qui se réalisent à l’aide de tirs non létaux, et qui constituent un second niveau.

À ce titre, les articles 3 et 4 organisent une gradation : les mesures de premier niveau doivent être mobilisées en préalable à l’utilisation des mesures de second niveau.

Dans le projet d’arrêté 2021, il est inséré à l’article 2 un paragraphe relatif à la conditionnalité des dérogations à la présence des moyens de protection sur l’estive. Ce paragraphe, qui figurait auparavant à l’article 3, concerne en fait les deux catégories d’effarouchement.

Il est également ajouté que les effarouchements ne peuvent être réalisés qu’à proximité du troupeau, circonscrivant les zones où l’effarouchement est possible afin de mieux le cadrer dans l’espace.

L’article 3 précise les modalités de mise en œuvre des mesures d’effarouchement simple. Afin de cibler leur utilisation sur les estives les plus prédatées, il est prévu de prendre en compte la survenance d’au moins quatre attaques sur l’estive au cours des deux années précédant la demande. La dérogation est délivrée par le préfet de département pour une durée maximale de 6 mois.

La date butoir pour l’envoi du compte rendu d’opération par les bénéficiaires est également précisée (le 30 novembre) pour un meilleur contrôle des retours.

L’article 4 précise les modalités de mise œuvre des mesures d’effarouchement renforcé. Ces mesures permettent le recours à l’effarouchement par tirs non létaux. De même, afin de cibler leur utilisation sur les estives les plus prédatées, il est prévu de tenir compte des estives ayant subi au moins quatre attaques cumulées sur les deux années précédentes, malgré la mise en œuvre effective de moyens d’effarouchement de niveau 1.

Cet article comporte les principales modifications apportées pour 2021 :
Le projet d’arrêté prévoit qu’aucune autorisation d’effarouchement renforcé ne pourra être délivrée dans le cœur du Parc national des Pyrénées.

De nombreuses précisions sont également apportées pour cadrer davantage l’usage des tirs non létaux. Il est notamment prévu de réserver l’usage des balles en caoutchouc à la protection des opérateurs face au comportement menaçant d’un ours.

D’autres précisions sont données sur le type d’armes utilisées, les conditions pour faire usage des cartouches à double détonation, y compris la direction des tirs, et la sécurité des opérateurs.

La réalisation des opérations par des personnes autres que les agents de l’Office français de la biodiversité (éleveurs, bergers, lieutenants de louveterie, chasseurs) est conditionnée à une formation par l’OFB. Le projet d’arrêté 2021 précise qu’elle doit comporter un volet théorique et une mise en pratique (participation à au moins une opération d’effarouchement renforcé en présence d’agents de l’OFB). Il est ajouté que les personnes qui auraient suivi la formation théorique en 2019 et n’auraient pas effectué d’opérations d’effarouchement renforcé doivent participer à la formation pratique. Il s’agit d’une garantie supplémentaire de mise en œuvre dans des conditions optimales, qui consacre ce qui s’est pratiqué lors des deux premières années, puisque les personnes ayant mis en œuvre l’effarouchement renforcé avaient participé à des missions avec l’OFB.

Enfin, le contenu des comptes rendus d’opération est encore précisé afin d’obtenir des informations suffisantes dans le cadre de l’expérimentation.

L’article 5 rappelle que seul l’effarouchement simple peut être autorisé dans la zone cœur du Parc national des Pyrénées. Il précise qu’une autorisation du directeur du Parc est nécessaire pour l’application de l’article 3 du présent arrêté, conformément aux dispositions du IV de l’article 3 du décret du 15 avril 2009 relatif à ce Parc national.

Le projet d’arrêté 2021 précise en outre que le directeur du Parc national des Pyrénées est également destinataire du compte rendu d’exécution des opérations ayant lieu sur ce territoire, pour assurer sa bonne information et celle de ses équipes.

L’article 6 prévoit la réalisation d’un bilan annuel de l’application de ces mesures.
Le projet d’arrêté 2021 donne la responsabilité de l’élaboration du bilan au préfet coordonnateur, responsable de la politique ours brun dans les Pyrénées. C’est en effet à son niveau que l’ensemble des données nécessaires sont recueillies, de la part de l’Office français de la biodiversité, des différents préfets de départements concernés, et du Parc national des Pyrénées.

Consultations obligatoires :

Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a été consulté le 23 mars et s’est prononcé défavorablement (avis joint). Cet avis est principalement motivé par les trois demandes suivantes formulées par le CNPN : l’exclusion des mesures d’effarouchement pour les femelles suitées, l’exclusion de ces mesures dans le cœur du parc national des Pyrénées et la consolidation du dispositif de protection des troupeaux, préalable au déclenchement de l’effarouchement.

La consultation du public est ouverte, pour une durée de 3 semaines, du 16 avril au 9 mai 2021. En application du dernier alinéa du II. de l’article L.123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.

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Commentaires

  •  Contre l’effarouchement ! Pour les ours !, le 9 mai 2021 à 15h21

    Pour les respect de ces animaux protégés et de la nature en général - car ces tirs provoquent également d’autres dégâts (nuisibles sonores, coûts etc.) alors qu’une cohabitation être humain- grands prédateurs doit désormais prévaloir et on devrait être capable de mettre en place des moyens de protection que ça soit pour le troupeau et pour les animaux sauvages. Je suis donc contre ce projet et tout autre projet qui développerait une pensée plutôt vers la destruction des espèces sauvages notamment des grands prédateurs (ours/loup/lynx) au lieu de vouloir les préserver.

  •  Non à l’effarouchement des ours, le 9 mai 2021 à 15h21

    Préservons la biodiversité sous toutes ses formes.
    Ce qu’il faut combattre, ce sont les méthodes de l’industrialisation appliquées à l’agriculture : des troupeaux immenses et des exploitations agricoles dont la croissance exponentielle, vouée aux monocultures, déstabilisent les milieux naturels. C’est cela qui menace notre survie pas quelques ours ou quelques loups disséminés dans nos montagnes.

  •  CONTRE L’EFFAROUCHEMENT , le 9 mai 2021 à 15h04

    Je suis contre le projet de loi d’effarouchement des ours dans les Pyrénées ! Foutez leur la paix. Déjà qu’il y en a peu…prenons exemple sur les pays où les habitants côtoient les ours tous les jours (Pologne, Canada, USA, Roumanie…), ils font avec ! Notre pays est pauvre en faune sauvage. Il faut être fier d’avoir des ours en France et non chercher à les tuer parce qu’ils nous gênent dans notre quotidien !! Tout comme les loups… Nous arrivions à vivre parmis eux avant, alors pourquoi nous n’y arrivons plus? Il y a des solutions pacifistes aux problèmes, c’est juste que nous sommes devenus beaucoup trop feignants.

  •  Opposition au projet de mesures d’effarouchement, le 9 mai 2021 à 14h59

    Je suis contre l’arrêté autorisant l’effarouchement des ours dans les Pyrénées. Le ministère va-t-il enfin écouter l’avis du CNPN (et d’une très large majorité des citoyens) ?

    Lorsqu’un ministère fait appel à un conseil scientifique pour donner son avis et que :
    <span class="puce">- comme extrêmement rarement dans ce type de publications écrites par des scientifiques, la réponse est particulièrement CINGLANTE et CATEGORIQUE pour donner un avis défavorable à l’unanimité,
    <span class="puce">- ce n’est pas une objection, mais une ACCUMULTATION d’ OBJECTIONS DETAILLEES et ARGUMENTEES formulées par des scientifiques qui ont non seulement les connaissances nécessaires mais aussi l’habitude d’étudier les données de manière fiable et rationnelle,
    il ne s’agit pas de modifier encore une fois le texte par quelques légers changements mais de remettre fondamentalement en question son principe même.
    La France ne doit pas être une fois de plus le cancre de l’Europe, qui essaie toujours de biaiser par rapport à la réglementation sur les espèces menacées.

    La transition écologique est mal partie si son ministère ne fait que semblant d’écouter l’avis du CNPN et du Conseil d’Etat mais cède en fait aux pressions d’une minorité agressive de chasseurs et éleveurs liés à la FNSEA qui défient en permanence la légalité.

    <span class="puce">- Les aides sont généreuses en France, elles doivent être utilisées pour les mesures de protection des troupeaux et cette utilisation vérifiée. Une protection effective rendrait tout effarouchement inutile, en tout cas pour la majorité des ours non identifiés comme « à problème » (et reviendrait en outre moins cher que ce qui est envisagé dans le projet).

    <span class="puce">- Par contre, il ne faut pas abuser en classant des zones entières comme difficilement protégeables et en usant de ce prétexte pour ne pas protéger les troupeaux. Les troupeaux doivent être mis dans les parties protégeables des communes et être effectivement protégés. Les autres zones, trop escarpées, doivent être laissées à la faune sauvage.
    (Dans mon département, des zones immenses ont été classées non protégeables alors qu’il suffirait que les troupeaux soient gardés pour rester sur les zones de pâturages à pente faible sans aller vers les barres rocheuses).

    <span class="puce">- Vu le trop faible nombre d’ours en France, vu les attaques dont ils sont régulièrement victimes (on attend toujours leur remplacement…), vu la manière dont leur espace de vie est diminué par d’incessantes perturbations humaines, en particulier les perturbations violentes de la chasse et celles invasives de troupeaux de plus en plus nombreux en montagne, il est urgent de changer d’angle de vue pour des pratiques vraiment respectueuses du peu de zones encore un peu sauvages.
    L’effarouchement est à l’opposé de cela et induit une perturbation particulièrement violente pour les ours et l’ensemble de la faune sauvage.

    <span class="puce">- Il y a une quarantaine d’année (je ne suis pas jeune…), les bergers que je connaissais mettaient leur point d’honneur à s’occuper avec leurs chiens de leur troupeau en montagne, un troupeau à taille « humaine ».
    Les éleveurs que je connais maintenant pensent que ce ne serait pas rentable ; ils ont des troupeaux 5 à 10 fois plus importants qu’ils « abandonnent » en montagne pour l’été pendant qu’eux font le travail nécessaire pour faire tourner leur exploitation, piégés par la taille disproportionnée à laquelle ils se sont laissé conduire. Alors oui, le troupeau est livré à lui-même avec les risques que cela sous-entend. A la fin de l’été, ils récupèrent ce qu’ils peuvent du troupeau ; bien sûr il manque des brebis.

    <span class="puce">- L’ours est l’un de ces risques, il est minime par rapport aux autres risques pris par ce type d’éleveurs, mais il est largement amplifié et utilisé comme outil de revendication. Le principe - compréhensible sur le plan financier - de classer les dommages, en cas de doute, comme peut-être imputables à l’ours ne doit pas être utilisé comme feu vert pour réclamer des actions nuisibles aux ours, comme celles d’effarouchement.

    C’est peut-être ce système qu’il faut repenser, cela relève de choix politiques. La solution n’est pas de perturber encore davantage la faune et l’ours, espèce particulièrement menacée.
    Gérer ce système, gérer une meilleure répartition de l’argent au sein de la population agricole doit être fait d’autre part et non par des arrêtés de ce type.

    L’ours et la biodiversité eux n’ont pas de prix. Et dans ce domaine, quand le mal est fait, on ne peut pas revenir en arrière.

  •  "Contre l’effarouchement des ours dans les Pyrénées", le 9 mai 2021 à 14h52

    L’ours est avant tout une espèce protégée en France, et est classée comme espèce en danger critique d’extinction dans la liste rouge de l’UICN. Le CNPN a un avis très défavorable à ce projet, et le jugement du Conseil d’Etat du 4 février 2021 a confirmé l’illégalité des effarouchements pratiquée jusqu’à aujourd’hui.
    Donc "on protège d’un côté et on chasse l’ours des estives de l’autre", c’est absurde ! Il est absolument indispensable que l’Etat, qui dépense des sommes considérables pour que des moyens de protection envers les troupeaux soient mis en place (bergers permanents et d’appui/ parcs nocturnes et chiens de protection), contrôle leur mise en application sur le terrain avant d’octroyer toute indemnisation. La responsabilité de l’ours dans des dommages faits aux troupeaux doit en plus être prouvée avant toute indemnisation.
    L’effarouchement est un moyen qui coûte cher et qui s’avère inefficace en terme de prévention des dommages aux troupeaux.

  •  Refus du projet d’arrêté relatif à la mise en place de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées, le 9 mai 2021 à 14h51

    Je suis opposée à votre projet d’arrêté. Le précédent arrêté a été suspendu par le Conseil d’État en date du 4 février 2020. Le Conseil National de la Protection de la Nature a émis le 5 avril 2021 un avis défavorable à l’unanimité. S’acharner à mettre en place ce projet contre lequel la justice et la population sont opposés, ne fait pas sens.
    L’ours brun est une espèce PROTÉGÉE en France, classée parmi les
    vertébrés menacés d’extinction et il est considéré comme une espèce en danger critique d’extinction. Tandis que les actualités et catastrophes naturelles récentes nous montrent bien que nous devons nous remettre en question et agir pour la protection de notre environnement et des espaces avec lesquelles nous partageons notre planète, il est temps d’agir de manière responsable. Ce type de projet va a l’encontre de ce réveil écologique et citoyen. Je refuse de rester les bras croisés face à ceux qui ne pensent et agissent que pour leurs intérêts personnels. Nous valons mieux que ça, notre planète mérite mieux que ça.

  •   Mesures d’effarouchement des ours dans les Pyrénées , le 9 mai 2021 à 14h32

    Je suis CONTRE les mesures d’effarouchement des ours dans les Pyrénées pour les raisons suivantes :
    <span class="puce">- elles ont déjà montré leur inefficacité pour la protection des troupeaux et elles sont dangereuses pour l’ours (par exemple, séparation de la mère et du petit)
    <span class="puce">- Le jugement du Conseil d’Etat du 4 Février 2021 a confirmé l’illégalité les effarouchements pratiqués jusqu’à aujourd’hui, comme l’avaient affirmé les associations environnementales. Les modifications proposées pour l’arrêté 2021 sont marginales et ne changeront rien en pratique.
    <span class="puce">- Il y a des solutions plus satisfaisantes qui ont fait leurs preuves quand elles sont correctement mises en œuvre et adaptées : bergers permanents, bergers d’appui, regroupement nocturne des troupeaux et utilisation de chiens de protection.

  •  JE SUIS OPPOSÉE À VOTRE PROJET D’EFFAROUCHEMENT DES OURS DANS LES PYRÉNÉES, le 9 mai 2021 à 14h32

    VOTRE PROJET NE VA RIEN VALORISER, SI CE N’EST QUE DE VOIR DES DÉGATS SUPPLEMENTAIRES SUR LA BIODIVERSITÉ, AINSI QUE SUR UNE ESPÈCE PROTÉGÉE…

    JE SUIS OPPOSÉE À VOTRE PROJET D’EFFAROUCHEMENT DES OURS DANS LES PYRÉNÉES

    L’OURS BRUN EST UNE ESPÈCE PROTEGEE.

    Le jugement du Conseil d’État du 4 Février 2021 a rendu les effarouchements pratiqués jusqu’à ce jour, illégaux, comme l’avaient affirmé les associations environnementales. Les modifications proposées pour l’arrêté 2021 sont marginales et ne changeront rien en pratique.

    Les effarouchements menés sont et resteront perturbants et dangereux pour les ours. Il y a notamment un risque évident de séparation des mères et de leurs oursons, dont l’effarouchement n’est même pas interdit.

    Les effarouchements des ours sont inutiles, inefficaces, dangereux et illégaux. Une protection efficace des troupeaux repose sur le triptyque Berger compétent - Regroupement nocturne du troupeau - Chiens de protection éduqués, et en nombre suffisant.

    IL FAUT INTERDIRE TOUTES MESURES D’EFFAROUCHEMENT DES OURS DANS LES PYRÉNÉES ET SE CONFORMER À L’AVIS DU CONSEIL NATIONAL DE LA PROTECTION DE LA NATURE.

  •  Opposition contre l’effarouchement des ours dans les Pyrénées, le 9 mai 2021 à 14h31

    Je suis en totale opposition contre ce projet d’affarouchement des ours dans les Pyrénées.
    Comme pour d’autres problématique liée aux prédateurs on ne prend pas le problème dans le bon sens.
    L’homme à sa place dans la nature comme toute autre animaux sauvages ce n’est pas une espèces qui est au dessus de toutes les autres.
    Il faut arrêter de vouloir contrôler la nature à tout pris !
    Des prédateurs il en faut pour réguler les espaces sauvages pour éviter toutes problématique liée au maladies qui peuvents impacter dangereusement notre espèce humaine.
    Pour à sa place dans les Pyrénées autant que le loup, le chevreuil, le cerf etc.
    Il faut arrêter de vouloir tous modernisé et de ce faciliter la tâche pour des choses qui devrait rester ancestrales.
    Je veut bien croire que de perdre des bêtes de sont troupeau est un enjeu important pour l’éleveur j’en est totalement conscience.
    Mais il faut concilier nos pratiques avec celle de la nature.
    Comment faisons nous ils y plus du 50 ans quand ours et loups était naturellement présent ?
    Comment font les pays voisin tel que l’Italie et le Canada qui ont des ours de toutes sortes et des meutes de loups ?
    S’en plaignent t’il ?
    Non ils se sont juste adapté en fonction de leurs nature qu’ils veulent préserver.
    Pourquoi ne pas prendre exemple sur eux ?

  •  Contre l’effarouchement des ours dans les Pyrénées, le 9 mai 2021 à 14h24

    Je suis contre l’arrêté autorisant l’effarouchement des ours dans les Pyrénées. Le CNPN, dont le rôle est de conseiller le gouvernement, a émis un avis très défavorable à la poursuite de cette expérimentation pour la troisième année consécutive. En effet, cette expérimentation n’a pas démontré son efficacité et comporte un risque pour la conservation de l’espèce. En revanche, le parcage nocturne, le gardiennage et les chiens de protection des troupeaux sont efficaces mais ne sont pas assez mis en place. L’indemnisation devrait être conditionnée leur présence.

  •  Contre l’effarouchement des Ours, le 9 mai 2021 à 14h16

    Bonjour,
    Gandhi : "On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux"
    Alors respect pour les animaux sauvages qui ne représentent que 4% comparés aux 96% d’animaux destinés à l’élevage. Oui pour l’élevage, mais rendons au animaux sauvages leur place et la liberté qui leur est dû !

  •  JE SUIS OPPOSÉE À VOTRE PROJET D’EFFAROUCHEMENT DES OURS DANS LES PYRÉNÉES, le 9 mai 2021 à 14h16

    VOTRE PROJET NE VA RIEN VALORISER, SI CE N’EST QUE DE VOIR DES DÉGATS SUPPLEMENTAIRES SUR LA BIODIVERSITÉ, AINSI QUE SUR UNE ESPÈCE PROTÉGÉE…

    JE SUIS OPPOSÉE À VOTRE PROJET D’EFFAROUCHEMENT DES OURS DANS LES PYRÉNÉES

    L’OURS BRUN EST UNE ESPÈCE PROTEGEE.

    Le jugement du Conseil d’État du 4 Février 2021 a rendu les effarouchements pratiqués jusqu’à ce jour, illégaux, comme l’avaient affirmé les associations environnementales. Les modifications proposées pour l’arrêté 2021 sont marginales et ne changeront rien en pratique.

    Les effarouchements menés depuis 2019 n’ont montré aucune efficacité notable. De surcroît, ils ont coûté très cher.

    Les experts du Conseil National Protection de la Nature dont le rôle est de conseiller le Gouvernement ont rendu à la quasi-unanimité un avis très défavorable à ce projet d’arrêté.

    Il y a des solutions plus satisfaisantes qui ont fait leurs preuves quand elles sont correctement mises en œuvre et adaptées : bergers permanents, bergers d’appui, regroupement nocturne des troupeaux et utilisation de chiens de protection.

    Les effarouchements menés sont et resteront perturbants et dangereux pour les ours. Il y a notamment un risque évident de séparation des mères et de leurs oursons, dont l’effarouchement n’est même pas interdit.

    En synthèse, les effarouchements des ours sont inutiles, inefficaces, dangereux, horriblement chers et illégaux. Une protection efficace des troupeaux repose sur le triptyque Berger compétent - Regroupement nocturne du troupeau - Chiens de protection éduqués, et en nombre suffisant.

    IL FAUT INTERDIRE TOUTES MESURES D’EFFAROUCHEMENT DES OURS DANS LES PYRÉNÉES ET SE CONFORMER À L’AVIS DU CONSEIL NATIONAL DE LA PROTECTIION DE LA NATURE.
    VOTRE PROJET NE VA RIEN VALORISER, SI CE N’EST QUE DE VOIR DES DÉGATS SUPPLEMENTAIRES SUR LA BIODIVERSITÉ, AINSI QUE SUR UNE ESPÈCE PROTÉGÉE…

    JE SUIS OPPOSÉE À VOTRE PROJET D’EFFAROUCHEMENT DES OURS DANS LES PYRÉNÉES

    L’OURS BRUN EST UNE ESPÈCE PROTEGEE.

    Le jugement du Conseil d’État du 4 Février 2021 a rendu les effarouchements pratiqués jusqu’à ce jour, illégaux, comme l’avaient affirmé les associations environnementales. Les modifications proposées pour l’arrêté 2021 sont marginales et ne changeront rien en pratique.

    Les effarouchements menés depuis 2019 n’ont montré aucune efficacité notable. De surcroît, ils ont coûté très cher.

    Les experts du Conseil National Protection de la Nature dont le rôle est de conseiller le Gouvernement ont rendu à la quasi-unanimité un avis très défavorable à ce projet d’arrêté.

    Il y a des solutions plus satisfaisantes qui ont fait leurs preuves quand elles sont correctement mises en œuvre et adaptées : bergers permanents, bergers d’appui, regroupement nocturne des troupeaux et utilisation de chiens de protection.

    Les effarouchements menés sont et resteront perturbants et dangereux pour les ours. Il y a notamment un risque évident de séparation des mères et de leurs oursons, dont l’effarouchement n’est même pas interdit.

    En synthèse, les effarouchements des ours sont inutiles, inefficaces, dangereux, horriblement chers et illégaux. Une protection efficace des troupeaux repose sur le triptyque Berger compétent - Regroupement nocturne du troupeau - Chiens de protection éduqués, et en nombre suffisant.

    IL FAUT INTERDIRE TOUTES MESURES D’EFFAROUCHEMENT DES OURS DANS LES PYRÉNÉES ET SE CONFORMER À L’AVIS DU CONSEIL NATIONAL DE LA PROTECTIION DE LA NATURE.

  •  Contre l effarouchement des ours , le 9 mai 2021 à 14h12

    Vous prenez le pb à l envers donnez les moyens pour hommes et ours puissent cohabiter ! Arrêtons de nous acharner contre la faune et de préconiser des solutions de facilité

  •  Contre l’effarouchement de l’ours en France, le 9 mai 2021 à 13h54

    Si en plus un territoire libre d’activités humaines était mis en place…. Ce serait vraiment une bonne chose. Il y a de la place pour tous.

  •  Contre l’effarouchement des ours !, le 9 mai 2021 à 13h40

    L’ours est une espèce protégée, l’effarouchement peut avoir un trop grand impact sur leur mode de vie et comportement, ce qui peut gravement nuire à leur conservation.
    Le fait qu’en plus de cela les effarouchements puissent avoir lieu au cœur du parc naturel, est réellement étrange, s’il y a un lieu qui se doit être sacralisé, c’est bien là !

  •  Contre l’effarouchement, le 9 mai 2021 à 13h36

    Je suis fermement contre.
    La protection des troupeaux doit avant tout resider dans un accompagnement des éleveurs en leur procurant chiens, et autres moyens de protection.
    Pas en menaçant une une espèce protéger, pouvant conduire à des réactions agressives en retour.
    En présence de chiens, l’ours passera son chemin

  •  non à l’effarouchement , le 9 mai 2021 à 13h25

    je suis contre ce projet d’effarouchement ; laissez les plantigrades tranquilles !

  •  l’ours brun, une espèce PROTEGEE… , le 9 mai 2021 à 13h09

    Je suis opposée à votre projet d’arrêté.
    Le précédent arrêté a été suspendu par le Conseil d’État en date
    du 4 février 2020.
    Il est tout à fait déraisonnable de poursuivre dans cette voie, alors que la justice administrative s’est déjà prononcée contre.
    Le Conseil National de la Protection de la Nature a émis le 5 avril 2021 un avis défavorable à l’unanimité (0 pour, 16 contre, 1 abstention) sur votre projet d’arrêté relatif à la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées.
    L’ours brun est une espèce PROTÉGÉE en France, classée parmi les
    vertébrés menacés d’extinction et il est considéré comme une espèce en danger critique d’extinction sur la liste rouge française établie selon les critères de l’UICN.
    Il existe une panoplie de moyens mis à la disposition des éleveurs pour protéger leurs troupeaux, qu’ils s’en saisissent !

  •  Contre l’effarouchement de l’Ours brun dans les Pyrénées, le 9 mai 2021 à 13h08

    Il faut interdire toutes mesures d’effarouchement des ours dans les Pyrénées et se conformer à l’avis du Conseil National de la Protection de la Nature.
    Pour compléter cette interdiction et aboutir à l’indispensable présence et pérennité de l’Ours brun dans les Pyrénées, il convient de consolider les dispositifs connus de protection des troupeaux et de contrôler leur bonne mise en application sur l’ensemble du massif.

  •  contre effarouchement, le 9 mai 2021 à 13h00

    Bonjour, je suis contre l’effarouchement des ours et pour leur totale préservation dans leur milieu naturel. Je suis pour qu’on donne des chiens aux éleveurs pour protéger leur troupeau ; ça marche en Italie et ailleurs, alors pourquoi pas en France?? Ces animaux font partie intégrante de notre biodiversité. Nous devons les protéger et soutenir aussi les éleveurs avec des aides concrètes.Valérie Allain

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