Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime

Consultation du 11/09/2025 au 02/10/2025 - 1289 contributions

Le règlement (UE) 2023/2842 relatif au contrôle des pêches prévoit une évolution majeure avec l’enregistrement obligatoire dès le 10 janvier 2026 des pêcheurs de loisir dans le domaine maritime et de la déclaration de certaines captures d’espèces plus sensibles, via un système électronique.

La meilleure connaissance du secteur de la pêche de loisir en mer est un enjeu essentiel, qu’il s’agisse de documenter la population des pêcheurs concernés et les prélèvements des stocks de poissons. L’objectif est d’accroître la gestion scientifique des espèces afin de renforcer l’exploitation durable des ressources.

Dans ce contexte, une plateforme électronique actuellement en cours de développement par la Commission européenne RECFishing sera mise en place pour dématérialiser la procédure. La version finale de cette application sera disponible en décembre 2025 (ne correspond à la version actuellement disponible). Cette plateforme a également été choisie par neuf autres États membres de l’UE et permettra donc d’être au rendez-vous de janvier 2026. L’application fonctionnera même en l’absence de réseau et sera facile d’utilisation et ergonomique. Elle offrira différents services aux usagers comme la reconnaissance des espèces capturées sur photo.

L’article 55 du règlement (UE) 2023/2842 impose aux États membres de l’UE de disposer d’un système électronique pour l’enregistrement annuel des pêcheurs récréatifs et la déclaration de leurs captures de façon journalière, quel que soit leur mode de pêche, et selon le calendrier suivant :
a) A compter du 10 janvier 2026, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer des espèces soumises à des mesures des gestion européennes, comme une limitation journalière de capture. L’actuelle version de la liste des espèces concernées est disponible en annexe de l’arrêté proposé à la présente consultation et dans l’encadré ci-dessous.
b) A compter du 1er janvier 2030, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer les espèces, les stocks ou les groupes de stocks pour lesquels les possibilités de pêche sont fixées par l’Union ou qui, en pêche professionnelle, sont couverts par un plan pluriannuel ou qui sont soumis à l’obligation de débarquement, et pour lesquels les avis scientifiques indiquent que la pêche récréative a un impact significatif sur la mortalité par pêche. La liste de ces espèces sera fixée en 2029.
La liste des espèces concernées par cette réglementation dépend des mesures mises en œuvre au niveau européen et sera donc de nature à s’étoffer, elle sera pour 2026, à ce stade, constituée de :
-  Lieu jaune (Pollachius pollachius) : zone CIEM 7 et 8 ;
-  Bar (Dicentrarchus labrax) : zone CIEM 7 et 8 ;
-  Thon rouge (Thunnus thynnus) : Atlantique à l’est de la longitude 45° Ouest, Manche et mer Méditerranée ;
-  Dorade rose (Pagellus bogaraveo) : zone CIEM 7 et 8 et en mer Méditerranée ;
-  Dorade coryphène (Coryphaena hippurus) : en mer Méditerranée.
L’application RECFishing permettra aux pêcheurs de sélectionner et déclarer les captures des espèces par leur nom commun (et non par le code FAO).

Les pêcheurs de loisir en mer ne ciblant pas les espèces listées ne seront pas concernés par cette obligation sur la façade Atlantique, dans la Manche et dans les régions ultrapériphériques (RUP). Cette liste pourra évoluer en fonction de la réglementation des stocks halieutiques au niveau européen.

Par ailleurs, la résolution de la Commission générale des Pêches pour la Méditerranée (CGPM) n°CGPM45/2022/12 dispose que « d’ici au 1er janvier 2025, les parties contractantes mettent en place et tiennent à jour un programme d’autorisation ou d’enregistrement obligatoire couvrant tous les pêcheurs récréatifs." Cette disposition s’applique aux pêcheurs récréatifs à pied s’ils ciblent les espèces concernées. La façade méditerranéenne est donc dans l’obligation d’enregistrer tous ses pêcheurs de loisir, sauf pêcheurs à pied non concernés, dès le 1er janvier 2026 contrairement aux autres façades.

Le groupe de travail « pêche de loisir maritime » du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML) a été constitué le 14 décembre 2023 à l’initiative de la DGAMPA. Il est coprésidé par les sénateurs Alain Cadec et Pierre Medevielle, constitué des services de l’Etat, de représentants de la pêche de loisir (notamment la Confédération « Mer et Liberté »), des représentants industriels de la pêche de loisir (GIFAP), de l’Ifremer, de l’OFB, d’ONG, des régions et collectivités, ainsi que du CNPMEM. A sa création, ce GT a été consulté sur la mise en œuvre de l’enregistrement des pêcheurs, ainsi que sur la déclaration de leurs captures tel que prévu par l’article 55 du règlement (UE) n° 2023/2842. Ce dernier a eu l’occasion de se prononcer sur l’utilisation de RECfishing ainsi que sur les présentes dispositions de cet arrêté.

Comme chaque année, un arrêté spécifique précisera, en 2026, l’organisation des campagnes de pêches de thon rouge loisir.

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Commentaires

  •  N’importe quoi, le 16 septembre 2025 à 14h37
    On veut faire croire que c est les plaisanciers qui ont un impact sur la ressource. Par contre les bolincheurs qui détruisent tout, pas de souci. Ca suffit de dire que les plaisanciers soient responsables !!!
  •  Participation à la consultation Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 16 septembre 2025 à 14h15

    Au regard de l’analyse du projet de décret, il apparaît un certain nombre d’avantages. Mais également les inconvénients et risques suivants :

    - Quota potentiellement trop faible / frustration des pêcheurs
    Avec 67 tonnes pour tous, certains pêcheurs risquent de ne pas pouvoir pêcher ou de se sentir lésés, surtout les non affiliés.

    - Complexité administrative
    Les autorisations, les bagues, la déclaration dans un délai strict, etc., ça peut être lourd pour certains pêcheurs de loisir, surtout ceux qui n’ont pas l’habitude ou les ressources pour suivre les démarches.

    - Risque de non-respect / contrôle difficile
    Même avec les règles, si le contrôle est faible, il peut y avoir des manquements (captures non déclarées, bagues non retournées, pêche hors période etc.).

    - Inégalité selon la localisation / zone géographique
    Certains pêcheurs éloignés, ou ceux dans des zones où l’accès administratif ou le réseau sont moins bons (Internet, bureau administratif) peuvent être défavorisés pour obtenir l’autorisation ou faire les déclarations.

    - Effet dissuasif pour le loisir
    Si les règles sont trop lourdes, les coûts trop élevés, ou les démarches trop compliquées, certains laisseront tomber la pêche de loisir ou la feront hors cadre, ce qui peut créer un vide dans la surveillance.

    Ainsi, au regard de la consultation publique, voici ci-après des propositions d’améliorations du projet de décret :

    - Clarifier les coûts et simplifier les procédures
    S’assurer que demander l’autorisation ne coûte pas trop, ou prévoir des tarifs réduits pour les pêcheurs modestes.
    Permettre une téléprocédure simple + options de dépôt physique pour ceux qui n’ont pas accès au numérique.

    - Flexibilité des dates ou ajustement local
    Autoriser, à l’échelle régionale ou locale, des ajustements de période de pêche selon les conditions environnementales ou météorologiques.
    Prévoir que certaines périodes puissent être modifiées si les captures réelles montrent que les quotas sont consommés trop tôt ou trop tard.

    - Renforcement des contrôles et transparence
    Transparence publique des données de capture (agrégées) pour permettre aux pêcheurs de voir les résultats et de faire confiance.
    Contrôles aléatoires, sanctions claires en cas de manquement, pour garantir que les règles sont bien respectées.

    - Soutien à la pêche-relâcher
    Encourager la pratique du catch‑and‑release avec des consignes claires pour minimiser les mortalités lors de capture.
    Éventuellement, prévoir des mesures incitatives pour les pêcheurs qui pratiquent le relâcher (réductions, reconnaissance)

    - Répartition plus équitable du quota
    Prendre en compte le nombre de pêcheurs non affiliés + ceux affiliés, mais aussi la fréquentation réelle, le nombre de sorties, etc., pour une répartition juste.
    Envisager un minimum de quota “de base” pour chaque navire de loisir enregistré pour éviter qu’une seule structure fédérale concentre l’essentiel.

    - Communication et sensibilisation
    Sensibiliser les pêcheurs sur les raisons des mesures (préservation de l’espèce, obligations internationales) pour faciliter l’acceptation.
    Fournir des guides clairs, des versions simplifiées du texte, des FAQ.

    - Dispositions de retour d’expérience
    Prévoir une évaluation après un an ou deux de ce régime : observer les effets (positifs/négatifs) et ajuster les seuils, quotas, procédures.
    Possibilité d’amender rapidement l’arrêté si des déséquilibres majeurs apparaissent.

    Vous en souhaitant bonne réception.

    Cordialement,

  •  Oui mais, le 16 septembre 2025 à 12h56
    Une idée intéressante pour connaître enfin le vrai impact de la pêche de loisir et pas des chiffres sorties du chapeau par l ifremer. Par contre il serait aussi tout aussi intéressant de profiter de ces déclarations pour mettre en place un quota annuel par pêcheur et non pas journalier. Ce quota serait plus facilement accepté et plus égalitaire.
  •  Oui mais, le 16 septembre 2025 à 12h55
    Une idée intéressante pour connaître enfin le vrai impact de la pêche de loisir et pas des chiffres sorties du chapeau par l ifremer. Par contre il serait aussi tout aussi intéressant de profiter de ces déclarations pour mettre en place un quota annuel par pêcheur et non pas journalier. Ce quota serait plus facilement accepté et plus égalitaire.
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 16 septembre 2025 à 12h50
    Un bon moyen d’introduire la carte de pêche payante. Des taxes toujours des taxes…Encore une équipe de champion. Vous allez tuer la filière pêche de loisirs et la plaisance… BRAVO
  •  Contre ce projet, le 16 septembre 2025 à 11h22
    Je trouve que cet arrêté est inutile et inapproprié car quand vous allez à la pêche il se peut que vous y alliez un jour seul un autre jours avec votre famille ou bien des amis de passage et du coup vous pas la possibilité de leur permettre de pêcher avec vous sans une déclaration préalable ! Contrôler la pêche plaisance c’est cette une chose nécessaire mais la professionnelle aussi quand on voit que 500 kg de bars non maillés ont été débarqués par des professionnels et ont fini à la poubelle c’est triste ! Sans compter les poissons pris dans les filets professionnels et sont mangés par des poux de mer et qui ne sont pas comptés comme perte et bien d’autres choses encore ! Faire passer la plaisance comme responsable de la disparition de plusieurs espèces de poissons est fausse réalité ! Préférer une pêche durable professionnelle est la seule façon de renouveler et préserver les stocks de poissons en voies de disparition !
  •  Un arrêté vraiment nécessaire ?, le 16 septembre 2025 à 10h39
    La pêche de loisir : 1.5% des captures. Bien sûr, il y a des pêcheurs de loisirs indélicats comme il y a des pêcheurs professionnels indélicats, par exemple, le 21/08/2025, 500kg de bars pêchés par un bolincheur immatriculé à Douarnenez, bars sous-dimensionnés jetés à la poubelle (criée du Guilvinec). Si vous voulez des contrôles efficaces, il faudrait déjà former la Gendarmerie terrestre des zones littorales et doter leurs smartphones des applications relatives aux infractions pêche. Les seules brigades nautiques sont en nombre insuffisant. Quand à l’OFB, ils font ce qu’ils peuvent quand leur siège à Brest n’est pas incendié le jour d’une manifestation de pêcheurs professionnels. Pas de nouvelles d’ailleurs de poursuites éventuelles ? Il est donc plus facile de venir chatouiller les pêcheurs de loisirs et au passage porter atteinte à l’activité économique qu’ils engendrent (magasins d’engins de pêche) et au tourisme. Fonctionnaire toute ma vie y compris au Ministère en charge de l’environnement, cet arrêté n’apporte rien si ce n’est de rencenser les pêcheurs de loisirs pour, sans aucun doute, pouvoir ensuite les taxer. Sa seule utilité permettra de chiffrer les quantités exactes de pêcheurs et de prises. Mon avis s’il est lu, n’empêchera pas la sortie de votre arrêté mais chers collègues, faites remonter à votre hiérarchie que vous seriez plus efficaces sur d’autres actions. Bon courage à vous. P.S : 2 bars /jour dans mon secteur à Douarnenez (Finistère). je pêche uniquement de la côte, si j’arrivais à en pêcher 2 / an, je serais déjà content. Cordialement,
  •  Prelevement, le 16 septembre 2025 à 10h23
    Bonjour, Je suis favorable à un suivi des prises. En revanche, est il prévu de différencier prélèvement et prise relâchée ?
  •  Laissez nous tranquille !, le 16 septembre 2025 à 08h17
    Contre cet arrêté. Attaquez vous au chalutage en zones côtière ou grand fonds et pendant les périodes de fraie ce sera beaucoup plus efficace.
  •  projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine mariyime, le 15 septembre 2025 à 21h11

    Ce projet s’inscrit dans une démarche qui va permettre de connaître l’impact de la pêche récréative.

    les modalités de mise en œuvre, en l’état, risquent de fragiliser l’adhésion des pêcheurs récréatifs et de compliquer la réussite du dispositif.

    1. Enregistrement des pêcheurs
    L’enregistrement du pêcheur est un préalable à la déclaration des captures et il ne faut pas que cela devienne une contrainte. Il faut donc une fois par an les aider à comprendre la réglementation en posant quelques questions sur leur pratique mais aussi donner un accès à l’information nationale, régionale et même locale.
     
    1. Déclaration des captures
    Il est légitime de mieux connaître les prélèvements. Mais l’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées, paraît difficile pour des pêcheurs amateurs pas forcément férus d’informatique. La pêche de loisir doit rester accessible à tous
    Par ailleurs il est nécessaire de simplifier la mise en œuvre pour la pêche sous-marine.
     
    2. Marquage des engins
    L’identification des engins dormants est justifiée mais les normes entraînent des contraintes matérielles et financières inutiles. Soit l’administration fournit des kits de marquage, soit on reste sur le marquage unique de la bouée en surface avec le nom du bateau et son immatriculation.
     
    3. Gouvernance et suivi
    Je demande que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au bénéfice de la ressource.
     
    Il est nécessaire de simplifier les modalités pratiques de ce projet pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, sans quoi le dispositif découragera les pratiquants, générera des non-déclarations et donc compromettra l’objectif même de collecte de données fiables et sera considéré comme un hyper contrôle de Bruxelles et de l’Etat. Sur le plan politique, à la veille de futures élections, ce serait désastreux pour les millions de pêcheurs de loisir qui votent.
     

  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime - avis, le 15 septembre 2025 à 18h31

    Je salue l’esprit général du projet, cependant, j’attire votre attention sur les modalités de mise en œuvre :

    Déclaration des captures : c’est irréaliste le concept de devoir declarer les prises dans la journée et le système de declaration doit être extrêmement simplifiée pour être faisable par la totalité du publique (aussi les personnes âgées). En plus je pense que la declaration de prise devrait rester anonyme pour éviter de démotiver les gens pour la peur de declarer des erreurs.

    Je suggère que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir.

    En conclusion j’appelle à une simplification des modalités pratiques d’un projet nécessaire pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, sans quoi le dispositif va décourager les pratiquants, générer des non-déclarations et donc de compromettre l’objectif même de collecte de données fiables.

  •  Renaud Scuiller , le 15 septembre 2025 à 18h26
    Tout d’abord je tiens à saluer l’esprit général de ce projet car ça peut permettre de connaître l’impact exact de la pêche loisir sur la ressource. Il est nécessaire que TOUS les pêcheurs signalent leurs captures même si l’espèce n’est pas visée et il est souhaitable que toutes les espèces soient concernées. L’enregistrement du pêcheur me semble un préalable à la déclaration des captures et il faut qu’il soit le plus simple et facile possible. La déclaration des captures doit être la plus simple possible (nom commun et taille uniquement) et doit être faite dans un délai d’une semaine. Tout le monde n’est pas connecté. Par ailleurs il est primordial de simplifier la mise en œuvre pour la pêche sous-marine. L’identification des engins dormant me semble suffisante avec le nom du bateau et son immatriculation. Si l’administration estime que ce n’est pas suffisant alors elle doit pouvoir fournir des kits de marquage. Il est primordial que la mise en œuvre de ce dispositif se fasse avec les fédération de pêcheurs de loisir. Pour conclure, pour que ce soit efficace il faut que ce soit juste et simple. Politiquement parlant, ce serait désastreux que ce ne soit pas compris par les pêcheurs loisir.
  •  Association Pêche au Grau, le 15 septembre 2025 à 18h23

    Je salue l’esprit général du projet qui s’inscrit dans une démarche qui va permettre la vérité de l’impact de la pêche récréative sur la ressource.
    Il est à noter que le pêcheur de loisir ne cible pas uniquement une espèce et que des prises accidentelles peuvent se faire . Il est donc nécessaire les pêcheurs de loisir qu’ils soient en méditerranée, Atlantique ou manche puissent se déclarer. Ils pourraient ainsi bénéficier des informations mises à leurs disposition par l’application.
     
    Cependant, j’attire votre attention sur les modalités de mise en œuvre qui, en l’état, risquent de fragiliser l’adhésion des pêcheurs récréatifs et de compliquer la réussite du dispositif.

    Déclaration des captures
    La volonté de mieux connaître les prélèvements est légitime. Néanmoins, l’exigence de
    déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO,
    clé taille-poids), paraît disproportionnée pour des pêcheurs amateurs. Une simplification des
    formats (nom commun, taille (l’application informatique pourrait calculer le poids et donner
    automatiquement le code FAO) et un délai plus raisonnable (par exemple une semaine
    comme pour le Thon) faciliteraient une déclaration sincère et efficace, surtout pour des
    pêcheurs devant passer par l’aide d’une tierce personne. Ce serait ignorer l’existence de
    nombreux pêcheurs âgés ou non, de niveaux sociaux différents en indélicatesse avec
    l’informatique. La pêche doit rester accessible à tous. C’est une activité populaire.
    Par ailleurs il est nécessaire de simplifier la mise en œuvre pour la pêche sous-marine.
     
    Enregistrement des pêcheurs
    L’enregistrement du pêcheur est un préalable à la déclaration des captures et il ne
    faut pas que cela devienne une contrainte. Il faut donc une fois par an les aider à
    comprendre la réglementation en posant quelques questions sur leur pratique mais
    aussi donner un accès à l’information nationale, régionale et même locale.
    Pour un meilleur enregistrement individuel, il suffirait que les différents clubs
    puissent créer des autorisations individuelles groupées. Une base de données
    qui implémenterait directement le système.

    Marquage des engins

    L’identification des engins dormants est justifiée pour éviter les confusions. Toutefois, le
    normes (taille, matériau, fixation des étiquettes) entraînent des contraintes matérielles et
    financières superfétatoires. Soit l’administration fournit des kits de marquage, soit on reste
    sur le marquage unique de la bouée en surface avec le nom du bateau et son
    immatriculation.
    Gouvernance et suivi
    Je demande que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable
    concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure
    appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au
    bénéfice de la ressource.
     

    En conclusion j’appelle à une simplification des modalités pratiques d’un projet nécessaire
    pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, sans quoi le dispositif va décourager les
    pratiquants, générer des non-déclarations et donc de compromettre l’objectif même de
    collecte de données fiables tout en ressemblant à un hyper contrôle de Bruxelles et de l’Etat.
    Sur le plan politique ce serait désastreux pour les millions de votants que représente la
    pêche de loisir. Sur un plan économique local, ce serait aussi désastreux pour la gestion de
    nos ports…

  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 15 septembre 2025 à 18h02

    Bonjour

    La quantification de l’impact de pêche récréative sera utile pour sa gestion adaptée.

    Cependant il faut faut en compte la réalité des pécheurs de loisir et ne pas avoir de déclaration journalière tel qu’un navire de pêche professionnel. Il faut aussi avoir un outil simplifiée pour inciter les pêcheurs à participer activement à la transmission de données.

    Il faut à tout pris éviter un bourbier administratif dont nous sommes si spécialistes en France svp.

    Un peu de bon sens et de recul terrain.

    Bien cdt,

    Hugo LIDOUREN

  •  Christian Guiraud Président des Pescadous des Onglous FNPP, le 15 septembre 2025 à 15h30

    Je salue l’esprit général du projet qui s’inscrit dans une démarche qui va permettre la vérité de l’impact de la pêche récréative sur la ressource.

    Il est à noter que le pêcheur de loisir ne cible pas uniquement une espèce et que des prises accidentelles peuvent se faire . Il est donc nécessaire les pêcheurs de loisir qu’ils soient en méditerranée, Atlantique ou manche puissent se déclarer. Ils pourraient ainsi bénéficier des informations mises à leurs disposition par l’application.

    Cependant, j’attire votre attention sur les modalités de mise en œuvre qui, en l’état, risquent de fragiliser l’adhésion des pêcheurs récréatifs et de compliquer la réussite du dispositif.

    Enregistrement des pêcheurs

    L’enregistrement du pêcheur est un préalable à la déclaration des captures et il ne faut pas que cela devienne une contrainte. Il faut donc une fois par an les aider à comprendre la réglementation en posant quelques questions sur leur pratique mais aussi donner un accès à l’information nationale, régionale et même locale.

    Pour un meilleur enregistrement individuel, il suffirait que les différents clubs puissent créer des autorisations individuelles groupées. Une base de données qui implémenterait directement le système.

    Déclaration des captures

    La volonté de mieux connaître les prélèvements est légitime. Néanmoins, l’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO, clé taille-poids), paraît disproportionnée pour des pêcheurs amateurs. Une simplification des formats (nom commun, taille (l’application informatique pourrait calculer le poids et donner automatiquement le code FAO) et un délai plus raisonnable (par exemple une semaine comme pour le Thon) faciliteraient une déclaration sincère et efficace, surtout pour des pêcheurs devant passer par l’aide d’une tierce personne. Ce serait ignorer l’existence de nombreux pêcheurs âgés ou non, de niveaux sociaux différents en indélicatesse avec l’informatique. La pêche doit rester accessible à tous. C’est une activité populaire.

    Par ailleurs il est nécessaire de simplifier la mise en œuvre pour la pêche sous-marine.

    Marquage des engins

    L’identification des engins dormants est justifiée pour éviter les confusions. Toutefois, les normes (taille, matériau, fixation des étiquettes) entraînent des contraintes matérielles et financières superfétatoires. Soit l’administration fournit des kits de marquage, soit on reste sur le marquage unique de la bouée en surface avec le nom du bateau et son immatriculation.

    Gouvernance et suivi

    Je demande que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au bénéfice de la ressource.

    En conclusion j’appelle à une simplification des modalités pratiques d’un projet nécessaire pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, sans quoi le dispositif va décourager les pratiquants, générer des non-déclarations et donc de compromettre l’objectif même de collecte de données fiables tout en ressemblant à un hyper contrôle de Bruxelles et de l’Etat. Sur le plan politique ce serait désastreux pour les millions de votants que représente la pêche de loisir.Sur un plan économique local, ce serait aussi désastreux pour la gestion de nos ports…

  •  Participation à la consultation Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 15 septembre 2025 à 13h43

    Je salue l’esprit général du projet qui s’inscrit dans une démarche qui va permettre la vérité de l’impact de la pêche récréative sur la ressource.

    Il est à noter que le pêcheur de loisir ne cible pas uniquement une espèce et que des prises accidentelles de bar ou lieu jaune peuvent se faire et il est donc nécessaire que dans ce cas précis tous les pêcheurs de loisir qu’ils soient en méditerranée, Atlantique ou manche puissent se déclarer. Ils pourraient ainsi bénéficier des informations mises à leurs disposition par l’application.

    Cependant, j’attire votre attention sur les modalités de mise en œuvre qui, en l’état, risquent de fragiliser l’adhésion des pêcheurs récréatifs et de compliquer la réussite du dispositif.

    Enregistrement des pêcheurs

    L’enregistrement du pêcheur est un préalable à la déclaration des captures et il ne faut pas que cela devienne une contrainte. Il faut donc une fois par an les aider à comprendre la réglementation en posant quelques questions sur leur pratique mais aussi donner un accès à l’information nationale, régionale et même locale.

     1. Déclaration des captures

    La volonté de mieux connaître les prélèvements est légitime. Néanmoins, l’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO, clé taille-poids), paraît disproportionnée pour des pêcheurs amateurs. Une simplification des formats (nom commun, taille (l’application informatique pourrait calculer le poids et donner automatiquement le code FAO) et un délai plus raisonnable (par exemple une semaine comme pour le Thon) faciliteraient une déclaration sincère et efficace, surtout pour des pêcheurs devant passer par l’aide d’une tierce personne. Ce serait ignorer l’existence de nombreux pêcheurs âgés ou non, de niveaux sociaux différents en délicatesse avec l’informatique. La pêche doit rester accessible à tous. C’est une activité populaire. Et certains n’ont aucun outil informatique

    Par ailleurs il est nécessaire de simplifier la mise en œuvre pour la pêche sous-marine.

     

    2. Marquage des engins

    L’identification des engins dormants est justifiée pour éviter les confusions. Toutefois, les normes (taille, matériau, fixation des étiquettes) entraînent des contraintes matérielles et financières superfétatoires. Soit l’administration fournit des kits de marquage, soit on reste sur le marquage unique de la bouée en surface avec le nom du bateau et son immatriculation. Le marquage par bouée est largement suffisant et a déjà prouver son efficacité les plaquettes sur les engins n’apporteront strictement rien de plus.

     

    3. Gouvernance et suivi

    Je demande que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au bénéfice de la ressource.

     

    En conclusion j’appelle à une simplification des modalités pratiques d’un projet nécessaire pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, sans quoi le dispositif va décourager les pratiquants, générer des non-déclarations et donc de compromettre l’objectif même de collecte de données fiables tout en ressemblant à un hyper contrôle de Bruxelles et de l’Etat. Sur le plan politique ce serait désastreux pour les millions de votants que représente la pêche de loisir.

  •  Participation à la consultation Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 15 septembre 2025 à 13h43

    Je salue l’esprit général du projet qui s’inscrit dans une démarche qui va permettre la vérité de l’impact de la pêche récréative sur la ressource.

    Il est à noter que le pêcheur de loisir ne cible pas uniquement une espèce et que des prises accidentelles de bar ou lieu jaune peuvent se faire et il est donc nécessaire que dans ce cas précis tous les pêcheurs de loisir qu’ils soient en méditerranée, Atlantique ou manche puissent se déclarer. Ils pourraient ainsi bénéficier des informations mises à leurs disposition par l’application.

    Cependant, j’attire votre attention sur les modalités de mise en œuvre qui, en l’état, risquent de fragiliser l’adhésion des pêcheurs récréatifs et de compliquer la réussite du dispositif.

    Enregistrement des pêcheurs

    L’enregistrement du pêcheur est un préalable à la déclaration des captures et il ne faut pas que cela devienne une contrainte. Il faut donc une fois par an les aider à comprendre la réglementation en posant quelques questions sur leur pratique mais aussi donner un accès à l’information nationale, régionale et même locale.

     1. Déclaration des captures

    La volonté de mieux connaître les prélèvements est légitime. Néanmoins, l’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO, clé taille-poids), paraît disproportionnée pour des pêcheurs amateurs. Une simplification des formats (nom commun, taille (l’application informatique pourrait calculer le poids et donner automatiquement le code FAO) et un délai plus raisonnable (par exemple une semaine comme pour le Thon) faciliteraient une déclaration sincère et efficace, surtout pour des pêcheurs devant passer par l’aide d’une tierce personne. Ce serait ignorer l’existence de nombreux pêcheurs âgés ou non, de niveaux sociaux différents en délicatesse avec l’informatique. La pêche doit rester accessible à tous. C’est une activité populaire. Et certains n’ont aucun outil informatique

    Par ailleurs il est nécessaire de simplifier la mise en œuvre pour la pêche sous-marine.

     

    2. Marquage des engins

    L’identification des engins dormants est justifiée pour éviter les confusions. Toutefois, les normes (taille, matériau, fixation des étiquettes) entraînent des contraintes matérielles et financières superfétatoires. Soit l’administration fournit des kits de marquage, soit on reste sur le marquage unique de la bouée en surface avec le nom du bateau et son immatriculation. Le marquage par bouée est largement suffisant et a déjà prouver son efficacité les plaquettes sur les engins n’apporteront strictement rien de plus.

     

    3. Gouvernance et suivi

    Je demande que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au bénéfice de la ressource.

     

    En conclusion j’appelle à une simplification des modalités pratiques d’un projet nécessaire pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, sans quoi le dispositif va décourager les pratiquants, générer des non-déclarations et donc de compromettre l’objectif même de collecte de données fiables tout en ressemblant à un hyper contrôle de Bruxelles et de l’Etat. Sur le plan politique ce serait désastreux pour les millions de votants que représente la pêche de loisir.

  •  Projet d’arrêté sur la pêche de loisir sous-marine, le 15 septembre 2025 à 13h33
    Bonjour, Je pense que ce projet est intéressant pour appréhender les volumes prélevés par la pêche sous-marine et ainsi éviter les fantasmes que certains propagent. Pour l’inscription des pêcheurs, nous devons souscrire une assurance spécifique ce qui fait que vous savez qui nous sommes. Pour la déclaration des prises, une simple photo de celles-ci peut suffire pour qu’un programme d’IA identifie l’espèce, la taille ainsi que leur poids. Vivons avec notre temps pour éviter la fracture numérique. Bonne journée.
  •  Consultation pêche de loisir, le 15 septembre 2025 à 12h17
    Combien va t on passer de temps,si cette proposition stupide comme elle est décrite est mise en place, sans doute une idée d’énarques encore une fois !!ces gens sont ils monter dans un bateau une fois pour voir comment cela se passe ? Pour quelques poissons, une usine à gaz, sans compter sur ceux qui n’ont pas internet. Va t-on voir sur certains marchés la taille des poissons des professionnels, surement pas ? Encore une fois on veut taper sur le petit, trop c’est trop. On rend malade le pêche de loisir puis dans qq temps on s’étonnera quelle est morte, c’est cela la France . En espérant une simplification des ces déclarations en adéquation avec le bon sens . Cordialement Philippe FAVREAU
  •  Un beau projet mais !!!, le 15 septembre 2025 à 11h54

    Un beau projet qui s’inscrit dans une démarche qui va permettre de vérifier l’impact de la pêche récréative sur la ressource.
    Le pêcheur de loisir ne cible pas uniquement une espèce et que des prises accidentelles de bar ou lieu jaune peuvent se faire et il est donc nécessaire que tous les pêcheurs de loisir qu’ils soient en méditerranée, Atlantique ou manche puissent se déclarer. Ils pourraient ainsi bénéficier des informations mises à leurs disposition par l’application.

    J’attire votre attention sur les modalités de mise en œuvre du projet qui risquent de fragiliser l’adhésion des pêcheurs récréatifs et de compliquer la réussite du dispositif.
    1. Enregistrement des pêcheurs
    L’enregistrement du pêcheur est un préalable à la déclaration des captures et il ne faut pas que cela devienne une contrainte. Il faut donc les aider à comprendre la réglementation en posant des questions sur leur pratique mais aussi donner un accès à l’information nationale, régionale et locale.
    1. Déclaration des captures
    L’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO, clé taille-poids), paraît disproportionnée pour des pêcheurs de loisir. La simplification : Mettre le nom commun, taille car personne ne connait le code FAO et un délai plus raisonnable faciliteraient la déclaration surtout pour des pêcheurs devant passer par l’aide d’une autre personne. Ce serait ignorer l’existence de nombreux pêcheurs âgés, de niveaux sociaux différents sans connaissance informatique. La pêche doit rester accessible car c’est une activité populaire.

    2. Marquage des engins
    L’identification des engins dormants est justifiée pour éviter les confusions. Toutefois, les normes (taille, matériau, fixation des étiquettes) entraînent des contraintes matérielles et financières ssupplémentaires. On doit rester sur le marquage unique de la bouée en surface avec le nom du bateau et son immatriculation.

    Je demande que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au bénéfice de la ressource.

    J’appelle à une simplification des modalités pratiques, sans quoi le dispositif va décourager les pratiquants, générer de la non-déclaration et donc de compromettre l’objectif du projet. Sur le plan politique ce serait désastreux pour les millions de votants que représente les familles des pêcheurs de loisir.