Projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 13 janvier 2017 portant désignation du site Natura 2000 « Marais arrière-littoraux picards » - FR2200347

Consultation du 10/04/2024 au 01/05/2024 - 8 contributions

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Commentaires

  •  Comite regional de canoe-kayak centre val de loire, le 21 avril 2024 à 16h45

    L’article L211-1 du Code de l’Environnement dispose que « La gestion équilibrée […] Elle doit également permettre de satisfaire ou concilier, lors des différents usages, activités ou travaux, les exigences :

    1° De la vie biologique du milieu récepteur, et spécialement de la faune piscicole et conchylicole ;

    2° De la conservation et du libre écoulement des eaux et de la protection contre les inondations ;

    3° De l’agriculture, des pêches et des cultures marines, de la pêche en eau douce, de l’industrie, de la production d’énergie, en particulier pour assurer la sécurité du système électrique, des transports, du tourisme, de la protection des sites, des loisirs et des sports nautiques ainsi que de toutes autres activités humaines légalement exercées. »

    A ce titre, le projet de décret modifiant les dispositions du code de l’environnement relatives aux schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) prévoit à l’article R212-30 un collège des usagers qui reprend l’ensemble des représentants de ces intérêts, enjeux et usages de l’eau, SAUF les activités nautiques. Ainsi, nous demandons, en cohérences avec la composition du Comité National de la Biodiversité et de Comité National de l’Eau, et les travaux menés dans ces assemblées et la présence d’un représentant du nautisme dans TOUS les Comités de Bassin que soit ajouté un représentant des sports et loisirs nautiques à ce collège.

    Les activités nautiques représentent de véritables acteurs de l’eau, engagé dans la gestion de l’eau en France. Elles peuvent effectivement porter un regard différent sur la gestion de l’eau, de par l’intérêt général reconnu aux pratiques sportives notamment depuis plus de 20 ans aujourd’hui (loi du 6 juillet 2000).

    Nous abondons également dans le sens de la demande émise par le groupe de travail SAGE du Comité National de l’Eau sur la représentation des propriétaires de moulins, qui apportent un regard patrimonial sur la gestion des cours d’eau. Un certain nombre d’usages avaient été ciblés lors de ces groupes de travail, et nous souhaiterions les voir traduits dans le SAGE.

  •  Baie de Somme , le 19 avril 2024 à 19h25

    Il y en marre de l’écologie, j’aime la nature, les animaux (phoques,oiseaux et j’en passe),les dunes,mais il y a des limites,des centaines de personnes vivent des éléments de la baie de Somme, ça toujours fait parti de la vie du Crotoy, du hourdel,de St Valery sur Somme ,de cayeux et j’en passe,je crois qu’on a été tolérant avec les écologistes, qui nous insultent quand on va travailler pour nourrir nos familles, ou qu’ils nous traitent d’assassins quand on descend pour aller à ma hutte, ce n’est pas un loisir,les chasseurs se nourrissent avec leurs proies,ça se fait depuis des décennies, il faut bien se nourrir, c’est bien beau le tourisme mais ça fait pas manger tout le monde,rendez nous notre baie comme avant ! L’écologie et le tourisme ça suffit ! Laissez nous vivre ,on est chez nous !!!!

  •  Avis favorable (le périmètre final sera plus cohérent) assorti de recommandations, le 15 avril 2024 à 17h22

    Je suis très favorable à l’extension spatiale proposée en ce qu’elle permet d’intégrer des habitats naturels d’intérêt qui se situent juste en amont du secteur déjà désigné. Par ailleurs, ce secteur bénéficie déjà d’une protection foncière significative par le Conservatoire du littoral et d’une gestion écologique adaptée aux enjeux du site par le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral.
    L’inscription du nouveau secteur permettra aux opérateurs de bénéficier du même cadre d’intervention que dans le reste du site N2000, avec une mobilisation financière plus facile des fonds européens.
    Indépendamment des actions de gestion conduites sur les espaces naturels des fonds de vallée, il faut avoir à l’esprit que la sollicitation croissante des eaux souterraines pour l’eau potable et plus encore pour l’agriculture génèrent des pics de prélèvements qui font baisser de façon inquiétante les niveaux d’eau dans certaines humides et menacent ainsi les habitats naturels, avec même un risque de minéralisation de la tourbe.
    Etendre le site N2000 ne permettra pas de sauvegarder les habitats naturels et leurs biocoenoses si on ne parvient pas à contenir l’irrigation et les autres prélèvements. Les marges des zones humides doivent être absolument évitées pour les forages d’irrigation et les débits maximaux autorisés pourraient être déjà démesurément élevés. La première des choses à faire pour les zones humides arrière-littorales est donc de stopper tout développement supplémentaire de l’irrigation dans leur périphérie.
    Si l’irrigation devait être encore développée dans la région, ce n’est manifestement pas autour du site N2000.

  •  Avis favorable avec de nombreuses recommandations, le 15 avril 2024 à 12h48

    Je m’exprime favorablement vis à vis de cette modification de l’arrêté initial de désignation du site N2000 « Marais arrière-littoraux picards » - FR2200347. En effet, son extension et l’intégration de nouveaux habitats pourrait être bénéfique.
    Cependant, de nombreuses menaces évoquées doivent être prises en compte dans le cadre du DOCOB qui semble à rédiger (développement de l’irrigation avec un impact important sur les nappes phréatiques, utilisation de pesticides dégradant la qualité de l’eau, populiculture etc).
    Des moyens supplémentaires doivent être alloués pour la gestion de ce site ainsi que pour mener des opérations d’acquisition foncière idéalement par le Conservatoire du Littoral.
    On pourra noter le bémol du faible effort de quantification des espèces N2000 sur ce site.

  •  Contre , le 13 avril 2024 à 13h41

    Je suis contre la modification de l’arrêté

    Trop d’écologie ça suffit