Projet d’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus)
Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016

Consultation du 29/05/2015 au 21/06/2015 - 6213 contributions

Mise à jour du 2 juillet 2015 : vous pouvez consulter ci-dessous la synthèse des observations ainsi que, dans un document séparé, les motifs des décisions.

CONTEXTE GÉNÉRAL

Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.

En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.

CONTENU DES PROJETS D’ARRETES

Ces textes ont reçu un avis favorable du conseil national de la protection de la nature le 28 mai 2015.

1) Le premier projet d’arrêté fixe les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destructions de spécimens de loups peuvent être accordées.
Ce projet d’arrêté cadre abrogera celui du 15 mai 2013, dont il reprend les fondements tout en introduisant des évolutions qui traversent l’ensemble du texte, et concernent toutes les étapes du protocole, depuis l’effarouchement, la défense, la défense renforcée jusqu’au prélèvement. Ces évolutions portent autant sur les conditions de déclenchement des opérations que sur leurs conditions de mise en œuvre. Elles prévoient également une extension des territoires et des périodes d’intervention. Elles élargissent enfin l’assiette des éleveurs et troupeaux éligibles.

2) Le second projet fixe le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016, en application du principe de dérogation à la protection stricte ci-dessus exposé.
Le fait de conditionner les opérations départementales de destruction par tir au respect d’un tel plafond national permet de garantir que ces dérogations ne nuiront pas au maintien de l’état de conservation favorable de la population de loups en France. Cet arrêté est pris annuellement, afin que les marges de manœuvre biologiques permettant de déterminer les possibilités d’intervention sur l’espèce soient estimées sur la base des informations les plus fines et les plus actualisées possibles.
Le nombre fixé pour la période 2014-2015 était de 24 spécimens, assorti d’une disposition selon laquelle ce plafond pourrait être révisé « dans la limite de douze spécimens supplémentaires ». Le nombre proposé pour la période 2015-2016, dans le projet d’arrêté soumis à la présente consultation, est de 36 spécimens.

La consultation est ouverte du 29 mai au 21 juin 2015.

Mise à jour du 2 juillet 2015 : vous pouvez consulter ci-dessous la synthèse des observations ainsi que, dans un document séparé, les motifs des décisions.

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Commentaires

  •  Non à l’élimination au hasard qui augmente les attaques de troupeau !!! , le 2 juin 2015 à 09h38

    Je rejoints les propositions de FÉRUS cohérentes avec la réalité observée dans notre pays et dans les pays voisins. Je vous prie d’y accorder la plus grande attention. Les voici pour mémoire :

    Peu à peu, le loup va reconquérir la plupart des territoires qui étaient les siens aux siècles derniers. Mis à part les alentours des grandes villes, son expansion va continuer vers les forêts du centre de la France, le massif Central et les Pyrénées. Il sera nécessaire de suivre cette expansion, voire de la précéder auprès de l’opinion publique et de trouver les solutions adaptées dans les zones où sa présence pourrait provoquer trop de problèmes. Le loup à sa place partout dans notre pays où les proies sauvages existent en quantité suffisante et ces zones sont nombreuses.

    Protection des troupeaux

    La priorité absolue doit être donnée à une réelle politique de cohabitation entre le monde de l’élevage et le loup en donnant les moyens techniques aux éleveurs, notamment les petits élevages, de se protéger de la prédation. L’aide à l’embauche d’aides-bergers qui assurent une présence humaine complémentaire sur les troupeaux en zones à loups doit devenir la règle et les petits élevages doivent pouvoir en bénéficier.

    Le programme de bénévolat « pastoraLoup » de FERUS doit être fortement aidé et encouragé par l’Etat car il démontre que la cohabitation est possible et réduit sensiblement la prédation.

    L’Etat doit mettre en oeuvre un système d’indemnisation forfaitaire et cesser le système actuel qui est obsolète et source continuelle de conflits. Il doit être institué une « prime de risque » forfaitaire pour travail en zone à prédateurs, prime fonction de l’importance du troupeau. Ainsi, les éleveurs se protégeant correctement auront à la fois la prime et leurs bêtes indemnes à l’inverse du système actuel qui fait que moins un éleveur se protège, plus il a de prédation, plus il touche de primes. Ces « zones à prédateurs » pourraient être régulièrement réactualisées en fonction des zones de présence permanente du loup. Seules les zones de colonisation ou de présence temporaire seraient justifiables du constat. Ce système permettrait :

    <span class="puce">- de mieux maîtriser et prévoir le coût de l’expansion du loup dans notre pays,

    <span class="puce">- de permettre aux gardes de l’ONCFS ou des parcs nationaux de remplir leur mission qui est celle de la police de la nature et non pas de faire des constats d’attaques, sources continuelles de conflits avec les éleveurs et qui prennent une partie énorme de leur temps de travail.

    Nous demandons une étude chiffrée sur le coût total (en temps et en travail perdu) des interventions pour constats d’attaques de ces agents.

    Toutes les mesures que peut prendre l’Etat dans l’aide à la protection des troupeaux et à la cohabitation sont autant d’économies sur la prédation indemnisée.

    Tirs de prélèvements

    Nous demandons l’abrogation de l’arrêté ministériel du 5 août 2014 prévoyant à titre expérimental que les autorisations de prélèvement de loup soient réalisées par les chasseurs à l’occasion de leurs battues et chasses à l’approche ou à l’affût d’espèces de grand gibier. Ces nouvelles dispositions ont déjà montré leurs limites : le 12 novembre 2014, 3 loups d’une même meute ont été abattus à Aiguines (Var) par des chasseurs en battue ; un premier loup de la même meute avait été tué dans les mêmes circonstances 2 mois avant. Il s’agit clairement d’une bavure puisque que l’arrêté préfectoral prévoyait le tir de seulement 3 loups sur ce secteur. Les chasseurs ne peuvent en aucun cas être responsables d’une opération de destruction d’une espèce protégée, sans aucun encadrement de l’ONCFS sur le terrain. D’autre part, quid des loups qui ont été blessés lors de ces battues comme celle du 25 octobre à Roubion (Alpes-Maritimes) ? Sont-ils morts et donc non-comptabilisés dans le plafond du nombre de loups pouvant être abattus?

    Nous assistons désormais à des tentatives d’éradication locale. Le 2 janvier 2015, le préfet du Var a de nouveau signé un arrêté de prélèvement de 4 loups, pouvant là aussi être abattus par des chasseurs. Non seulement le préfet ne fait pas grand cas des bavures et autorise les chasseurs à recommencer mais permet également l’extermination de 60 à 80 % de la population de loups estimée sur le plateau de Canjuers.

    Nous demandons également que les tirs ne puissent plus être possibles en période hivernale, lorsque les troupeaux ne sont plus présents en alpage. La justice nous a donné raison sur ce point à de multiples occasions.

    D’une manière général, nous demandons à ce que l’Etat n’utilise la possibilité de prélèvement d’un loup que dans des cas extrêmes, tels qu’ils sont prévus par la convention de Berne et la directive européenne « Habitats ». Il faut favoriser l’effarouchement et les tirs de défense non létaux. La décision éventuelle d’un prélèvement doit être prise par une commission nationale, qui peut être saisie en quelques heures, à mettre en place. Les préfets ne doivent plus être décideurs pour les éventuels prélèvements car trop soumis aux aléas des interventions diverses, notamment venant du monde de l’élevage, de leur département. Ils ne doivent plus être qu’une « courroie de transmission » vers une commission nationale décisionnaire.

    Population vulnérable

    Les tirs de loups ne doivent être que la solution de derniers recours, pas celle qui fait plaisir à certains… Le loup en France reste vulnérable. Sur toile de fond d’une progression spatiale présentée comme un indice de bonne santé de la population, cette position occulte le fait que plus de la moitié de l’aire de répartition du loup présente des densités faibles voire seulement des individus isolés. Un seul noyau de population reproducteur est présent en France (Alpes) et ce n’est pas normal, plus de 20 ans après le retour de l’espèce.

    Tant que cet objectif d’avoir plusieurs noyaux de reproduction n’est pas atteint, nous pouvons considérer que l’état de conservation du loup n’est pas encore favorable en France et que l’augmentation des demandes de tirs n’est pas conforme aux réglementations européennes (« Une expansion difficile du loup en France » – V.Vignon – Gazette des grands prédateurs n° 55, février 2015).

    Prédation des troupeaux : loups ou chiens

    Concernant les données chiffrées des victimes, nous demandons que la distinction responsabilité loup avérée / responsabilité non établie (loup ou chien) / responsabilité loup exclue soit réalisée. La notion actuelle de « loup non exclu » ne peut plus servir de fourre-tout et faire croire que toutes les victimes recensées sont dues à la prédation du loup exclusivement. Nous demandons qu’une étude sérieuse sur la prédation des chiens divagants soit réalisée afin de pouvoir faire des comparaisons entre la prédation du loup et celle du chien.

    Groupes loup

    Tant que l’Etat ne montrera pas sa réelle volonté de protéger le loup en France, notamment en multipliant les diagnostics pastoraux pour une meilleure protection des troupeaux, plutôt que de discuter uniquement du nombre de loups à tuer et d’efficacité des tirs, FERUS et son partenaire le WWF France boycotteront le groupe national loup.

  •  Quelle honte…, le 2 juin 2015 à 09h19

    Pour une société avancée, il semble que l’on soit bien arriéré… A l’heure où la biodiversité est primordiale, où des centaines d’espèces naturelles et légitimes disparaissent, l’Homme montre encore sa supériorité en voulant écraser ce qui ne lui parait pas nécessaire… alors que c’est indispensable ! Les loups ne sont pas un problème. Les chiens errants le sont, ces éleveurs qui veulent conforts et bénéfices le sont… des solutions existent : utiliser des Patous, chiens de travail vraiment efficaces, des lamas pour faire fuir les rôdeurs, le travail quotidien des bergers avec leurs troupeaux, etc etc etc… ce qui est décevant, c’est que les personnes qui sont sur place pour trouver des solutions pérennes ne sont pas écoutées… c’est toujours et avant tout le profit qui est mis en avant, le non-respect du monde, et la flemme (ou rejet?) de l’effort du travail… et tout ceci est décidé par des gens bien planqués dans des bureaux, qui ne connaissent rien à la réalité du terrain… La nature humaine est vraiment décevante…

  •  Signaux négatifs, le 2 juin 2015 à 09h16

    Je ne suis pas favorable à la politique menée par l’Etat concernant le loup qui consiste essentiellement à tuer . Elle donne des signaux négatifs à tous ceux qui réclament le déclassement de l’espèce et fait craindre à terme une nouvelle éradication. Le rôle d’un ministère de l’écologie devrait être de promouvoir la protection de l’environnement et des espèces animales sauvages et non de céder aux exigences des milieux agricoles lorsqu’elles s’avèrent excessives.

  •  Une gestion de la faune sauvage très arriérée, le 2 juin 2015 à 09h08

    Il est dommage que le Ministère de l’Ecologie s’entête à rester dans une vision passéiste de la gestion de la faune sauvage. Les grands prédateurs reviennent tout doucement et c’est tant mieux tant nos choix passés ont provoqué de graves dérèglement sur les équilibres proies/prédateurs dans le peu d’espaces "sauvage" sur notre territoire. Une fois encore, c’est la régulation par le fusil qui est privilégiée, la politique de la terre brûlée. Et pourquoi avec plus de populations de loups sur leur territoire nos voisins européens subissent moins d’attaques ? Faisons preuve pour une fois et clairvoyance et d’humilité et adaptons nos pratiques à la faune sauvage et non l’inverse

  •  Pour l’arret des tirs contre le loup, espèce protégée, le 2 juin 2015 à 09h00

    Les loups sont une espèce protégée. la France a signé les traités qui le protègent.

    Et le loup a autant le droit que nous de vivre. Qui plus est, il joue un rôle indispensable dans l’écosystème, et on sait faire coexister loup et activités humaines (cf Italie, Espagne, Pologne…).

    Nous refusons les tirs contre les loups, et nous n’hésiterons pas à prendre les mesures qui s’imposent si l’état décide de violer les traités qu’il a lui même signé.<br class="manualbr" /> _

  •  Respect du vivant, le 2 juin 2015 à 08h53

    Madame,Monsieur,

    Des statistiques chacun en fait ce qu’il veut. Les polémiques actuelles sont moyenâgeuses, les arguments politiques sans fondement, les critères d’abattage des loups aléatoires. Ce que je retiens au plus fort de l’actualité, ce sont les brebis ou moutons tués par des chiens et non des loups. Il est certain que pour éviter toutes dérives et spéculations, des expertises systématiques sont pratiquées et prouvent la non culpabilité du loup. L’Etat démontre une fois encore son incapacité à gérer l’écosystème de ce pays, entretient la peur du loup. Force est de constater qu’en 2015 nous sommes encore accrochés à des archétypes reptiliens. Pourtant bon nombres de pays nous prouvent qu’il est possible même souhaitable de vivre avec des carnivores, des espèces endémiques.
    Pour conclure, non à la destruction du loup.

  •  Vivre avec le loup, le 2 juin 2015 à 08h46

    Il est inadmissible qu’on tue une espèce protégée ! Prenons l’exemple de nos voisins qui vivent avec le loup.
    Régulons les troupeaux et que chaque troupeau soit gardé par des bergers avant de jouer du fusil. Et que fait on des chiens errants? Le loup a bon dos !
    Quelle est la composition du conseil national de la protection de la nature? les représentants d’association de protection y prennent elles part ou n’y a t-il que des chasseurs et des éleveurs?

  •  rappel historique de l’obscurantisme car seul le décor évolue mais pas la mentalité en France , le 2 juin 2015 à 08h41

    Les éleveurs seraient ils les nouveaux inquisiteurs des temps modernes.
    Le pastoralisme une symbolique catholique.

    Le loup est un gardien et protecteur de l’équilibre naturel de la faune et de la flore dans toutes les anciennes civilisations il est à la fois craint et vénéré mais toujours respecté car il ne laisse personne indifférent.

    C’est principalement la religion chrétienne qui a "diabolisé" le loup durant le Moyen Age.

    On en parle plus rarement , mais les procès de l’Inquisition concernaient et les hommes et les animaux.

    Car l’Eglise, dans un souci de purification absolue, persécutait fréquemment les animaux qualifiés de "réincarnations maléfiques" & "auxiliaires actifs du Diable et des Sorcières".

    Le Chat par exemple était déclaré "serviteur du Diable" ; et l’on demandait que les "sorcières" fussent livrées au bûcher avec leurs chats préférés. Les chats noirs encore plus que les autres étaient assimilés d’office au Malin, et seulement ceux qui disposaient d’une *tache blanche sur le poitrail (*appelée ’marque de Dieu’) échappaient au massacre. Ces pauvres animaux étaient exterminés par milliers.

    Et d’ailleurs c’est très probablement cette extermination des "prédateurs naturels des rats" qui eu pour résultante la grande épidémie de peste noire qui ravagea toute l’Europe dès la fin du 14ème siècle.

    Mais le Loup lui était purement et simplement considéré comme le "bouc émissaire" du Malin.

    Pour cela il n’y avait aucune limite dans l’horreur visant à détruire le mal.

    Et quand on appliquait la "Question" à une louve considérée par l’Eglise comme étant une sorcière : elle était torturée exactement de la même manière que les femmes accusées de sorcellerie : avec le supplice par le feu, l’écartèlement, toutes les horreurs possibles étaient autorisées.

    Et tout comme on le pratiquait sur le corps des sorcières, vivantes ou déjà mortes pour les plus chanceuses : on violait le corps de la louve pour y trouver le fameux "Sigillum Diaboli" : le soit-disant sceau de Satan . Car les inquisiteurs partaient du principe que Satan stigmatisait l’élue en lui apposant son symbole…

    Ce qui à mes yeux ne fait aucun doute : c’est que le "Mal personnifié" était dignement représenté par l’Inquisition elle même, avec le règne des ténèbres liées et tout le cortège de grandes souffrances.

    Mais l’histoire est hélas chargée d’horreurs accomplies "au nom d’une cause" …

    Nous avons donc d’un côté la grande sagesse des peuples très anciens qui eux célébraient le "Loup Divin" ; de l’autre côté un "Loup Diabolisé" par des siècles d’obscurantisme …

    Sans oublier que dans un passé plus proche (au 19ème siècle) le Loup gris a été peu à peu exterminé par l’homme ; et ce n’est que grâce à l’aide des programmes de sauvegarde que ce Loup a pu revenir dans des zones où il avait disparu.

    Mais "envers et contre tout" le Loup "fascine" depuis la nuit des temps.

  •  Totalement contre, le 2 juin 2015 à 08h33

    Bonjour,
    Pourquoi vouloir éradiquer une espèce simplement pour faire plaisir aux agriculteurs ?? N’y a t’il pas la solution des chiens patous pour défendre les élevages ??? Tuer une espèce ça veut dire détruire une chaîne donc favoriser d’autres prédateurs .. A force de bétonner de tous les côtés les animaux ne trouvent plus leur nourriture . Il faudrait arrêter de détruire à tout va et chercher plutôt des solutions de cohabitation .
    Les pays voisins vivent très bien avec plus de loups que nous.
    Tuer des loups, c’est du pur populisme pour récupérer les voies des agriculteurs aux élections, et de l’antiécologie.

  •  Contre., le 2 juin 2015 à 08h32

    Que tout le monde joue le jeu éleveurs et agriculteurs, le loup n’est pas le problème et tout le monde le sait. Je suis contre le projet d’abattage de loup qui est rapellons le une espèce protégée, arrêtons d’indemniser.

  •  Arrêt immédiat des tirs du loups., le 2 juin 2015 à 08h02

    Ce n’est pas la peine de s’étendre sur le sujet car cette consultation est un leurre de démocratie. les choix sont déjà fait ! Pour ma part, je demande l’arrêt total des tirs de loups et je demande que la toute puissante classe saint hubert soit virée de toute décision au sujet des espèces protégées. Les négociations doivent reprendre rapidement entre les assos et le monde de l’élevage sur des bases sérieuses. ce qui n’est pas le cas actuellement.Quand aux personnes qui demandent aux assos de payer pour les dégâts liés aux loups je leur répond que nous payons déjà grassement un système d’élevage qui est déficitaire.

  •  ORION, le 2 juin 2015 à 07h07

    Si les mesures de protection étaient efficaces, il n’y aurait pas eu plus de 8000 brebis tuées en 2014 et cette année 2015 va encore voir sacrifiées des bêtes innocentes dans d’ignobles souffrances, souvent une de mangée pour dix assassinées. Mais prélever 36 loups ne résoudra en effet pas le problème puisque le taux de reproduction est de 20% par an ( minimum) et que l’an dernier il a été abattu 17 loups sur les 36 autorisés. Tuer un loup relève plus d’un coup de chance que d’une véritable stratégie.Les mêmes moyens aboutiront au même résultat et les associations qui s’indignent ( pour faire plaisir à leurs adhérents) le savent bien. Les loups ont de beaux jours devant eux et le pastoralisme se résumera un jour prochain à de très grands troupeaux qui pourront assumer les conséquences économiques et les conséquences humaines( désespoir des bergers, culpabilité de n’avoir pas su protéger ses bêtes, découragement, perte de confiance en soi etc…). Ce qui m’indigne le plus c’est que dans notre société la mort de 8OOO brebis, ravagées laissent la plupart indifférent.

  •  Stop à l’illégalité française, le 2 juin 2015 à 00h26

    1° Sous la pressions de quelques uns très peu nombreux, les pouvoirs publics violent les décisions d’une Europe à laquelle ils nous ont pourtant contraint d’adhérer.
    2° La soi disant Ministre de l’écologie eût mieux fait de s’appeler Ministre de la chasse si l’on en juge par la façon dont elle accorde un poids exorbitant à quelques personnes armées, dangereuses, qui sembleraient c’est nouveau protéger la nature.
    3° L’abattage du loup de même que la gestion stupide et écocide des nuisibles est un mal français.
    4° Les problèmes de la filière ovine française ne sont pas le fait du loup et la mortalité infligée par le loup est une goutte d’eau dans la mortalité des ovins mal gérés par leurs propriétaires, la ministre de l’écologie et les préfets seraient-ils mal informés ou auraient-ils peur de ces personnes?
    5° Les battues dispersent et donc ne font qu’empirer le problème ! C’est une gestion d’irresponsables !
    6° La France détient de sinistres records en matière de tuerie, de nombreuses espèces ne sont présentes qu’artificiellement grâce au lâcher, on peut donc se demander si la chasse au loup n’est pas un excitant prétexte pour avoir une vraie proie au bout du fusil.
    7° Un mouton immobile court peu de danger, ce qu’on apprend en observant les peuples à tradition pastorale. H oui mais pour ça il faudrait du personnel.
    Bref, le problème du loup n’est pas à traiter par le fusil, pas plus que celui des nuisibles, il serait temps que les pouvoirs publics essaient de devenir adultes et responsables, avant qu’il n’y ait plus âme qui vote.

  •  Vous savez quoi ? Eliminez tout !, le 1er juin 2015 à 22h45

    Oui, éliminez tout, tout ce qui dérange, tout ce qui empêche de faire n’importe quoi… Jouez donc des coudes, pour que toutes les ressources soient pour l’Homme, que le béton de l’Homme envahisse tous les espaces…
    Eliminez donc tous ces nuisibles qui osent faire de l’ombre aux chasseurs, aux pêcheurs, aux agriculteurs, aux éleveurs. Un cormoran pêche pour se nourrir, un loup chasse pour sa survie. Ni l’un ni l’autre ne se gave, n’épargne. L’un et l’autre prélèvent ce dont ils ont besoin, pas plus. L’un et l’autre participent activement et d’une manière indispensable aux équilibres des milieux dans lesquels ils évoluent. Tout cela n’est pas applicable à l’Homme, animal destructeur, profiteur, gaspilleur et gestionnaire irresponsable.
    Notre pays pourrait se grandir, pourrait figurer la tête de proue du courage écologique, environnemental. Au lieu de cela, son manque de vision nous fera payer, tous, le prix exorbitant du non respect de cette Nature qui nous héberge.

    Alors CONTRE CES PROJETS ABJECTS ET INCONSEQUENTS

  •  Le loup et les autres prédateurs?, le 1er juin 2015 à 18h07

    Bonjour,

    On parle beaucoup de la prédation des loups sur les moutons qui n’est pas contestable,mais on occulte facilement la divagation des chiens errants qui n’est ni anodine ni inconséquente sur le dérangement et le dérochement de certains troupeaux !mais accuser le loup peut ouvrir le droit à dédommagement,pas quand il s’agit de chiens !

    D’autre part,comme beaucoup le disent,un certain nombre d’éleveurs refusent les moyens de protection.

    Enfin,le loup fait partie des espèces présentes sur la terre depuis bien plus longtemps que l’homme sans doute et il a précédé de loin la pratique de l’élevage.Aucune espèce quelle qu’elle soit n’a à s’excuser d’être présente sur la planète ni à être éliminée pour quelque cause que ce soit.

    Il appartient à l’homme,espèce parmi les autres et de passage sur la terre,de faire un minimum d’efforts pour s’adapter et pour partager l’espace avec d’autres.

    Bien sur,la nécessité de protection des troupeaux n’est pas discutable et doit être renforcée chaque fois qu’il le faut mais
    en privilégiant les moyens qui ont prouvé leur efficacité,et sans avoir recours à l’élimination d’une espèce sauvage par ailleurs protégée.

    Gilles naturaliste

  •  POURQUOI?, le 1er juin 2015 à 12h23

    Bonjour,
    Pourquoi vouloir les abattre? n’ont-ils pas eux aussi le droit de vivre?
    Oui les loups peuvent attaquer les brebis des éleveurs et ça arrive parfois mais n’oubliez pas que les éleveurs ne pensent qu’à la mort de "leurs brebis" ! C’est leur travail? oui certes ils élèvent des animaux pour les tuer, pour gagner de l’argent…
    Une autre société plus respectueuse de notre biodiversité et de toutes les espèces animales n’est-elle pas possible? bien sûr que c’est possible : il faut le vouloir, il faut se battre pour notre avenir et celui de notre environnement…
    Les éleveurs peuvent devenir maraichers et continuer à nourrir les hommes…de manière éthique…
    Il faut que l’Homme arrête de s’acharner et de vouloir systématiquement tuer toutes les autres espèces animales ! l’Homme doit arrêter de se croire supérieur et d’être aussi égoïste.
    Il faut que l’Homme applique le proverbe "ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse" pour les hommes mais aussi et surtout pour tous les êtres vivants et sensibles de notre Terre.
    L’Homme a le droit de vivre, les brebis ont le droit de vivre en paix et les loups ont également le droit de vivre en paix ! Certes le Loup a besoin de tuer pour survivre…mais ce n’est pas le cas de l’Homme : l’Homme n’a pas besoin de tuer pour vivre (et pour son plaisir) : une alimentation sans viande est possible et nécessaire pour la santé de l’Homme, pour notre environnement (pollutions liées à l’industrie de la viande plus importantes que celles émises par les transports !) et pour notre biodiversité : un monde un peu plus éthique ne nous ferait pas de mal !

  •  Le moins que loup qu’est l’être humain, le 1er juin 2015 à 10h04

    Quand on voit ce que nous faisons des animaux élevés en batterie, bourrés de produits peu recommandables, tués sans respect dans les abattoirs… Si on compare avec le comportement des loups, il est permis de se demander quelle est l’espèce "nuisible".

    Ah ! mais voici l’argument économique ! Un argument qui nous arrange, mais qu’on glisse sous le tapis quand ça nous arrange aussi. Il est temps de faire campagne pour réduire la consommation de viande en l’orientant vers "moins mais mieux", aider les éleveurs et les distributeurs qui s’orienteraient vers cette qualité et "supporteraient" de laisser de la place aux espèces autres que la nôtre. Voilà une réforme fondamentale pour des politiques qui se gargarisent de réformes en ne se fixant, pour horizon, que les élections prochaines ;. Grâce à quoi nous allons dans le mur.

  •  loups, le 1er juin 2015 à 09h00

    Le loup est une chance pour notre pays pour son rôle écologique. Sa malchance vivre dans un pays ou les politiques pensent plus a racoller les votes des chasseurs et éleveurs plutôt que de se soucier de la raréfaction de notre biodiversité !Laissons leurs comme territoires nos parcs nationaux a la base créés pour protéger notre faune et notre flore ces territoires que l’invasion de moutons met en danger !

  •  loups, le 1er juin 2015 à 08h48

    Le loup est une chance pour notre pays pour jouer son rôle de prédateur . La malchance qu’il a c’est de ne pas avoir de territoire. Il serait peut être temps de virer tout ces moutons de nos parc nationaux et de limiter la chasse pour qu’il puisse avoir plus de proies naturelles.Nos loups sont les lions que les africains doivent protéger !Nous somme un pays riche nous en avons les moyens peu être pas les politiques qui ne pensent qu’a racoller les votes chasseurs et éleveurs !

  •  Arnaque absolue , le 31 mai 2015 à 20h14

    Pourquoi ces consultations bidons puisque le gouvernement n’en tient absolument pas compte ?
    Il s’agit ici de flinguer du loup pour apparaître (j’insiste sur le terme) comme des défenseurs du pastoralisme…

    Or on sait que tirer des loups :

    <span class="puce">- n’est en rien une solution (un loup tiré et un autre prend sa place)
    <span class="puce">- est trop imprécis : le loup tiré n’est pas nécessairement celui qui a attaqué
    <span class="puce">- empêche la mise en place des mesures de protection (à quoi bon, on peut tirer sur le loup !)
    <span class="puce">- déstructure les meutes de loup ou les empêche de s’installer, ce qui fait que des loups solitaires, bien plus prédateurs de bétail (proie facile si non protégée) s’attaquent davantage au bétail
    <span class="puce">- favorise la reproduction des loups (étude scientifique l’attestant).

    Bref, une ineptie complète qui n’a qu’une explication : des mesures strictement politiciennes dans le pire sens du terme, obscurantistes et sans fondement réelle en terme de protection des troupeau.

    Pour ces raisons, je ne passe pas davantage de temps sur cette consultation INUTILE.

    Deux solutions pour cohabiter avec le loup :

    <span class="puce">- une protection dynamique (multiforme et évolutive)
    <span class="puce">- des médiateurs pastoraux (pour aider à installer les mesures de protection).

    Voilà les deux points sur lesquels se pencheraient de réels défenseurs du pastoralisme.

    Qui de l’Etat, des syndicats agricoles, des chambres d’agriculture ou des collectivités locales qui hurlent au loup et organisent sa chasse travaille dans ces deux directions prioritaires ? PERSONNE !

    Alors vous continuerez cette pseudo-consultation sans moi.

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