Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017

Consultation du 31/05/2016 au 22/06/2016 - 3030 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL
Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.
En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.
Le projet d’arrêté, soumis à consultation du public, fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017 fixe à 36 le nombre de loups pouvant être détruits entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017. Un premier plafond de 27 loups, à ne pas dépasser avant le 30 septembre 2016, est prévu. Toutes les données permettant de déterminer habituellement l’évolution de la population lupine n’ont pas encore été obtenues. Les indicateurs connus (nombre de zones de présence permanente, de meutes et aire de présence de l’espèce sur le territoire) indiquent que la population est en augmentation mais, dans l’attente des données complémentaires (effectifs de loups), le choix d’un plafond révisable a été fait.
Ainsi, en cas de besoin, un nouvel arrêté pourra être pris afin de tenir compte de l’ensemble des données relatives à l’état de population.
L’arrêté fixe également des plafonds de destruction à partir desquels seuls les tirs de défense pourront être mis en œuvre afin de garantir la poursuite de la protection des troupeaux par ces moyens.
Cet arrêté est pris conformément à l’arrêté du 30 juin 2015 fixant les conditions et les limites des dérogations aux interdictions de destruction qui prévoit que les destructions peuvent s’effectuer par des tirs de défense, des tirs de défense renforcée, des tirs de prélèvement et des tirs de prélèvement renforcé. Les tirs de prélèvement visent plus particulièrement la destruction du loup dans les situations marquées par l’importance des attaques ; les tirs de défense sont quant à eux davantage conçus pour prévenir les prédations du loup en intervenant en périphérie immédiate des troupeaux afin d’en écarter le loup.

CONTENU DU PROJET D’ARRETE
Dans ce contexte, le présent projet d’arrêté propose donc de maintenir le seuil de prélèvement au cours de la période 2016/2017.
Il prévoit la possibilité de publication d’un nouvel arrêté modifiant le plafond en fonction de l’ensemble des résultats relatifs à l’état de la population à l’issue de la période hivernale 2015-2016.
Il est également prévu que dès que le plafond de 23 loups détruits avant le 30 septembre 2016 ou de 32 loups détruits avant le 30 juin 2017 est atteint, seuls les tirs de défense pourront être autorisés.

La consultation est ouverte du 31 mai au 22 juin 2016.

Conformément au cinquième alinéa du II. de l’article L. 120-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  stop au massacre des loups , le 18 juin 2016 à 11h50

    Tuer les loups est un non sens . Le loup est arrivé naturellement d Italie et il a sa place en tant que prédateur . Un loup mort a couté de l argent ( repérage,attente des jours durant ) tandis que la présence des loups rapporte de l argent (tourisme,produits locaux… ) ,ceci est valable également pour l ours Certains pays l ont bien compris Aidons ceux qui protègent leur troupeaux et incitons ceux qui ne veulent pas le faire à se protéger

  •  Contre l’abattage des loups, le 18 juin 2016 à 10h37

    L’abattage des loups ne semble pas être la solution aux problèmes de la cohabitation entre le prédateur et l’élevage.
    Il serait peut être utile de faire une étude précise avant de donner une nouvelle autorisation d’abattage.
    Je suis contre l’abattage des loups et pour la recherche et la mise en place de solutions appliquées sérieusement .

  •  non au tir de loups, le 18 juin 2016 à 10h27

    Pourquoi s’évertuer à tuer une espèce réintroduite en France ? Pour céder au lobby des chasseurs et quelques éleveurs bien sûr. Il y a des moyens de faire en sorte que les loups n’attaquent pas les troupeaux, cela s’appelle des bergers et des chiens, cela pourrait même créer de l’emploi, des emplois, pourquoi pas, créés par l’état.
    Le CNPN et la société française sont défavorables. Pourquoi ne pas écouter la bon côté pour une fois?
    Je suis très défavorable au tir de loups.

  •  Les espèces protégées ne sont pas à tuer, le 18 juin 2016 à 10h24

    Arrêtons de décimer la nature dont l’homme a tant besoin
    Stop au génocide de la nature…
    <span class="puce">- Par éthique,
    <span class="puce">- Et parce que la nature peut se passer de l’être humain mais l’homme ne peut pas vivre sans nature !
    La mort est une solution primitive indigne. Cette comptabilité de loups à exterminer est morbide.Il est consternant de devoir prendre du temps pour ce genre de messages, alors que des solutions existent.

    Aidons les quelques agriculteurs qui ne peuvent pas vivre avec les loups à vivre ailleurs ou à vivre autrement.
    Il est normal de les aider puisque la survie de la biodiversité n’a pas de prix.

  •  Perplexe, le 18 juin 2016 à 09h57

    J’avoue que je ne comprends pas cette réaction systématique de l’Homme d’abattre les animaux qui créent des difficultés. Pour moi, c’est la solution de facilité. De plus, il s’agit là d’une espèce protégée par la loi, et protégée par de bonnes raisons compte tenu de son état menacé. À quoi servent les lois de protection de l’environnement, si l’on se permet à chaque fois de créer des échappatoires pour ne pas les appliquer ?

    Certes, le Loup est un prédateur, avec qui nous n’avons pas cohabité depuis plus de 100 ans. Cette cohabitation est difficile, surtout pour les éleveurs, mais des associations travaillent avec les éleveurs pour la rendre possible. Au fil du temps et des etudes, on découvre qu’il existe des solutions à cette situation, et d’autres solutions que l’abattage. L’abattage risque d’entrainer le déclin en France de cette espèce protégée. À l’heure où de plus en plus d’études prouvent la diminution de la biodiversité et les conséquences que cette diminution peut avoir, est-il envisageable de prendre ce risque ?

  •  Démocratie ? Tu parles !, le 18 juin 2016 à 09h47

    Tuer toujours tuer .. Pourquoi la France n’est-elle pas capable de coexister avec les loups, comme le font l’Italie et l’Espagne dont les populations de "Canis Lupus" sont très nettement supérieurs à la nôtre ? Non pas en raison de "nuisances" concrètes, mais tout simplement parcque dans ces pays, ce ne sont pas les lobbies agro-cynégétiques qui gèrent la nature et décident à la place du gouvernement et du bon-sens citoyen ! Là encore, une minorité de "fusillots" impose sa dictature ! Démocratie ? Tu parles !

  •  ayons le courage d’avoir des bergers !, le 18 juin 2016 à 09h27

    Indemniser des agriculteurs qui ne se protègent pas du loup , c’est jeter de l’argent par les fenêtres et les déresponsabiliser.
    Payer des clôtures ne suffit pas à dissuader le loup.
    Réhabiliter des bergers, payés par l’état s’il le faut,serait à la longue moins onéreux que payer des clôtures et les dégâts. De plus cela créerait des emplois.
    je suis donc contre cet arrêté.

  •  Un projet d’éradication que ne dit pas son nom, le 18 juin 2016 à 08h41

    S’il n’y avait pas un projet de casser la dynamique de retour du Loup, on ne tirerait que les seuls éventuels "loups à problème" avérés, c’est à dire causant des dommage répétés en dépit de la mise en oeuvre réelle de toutes les mesures de protection, du fait de singularités locales. Et ce sans objectif de renverser la tendance démographie et biogéographique. Au delà des mots, les actes prouvent qu’il n’y a pas de réelle volonté politique de toute faire en faveur de la coexistence de loups et éleveurs mais des mesures démagogiques électoralistes politico-médiatique. Il en d’autres : extermination non fondée des bouquetins du Bargy (74) ; tirs d’effarouchement de vautours ; chasse d’oies lors de migration de printemps ; tolérance du braconnage de l’Ortolan ; non prohibition de la chasse d’espèces en déclin marqué, etc. Cette démagogie a, sur une fraction croissante de l’électorat habituel de l’actuel gouvernement, un effet opposé à celui visé. Biologiste de la faune, dans les Alpes, avec récemment une attaque de loups à proximité immédiate de mon village, bouquetins, cerfs, vautours sur la commune, aigle royal et castor sur communes limitroohes, je me demande de plus en plus si cette réalité n’est pas contraire à la politique actuelle. Les objectifs ne sont-ils pas : une France sans espèce plus grande que Renard, Buse, Chevreuil, dans des espaces "naturels" allant du bocage au parc urbain ? Une consternante médiocrité politique, qui est peut-être le fait moins d’un parti que d’une époque.

  •  L’élevage est en danger, le 18 juin 2016 à 07h53

    Depuis le retour du loup, il y a une vingtaine d’année, le constat est implacable : les attaques se multiplient, de nouvelles zones sont colonisées par le super prédateur et le coût de sa gestion explose.

    Aujourd’hui le Ministère propose de fixer un plafond de prélèvement de 36 loups, dont un maximum de 27 entre le 1er juillet et le 30 septembre. Nous ne pouvons tolérer un tel arrêté, qui revoit à la baisse le quota de prélèvement, ce dans un contexte où les attaques se multiplient (+10% d’attaques au 30 avril par rapport à l’année 2015 !) et surviennent dans un territoire toujours plus étendu. La détresse des éleveurs ovins face à cette pression de prédation toujours grandissante est, elle, bien réelle. Ajoutons à cela un effectif de loups complètement sous-estimé : des associations environnementalistes invitent leurs membres à ne plus communiquer les informations à l’ONCFS, et pire encore, invitent à détruire les indices de présence de loups.

    Compte tenu de la réalité des attaques sur les troupeaux ovins, de la population de loups bien supérieure à l’estimation faite, nous demandons un arrêté cadre autorisant le prélèvement d’un minimum de 42 loups dès à présent, ce qui correspond aux dérogations de la saison précédente (36 complétés de 6).

    Il est plus qu’urgent de prendre des mesures pour sauver l’élevage ovin qui subit de plein fouet et depuis trop longtemps les conséquences d’une gestion défaillante de la population de ce super-prédateur.

  •  La filière ovine recrute !, le 18 juin 2016 à 07h50

    La filière ovine recrute !
    Elle recrute des hommes et des femmes motivés par le contact de la nature. Des personnes de passions et compétentes.
    Elle n’a pas besoins de donneur de leçons.

    La France a besoins d’agneaux. Elle besoins de bergers dans chaque territoire. La production ovine est une chance pour les territoires, la biodiversité, les paysages, …
    La France n’a pas besoins de loups.

    Madame le ministre, nous comptons sur vous !

  •  Contre ce projet d’arrêté. L’abattage des loups est totalement contre nature et contre productif, le 18 juin 2016 à 02h48

    Notre association est fermement opposée à l’abattage des loups et, a fortiori, au nouvel abattage de 36 loups que propose cet arrêté.
    Ces « abattages » ne respectent ni les engagements européens de la France, ni les Loups, ni les éleveurs, ni la nature, ni l’avis de la très grande majorité des Français-e-s.

    Le Loup (Canis lupus) est une espèce inscrite dans la catégorie « vulnérable » sur la liste rouge des mammifères menacés au niveau national ; classée « protégée » en France ; classée « strictement protégée » en Europe par la Directive Habitats Faune Flore (annexes 2 et 4) et par la Convention de Berne (annexe 2) : ces textes, ratifiés par la France, prévoient le maintien de la population dans un état de conservation favorable au niveau national, interdisent la mise en place d’une régulation de cette population et n’autorisent la destruction d’individus qu’à titre dérogatoire exceptionnel lorsque toutes les autres solutions ont été tentées pour l’éviter. Ces 36 tirs, correspondant à environ 15% de la population actuelle connue, mettront en péril l’état de conservation des Loups en france.
    A ce jour, pour la période 2015-2016, 44 loups ont officiellement été tués (34 « légalement », 2 braconnés et 8 par collision routière) et 2 sont morts de causes supposément naturelles, alors que 36 étaient autorisés. Combien de loups tués officieusement ?

    Les tueries perpétrées contre les Loups en 2015-2016 se sont révélées totalement contre-productives. Contrairement à ce qu’on laisse croire aux éleveurs, elles n’ont jamais permis de faire baisser la prédation sur le cheptel ovin.
    Ces meurtres sont contre-nature. Comme tous les prédateurs, les Loups régulent naturellement et gratuitement la faune sauvage. Canis lupus est un super prédateur qui empêche les surpopulations d’ongulés sauvages. Il chasse uniquement pour se nourrir et participe ainsi à l’assainissement des hardes d’ongulés en sélectionnant les animaux faibles ou malades. Contrairement aux chasseurs qui tuent pour le plaisir et s’enorgueillissent de tuer les plus gros et les plus beaux spécimens, participant ainsi à l’affaiblissement de ces mêmes hardes. Les Loups sont une composante indispensable des équilibres naturels.
    En outre, la très grande majorité des Français-e-s est opposée à ces tirs.
    Suggestions :
    <span class="puce">- Pour éliminer, la présupposée pression des loups sur le cheptel ovin, il serait judicieux d’interdire la chasse en "zones à loups". En effet, en tuant les proies naturelles des loups, les privant ainsi de nourriture, les chasseurs sont les principaux responsables des attaques de loups sur des troupeaux en estive ;
    <span class="puce">- Plutôt que d’encourager l’assassinat des loups, des mesures pourraient être prises en faveur d’une cohabitation harmonieuse et en bonne intelligence. Ces mesures existent déjà mais ne sont pas appliquées sérieusement : conditionner les aides financières à la protection effective des troupeaux ; vérifier sur le terrain la mise en œuvre des mesures de protection ; accompagner techniquement les éleveurs ; évaluer la pertinence des moyens de protection ;
    <span class="puce">- Développer la recherche de méthodes nouvelles si nécessaire ;
    <span class="puce">- Plutôt que d’abattre massivement et sans discernement les bouquetins du massif du Bargy sous le prétexte fallacieux qu’ils étaient malades et qu’ils menaçaient la santé des vaches laitières et donc la production de Reblochon, il eut également été plus judicieux de laisser faire ce travail aux Loups qui auraient immanquablement éliminé les animaux malades.
    Par ailleurs, nous observons que dans de nombreux départements, les ovins sont victimes d’attaques de canidés. Dans les départements où les Loups sont absents, on attribue ces attaques aux chiens. Curieusement, dans les départements où la présence de Loups est avérée, elles leur sont généralement attribuées (sous la subtile et néanmoins officielle dénomination "loup non exclu", immédiatement traduite par les médias et par les éleveurs en "loup coupable").
    « Un jour viendra où les hommes tels que moi proscriront le meurtre des animaux comme ils proscrivent aujourd’hui le meurtre de leurs semblables. » Léonard De Vinci
    Enfin, nous sommes parfaitement d’accord avec tous les arguments exposés par les associations S.F.E.P.M., Aves France, ASPAS et Ferus.

  •  Non à l’abattage des loups et oui aux mesures réfléchies et responsables, le 18 juin 2016 à 02h16

    Comment se fait-il qu’avant que la présence du loup ait été avérée, les attaques des troupeaux étaient attribués aux chiens. Maintenant par miracle, les chiens ont disparu.
    J’étais en Grèce en 2006 dans la région des météores, j’ai rencontré un éleveur grec et son aide (albanais). Un gros troupeau de moutons avec en avant garde 2 gros chiens, puis d’autres chiens qui accompagnaient le troupeau et un gros à la fin. Je n’aurai pas voulu me trouver seul avec les chiens d’avant garde et d’arrière garde. Ces derniers portaient tous un collier muni de pointes en cas de rencontre avec les loups.
    Est-il vrai que l’on indemnise les éleveurs en cas d’attaque avéré même si les recommandations pour protéger les troupeaux ne sont pas mises en oeuvre?
    Abattre est une solution de facilité. Les autres mesures demandent obligatoirement de faire appel à un peu d’intelligence en écoutant les spécialistes.
    Quand je me promène en forêt je crains plus un tir de chasseur qu’une attaque de loup.
    Il faut naturellement aider les éleveurs mais ne pas oublier que toute aide ne doit pas être donnée sans contrepartie : Droits et devoirs

  •  je ne sais pas si je dois pleuré ou mourir de rire avec certains commentaires que je viens de lire !!!!!!, le 17 juin 2016 à 23h33

    Quand je vois certains commentaires je me dis que certains n ont pas peur du ridicule .
    Quand on connait un temps soit peu la nature on se rend vite compte des hérésies annoncées.
    Le loup français n est ni plus ni moins qu un hybride fabriqué par des idéologistes qui jouent les apprentis sorciers.
    J aimerai savoir comment réagiraient les protecteurs du loup si un de leur proche se faisait attaquer par un loup.

    Non a l éradication même si c est pas des vrais loups .
    Par contre oui à la gestion des populations par les professionnels de la nature (chasseurs et piégeurs qui servent toujours de sentinelle sanitaire .
    Oui a une étude pour chercher si le loup français et vraiment une souche naturelle ou bien un hybride .

  •  pourquoi ce genre d’autorisation existe?, le 17 juin 2016 à 23h21

    Je ne comprends pas quel était l’intérêt de le réintroduire si c’est pour faire marche arrière… Prenez vous l’avis d’étude écologique ? sur quelle base cette loi serait voter… si peu de loups et tant de tuerie.
    pfff, quand est-ce qu’une politique fera le choix juste pour l’avenir de tous. il ne faut pas oublier le désir des chasseurs quel exploit de tuer un loup sachant qu’il y en a si peu.

  •  Une régulation indispensable , le 17 juin 2016 à 22h09

    Je ne sais pas si le retour du loup est naturel.
    Je ne sais pas quel est son degré d’hybridation.
    Je ne sais pas si sa population est celle annoncée.

    Je sais qu’il est bien présent sur notre commune.
    Je sais que sa présence inquiète.
    Je sais qu’il détruit un équilibre.
    Je constate qu’il mène au désespoir.

    Aujourd’hui , il faut choisir : on ne peut pas penser que la régulation se fera naturellement sauf à admettre l’ensauvagement de nos espaces ruraux.
    L’élevage de montagne fait partie de notre patrimoine, culturel, économique et environnemental.
    Sauvegarder le pastoralisme c’est sauvegarder une nature ouverte, riche dans lequel l’homme a encore sa place.Il faut donc réguler.
    Ma commune a investi régulièrement : cabane de berger sur chaque alpage ( six en dix ans), parcs de nuit, aménagements. Les pastous protègent les troupeaux et agressent les randonneurs. Le nombre d’attaques augmente.
    Les bergeries s’ouvrent , les brebis montent en alpages …les premières attaques…les premières tensions . L’été n’est plus une saison insouciante et festive, elle devient la saison des angoisses et des drames.
    L’arrêté ministériel 2015/2016 prévoyait au maximum et par dérogation la possibilité de détruire 36 loups, un nouvel arrêté prévoit ce mois de juin 2 loups supplémentaires.
    Le projet d’arrêté 2016/2017 reste sur une logique de protection du loup, il n’introduit pas l’idée de régulation , ne recherche pas d’équilibre.
    Il ne peut nous satisfaire , nous maires de communes pastorales . Nous nous sentons désorientés, abandonnés face à une problématique de sécurité publique qui n’est plus seulement environnementale.

  •  OUI AU RESPECT DU LOUP NON A SA DESTRUCTION, le 17 juin 2016 à 22h09

    HALTE A LA DEMAGOGIE DE L ETAT QUI PREFERE DETRUIRE UNE ESPECE PROTEGEE PLUTOT QUE RESPECTER SES ENGAGEMENTS ;L ELEVAGE OVIN N EST PAS MIS EN PERIL PAR LE LOUP !!!!!!!

  •  Le loup victime des incompétences, le 17 juin 2016 à 22h06

    L’animal n’a aucune chance dans ce pays :
    Il est la victime toute désignée de l’incompétence d’un Ministère de l’Ecologie dévoué avant tout au clientélisme, cherchant désespérément quelques voix en cette période pré-électorale ;
    Il est victime des incompétences d’un pouvoir politique local assujetti aux petits réseaux d’influences, de quelques groupes qui rêvent encore à leur gloire passée du temps où ils n’étaient pas encore ultra-minoritaires ;
    Il est victime de quelques éleveurs incompétents dans leur métier, qui ne connaissent plus rien à la Nature, assis sur un profit immédiat pour lequel ils sont prêts à mentir, tricher pour leurs indemnisations ;
    Il est victime enfin de cet Etat toujours prompt à donner des leçons aux citoyens en matière de respect des lois et des règlementations mais qui est le premier, justement, à détourner une loi sur les espèces protégées.

    Je suis profondément indigné par cet abattage, cette éradication en cours… La psychanalyse du chasseur qui tient le loup au bout de son fusil ferait certainement ressortir bien des choses. En tout cas, il est préférable de retenir les premiers qualificatifs qui viennent à l’esprit !

    Fidèle à lui-même, l’Homme détruit au lieu de sauvegarder, anéantit au lieu d’étudier, polémique au lieu de comprendre. Monde violent sans avenir.

  •  NON à l’abattage massif du loup, le 17 juin 2016 à 21h59

    Je suis entièrement d’accord avec la position de Meuse Nature Environnement qui a pris à bras-le-corps cette problématique du loup, et qui propose des pistes pour éviter la solution de facilité qu’est l’abattage.

  •  Non à l’élimination arbitaire de 36 loups , le 17 juin 2016 à 21h38

    Il est injustifié d’abattre des loups sans lien direct avec une attaque de moutons.Seuls les loups responsables d’attaques sur des troupeaux, doivent être ciblés avec le concours des bergers.

  •  Contre l’abattage, le 17 juin 2016 à 21h11

    D’une manière générale, nous en envahissons l’habitat des animaux et l’on s’étonne qu’ils viennent chercher "notre" nourriture. Il faut arrêter de voir les choses à travers le prisme de l’argent, et penser un peu plus à ces pauvres bêtes. Que des chiffres sur l’amélioration qu’apporterait cet abattage soit apportés.

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