Plan national d’actions en faveur du Râle des genêts
Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, la France consacre un effort particulier à la préservation des espèces les plus menacées présentes sur son territoire. Pour ces espèces, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires met en place des plans d’actions, qui sont complémentaires au dispositif législatif et réglementaire les protégeant. Ces plans visent à coordonner les actions de sauvegarde des espèces végétales et animales les plus vulnérables pour lesquelles la France a une responsabilité patrimoniale.
Les plans nationaux d’actions sont des outils stratégiques opérationnels qui visent à assurer la conservation ou le rétablissement dans un état de conservation favorable d’espèces de faune et de flore sauvages menacées ou faisant l’objet d’un intérêt particulier.
C’est le cas du Râle des genêts (Crex crex), une espèce d’oiseau inféodée aux prairies de fauche caractéristiques des grandes vallées alluviales de notre pays. Sa préférence va aux prairies fraîches à humides où l’herbe est suffisamment haute pour lui fournir une protection contre les prédateurs et une diversité de proies invertébrées. C’est un oiseau peu visible, préférant se déplacer à couvert dans les herbes hautes. En général, l’espèce est contactée grâce à l’écoute de son chant. En effet, le mâle a un chant nuptial caractéristique qui est un cri bi syllabique râpeux puissant, assimilable à « krex krex ».
Le Râle des genêts est une espèce protégée et classée « en danger » dans la liste rouge des oiseaux nicheurs de France. Face à ce déclin de cette espèce observé depuis les années 1980, le Râle des genêts a déjà fait l’objet de différentes mesures de gestion des prairies en partenariat avec les agriculteurs.
Les efforts de sauvegarde de cette espèce doivent néanmoins d’être poursuivis et renforcés et un nouveau plan national d’actions (2023-2032) a été engagé par le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Ce document a été élaboré avec le concours d’un comité constitué des différents partenaires concernés par l’espèce, et sous la coordination de la Direction Régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Pays-de-la Loire.
Ce plan d’actions a pour ambition de réduire les principales menaces qui affectent la survie de cet oiseau. Il s’agit notamment de préserver l’intégrité des habitats occupés par l’espèce en période de nidification dans le but de réduire la mortalité des femelles et de leurs nichées. Le râle des genêts étant une espèce dite « parapluie », le plan d’actions participera également à la préservation de l’ensemble des espèces inféodées aux milieux prairiaux.
Ce plan prévoit la diffusion et le partage des connaissances au sein d’un réseau d’acteurs concernés par la conservation de cette espèce grâce à la mise en place de déclinaisons régionales du plan permettant une mise en œuvre des actions au plus près des territoires.
.
Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a donné un avis favorable le 19 juin 2023 sur ce plan national d’actions.
Le projet de plan national d’actions et l’avis du CNPN sont téléchargeables en pièces jointes.
En application du dernier alinéa du II de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.
La consultation est ouverte du 1er août au 27 août 2023.
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Commentaires
Malgré l’existence des PNA et des programmes de conservation, les connaissances sur
l’écologie de l’espèce, son utilisation des milieux, ses schémas de migration et l’efficacité
des mesures agroenvironnementales restent limitées.
Le râle des genêts a besoin d’actions concrètes pour éviter son extinction et il est temps que l’Etat évalue avec sincérité et courage la façon dont est utilisé l’argent public dédié aux animations des PNA.
Car il bénéficie bien plus en réalité aux animateurs de ces PNA qu’aux espèces qu’il est censé sauvegarder…
Exemples avec le PNA Vison d’Europe ou même Gypaète barbu (entre autres). 200 000 € attribués pour un programme Life Gypconnect pour soi-disant connecter les populations de Gypaètes pyrénéennes et alpines via les Cévennes et le Vercors. Or les GPS ont démontré que les oiseaux en prospection pouvaient parcourir des centaines de km et changer de massif sans aide et surtout sans difficulté ! Exemple de gypaètes alpins localisés en Belgique, aux Pays-Bas et même au Pays de Galles !! Ou encore cet oiseau récupéré en détresse près de Tours…
De plus les Pyrénées ont une capacité d’accueil quasi-saturée aujourd’hui, et les espagnols ont réduit volontairement le nourrissage estival pour favoriser la dispersion des juvéniles et limiter la compétition intraspécifique, afin que les oiseaux partent seuls coloniser d’autres massifs espagnols au sud, jusqu’en Andalousie, et au nord des Pyrénées jusque dans les Cévennes et… les Alpes !
Mais ça n’est pas grave, pendant ce temps la LPO a bien vendu son business juteux en faisant tomber 200 000 € d’argent public et en lâchant des gypaètes dans le Vercors, alors que les scientifiques et les naturalistes honnêtes savaient très bien que c’était inutile car ils allaient y arriver seuls d’ici quelques années…
C’est grave dans un pays qui serre autant la vis sur ses budgets régaliens et qui manque de profs, de flics, etc… !
Et bien pour le râle des genêts, c’est exactement le même schéma : la LPO anime, anime, anime… et facture !
Messieurs et Mesdames du MTES, faites le bilan de tous les PNA portés par la LPO, ayez le courage d’en évaluer l’efficience en toute honnêteté, et alors seulement, vous en arriverez à la conclusion qu’il serait vain d’en confier à nouveau l’animation à cette association en ce qui concerne le râle des genêts.
La LPO mène par ailleurs des actions tout à fait intéressantes, elle compte des naturalistes certes compétent, mais elle fonctionne malheureusement trop souvent comme une pompe à fric !
Et pendant ce temps, le râle des genêts décline, décline…
toutes les initiatives à ce jour sont un échec et l’animateur PNA n’a pas réussi à inverser la courbe positivement.
Un changement d’animateur est impératif pour les mettre en place de nouvelles régles.
Avis defavorable :
Toutes les actions précédentes n’ont eu aucun effets.
Je suis contre le fait de laisser gérer le PNA par la LPO qui est dans l’idéologie et n’est ni dans le pragmatisme ni dans la science.
Un programme visant à améliorer la conservation du Râle des Genêts. est évidemment nécessaire. Mais pas dans les conditions proposées.
En effet, on constate dans le rapport de présentation qu’on est incapable de mesurer l’efficacité des mesures prises (et donc l’efficacité des fonds utilisés) dans les programmes précédents. Par ailleurs on peut s’interroger sur le bien fondé d’avoir recours à la LPO qui, grâce au fonds publics mis à sa disposition, avant de sauvegarder les populations de Râles des Genêts, arrive surtout à sauvegarder son propre fonctionnement.
D’où la nécessité de revoir fondamentalement les fondamentaux de ce fonctionnement. Quitte à s’appuyer sur d’autres acteurs de terrain. plus efficaces.
Il est crucial que les ressources investies dans la conservation du râle de Genet conduisent à des mesures concrètes et à une amélioration significative de sa situation en France. Dans l’intérêt de la conservation de l’espèce, il est recommandé de réévaluer les méthodes, les approches et les partenariats afin de développer un plan d’action véritablement efficace.
Force est de constater que les deux premiers PNA pilotés et animés par la LPO n’ont absolument rien donné puisqu’on constate aujourd’hui la poursuite du déclin de l’espèce en France, qui est désormais passée sous la barre des 100 chanteurs, une situation désormais extrêmement critique.
Malgré la mise en place de trois PNA et le financement de différents programmes de conservation, la LPO n’a acquis que très peu de connaissances sur l’écologie de l’espèce. L’utilisation des milieux, sa migration, l’efficacité des mesures agroenvironnementales proposées, etc.
Au vu de ces résultats, il est inconcevable de confier ce nouveau PNA à la LPO, c’est pourquoi je demande un changement d’animateur pour le futur PNA, qui pourra bien entendu exploiter les données acquises au cours de deux premiers PNA, puisque ces données ont été financées par des deniers publics. Le changement d’animateur permettra de mieux atteindre des résultats plus concrets et positifs, et ce pour plusieurs raisons :
• Les deux premiers PNA, dirigés par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), n’ont abouti à aucun résultat significatif en termes de conservation du Râle de Genets et ceci malgré les investissements en ressources et en financements.
• Les effectifs du Râle de Genets en France ont montré une tendance à la baisse catastrophique au fil des années, passant de 2 450 mâles chanteurs au maximum en 1982-1984 à seulement 64-77 en 2022, selon les données du PNA 2020.
• Les précédentes initiatives et l’animateur PNA n’ayant pas réussi à inverser le déclin de l’espèce, un changement d’animateur pour le prochain PNA est nécessaire pour adopter de nouvelles approches et stratégies.
• La mise en place de deux LIFE Nationaux dédiés spécifiquement au Râle de Genets et de trois autres projets LIFE partiellement axés sur cette espèce n’a pas généré une amélioration de la situation.
• Malgré l’existence des PNA et des programmes de conservation, les connaissances sur l’écologie de l’espèce, son utilisation des milieux, ses schémas de migration et l’efficacité des mesures agroenvironnementales restent limitées.
• Il est crucial que les ressources investies dans la conservation du Râle de Genets conduisent à des mesures concrètes et à une amélioration significative de sa situation en France. Dans l’intérêt de la conservation de l’espèce, il est recommandé de réévaluer les méthodes, les approches et les partenariats afin de développer un plan d’action véritablement efficace.
• La Ligue pour la Protection des Oiseaux ne doit pas être l’unique animateur, puisqu’elle a déjà animé et piloté les deux premiers PNA ; Ce n’est pas la seule association ou institution qui a vocation à détenir ou à établir des connaissances scientifiques en matière de protection des oiseaux. D’autres comme l’Institut Scientifique Nord-Est Atlantique (ISNEA) assurent et financent la pose de balises sur des oiseaux migrateurs ou encore des radars ornithologiques permettant de déterminer les migrations d’oiseaux de jour comme de nuit et ceci jusqu’à de très hautes altitudes, toujours dans le but d’accroitre les connaissances scientifiques en matière d’oiseaux migrateurs. La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), ainsi que les Fédérations Régionales des Chasseurs (FRC) et Fédérations Départementales des Chasseurs (FDC) sont aussi des associations reconnues au titre de la protection de la nature qui entreprennent et financent en grande partie sur les territoires dont ils ont la charge, des actions concrètes en faveur des oiseaux et plus généralement de la biodiversité (plantation de haies par exemple). Pourquoi dès lors, de telles associations ne seraient pas aptes à animer ou coanimer et à piloter ou copiloter ce futur PNA ?
Les 3 premiers PNA conduits par la LPO n’ont abouti à aucun résultat satisfaisant en termes de conservation de l’espèce
avis défavorable car Malgré l’existence des PNA et des programmes de conservation, les connaissances sur l’écologie de l’espèce, son utilisation des milieux, ses schémas de migration et l’efficacité des mesures agroenvironnementales restent limitées.
Il est crucial que les ressources investies dans la conservation du Râle de Genet conduisent à des mesures concrètes et à une amélioration significative de sa situation dans le pays de la France. Dans l’intérêt de la conservation de l’espèce, il est recommandé de réévaluer les méthodes, les approches et les partenariats afin de développer un plan d’action véritablement efficace
Les précédentes initiatives et l’animateur PNA n’ayant pas réussi à inverser le déclin de
l’espèce, un changement d’animateur pour le prochain PNA est nécessaire pour adopter
de nouvelles approches et stratégies.
Les 2 premiers PNA pilotés et animés par la LPO n’ont absolument rien donné puisqu’on constate aujourd’hui la poursuite du déclin de l’espèce en France, désormais passé sous la barre des 100 chanteurs, une situation désormais extrêmement critique.
Avis défavorable pour le 3° PNA en faveur du râle des genêts.
Deux PNA n’ont pas suffit à la bonne santé des populations.
Il semblerait que l’argent public n’ait pas été utilisé de manière efficace.
On peut en tirer ces conclusions :
. soit les actions menées sur le terrain sont inutiles
. soit les personnes qui les mènent n’ont pas les compétences requises pour cela
. ou au pire, les fonds attribués à cette cause sont-ils bien utilisés pour cela.
Je pense qu’il serait bon d’analyser l’utilisation des fonds dédiés au râle des genêts.
Un nouvel animateur, connaisseur de l’espèce et de son environnement, serait souhaitable. Les chasseurs me semblent plus investis dans la conservation des espèces d’oiseaux et autres animaux.
Je me rends compte que la lpo veulent de l argent public mais ne savent pas s en servir
Dans un pur soucis de la bonne utilisation de l’argent public, je dirai qu’après deux PNA en faveur du râle des genêts, les comptages des populations sont catastrophiques :
. soit les actions menées sur le terrain sont inutiles
. soit les personnes qui les mènent n’ont pas les compétences requises pour cela
. ou au pire, les fonds attribués à cette cause sont-ils bien utilisés pour cela.
Je pense qu’il serait bon de "remettre l’église au centre du village" et de commencer par regarder cela de plus près, du début à la fin, et d’en tirer les conséquences nécessaires :
. soit pas de 3° PNA
. soit un 3° PNA mais avec d’autres interlocuteurs.
Cordialement.
Bernard MaARMONT
Les deux premiers PNA, dirigés par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), n’ont abouti à aucun résultat significatif en termes de conservation du Râle de Genet malgré les investissements en ressources et en financements.
Les effectifs du Râle de Genet en France ont montré une tendance à la baisse catastrophique au fil des années, passant de 2 450 mâles chanteurs maximum en 1982-1984 à seulement 64-77 en 2022, selon les données du PNA 2020.
Les précédentes initiatives et l’animateur PNA n’ayant pas réussi à inverser le déclin de l’espèce, un changement d’animateur pour le prochain PNA est nécessaire pour adopter de nouvelles approches et stratégies.
La mise en place de deux LIFE Nationaux dédiés spécifiquement au Râle de Genet et de trois autres projets LIFE partiellement axés sur cette espèce n’a pas conduit à une amélioration de la situation.
Malgré l’existence des PNA et des programmes de conservation, les connaissances sur l’écologie de l’espèce, son utilisation des milieux, ses schémas de migration et l’efficacité des mesures agroenvironnementales restent limitées.
Je suis contre le fait de laisser gérer le PNA par la LPO qui ne connait rien à la gestion des especes
Je suis contre le fait de laisse gérer le PNA par la LPO qui ne connais rien à la gestion des especes
Bonjour
Vivant en milieu rural et amoureux de mon terroir je ne peux que constater le déclin des espèces fragiles.
En 35 ans je n ai jamais croisé un acteur du monde écologique dans nos territoires isolé. Heureusement qu il reste les chasseurs très actifs et investi afin de protéger de lacher des reproducteurs de créer des zones refuges à nombreuses espèces.
Sans cela dans de nombreux animaux auraient disparu dans le silence le plus total.
L écologie doit être développée et défendue par des acteurs amoureux de leurs contrées [chasseuses, chasseurs,agriculteurs
biologique,] qui voient au cotidien les mefaits et l inaction perpétuelle, malgres des flots de subventions délivrées à des associations écologiste avec des résultats quasi nuls sur de nombreuses espèces.
IL EST VRAIMENT TEMPS QUE L ARGENT DU CONTRIBUABLE SOIT UTILISÉ AFIN D OBTENIR DES RESULTATS CONCRETS !!!
Attribuer les mêmes subventions a la fédération de chasse et les associations d agriculture biologique avec des exigences de résultats et des partenariats avec les associations du monde rural.
Et on aura des résultats immédiats ,enfin nos espèces fragile comme le rale du genêt pourront se développer .et peut être que nos enfants auront une chance dans croiser un jours.
Cordialement
Vincent