Consultation publique sur la démarche d’étude d’impact selon l’approche équilibrée de l’aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle

Consultation du 23/12/2024 au 18/03/2025 - 2367 contributions

Contexte
L’aéroport de Paris-CDG est situé sur 3 départements : Le Val d’Oise, la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis.

En 2023, il est le 1er aéroport de l’union européenne en termes de passagers et de tonnage de fret et le 10ème aéroport mondial pour le trafic passagers.

Il occupe par ailleurs une place singulière et centrale parmi les aéroports français puisqu’il représente, en France métropolitaine, plus d’1/3 du trafic passagers et plus de 80% du fret avionné.

Du fait de l’orientation des deux doublets de piste et des vents dominants, les zones les plus touchées par le bruit de l’aéroport sont des zones particulièrement peuplées du territoire du département du Val d’Oise. Ainsi, 90 % de la population comprise dans la carte stratégique de bruit du PPBE en vigueur est sur le territoire du Val d’Oise.

La plateforme est d’ores et déjà soumise à un certain nombre de restrictions afin de limiter les nuisances environnementales. Elles datent pour la plupart de 2003 :

- Applicables 24h/24

  • Interdiction des aéronefs de chapitre 2
  • Interdiction des aéronefs de chapitre 3 avec une marge cumulée < 5 EPNdB

- Applicable sur la plage de nuit (22h – 06h) : Interdiction des aéronefs de chapitre 3 avec une marge cumulée < 10 EPNdB

- Applicables sur le "cœur de nuit"

  • 00h30 – 05h30 : Interdiction des arrivées avec niveau de bruit certifié à l’approche > 104,5 EPNdB
  • 00h00 – 05h00 : Interdiction des départs avec niveau de bruit certifié en survol > 99 EPNdB
    Sur le cœur de nuit s’applique également un plafonnement des créneaux horaires de 00h00 à 05h30.

Malgré ces restrictions, il convient d’étudier les moyens de diminuer la forte gêne sonore.
Ainsi, afin d’améliorer la situation environnementale autour de l’aéroport dans le respect de la réglementation (Règlement (UE) n° 598/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif à l’établissement de règles et de procédures concernant l’introduction de restrictions d’exploitation liées au bruit dans les aéroports de l’Union, dans le cadre d’une approche équilibrée, et abrogeant la directive 2002/30/CE), une étude d’impact selon l’approche équilibrée (EIAE) a été lancée sur Paris-CDG, sous l’autorité du préfet du Val d’Oise.

L’état d’avancement de la démarche a été présenté, lors d’une réunion à la préfecture du Val d’Oise le 17 décembre 2024, à différentes parties prenantes, membres de la commission consultative de l’environnement (CCE) de la plateforme aéroportuaire, représentants des entreprises et élus.

Lors de cette réunion, les objectifs de réduction de bruit ont été exposés. Ils s’entendent avec un intervalle de tolérance de 5 points (± 5 %), à la hausse comme à la baisse, compte-tenu de la précision des modèles retenus, à savoir :

  • Sur la journée complète : par rapport à 2019, réduire d’un tiers la population fortement gênée mesurée par l’indicateur HA55. L’objectif de réduction de bruit sera considéré comme atteint si la diminution de l’indicateur HA55 est comprise dans l’intervalle [-28% à -38%].
  • Sur la nuit (22h-06h) : par rapport à 2019, réduire de moitié la population fortement perturbée dans son sommeil mesurée par l’indicateur HSD50. L’objectif de réduction de bruit sera considéré comme atteint si la diminution de l’indicateur HSD50 est comprise dans l’intervalle [-45% à -55%].

La projection du trafic à horizon 2030, incorporant le recours aux mesures des trois premiers piliers mentionnés dans le règlement 598/2014 sans nouvelle restriction d’exploitation, montre que l’amélioration des performances acoustiques des flottes et la prise en compte de mesures opérationnelles optimisées ne suffisent pas à atteindre les objectifs de réduction de bruit.

1. Objet de la consultation du public
Compte tenu de l’avancement de l’EIAE, il convient désormais de bâtir des scénarios de restriction basés sur une amélioration accélérée des performances acoustiques des avions opérant sur la plateforme d’ici le 1er janvier 2030.

Aussi il est proposé aux participants d’apporter leurs contributions au regard des questions suivantes :

  • concernant les mesures du 3ème pilier, voyez-vous d’autres mesures opérationnelles qui pourraient être ajoutées et permettraient de réduire davantage les nuisances sonores ?
  • concernant les mesures de restriction à retenir pour favoriser une accélération du renouvellement des flottes d’avions opérant sur l’aéroport,
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique cumulée <11 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <12 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <13 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <14 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <15 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <16 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les avions de marge acoustique <17 EPNdB ?
    * Cette restriction sur les performances acoustiques des avions en deçà d’une certaine marge acoustique doit-elle s’appliquer sur toute la journée ? Sur la nuit ? Sur une plage horaire particulière ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les niveaux de bruit certifiés à l’approche ?
    Sur quelle plage horaire ?
    À quel niveau entre 104,5 EPNdB (situation actuelle sur le coeur de nuit) et 97 EPNdB ?
    * Faut-il mettre en place une restriction sur les niveaux de bruit certifiés en survol ?
    Sur quelle plage horaire ?
    À quel niveau entre 99 EPNdB (situation actuelle sur le coeur de nuit) et 90 EPNdB ?

2. Consultations et étapes suivantes
Cette consultation vise à mieux apprécier la capacité des compagnies aériennes à satisfaire les nouvelles mesures opérationnelles envisagées et à recueillir les observations des parties prenantes sur ces nouvelles mesures opérationnelles.

Elle vise également à bien calibrer les différents types de restrictions visant à inciter les compagnies à accélérer l’amélioration de leur flotte, afin d’atteindre l’objectif de réduction de bruit.

Cette consultation durera 2 mois. Elle fera l’objet d’une synthèse qui sera publiée sur ce site, avec l’ensemble des contributions reçues.

Elle pourra conduire à l’élaboration de scénarios de restrictions dont les conséquences sur le bruit seront évaluées ainsi que le rapport coût-efficacité.

A l’issue de ces travaux, un rapport de synthèse de l’étude d’impact de l’approche équilibrée sera transmis par le préfet du Val-d’Oise aux ministères chargés des transports et de la transition écologique.

Si l’autorité réglementaire envisage des mesures de restriction d’exploitation, ces dernières seront elles-mêmes soumises à un processus de consultation, durant au moins 3 mois, conformément aux dispositions de l’article 6 du règlement (UE) n° 598/2014.

Le texte sera, en parallèle, présenté aux membres de CCE de l’aéroport, pour avis.

Le projet d’arrêté, éventuellement modifié pour tenir compte des consultations, pourra ensuite être transmis pour avis à l’ACNUSA puis à la Commission européenne.

La ou les restrictions d’exploitation, qui seront éventuellement envisagées, entreront en vigueur après application du délai de prévenance prévu à l’article 8.1 du règlement (UE) n° 598/2014.

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Commentaires

  •  Bruit ADP Roissy pour habitants d’Ezanville, le 17 mars 2025 à 11h01
    Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019). Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis arrêt des vols de nuit par un couvre-feu comme les autres aéroports internationaux. Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025. Surveillance du respect du plafond de vol des avions à 50 km de Roissy notamment pour le fret.
  •  non à l’accroissement du trafic aérien de Roissy, le 17 mars 2025 à 10h55
    Le monde tourne carré, la vie humaine est en danger mais tout est fait comme si tous les clignotants rouges (incendies, ouragans, sécheresses, inondations qui deviennent incontrôlables) n’existaient pas. Trop de trafic aérien d’avions qui ne payent pas la taxe sur les carburants, qui ne respecte pas l’inconfort des riverains, etc etc Vous avez tous les chiffres, tenez en compte svp
  •  Opposition au terminal 4 de l’aéroport de Roissy CDG, le 17 mars 2025 à 10h53
    Les propositions faites sont largement insuffisantes pour réduire le bruit des riverains et pour réduire les émissions de CO2 dans le contexte proposé de hausse du trafic. Je soutiens les 3 mesures portées par l’ADVOCNAR, association de Défense des Nuisances Aériennes : Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 atteint en 2019) Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions par an entre 22h et 6h en 2025, puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu. Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025. Je vous remercie vivement pour cette consultation publique.
  •  Bruit aéroport de Roissy, le 17 mars 2025 à 10h48
    - Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019).
    - Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu.
    - Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.
    - Surveillance accrue du respect des plafonds des vols à l’atterrissage et au décollage. Surtout pour les avions de fret, qui ne respectent pas souvent les règles.
  •  REDUCTION DES VOLS ET DU BRUIT DES AVIONS ET DE LA POLLUTION , le 17 mars 2025 à 10h48
    Il est urgent de plafonner les mouvements d’avions à 440 000 par an et de supprimer les vols de nuit de 22 h à 6 h du matin au dessus des habitations des riverains et d’éliminer les engins bruyants pour lutter contre le bruit et les gaz à effet de serre !
  •  Pour un plafonnement du trafic aérien à Roissy et dans toute la France, le 17 mars 2025 à 10h47
    Etant donné le part importante du secteur aérien dans les émissions de CO2, il convient de réfléchir à réduire ses émissions. Quels sont les endroits où il est facile de réduire les émissions? Les aéroports avec un trafic énorme. L’aéroport Roissy-Charles de Gaulle est un cador en la matière. L’avantage direct de plafonner à la baisse le trafic aérien est d’entraîner une baisse d’émission de CO2, et de toute autres perturbations (exemple : sonore) qui nuisent à la santé humaine. De plus, un plafond de vol va entraîner une réelle réflexion sur la distinction entre les lignes qui sont primordiales, et les lignes qui paraphrasent des lignes de TGV, intercités et autres, et qu’il est aujourd’hui insupportable de voir maintenues. Cela devrait donc permettre un bon ménage dans les lignes de petite course, qui pullulent entre irresponsabilité, profit effreiné et subventions à gogos… 100% pour l’installation d’un plafonnement du trafic aérien à Roissy non seulement, mais aussi dans toute la France !!!
  •  Impact nuisances sonores aeroport Roissy, le 17 mars 2025 à 10h44
    Bonjour, nous habitons Ezanville depuis de nombreuses années, le cadre environnemental est agréable . Depuis plusieurs années, le trafic aérien s est accru, avec une période particulière au moment du covid ! La géne sonore est maintenant plus importante, l’altitude à l’atterrissage est modifiée, les avions de la compagnie Fedex, mais également d’autres compagnies, volent plus bas . La nuit, nous sommes réveillés par le vol d’avions , 1h30 , 2h du matin , les couloirs de vol aérien ont du être modifiés car nous sommes davantage perturbés par le bruit. Nous sommes attentifs à l’augmentation du trafic, conscients des retombées économiques mais inquiets des conséquences sanitaires . Une application de la réglementation pour les vols de nuit entre 23h et 5h du matin est indispensable, malgré l’isolation des fenêtres et toiture .
  •  Question 1 : Voyez-vous d’autres mesures opérationnelles qui permettraient de réduire davantage les nuisances sonores ?, le 17 mars 2025 à 10h42
    La mise en place de la descente continue généralisée H24
  •  nuisances aériennes, commune ’Ermont, le 17 mars 2025 à 10h41
    Habitante d’Ermont, impactée par les passages incessants, toute la journée, notamment les weekends, l’oreille n’a pas le temps de se reposer, passages d’avions très bruyants et de plus en plus bas, on peut voir nettement le dessous de la carlingue, malgré un ciel dégagé, avions de nuit qui réveillent, surtout quand ils se mettent en rétro-action, et certains extrêmement bruyants, dont le bruit se répercute pendant un laps de temps certain en écho, avions qui survolent en permanence maintenant la forêt de Montmorency, où beaucoup de personnes de plusieurs départements viennent pour pouvoir se relaxer le week-end, notre poumon vert ! Ces nuisances nuisent à la santé, neurologique, énervements, et physique, fatigues. Les avions en excès nuisent à l’environnement, niveau sonore trop élevé aussi pour la faune, sans compter la pollution qui se dépose partout, dévalorisation de nos habitats, et nous ne pouvons pas vivre confinés, on a vu ce que ça donnait pendant le Covid. Nous demandons le plafonnement des vols à 440 000 par an, ce qui nous fait quand même 1200 avions par jour. Réduction des vols de nuit à 30 000, entre 22h et 6 heures, progressivement jusqu’à un couvre-feu. Interdiction des avions bruyants, de marge inférieure à 17 EPNdB, de jour comme de nuit. Merci, pour nous !
  •  Trafic aérien à Roissy, le 17 mars 2025 à 10h40
    Il est urgent de plafonner les mouvements d’avions à 440 000 par an et les vols de nuit de 22 h à 6 h du matin à 30 000 en les réduisant progressivement jusqu’à un couvre-feu et d’éliminer les engins bruyants pour lutter contre le bruit et les gaz à effet de serre ! J.Raymond
  •  Pour préserver la santé et le climat, il faut plafonner Roissy Charles de Gaule à la baisse !, le 17 mars 2025 à 10h40
    Je soutiens absolument les mesures portées par l’ADVOCNAR, les associations et de nombreux élus :
    - Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019).
    - Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu.
    - Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.
  •  plafonnement des vols sur Roissy Charles de Gaules, le 17 mars 2025 à 10h39
    Pour des raisons de santé publique et d’urgence climatique, le plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019) est nécessaire. De même, le plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu est urgent afin de limiter les nuisances pour la population. Mais aussi, le retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025 est une des priorités.
  •  STOP à la croissance du trafic aérien quel qu’il soit, partout en France et dans le monde, le 17 mars 2025 à 10h37
    C’est une urgence vitale de limiter au strict minimum le trafic aérien tel qu’il existe, avec ses impacts sur la santé et le climat. Il est urgent d’appliquer le principe pollueur-payeur dans ce domaine, et notamment pour l’aviation générale ( loisir et formation ) qui n’est soumis à aucune réglementation environnementale et pourrit la vie de milliers de personnes vivant dans le très large périmètre de ces activités pratiquées par quelques-uns.
  •  Pour la réduction du trafic aérien, le 17 mars 2025 à 10h36
    Bonjour, La perspective d’augmentation de +18% de trafic aérien en 2050 proposée par ADP dans son schéma directeur est tout simplement aberrante pour le bien-être des riverains, la santé, la biodiversité et la lutte contre le réchauffement climatique. C’est pourquoi je soutiens les 3 mesures portées par l’ADVOCNAR, les associations et de nombreux élus :
    - Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019).
    - Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu.
    - Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025. Bien cordialement, Emilie CLAIRE
  •  Il faut plafonner Roissy à la baisse pour notre santé et l’environnement, le 17 mars 2025 à 10h35
    Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019).
    - Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu.
    - Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.
  •  Limiter le trafic aérien, ne pas développer les infrastructures , le 17 mars 2025 à 10h33

    Les propositions faites sont totalement insuffisantes pour réduire le bruit pour les riverains, et n’auront pas d’impact sur la réduction des gaz à effet de serre dans un contexte de croissance du trafic.

    Santé, climat : même combat !
    Pour les préserver, il faut plafonner ROISSY à la baisse !

    Je soutiens les 3 mesures portées par l’ADVOCNAR, les associations
    et de nombreux élus :
    - Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019).
    - Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions
    entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu.
    - Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.

    Frédéric

  •  Réduction du trafic aérien , le 17 mars 2025 à 10h27
    Pour l’avenir de l’humanité, il faut réduire le trafic aérien et non pas l’augmenter
  •  Limitation du traffic, le 17 mars 2025 à 10h24

    Bonjour,

    Le gouvernement des pays bas souhaite mettre en place une limitation des vols sur l’aéroport d’amsterdam. Ce qui est une bonne chose pour réduire les nuisances pour les riverains mais également pour contribuer à la lutte contre les émissions de CO2 sachant que celles liées au transport sont en croissance.

    https://nltimes.nl/2024/12/06/schiphol-will-face-drastic-flight-cuts-next-year-reduce-noise-disturbance

    Merci donc de bien vouloir plafonner le nombre de vols pour les riverains et les futures générations

    Nicolas

  •  le trafic aérien de l’aéroport CDG doit être plafonné en termes de volumes et de nuisances, le 17 mars 2025 à 10h17

    Le trafic aérien à l’aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle doit être plafonné en termes de volumes et de nuisances.
    C’est nécessaire :
    - pour limiter son empreinte environnementale,
    - pour atteindre les objectifs de neutralité carbone en 2050
    - pour respecter l’accord de Paris sur le climat, une réduction substantielle des émissions de CO2 de l’aviation européenne est nécessaire d’ici 2030 ,
    - pour la santé des riverains,
    - pour freiner l’effondrement de la biodiversité,
    - par ce qu’une croissance sans limite sur une planète aux ressources limités est insoutenable.

    Pour ces raisons je soutiens les 3 mesures portées par l’ADVOCNAR, les associations et de nombreux élus :
    - Plafonnement à 440 000 mouvements d’avions par an (au lieu des 505 000 mouvements atteints en 2019).
    - Plafonnement des vols nocturnes à 30 000 mouvements d’avions entre 22h et 6h en 2025 puis réduction progressive des vols de nuit pour un couvre-feu.
    - Retrait des avions bruyants de marge inférieure à 17 EPNdB de jour comme de nuit dès 2025.

  •  réduction des vols , le 17 mars 2025 à 10h08
    Bonjour Montmorency devient invivable Il serait bien de dispatcher les couloirs aériens car nous avons droit à 1 avion toutes les 3 mn Vacarme et pollution sont notre lot..la flore et la faune en pâtissent