Consultation du public sur le projet révisé de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) - CONSULTATION PROLONGEE JUSQU’AU 20/02/2020
Cette PPE trace l’avenir énergétique de la France pour les dix prochaines années. Elle porte le projet de mener à bien la transition vers un système énergétique plus efficace et plus sobre, plus diversifié et donc plus résilient. Elle présente le chemin d’une transition juste et sans rupture, en donnant une trajectoire claire, argumentée, allant irréversiblement dans le sens du respect de l’environnement et du climat.
La PPE fixe les priorités d’actions des pouvoirs publics dans le domaine de l’énergie afin d’atteindre les objectifs fixés par la loi :
- réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 ;
- réduire fortement la consommation finale d’énergie (-20 % en 2030) et en particulier la consommation d’énergies fossiles (-40 % en 2030) ;
- porter la part des énergies renouvelables à 33 % de la consommation finale brute d’énergie en 2030 ;
- réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2035.
La PPE inscrit la France dans une trajectoire qui permettra d’atteindre la neutralité carbone en 2050, et fixe ainsi le cap pour toutes les filières énergétiques qui pourront constituer, de manière complémentaire, le mix énergétique français de demain.
Le projet de PPE révisé, mis en ligne aujourd’hui, est issu d’un processus d’élaboration et de consultation initié en juin 2017. Après la publication d’un premier projet en janvier 2019, cette version révisée prendre en compte les commentaires et avis recueillis au cours d’une large consultation conduite en 2019.
La PPE couvre deux périodes successives de cinq ans : 2019-2023 et 2023-2028.
Une fois adoptée, elle fixera le cadre réglementaire définissant :
- les objectifs quantitatifs des appels d’offres pour des installations de production d’électricité (à partir d’énergie renouvelable en particulier), pour des capacités d’effacement de consommation électrique, ou pour des investissements permettant l’injection de biométhane dans les réseaux de gaz ;
- les orientations avec lesquelles l’autorisation d’exploiter des nouvelles installations de production électrique, ainsi que le plan stratégique d’EDF prévu dans l’article L311-5-7 du code de l’énergie, devront être compatibles ;
- le niveau de sécurité d’approvisionnement du système énergétique français, via la fixation du « critère de défaillance » utilisé pour apprécier l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité, ou encore le critère pour la sécurité d’approvisionnement en gaz naturel et les stockages devant être maintenus en fonctionnement.
La Programmation pluriannuelle de l’énergie regroupe les documents suivants, qui sont mis à consultation du public :
- le projet de décret relatif à la Programmation pluriannuelle de l’énergie ;
- une synthèse de la Programmation pluriannuelle de l’énergie ;
- le document de Programmation pluriannuelle de l’énergie.
La Programmation pluriannuelle de l’énergie ayant fait l’objet d’une évaluation environnementale, l’avis de l’autorité environnementale est également mis à disposition du public, de même que les avis du :
- Conseil national de la transition écologique ;
- Conseil supérieur de l’énergie ;
- Comité de gestion de la CSPE ;
- Comité du système de distribution publique d’électricité ;
- Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique.
Enfin, est également mis à disposition du public un document résumant les principales modifications apportées au projet de PPE par rapport à la version publiée en janvier 2019 et indiquant comment les avis recueillis ont été pris en compte.
Un bilan de cette consultation sera établi et rendu public par le ministère de la transition écologique et solidaire.
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Commentaires
L’AE indique que « Le développement de biocarburants est considéré comme indispensable pour certains transports (aviation, transport maritimes), en privilégiant les biocarburants de seconde génération, élaborés à partir de déchets et de matières premières non alimentaires. L’efficacité énergétique des avions doit être doublée avec de surcroît l’utilisation de 50 % d’agrocarburants. »
L’objectif de la PPE est de « limiter l’incorporation de biocarburants réalisés à partir de matières premières présentant un risque élevé d’induire des changements indirects dans l’affectation des sols (ex : certaines huiles de palme ou de soja), comme le prévoit la nouvelle directive européenne relative aux énergies renouvelables RED2 »
Que signifie « certaines huiles de palmes » ? Qu’elles soient certifiées ou non, ces huiles viendront de l’autre bout de la planète et détruiront les dernières forêts originelles d’Indonésie et d’Afrique centrale.
Le projet de PPE souligne « que les produits à base d’huile de palme ne sont pas considérés comme des biocarburants et leur utilisation ne fait donc pas l’objet d’une incitation fiscale (exclusion prévue par l’article 266 quindecies du code des douanes). »
En effet, les députés ont massivement rejeté, contre l’avis du gouvernement (car ce dernier y était FAVORABLE), un amendement controversé au projet de loi de finances 2020. Le texte proposait de repousser à 2026 l’entrée en vigueur d’une mesure, pourtant adoptée l’an dernier, qui devait exclure à compter du 1er janvier prochain l’huile de palme de la liste des biocarburants bénéficiant d’une exonération fiscale.
Combien de temps cette exclusion va-t-elle tenir ? Quel est le pouvoir de notre Assemblée Nationale, face à des directives contraignantes de l’Union Européenne ?
En effet, on voit que TOTAL prévoit toujours de raffiner 300 000 TONNES PAR AN d’huile de palme à La Mède : https://www.lamede.total.fr/nos-priorites/un-approvisionnement-en-matieres-premieres-100-durable
Pour le climat, « les agrocarburants c’est pire qu’une énergie fossile, parce qu’on déboise, on utilise des terres destinées à l’alimentation, et l’entreprise ne peut pas s’assurer qu’il n’y a pas de déforestation directe », surtout dans des pays où l’opacité règne (www.lemonde.fr/economie/article/2019/07/03/huile-de-palme-total-demarre-la-raffinerie-controversee-de-la-mede_5484938_3234.html (http://www.lemonde.fr/economie/article/2019/07/03/huile-de-palme-total-demarre-la-raffinerie-controversee-de-la-mede_5484938_3234.html))
Ne répétons pas l’erreur de l’Allemagne.
Conservons notre nucléaire qui produit 24h sur 24 de l’électricité sans gaz à effet de serre.
Notre association a assisté à la présentation mensongère d’un projet d’implantation de parc éolien sur notre commune de Saint Epain entre la vallée troglodytique et touristique de Courtineau et le parc du château de Montgoger : le photomontage montrait des éoliennes moins hautes que les arbres du parc ( de moins de 30m ) alors qu’elles étaient censées mesurer 150 m … De plus l’une d’entre elles aurait été implanté à moins de 150m de l’habitation la plus proche …
Pourquoi détruire l’environnement et le tourisme, pour produire une énergie plus chère et en faible quantité ? Seuls les financiers en profitent !
Nous attendons de l’Etat qu’il programme une production d’énergie mixte, respectueuse de l’environnement et du bien être de chaque citoyen…
Je suis favorable aux objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone, en particulier l’orientation E 1 : Décarboner et diversifier le mix énergétique notamment via le développement des énergies renouvelables (chaleur décarbonée, biomasse et électricité décarbonée). Je suis en conséquent favorable au projet de PPE qui est une étape clé pour mettre en œuvre la trajectoire définie par cette stratégie nationale.
L’Autorité Environnementale (AE) a relevé que « Le développement des EnR de préférence au nucléaire dans la production électrique est justifiée par la diversification, facteur de réduction de la vulnérabilité liée à l’utilisation prépondérante d’une source d’énergie, par des coûts de production de certaines EnR devenant compétitifs par rapport à ceux du nucléaire et par le souhait d’étaler dans le temps la fermeture des réacteurs nucléaires. La PPE mentionne une fermeture de 14 réacteurs d’ici 2035, conduisant à un pourcentage de production d’électricité d’origine nucléaire de 50 % à cette échéance. »
Je suis favorable à cette orientation. En effet, le risque et le cout du nucléaire sont en hausse, à l’inverse de celui des énergies renouvelables. Je ne prétends pas connaitre tous les tenants et aboutissants de l’électricité nucléaire mais je pense qu’on ne peut se limiter à son « bilan CO2 ».
Bien qu’elle nous ait apporté une indépendance énergétique, le risque encouru nécessite que cette source d’énergie soit réduite. Le coût d’un accident nucléaire serait abyssal : 5 800 MILLIARDS D’EUROS ! (www.sortirdunucleaire.org/2013-Cout-d-un-accident-nucleaire (http://www.sortirdunucleaire.org/2013-Cout-d-un-accident-nucleaire)). Et qui paierait ? Les mêmes contribuables qui financent déjà la transition énergétique et qui seraient finalement bien contents de payer quelques euros par an pour le développement du solaire ou de l’éolien.
Faut-il attendre une catastrophe avant de réagir ? Nous sommes passés à 2 doigts d’un Fukushima à la centrale du Blayais en 1999 (fr.wikipedia.org/wiki/Inondation_de_la_centrale_nucl%C3%A9aire_du_Blayais_en_1999). Un tel accident mettrait notre pays à genou, et condamnerait un quart de sa surface pour des centaines / milliers d’années à venir. Sommes-nous prêts à courir ce risque en ne voulant pas voir, assez égoïstement en fait, des éoliennes depuis sa maison ?
Beaucoup de nos voisins ont déjà ou vont arrêter leurs centrales (fr.wikipedia.org/wiki/Sortie_du_nucl%C3%A9aire_civil).
Le principe de précaution, inscrit dans la charte de l’environnement, nous impose de réduire la part de l’électricité nucléaire. L’argument du CO2 ne peut être le seul argument des « anti ENR » pour promouvoir cette énergie.
Le projet de PPE prévoit que « les matières et les déchets radioactifs produits par le parc électronucléaire doivent être gérés de façon durable, dans le respect de la protection de la santé des personnes, de la sécurité et de l’environnement, conformément aux dispositions du code de l’environnement. A cette fin, la mise en sécurité définitive des déchets radioactifs doit être recherchée et mise en œuvre afin de prévenir ou de limiter les charges qui seront supportées par les générations futures. »
Comment gérer « durablement », des déchets qui ont une durée de vie de milliers d’années ? Après avoir arrêté de les balancer au fond des mers, allons-nous arrêter de les stocker en plein air en Sibérie ? Voir le reportage d’ARTE à ce sujet : www.youtube.com/watch?v=OwrtzGBA8sM (http://www.youtube.com/watch?v=OwrtzGBA8sM).
Quant au stockage souterrain longue durée, il semble assez illusoire. La fuite d’un seul baril aux USA a coûté de 500 millions à 2 MILLIARDS DE DOLLARS (reporterre.net/Deux-milliards-de-dollars-ce-que-coute-l-eclatement-d-un-seul-fut-de-dechets - www.leparisien.fr/societe/dechets-nucleaires-avant-bure-l-exemple-inquietant-du-wipp-15-08-2017-7193751.php (http://www.leparisien.fr/societe/dechets-nucleaires-avant-bure-l-exemple-inquietant-du-wipp-15-08-2017-7193751.php))
Concernant la sécurité d’approvisionnement, s’il parait indispensable de conserver une base d’énergie pilotable comme le nucléaire ou l’hydraulique, l’AE rappelle que « Le développement des énergies renouvelables intermittentes introduit une variabilité journalière pour le photovoltaïque, et une à l’échelle de plusieurs jours pour l’éolien, qui s’accroît au fur et à mesure de leur progression. Le pic de consommation, notamment en été, sera décalé, la période de fort ensoleillement correspondant à un creux de la demande en électricité alors que le pic de consommation du soir doit être alimenté par les centrales. Les simulations réalisées par RTE tendent à démontrer que le recours massif aux énergies renouvelables à l’horizon 2035 n’entrainera pas de déstabilisation du réseau, sous réserve de mettre à profit toutes les possibilités de stockage et d’échange sur le réseau ».
Concernant l’acceptation ou le refus de l’éolien sur les territoires, sujet très clivant, l’AE rappelle que « Le financement participatif sera systématiquement favorisé dans les appels d’offres pour améliorer l’appropriation locale des projets. » Je suis favorable à cette orientation.
La conclusion du débat public sur le projet de PPE fait ressortir « une adhésion globale au maintien du compromis que la loi représente, notamment le fait que la transition énergétique comprend un équilibre entre réduction des consommations d’énergie, diversification du mix énergétique avec pénétration des énergies renouvelables, utilisation des nouvelles technologies dans les systèmes énergétiques (réseaux intelligents) ».
La production française d’électricité est decarbonner à 90% grâce au nucléaire et à l’hydraulique !
Arrêtons immédiatement l’installation d’énergie intermittente a ec l’éolien et le photovoltaïque. L’exemple de l’Allemagne montre parfaitement l’erreur de ces énergies.
Consacrons les 120 milliards (cf cour des comptes) programmé dans l’éolien pour decarbonner le chauffage, le transport et l’industrie qui émettent des gaz à effet de serre.
Conservons et developons le nucléaire qui permet d’exporter de l’électricité en Europe, de créer des emplois des emplois en France et exporter notre savoir faire partout dans le monde.
L’éolien nous emmène dans un désastre écologique, économique, sanitaire et social.
Le projet de révision de la PPE 2019 – 2028 est la dernière opportunité qui se présente pour faire le bon choix pour le climat et pour la France. C’est dans cette intention que notre « Collectif d’ingénieurs soucieux du climat » avait contribué dès le 20 janvier 2020 à la consultation du public sur ce projet en déposant le premier commentaire.
Aujourd’hui, arrivés au terme de cette consultation, nous faisons le constat que la plupart des contributions sont liées à la production de l’électricité, qu’il s’agisse d’être pour ou contre les éoliennes ou de la question de la part du nucléaire dans le mix énergétique de la France.
Rien d’étonnant à cela. Les concepteurs de la LTECV (Loi Transition Energétique pour une Croissance Verte) ayant fait de cette loi un texte consacré à la transition « électrique » en substitution de la transition « énergétique », confondant moyens et objectifs et destiné pour l’essentiel à la réduction à 50 % de la part de la production nucléaire de notre pays.
Mais l’application des dispositions de la LTECV ne permettra pas l’atteinte de cet objectif prioritaire.
C’est la raison pour laquelle nous souhaitons participer jusqu’au bout à cette consultation avec cette dernière contribution qui fait référence aux recommandations du Président de la République.
En effet, ce dernier a lancé un appel à idées aux membres de la Convention citoyenne pour le Climat dans un esprit de justice sociale et de solidarité européenne en faisant de la limitation des émissions de CO2, coupables du réchauffement climatique, un objectif prioritaire.
Chiche Monsieur le Président, nous répondons à votre appel sans a priori et sans rien nous interdire !…
Car CO2 ou nucléaire, c’est maintenant qu’il faut choisir…
En décidant l’arrêt de la centrale de Fessenheim qui n’émet pas de gaz à effet de serre ou en reportant dans le même temps l’arrêt de la centrale au charbon de Cordemais, vous avez choisi le CO2 au mépris des engagements COP 21 de la France.
Pour ce qui nous concerne, et forts de notre expérience professionnelle, nous avons clairement choisi le nucléaire en proposant ici sept pistes d’actions qui ont l’objectif de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’assurer l’avenir de la production électronucléaire, atout pour le climat et pour la France.
Nos sept pistes d’action :
1. Réviser les deux lois LTECV et « Energie & Climat » afin de revoir la limitation à 50 % de la part du nucléaire dans le mix énergétique de la France, en totale contradiction avec l’objectif prioritaire de réduction des émissions de GES. Cette répartition entre nucléaire et renouvelables devrait être estimée en tenant compte de leur réelle contribution à la lutte contre le réchauffement climatique, de la compétitivité des différents moyens de production, ainsi que de leur capacité à assurer la sécurité du réseau et à garantir une indépendance énergétique optimale,
2. Exploiter les réacteurs actuels aussi longtemps que l’ASN les y autorisera et qu’ils seront nécessaires à l’Exploitant pour gérer au mieux le renouvellement progressif du parc,
3. Engager un programme de renouvellement du parc nucléaire par 6 EPR, dans les meilleurs délais et sans attendre le démarrage de Flamanville 3, afin d’assurer la continuité de la maîtrise de l’activité de construction nucléaire et de répondre aux besoins du réseau,
4. Décréter un moratoire sur les aides accordées aux investisseurs pour favoriser des implantations d’éoliennes, cette filière de production étant inefficace pour le climat et préjudiciable à la sécurité de l’approvisionnement d’électricité,
5. Relancer le programme ASTRID qui anticipe le développement de la filière RNR. Cette filière, multiplie par plus de 100 les réserves de « combustible » nucléaire et divise par 10 les déchets radioactifs à vie longue. Retarder ce programme condamnerait la France à dépendre des pays plus avancés, Russie, USA et Chine, pour revenir un jour à cette technologie exemplaire en termes de recyclage des combustibles usés et d’élimination des déchets radioactifs,
6. Lancer rapidement le projet CIGEO de stockage géologique profond qui répond à la préoccupation légitime du public et adopter la règlementation européenne sur les déchets de déconstruction faiblement radioactifs,
7. Proposer à nos partenaires européens une politique communautaire de l’énergie qui tienne compte de la spécificité du produit “électricité” (difficilement stockable et relevant d’une mission de service public) dans un cadre de cohérence qui conjugue : réduction des émissions de GES, nouvelle organisation du marché de l’électricité et avantages d’un mix électrique diversifié.
Nous recommandons également que les positions de scientifiques et de techniciens comme ceux de l’Académies des Sciences et de l’Académie des Technologies, qui font autorité dans leurs domaines, soient entendues au moins au même niveau que ceux des représentants d’organisations animés par une idéologie qui leur est propre.
Avis de l’Académie des Sciences du 6 janvier 2015 sur la transition énergétique et avis de l’Académie des Technologies du 10 juin 2015 sur la loi relative à la transition énergétique.
Enfin, nous souhaitons attirer l’attention sur une démarche de la représentation nationale qui, hasard des calendriers oblige, rejoint notre suggestion de moratoire sur le gaspillage de fonds publics au bénéfice d’investisseurs qui profitent de cet effet d’aubaine pour l’implantation d’éoliennes sur notre territoire. Une démarche déjà faite par l’Espagne et qui vient de faire l’objet dans notre pays d’une proposition de loi à l’initiative d’un groupe de parlementaires.
Un moratoire qui s’inscrit dans la suite de la récente prise de position du Président de la République considérant qu’il devra être tenu compte de l’opposition grandissante de la population devant ces projets.
Vient maintenant l’heure de la synthèse de cette consultation du public.
Mais y aura-t-il seulement une synthèse alors que la présentation des plus de 6000 commentaires des participants sur le site du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire est réduite à une longue liste, simple compilation sans aucune présentation pédagogique comme la CNDP nous avait si bien habitués ?
Une synthèse pourtant indispensable à la conclusion de cette consultation du public sous peine de disqualifier définitivement ce type de démocratie participative.
Arrêtons le massacre de nos campagnes avec ces monstres en ferrailles et autres déchets divers .Pour lutter contre le chômage tout est fait pour développer l’économie,développer la mondialisation avoir une consommation souvent inutile .Et de l’autre côté nous faire croire pour sauver la planète mettre des parcs éoliens et arrêter le nucléaire.Rien que l’arrêt d’un réacteur samedi prochain,il nous faudra 1000 éoliennes !!!! Arrêtons de nous prendre pour des neuneus (des cons c’est pareil ).Tout cela rapporte à certains lobbies et c’est le contribuable qui paiera la facture finale.Tout cela correspond à un scandale d’Etat .
L’énergie nucléaire ne contribue pas à la production de gaz carbonique ; grâce à ses centrales, la France est un des pays dont l’énergie est la plus "décarbonnée".
L’exploitation des déchets nucléaires, sans doute plus coûteuse mais réduisant la radioactivité, peut nous assurer des décennies d’énergie.
En revanche, si le vent ne pollue pas ,les éoliennes polluent par leur composants et leur transport.(Le solaire pollue également en particulier les pays pauvres d’où viennent les terres rares).
Elles ne sont pas entièrement recyclées et les socles restent dans la terre ,avec le risque de polluer longtemps les nappes phréatiques ; leur coût, artificiellement élevé, favorise la corruption.
Enfin, elles sont facteurs de baisse de la biodiversité et d’atteintes à la santé des riverains.
A vrai dire, je pense que cette consultation sera comme le Grand Débat
une sorte d’enfumage. Si le gouvernement voulait vraiment une réponse, il organiserait un référendum.
Alors que dans deux jours un premier réacteur s’arrêtera définitivement à Fessenheim, et que le deuxième suivra fin juin, tous deux victimes d’un marchandage électoral irresponsable face aux enjeux climatiques,
Alors que, tout en affichant une priorité climatique et donc à la baisse des émissions de GES, la LTECV et le projet de PPE qui la décline prennent le risque de réduire à 50 % la part du nucléaire dans le mix électrique à l’horizon 2035,
Alors il faut prendre la décision dès maintenant de programmer la construction de trois paires d’EPR dont la mise en service permettra de maintenir cette part de nucléaire à 50 % au-delà de 2035, garantissant à cette échéance la sécurité d’un approvisionnement électrique pilotable et décarboné.
La PPE l’envisage, mais repousse inutilement et sans raison la prise de décision. C’est pourtant maintenant qu’il faut engager ce programme.
Deux EPR fonctionnent déjà en Chine à pleine puissance ; Les essais à chaud de celui de Flamanville viennent de se terminer avec le test réussi de l’alternateur. La reprise nécessaire de quelques soudures complexes ne doit pas masquer ces succès.
La méthanisation est poussée par les hautes instances de l’Etat comme celà à été pour l’éolien dont on a fait croire aux citoyens que c’était la solution majeure et indiscutable de la transition écologique.
Or, il est reconnu aujourd’hui, notamment au travers de la commission AUBERT, qu’il n’en est rien.
L’éolien et les centrales en secours d’intermittence fournissent une électricité plus carbonée que l’électricité nucléaire. Sans parler de tous autres aspects anti-écologistes de ces machines depuis l’extraction à des terres rare jusqu’aux aspects très inquiétants d’un point de vue sanitaire.
Et le schéma est le même aujourd’hui où l’on appâte le secteur agricole à coups de subventions, de prêts à taux bonifiés et de prises en charge, sur argent public une part (650.000 €) du raccordement de l’installation pour l’injection directe sur le gazoduc.
Mais il faut rester lucide. Et ce n’est pas la méthanisation qui permettra aux agriculteurs en difficulté de sortir la tête de l’eau. Ce sont encore Les GROS bien repus qui profiteront du système !!
Et que l’on ne nous fasse pas croire que cette filière créera de l’emploi. Un premier exemple qui fut tout récemment en enquête publique précisait dans le dossier : investissement 14 millions d’€uros ; emplois créés 3, soit plus de 4,7 millions d’€uros par poste créé ! . Un autre cas nous a été présenté, de 10 millions d’€ pour 2 postes de travail…
Et le pire de tout apparaît quand on s’intéresse à la qualité et à l’intérêt des digestats, pour lesquels les spécialistes de l’INRA ont créé une commission dédiée afin d’ étudier l’impact sur le sol et son microcosme de ces résidus de méthanisation. Et le responsable de cette commission de s’explique : nous avons un doute et ne pouvons dire si le résultat est positif ou négatif…
Nous attendons les premiers résultats sous 2 années… Vu l’urgence, une telle incertitude, en France, est sanctionnée par le principe de précaution !! Mais pourquoi ici, tout comme pour les risques sanitaires éoliens, ce principe ne s’appliquerait-il pas ?? Allez savoir.
Et le pire n’étant jamais certain, la prolifération que l’on peut craindre (et déjà discerner) à la précipitations des agriculteur vers cet eldorado (pour les plus solides) et la disparition (pour les plus fragile ou moins influent) va conduire à nombre de projets qui viendront s’ajouter et côtoyer les parcs éoliens au grand dam des habitants désespérés. Les villages serons délibérément saccagés.
Marc SCHNELL 51120 Les ESSARTS Lès SEZANNE
NON AUX EOLIENNES A PROXIMITE DES HABITATIONS, INTOLERABLE aupres des sites patrimoniaux
Il est très vraisemblable que les besoins nationaux en électricité vont croitre les années à venir. Au mieux ils pourraient être contenus à leur niveau actuel. Il est par contre illusoire de penser qu’ils pourraient diminuer alors que la bascule vers des véhicules à motorisation électrique est enclenchée.
Comment satisfaire ces besoins ? Pour ma part je ne suis pas un opposant au nucléaire. Mais ce recours semble exclu du fait des décisions politiques déjà actées et qui se traduisent dès maintenant par l’arrêt de la centrale de Fessenheim. Avec l’objectif d’une contribution du nucléaire limitée à 50% de la production d’électricité, il va bien falloir mobiliser d’autres techniques. Or l’énergie hydraulique a déjà été très largement développée dans notre pays depuis des décennies ; les gains encore à venir ne pourront être que marginaux. Les énergies maritimes sont encore en phase de développement, en dehors de l’unique usine marémotrice restée sans descendance.
Pour faire face aux énormes besoins dus à l’accroissement de la demande et à l’arrêt de plusieurs centrales nucléaires, il n’y a que deux possibilités :
<span class="puce">- augmenter le parc des centrales carbonées ; charbon, fuel ou gaz ce qui serait en totale contradiction avec les engagements internationaux de la France en matière de lutte contre le réchauffement climatique
<span class="puce">- renforcer très substantiellement le recours aux énergies renouvelables.
Cette dernière option est la seule actuellement réaliste. Elle nécessite de multiplier rapidement les techniques actuellement opérationnelles, à savoir les parcs photovoltaiques et les éoliennes.
Afin de réussir l’ambitieuse transition énergétique décidée par la représentation nationale, l’Etat doit se donner les moyens permettant de déployer plus rapidement qu’aujourd’hui ces nouvelles installations d’énergie renouvelable et notamment limiter les freins administratifs excessifs. Il sera nécessaire aussi de replacer l’intérêt national, et au delà universel, avant les intérêts particuliers et les craintes souvent fantasmées, notamment sur les aspects sanitaires, vis à vis de ces techniques. Comme pour le nucléaire, les données scientifiques doivent primer sur le simple ressenti. Les autres préoccupations notamment paysagères ne sont pas à écarter, mais elles ont une grande part de subjectivité. Ainsi pour ma part m’arrive t il d’apprécier l’esthétique des éoliennes, question de choix d’implantation et de paysage environnant.
Le développement des parcs éoliens devient insupportable.Tous nos politiques qui veulent se donner bonne conscience pour développer cette énergie soit disante propre acceptent ils de les avoir près de leur domicile .Sommes nous prêt à saccager nos paysages alors que certains continuent de s’en mettre plein les poches .D’un côté ,on nous demande d’être vertueux et de l’autre coté il faut développer l’économie et surtout de consommer .Quand arrêterons nous de nous prendre pour des cons?Et quoi penser de certaines institutions qui n’écoutent pas les gens qui font des enquêtes sur le terrain ,ramènent des faits et ne sont pas écoutés .Cela correspond à une énorme gabegie voir même un scandale d’État.
Félicitations pour ce travail complet, équilibré et globalement cohérent. La transition énergétique est un mouvement lent et progressif que nous avons enclenché pour les générations futures. Il faut rompre nos liens avec le pétrole, ce poison que nous continuons à chérir. Le sevrage passera par électrification des usages qui apportent en plus beaucoup d’efficience. Particulièrement vrai dans le transport et notamment les véhicules électriques. En plus d’être vertueux pour le transport cette transition offrira 10 fois la capacité de stockage de nos barrages hydroélectriques et permettra d’augmenter la part des renouvelables bien au-delà des 50%. On offrira ainsi le monde le plus durable possible à nos enfants avec la production la plus minime possible de déchets radioactifs. Un autre poison, mais dont les quantités sont encore réduites pour le moment et dont on fait bien de se préoccuper à l’occasion de cette PPE. Par ailleurs que de chemin parcouru déjà, l’éolien et le photovoltaïque sont devenu les sources de production les moins couteuses en seulement quelques années. Et encore la fiscalité écrasante et les incroyables contraintes d’installations françaises cache une partie non négligeable du progrès. Enfin, la numérisation des réseaux nous permettra également de consommer au mieux ces énergies.
Encore bravo aux personnes qui ont travaillé pour un monde durable et malgré les pressions de cette génération qui ne veut rien changer, dont l’inaction condamne ses propres enfants et dont la haine continue de s’exprimer dans ce type de consultation.
Vive les éoliennes, vive ces grandes fleurs qui égaient nos paysages, vive les ENRs !
En route vers un monde meilleur, moins de pétrole, moins de déchets.
Créée en 1987, AMORCE constitue le premier réseau français d’information, de partage d’expériences et d’accompagnement des collectivités et acteurs locaux en matière de transition énergétique, de gestion territoriale des déchets et de gestion durable de l’eau. L’association compte aujourd’hui 950 adhérents.
AMORCE a pris connaissance avec intérêt du projet de PPE. Nous notons que les objectifs de baisse de la consommation d’énergie finale sont un peu plus ambitieux que dans le projet de PPE présenté en janvier 2019 : -7,6% par rapport à 2012 en 2023 (au lieu de -7%) et -16,5% en 2028 (au lieu de -14%). Cela étant ils restent en deçà de la cible inscrite dans le scénario de référence de la première PPE (-12,6% en 2023).
L’évolution du coefficient d’énergie primaire de l’électricité (2,3 contre 2,58 aujourd’hui) et de son contenu carbone (79 gCO2/KWh contre 210 gCO2/KWh) s’avère par contre préoccupante. En effet, elle aura de fortes conséquences sur le mix énergétique français et provoquera une distorsion de concurrence entre énergies au profit du chauffage électrique sous toutes ses formes. C’est pourquoi AMORCE demande dans le cadre de cette consultation, qu’au vu des éléments contestables apportés pour justifier ce changement, ces coefficients soient maintenus à leurs valeurs antérieures dans l’attente d’une méthodologie d’évaluation transparente et approuvée par l’ensemble des parties prenantes. Ce travail doit s’appuyer sur une expertise indépendante, une gouvernance partagée et un arbitrage impartial de l’État.
Les filières de chaleur renouvelable s’en trouvent donc défavorisées dans les bâtiments neufs au profit de l’électricité alors que les objectifs de développement de la première programmation pluriannuelle de l’énergie ne sont pas atteints. Certes l’augmentation du Fonds chaleur est inscrite à 350 M€/an à partir de 2020 et son enveloppe sera stabilisée si aucune évolution de la fiscalité carbone n’intervient d’ici là, ce qui est une bonne nouvelle. Mais l’alerte sur la TVA réduite est confirmée pour les réseaux de chaleur : le taux d’EnR&R nécessaire pour bénéficier du taux réduit risque de passer de 50 à 60%, ce qui va impacter un certain nombre de réseaux et sera problématique pour ceux qui viennent d’engager des travaux leur permettant de passer le seuil de 50%.
Sur la lutte contre la précarité énergétique, AMORCE note que les objectifs ont été maintenus mais regrette que les moyens aient été revus à la baisse pour les ménages modestes propriétaires d’une passoire thermique puisque le financement à 100% d’un audit énergétique, annoncé en janvier 2019, se transforme en un cofinancement via MaPrimeRénov’.
Pour terminer sur une note positive, AMORCE se réjouit que les inquiétudes des acteurs de la filière biogaz aient été prises en compte, avec la revalorisation de l’enveloppe prévue au soutien de cette énergie à 9,7 Mds €, alors que le projet présenté l’année dernière prévoyait une enveloppe comprise entre 7 et 9 Mds €.
Bien cordialement,
L’équipe d’AMORCE
Je ne veux pas que des éoliennes industrielles qui ne servent pas la transition énergétique, qui sont inefficaces la plupart du temps et de plus implantées sauvagement sans tenir compte des effets très néfastes sur la faune et les riverains, ravagent les paysages de France. INUTILEMENT. Implantation anti démocratique au bénéfice de grands groupes étrangers qui font du lobbying à Bruxelles .
Nous avons le nucléaire. Alors? Et l’éolienne coûte beaucoup trop cher pour un résultat énergétique très insuffisant à moins de couvrir la terre entière et détrurte la biodiversité. Quelle folie ! NON , c’est irresponsable
STOP au développement anarchique de l’éolien dans nos campagnes.
Désastreux pour le cadre de vie des riverains (500m des habitations)
Destructeur pour les paysages, l’authenticité de nos régions
Dévastateur pour la faune et la flore
Ruineux pour l’État (rachat de l’électricité)
Mais très Rentable pour les marchands de vent.
Et tout ce saccage pour un rendement énergétique ridicule.
L’avis d’un simple citoyen qui ne pèse pas lourd face à des enjeux financiers qui ne prennent nullement en considération l’environnement et ses habitants.
Merci d’augmenter l investissement de manière considerable de sorte a permettre d atteindre les objectifs de transition énergétique avant qu’il ne soit trop tard
» Il y a une seule urgence et elle est de lutter contre les émissions de CO2 et de particules fines dés aujourd’hui à un coût socialement le plus supportable par tous les humains.
Pour les éoliennes nous manqueront de sable pour renouveler tous les 20 ans au mieux toutes ces machines, le prolongement du TGV jusqu’à Bordeaux commençaient déjà à être problématique. Cette technologie marginale doit être réservée à des contextes particuliers.
Chauffage, transport, industrie, captation du CO2 en plantant des arbres massivement, Recherche sur le nucléaire et sur le photovoltaïque, il y a beaucoup à faire sans dilapider nos moyens.
Le développement à marche forcée de l’éolien et du solaire PV s’appuie largement sur l’argument de leurs coûts de production du kWh réputés devenus compétitifs, ou censés le devenir prochainement.
Dans l’argumentaire, on compare toujours sans vergogne le prix de revient du kWh « au pied du mat ou du panneau » d’une production intermittente avec celui du kWh issu d’une installation pilotable décarbonée, telle qu’une centrale nucléaire. On oublie alors qu’en supplément du coût de l’éolien et du solaire PV il faut prendre en compte le coût du back up, en exigeant bien entendu que celui-ci ne soit pas basé sur le charbon ou sur le gaz.
Mais cet argumentaire sur les prix de revient masque en fait le vrai problème de l’éolien ou du solaire PV qui est celui du prix de vente de leurs kWh sur le marché au moment où ils sont tous produits en même temps et doivent donc être « injectés » sur le réseau. A la page 269, le projet de PPE nous l’explique très bien :
"Les prix de vente moyens de l’électricité produite par les installations de production d’électricité renouvelable des filières mentionnées ci-dessus (éolien et solaire PV) sont plus faibles que les prix moyens de l’électricité sur les marchés, en raison de la corrélation de la production électrique des installations au sein d’une même filière. La production d’électricité solaire, par exemple, intervient au même moment de la journée pour toutes les installations, et l’augmentation des capacités installées d’ici 2028 conduit à une baisse du prix de marché de l’électricité sur ces heures, réduisant le prix moyen perçu par les installations."
Dans les hypothèses proposées dans le projet PPE, toujours page 269, en 2028 les prix de vente moyens de l’éolien et du solaire PV sont inférieurs de 20 à 30 % au prix moyen de marché. Et nous ne sommes qu’en 2028, avec encore, par bonheur, plus de 50 % de nucléaire (qui lui, bonne nouvelle, pourra donc logiquement vendre ses kWh décarbonés 20 à 30 % plus cher que le prix moyen du marché).
Si le développement massif de l’éolien et du solaire PV se fait au rythme et dans les proportions annoncées en France et en Europe, nous seront rapidement dans un marché en surcapacité intermittente avec écroulement des prix dès qu’il y a du soleil et/ou du vent. Ça se produit déjà aujourd’hui lors d’épisodes particulièrement venteux (prix négatifs en Allemagne la semaine dernière). Demain ce sera dès la première brise.
Plus il y aura d’éoliennes et de solaire PV installés plus le prix de marché de leurs kWh s’effondrera, très certainement sous leur prix de revient.
Alors à qui profite le crime ?
<span class="puce">- Pas au consommateur qui continuera à payer plein pot un prix élevé et sans rapport avec le prix de marché, pour garantir les dividendes des énergéticiens de l’éolien et du solaire PV.
<span class="puce">- Pas au climat non plus, puisque l’on aura rien gagné sur les rejets de GES, notre électricité étant déjà décarbonée grâce au nucléaire et à l’hydraulique.
En France le soutien au développement du solaire PV et de l’éolien n’a pas de sens. Laissons ces énergies trouver leur juste place sans subventions, obligations ni prix d’achat garantis.