Consultation du public sur l’arrêté relatif au programme d’action national "Nitrates" révisé
Consultation du 25/07/2022 au 05/09/2022 - 163 contributions
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Commentaires
Les délais pour les mises aux normes sont trop courts, compte tenu du retard pris, il est important de donner un calendrier plus réaliste pour les agriculteurs.
Attention, nous constatons dans les secteurs concernés par les nouvelles zones vulnérables , un arrêt accéléré des éleveurs laitiers souvent en polyculture-élevage.
Une évolution qui va en contradiction avec ce qu’il faut promouvoir, car la polyculture élevage avec le maintien des prairies permanentes et les surfaces en herbe sont un bon moyen de réduire les taux de nitrate.
Il est indispensable que les plans d’action puissent prendre en compte les réalités agronomiques des agriculteurs pour qu’ils soient plus efficaces et mieux acceptés par les personnes concernées.
Nous demandons de donner :
- jusqu’au 31 décembre 2022 pour déposer les DIE ;
- à tous ceux qui auront fait leur DIE, au vu du contexte actuel pour les chantiers, jusqu’au 1er septembre 2024 pour se mettre aux normes.
Pour cela, il nécessaire de revoir les calendriers d’épandage pour qu’ils soient bien compréhensibles pour les conseillers et les agriculteurs : certaines périodes sont incohérentes au regard des contraintes agronomiques : apport sur colza, prairies, …
Les calendriers et les plafonds proposés ne sont pas adaptés et ne tiennent pas compte du changement climatique.
Pour ces mêmes raisons, il n’est pas possible d’avoir de nouvelles dates butoirs en juillet ou au 15 octobre pour épandre les effluents organiques des élevages ou des Industries Agro-Alimentaires.
Il est important de mieux prendre en compte la diversité des sols et en particulier ceux à forte teneur en argile. Des exemptions au semis de couverts doivent être acceptées, pour tenir compte des contextes pédo-climatiques.
Pour les zones d’actions renforcées, il est important de n’obliger à appliquer qu’un maximum de 2 mesures supplémentaires.
Pour prévoir des mesures supplémentaires tenables et non aléatoires selon le climat, il n’est pas possible d’avoir une mesure interdisant de dépasser un seuil de quantité d’azote restant dans les sols après la récolte.
Par contre, il faut permettre la définition de mesures supplémentaires adaptées aux zones d’actions renforcées par les programmes d’action régionaux.
Il faut un dispositif de flexibilité agro-météo applicable simplement, rapidement, sur toute la France, et permettant d’anticiper les situations sur des périodes courtes (15 jours ).
Par ailleurs, il est indispensable de prévoir une dérogation sur les quantités d’azote autorisées des effluents d’élevage/ha en ces périodes de fortes tensions sur les engrais minéraux.
Il est important d’investir sur des objectifs de résultats et non de moyens, avec pour ambition de faire les politiques nitrates. Pour cela, il est important de s’appuyer sur l’expérience et le savoir-faire des agriculteurs.
Pour cela, il est indispensable d’inscrire dans le PAN 7 la possibilité de déroger à la réglementation dans le cadre des programmes expérimentaux.
bonjour,
agriculteur, je trouve qu’un certain nombre de ces mesures n’ont pas de sens et encore une fois les solutions compliquées et demandeuses de paperasses sont privilégiées :
* le calendrier des dates d’épandage est incompréhensible
* les mesures devraient êtres prises au niveau régional et suivant la météo, plutôt que imposées depuis Paris pour tous
* permettre de mettre plus d’engrais organique (élevage) quand les engrais minéraux sont cher
globalement, je refuse cette complexification de la réglementation : ou est le choc de simplification ?
Après les discours, les actes !
Deux points à revoir
- Mise en application en septembre 2022 alors que les nouveaux Programmes régionaux ne sont pas encore fixés.
- Le calendrier d’épandage de plus en plus complexe = Risque d’arrêt des elevage et mise au norme de nouveau pour certains
Sont extrêmement techniques et détaillées les dispositions de l’arrêté du 19/12/2011 et ses annexes révisées ici .
seuls les experts peuvent être en capacité de vérifier sur le terrain que ces dispositions sont respectées . il ressort de l’article 4 de cet arrêté du 19/12/2011 que ces experts sont désignés "La directrice de l’eau et de la biodiversité, le directeur général de la prévention des risques au ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires au ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire et les préfets de région sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté" (sic)
Soit .
Il convient alors d’ajouter à cet arrêté les dispositions de contrôle réguliers, et qu’ils soient publiés ; à défaut , cet arrêté est insatisfaisant / directives qu’il prétend satisfaire .
Par exemple , ajouter à cet article 4 l’alinéa suivant : "Concrètement, et notamment pour vulgariser l’assurance de la bonne exécution du présent arrêté, ces Autorités publient sur site internet de la préfecture régionale procès verbal de visite de contrôle sur le terrain au moins 2 fois par an , avec réparations engagées le cas échéant."
bruno piketty
PAN = programme d’action nitrate
ou bien
PAN = le bruit des balles tirées dans les tracteurs néerlandais ?
- Si le dispositif de flexibilité agrométéorologique est un réel atout de ce projet d’arrêté, il est difficile aujourd’hui d’avoir une réelle vision sur son impact, les modalités régionales n’étant pas définies dans le document soumis à consultation.
- La FNB souhaite rappeler que les enjeux agronomiques se doivent de rester au cœur du programme d’action nitrates : pour qu’une mesure soit adoptée par tous, elle se doit d’être justifiée et justifiable. Or certaines mesures sont fortement complexifiées par le texte, notamment les périodes d’interdiction d’épandage qui augmentent ou l’interdiction d’implantation de couverts intermédiaires. Il est essentiel de ne pas durcir ou complexifier le calendrier d’interdictions d’épandage, pour permettre son appropriation par tous, mais également d’autoriser plus de souplesse pour tenir du changement climatique.
- De plus, le plafond d’apport de fertilisants pour les prairies et luzernes pourrait perturber les rendements en fourrages, pénalisant donc fortement les éleveurs (qui sont pourtant déjà mis à mal par la sécheresse) et diminuant leurs autonomie alimentaire. Il est d’ailleurs essentiel de prévoir une dérogation au 170 kg/ha d’azote autorisés pour les effluents d’élevage, au regard des tensions actuelles sur les engrais.
- Enfin, l’accompagnement financier des agriculteurs est essentiel dans les nouvelles zones vulnérables et les démarches volontaires doivent être valorisées.