Consultation du 20/11/2025 au 22/12/2025 : arrêté modifiant l’arrêté du 22 juillet 2020 définissant les zones exposées au phénomène de mouvement de terrain différentiel consécutif à la sécheresse et à la réhydratation des sols argileux

Consultation du 20/11/2025 au 22/12/2025 - 29 contributions

La présente consultation concerne le projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 22 juillet 2020 définissant les zones exposées au phénomène de mouvement de terrain différentiel consécutif à la sécheresse et à la réhydratation des sols argileux.

Vous pouvez consulter ce projet d’arrêté et faire part de vos observations, en cliquant sur le lien "déposer votre commentaire" en bas de page, du 20 novembre au 22 décembre 2025 inclus.

Le retrait-gonflement des argiles, accentué par le changement climatique, est la cause de nombreux sinistres sur des maisons individuelles (fissures majeures, déformation des murs pouvant conduire à des difficultés pour ouvrir ou fermer les ouvrants (portes, fenêtres)) pouvant aller jusqu’à rendre les maisons inhabitables.

Le RGA constitue ces dernières années le phénomène le plus coûteux pour le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles (« régime Cat Nat ») : la part du coût lié au RGA a atteint 70% pour les cinq dernières années (soit environ 1,1 Md€ par an). La sécheresse de 2022 a coûté à elle seule plus de 3,5 milliards d’euros aux assureurs.

Le phénomène de RGA touche particulièrement les maisons individuelles, puisqu’elles disposent le plus souvent de fondations plus légères que les bâtiments collectifs. C’est pourquoi l’article 68 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (dite « loi Élan ») impose depuis octobre 2020 de mettre en œuvre des prescriptions constructives adaptées dans les zones les plus exposées (zones moyenne et forte) définies par la carte d’exposition des formations argileuses au phénomène de RGA.

10,4 millions de maisons individuelles se situent actuellement en zones d’exposition moyenne ou forte. Ces zones d’expositions sont définies par la carte d’exposition au RGA (arrêté du 22 juillet 2020 sus mentionné), qui a été établie par le croisement de la susceptibilité et de la sinistralité (enregistrée sur la période 1989-2017). La carte s’applique sur le territoire hexagonal et la Corse.

Pour intégrer les effets du changement climatique, la mesure 5 du troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) prévoit notamment la mise à jour de la carte d’exposition au RGA en 2025 : cette mise à jour prend en compte la forte sinistralité de ces dernières années (environ 240 000 sinistres RGA entre 2018 et 2022, soit 58 % de la totalité des sinistres RGA depuis 1989). La note méthodologique jointe dans les pièces de la consultation présente plus en détails les modalités de mise à jour.

L’objet de l’arrêté soumis à consultation vise donc à substituer la carte en vigueur par la carte mise à jour. Cette carte mise à jour est consultable sur le site Géorisques : https://www.georisques.gouv.fr/cartes-interactives#/.
Les données sont également téléchargeables par département sur le site de Géorisques : https://www.georisques.gouv.fr/donnees/bases-de-donnees/retrait-gonflement-des-argiles-projet-2025

La mise à jour de la carte d’exposition entraîne une augmentation des zones d’exposition moyenne et forte, c’est-à-dire celles soumises aux dispositions de la loi Élan : elles représentent dorénavant 55 % du territoire hexagonal contre 48 % en 2020 et concernent désormais 12,1 millions de maisons individuelles existantes (soit 61,5 % des maisons individuelles) contre 10,3 millions en 2020 (soit 52,5 % des maisons individuelles).

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Commentaires

  •  Méthodologie élaboration carte d’exposition - Accès données de sinistralité, le 22 décembre 2025 à 07h59

    S’agissant d’une carte à portée réglementaire, il aurait été utile de pouvoir disposer de la méthodologie précise et des sources de données (référentiel urbanisation, sinistralité, années, indicateurs, …) qui ont conduit à sa construction et de l’analyse des incidences, à l’échelle à minima départementale, tant sur l’évolution de l’exposition des territoires que de celle des enjeux de logements potentiellement exposés.

    Cette carte semble toutefois prolonger la méthodologie mise en œuvre pour établir la première carte d’exposition (2019) à partir des cartes départementales de susceptibilités produites par le BRGM entre 1997 et 2010. Le phénomène RGA impactant essentiellement le logement individuel (maison), l’évolution consistant à construire la carte d’exposition sur la base d’un indicateur « fréquence de sinistralité » apparait comme beaucoup plus judicieux. L’importance des évolutions sur certains départements/territoires soulève cependant plusieurs interrogations et remarques méthodologiques :
    • La forte concordance des zonages entre la carte d’exposition 2020 et celle de 2025. La mise à jour 2025, prenant en compte le nouvel indicateur de fréquence de sinistres (nombre de sinistre/nombre de logements individuels) s’applique-t-elle à carte de susceptibilité 2010 ou à la carte d’exposition 2020 ?
    • Au regard de l’importance des évolutions, la méthode de passage des zonages de la carte de susceptibilité aux zonages de la carte d’exposition, en s’appuyant sur l’indicateur « fréquence de sinistralité », doit être explicitée.
    L’analyse à l’échelle du territoire francilien (maille de 1 km2) révèle en effet que plus de 46 % des mailles enregistrant une évolution vers des niveaux d’exposition plus élevé (carte de susceptibilité vers carte exposition 2025) présente une densité de logements individuels inférieure ou égale à 5 lgts/km² - dont près de 30 % des mailles ne comportant aucun logement individuel (source fichier foncier 2023) -. Pour mémoire, la densité moyenne de logements individuels en Ile-de-France est de 127 lgts/km² (101 lgts/km² pour les départements de la Grande couronne)
    Les analyses révèlent des résultats similaires entre la carte d’exposition 2020 et 2025. Près de 45 % des mailles en évolution avec une densité inférieure à 5 lgts/km² dont 33 % sans logement.
    • L’indicateur « fréquence de sinistralité » semble s’appliquer à l’échelle départementale. Cette échelle ne peut rendre compte ni des caractéristiques territoriales (zones urbaines, périurbaines ou rurales), ni de la diversité des tissus d’habitat individuel (ancien, pavillonnaire, lotissement - période de construction…) potentiellement impactés et de leur vulnérabilité.

    On pourrait penser que les cartes d’exposition, telles qu’elles sont présentées, constituent une amélioration et une consolidation de la carte de susceptibilité BRGM 2010, avec l’idée que la sinistralité réellement observée (alors qu’appliquée à l’échelle départementale) sur le territoire permettrait de rattraper les limites d’une cartographie d’aléas réalisée à partir de données géologiques à l’échelle du 1/50 000ème. C’est ce que l’on peut comprendre des éléments publiés, et notamment de la matrice de croisement aléas (susceptibilité) / sinistralité sur le site « Géorisques ».

    De fait, en faisant une analogie avec les démarches PPR, la carte de susceptibilité pourrait être considérée comme une carte d’aléa et la carte d’exposition comme la carte réglementaire à petite échelle et qu’il n’y a pas compte tenu de la méthodologie, d’évolution en précision de la carte d’aléas. L’extension très large des zonages d’exposition moyenne à forte va bien dans le sens de la prévention et de la réduction des dommages « assurances », avec la généralisation des études de sols sur des territoires sous forte pression de l’urbanisation…

    Autre enjeu, l’accès à des données et indicateurs de sinistralité à des échelles fines (maille infra-communale) - dans le respect des règles de confidentialité -. Au-delà de la validation des cartographies d’aléas, ces données doivent permettre de hiérarchiser les territoires dans une logique de prévention, d’actions et de culture du risque des acteurs (collectivité, services, citoyens) et permettre de répondre à cette question « quelles communes ou quels secteurs prioriser sur un territoire (département, région) couvert en totalité ou quasi-totalité par des zones d’exposition moyenne ou forte ? ».

  •  Cartographie du BRGM et loi ELAN mise à jour pour une meilleure prévention des sinistres, le 21 décembre 2025 à 19h53

    Certaines approches, portées par des acteurs pourtant bien intentionnés, tendent aujourd’hui à promouvoir la réalisation systématique d’une étude géotechnique pour chaque construction. Il convient de rappeler que le NF DTU 13.1 impose déjà une étude géotechnique de conception à l’article 5 de la partie 1.1 du texte, quelle que soit la nature du sol.
    Ces mêmes approches conduisent également à une augmentation quasi systématique de l’encastrement des semelles de fondation, aujourd’hui fréquemment préconisée entre 1,50m et 1,80 m de profondeur dans les études de sol de conception, à une rigidification accrue des fondations et des murs de soubassement, ainsi qu’à la généralisation des planchers sur vide sanitaire, y compris sur des terrains plats faiblement argileux.

    Limites économiques et techniques de ce modèle
    Admettons, dans un scénario idéal, que chaque projet bénéficie d’une étude de sol complète, de fondations encastrées à 1,80 m et de soubassements rigidifiés.
    Une question fondamentale demeure : qui peut encore se permettre financièrement ce mode constructif, et surtout qui peut garantir l’absence de sinistre à 5, 10, 15 ou 50 ans ?
    Le retour d’expérience de terrain est sans ambiguïté. L’étude de sol de conception, seule, aussi rigoureuse soit-elle, n’est pas un blanc-seing contre les sinistres de sol.

    Effets pervers des prescriptions actuelles face au changement climatique
    La loi ELAN met principalement l’accent, dans ses premières prescriptions, sur l’encastrement des fondations et la rigidification de l’infrastructure. Plus on rigidifie une construction, plus on retarde l’apparition des fissures, mais sans supprimer les mécanismes physiques, les causes du RGA à l’œuvre.
    Avec la dérive climatique actuelle et l’augmentation des variations de teneur en eau entre périodes estivales et hivernales, le phénomène de retrait-gonflement des argiles tend à réduire considérablement ce délai, y compris pour des ouvrages fortement rigidifiés.
    Par ailleurs, plus on encastre les fondations, plus on crée des zones de confinement hydrique et de véritables pièges à eau autour des murs de soubassement. Cette augmentation locale de la teneur en eau est préjudiciable à la tenue des fondations, même lorsqu’elles sont rigidifiées.

    Angles morts majeurs de la loi ELAN et des textes associés
    Les dispositifs actuels des techniques particulières n’évoquent pas la parfaite étanchéité des réseaux, alors qu’il s’agit de la première cause d’apports accidentels d’eau au droit des constructions.
    Ils relèguent également la question du drainage des terrains en pente à une prescription secondaire (la huitième des techniques particulières), alors que la pente constitue le second facteur de prédisposition au sinistre après l’argilosité, et que le défaut de drainage est la seconde cause d’apports d’eau accidentels.
    Le texte du NF DTU 20.1 drainage de 2020 ne distingue pas suffisamment les terrains perméables , des terrains argileux par nature très peu perméables. Ainsi, une mise en œuvre stricte d’un drainage conforme à l’annexe C de la partie 3 du NF DTU 20.1 en terrain argileux, conduit à un sinistre faute d’adaptation au contexte hydrogéologique réel.

    Pistes de bon sens pour sortir d’une logique de fabrique à sinistres de la loi ELAN et de l’absence de référentiel constructif simple contre le RGA
    Si l’on souhaite préserver l’économie de la construction et éviter de produire les sinistres de demain, plusieurs orientations de bon sens doivent être privilégiées.
    Il est indispensable de mettre au cœur de la conception et de l’exécution des travaux de construction la zone d’influence géotechnique de l’environnement (ZIGE), en adaptant la construction au contexte argileux, à la pente du terrain et à la végétation existante, sur la parcelle ou chez les voisins.
    Cela passe par la mise en œuvre cohérente des cinq mesures horizontales de confinement des argiles, qui agissent directement sur les échanges hydriques responsables des désordres : une parfaite étancheité des réseaux, un drainage déporté en amont et construction séparatif des eaux pluviales, la coupe de la végétation ou la mise en place d’un écran anti-racine, une membrane d’imperméabilisation dans certains cas, et la suppression systématique des pièges à eau anthropiques.
    Il est également nécessaire de mettre fin aux prescriptions en silo de certains documents d’urbanisme, notamment celles imposant la gestion systématique des eaux à la parcelle dans des terrains argileux par définition peu perméables, ou la conservation et la plantation d’arbres de haute tige à proximité des constructions. Nous savons désormais que, par hydrotropisme, les systèmes racinaires finissent tôt ou tard par se développer sous les constructions.

    Vers un texte simple et une montée en compétence collective
    Il est urgent de disposer d’un texte simple pour guider la construction en terrain argileux, lisible et opérationnel, compréhensible par les maçons, les terrassiers, les maîtres d’œuvre et les constructeurs. La partie V du guide CSTB sur la pathologie des fondations superficielles, qui détaille en 80 pages les erreurs à éviter du premier coup de pioche jusqu’à la suppression des vulnérabilités RGA des maisons existantes, constitue une base pertinente.
    Ce socle documentaire doit impérativement être complété par un véritable volet de formation à destination des maîtres d’œuvre, des entreprises de gros œuvre et de terrassement, des constructeurs, des géotechniciens et des experts.

    Conclusion
    Si l’on souhaite réellement tirer les leçons du passé, maîtriser durablement les coûts de la construction comme ceux liés aux sinistres, et préserver la double solidarité nationale que constituent la garantie décennale et le régime des catastrophes naturelles sécheresse, il suffit d’observer les réglementations anglo-saxonnes, qui préconisent et mettent en œuvre ces mesures horizontales de gestion des sols et de l’eau depuis plus de trente ans.

  •  Prévention du risque RGA, le 14 décembre 2025 à 14h43

    Il convient de distinguer 2 situations dans la prévention des effets du RGA sur les constructions établies sur fondations superficielles :
    . les construction neuves
    . les constructions existantes

    Concernant les constructions neuves, une carte au 1/50.000 ème est inadaptée à la prévention au moment de la construction, et une étude géotechnique optionnelle pour les seuls aléas moyens et forts est insuffisante. Il suffit pour s’en convaincre d’examiner les sinistres survenus dans des zones d’aléa faible ou nul alors que l’étude géotechnique faite à l’occasion de la gestion du sinistre atteste d’un comportement argileux moyen ou fort.
    Il convient d’appliquer les dispositions de la norme DTU 13.1 révisée en juillet 2020 qui préconise systématiquement l’étude géotechnique, quel que soit l’ouvrage, quel que soit le type de sol.
    On ne peut pas faire de la prévention de la construction neuve à l’adresse avec une carte au 1/50.000ème, d’autant plus si l’étude géotechnique n’est pas systématique.

    Concernant les constructions existantes, la situation est différente et concerne en réalité plus de 16.000.000 millions de maisons individuelles établies sur sols argileux.
    Le coût de la reconnaissance géotechnique ne permettant pas de systématiser la démarche, la cartographie au 1/50.000ème prend tout son sens pour orienter les actions de prévention et il serait alors très pertinent que les données géotechniques (bien public contrairement à l’interprétation géotechnique qui en est faite) issues des études géotechniques systématiques des constructions neuves et de celles nécessaires à la gestion des sinistres, alimentent en permanence la mise à jour dynamique de la carte mise à disposition des personnes en charge de la prévention.

    Conclusion :
    . Non à la seule cartographie pour la construction neuve, c’est un leurre coûteux et un mésusage dangereux d’une cartographie inadaptée à la parcelle. C’est par ailleurs assez peu respectueux des travaux de normalisation entrepris par la profession du bâtiment en révisant la norme DTU 13.1, qui a systématisé l’étude géotechnique des bâtiments construits sur semelles superficielles, pour tout ouvrage sur tout terrain.
    . Oui à la cartographie pour la prévention de l’existant, d’autant plus si elle est en permanence enrichie chaque année des dizaines de milliers de données issues des études géotechniques entreprises tant pour la construction neuve que pour celles sinistrée.

  •  REVISION CARTE EXPOSITION RGA MOSELLE, le 2 décembre 2025 à 10h53
    La Moselle apparaît en risques "modérés" sur les cartes actuelles. Ceci n’est pas le reflet de la réalité car le niveau doit être relevé à "fort". Preuve en est, de nombreuses associations en région Lorraine, et spécifiquement en Moselle se sont créées du fait de maisons fissurées après des épisodes de sécheresse, reconnus en état de catastrophes naturelles. De plus les ouvrages et infrastructures routières (notamment la mise à deux fois deux voies de la RN4 axe Nancy - Sarrebourg a révélé des sols extrêmement argileux. Etudes géotechniques effectuées. Par ailleurs, les fondations de constructions (privatives ou entreprises), révèlent elles aussi des sols très argileux, donc sujets à la dessication et gonflement des argiles avec fragilisation et destruction des bâtiments qui y sont posés.
  •  Maîtrise du risque géotechnique et généralisation, le 2 décembre 2025 à 10h15
    1. Enjeu stratégique La maison individuelle demeure un segment majeur du marché. Dans un contexte d’intensification du retrait-gonflement des argiles (RGA) liée au changement climatique, la maîtrise du risque géotechnique devient déterminante pour la performance technique, économique et assurantielle de nos opérations. Les sinistres RGA connaissent une croissance forte en fréquence et en sévérité. Les techniques particulières de construction, historiquement tolérées, ne couvrent plus ce risque de manière suffisante. Les référentiels (DTU 13.1 notamment) imposent désormais un recours systématique à une étude géotechnique G2 PRO en zones d’aléa moyen ou fort. 2. Position proposée 2.1. Renforcer l’exigence de l’étude G2 en amont Généraliser la réalisation d’une G2 AVP ou PRO avant acquisition foncière ou signature de contrat. Objectifs :
    - éviter les avenants illégaux en CCMI ;
    - fiabiliser le prix du foncier et le coût prévisionnel des fondations ;
    - réduire la sinistralité structurelle. 2.2. Conditionner les garanties d’assurance à la présence d’une G2 conforme En l’absence d’étude géotechnique réalisée en amont :
    - conditionner la souscription DO, CNR et RCD à la fourniture d’une G2 conforme aux normes ;
    - harmoniser cette exigence pour tous les intervenants (constructeurs, contractants généraux, MOE/MOA). Objectifs :
    - homogénéiser la prévention sur l’ensemble des constructions ;
    - limiter les pratiques de contournement et améliorer la qualité des ouvrages ;
    - stabiliser les coûts d’indemnisation.
  •  Ministère de la Transition écologique - Compléments d’informations et prolongation de la consultation publique, le 1er décembre 2025 à 17h20

    Message du Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature - Direction Générale de la Prévention des Risques :

    Afin de tenir compte des différentes contributions relatives à la lisibilité de la carte et à l’absence d’information sur la méthodologie d’élaboration de la carte, des compléments d’informations ont été apportés en date du 1er décembre :
    - la carte a été mise en consultation sur le site de Géorisques : https://www.georisques.gouv.fr/cartes-interactives#/.
    - les données SIG sont téléchargeables par département sur le site de Géorisques :
    https://www.georisques.gouv.fr/donnees/bases-de-donnees/retrait-gonflement-des-argiles-projet-2025.
    - une note méthodologique a également été déposée.

    Compte tenu de ces nouveaux éléments, la consultation est prolongée jusqu’au 22 décembre inclus.

  •  Carte illisible, le 1er décembre 2025 à 15h05
    Bonjour, la carte est illisible, impossible de voir si une commune se trouve impactée ou non et de voir les modifications apportées. Donc projet plutôt flou… Clt.
  •  Consultation sur l’arrêté du 22 juillet 2020, le 1er décembre 2025 à 09h07
    Tout d’abord, la qualité de la carte ne permet pas de consultation précise et encore moins de constater les modifications de l’arrêté initial. Par ailleurs, la commune des Sorinières (44840) ne semble pas être concernée par le phénomène de retrait/gonflement des sols argileux alors que de nombreuses habitations sont touchées par l’apparition de fissures. D’autres décalages pourrait sûrement être identifiés avec une cartographie précise.
  •  Sols argileux Creuse Nord 23600, le 30 novembre 2025 à 08h33

    Bonjour,

    J’habite sur la commune de Bussière-Saint-Georges, lieu dit Salvot (23600). Une fissure est apparue le long du mur de la maison causée selon un expert par un sol argileux. L’actuelle carte sur https://georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?form-adresse=true&isCadastre=false&city=Bussiere-saint-georges&type=adresse&typeForm=adresse&codeInsee=23038&lon=2.142643&lat=46.405653&go_back=/&propertiesType=housenumber&adresse=6%20Route%20de%20l%E2%80%99Eglise%2C%2023600%20Bussi%C3%A8re-Saint-Georges&longitude=2.142643&latitude=46.405653&commune=Bussiere-saint-georges

    Montre un risque faible concernant le retrait gonflement d’argiles.

    Je vous remercie d’avance.
    Cordialement ,

  •  Carte illisible , le 29 novembre 2025 à 20h05
    Nous devons avoir une carte lisible à échelle de notre departement / commune. La consultation et par conséquent le projet ne peut avoir lieu sans ça
  •  POUR QUAND UN DECRET IMPOSANT LA G2 AVP avant toute CONSTRUCTION, le 29 novembre 2025 à 14h56

    Actuellement, l’obligation de réaliser une étude de sol préalable (G1 PGC) est principalement limitée à la vente d’un terrain non bâti situé en zone d’aléa "moyen" ou "fort" au titre du Retrait-Gonflement des Argiles (RGA), conformément à l’article L112-20 du Code de la construction et de l’habitation, issu de la Loi ÉLAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique).

    Cette approche, bien que louable, est insuffisante pour garantir la sécurité et la durabilité des ouvrages sur l’ensemble du territoire national. L’anticipation des risques liés au sol est pourtant le seul moyen efficace de réduire la sinistralité et les coûts sociaux et économiques associés.

    Objectifs et Avantages de l’Extension de l’Obligation
    Je propose d’étendre l’obligation de réaliser une étude géotechnique de conception de phase Avant-Projet (G2 AVP minimum) à tout projet de construction (maison individuelle, bâtiment collectif, etc.), quelle que soit :
    - La zone sismique concernée.
    - La sensibilité au RGA de la parcelle.

    1. Maîtrise et Réduction des Risques
    L’étude G2 AVP, en phase de conception, permet d’identifier et de caractériser de manière exhaustive l’ensemble des risques liés au sol, au-delà du seul RGA :

    Présence de nappe phréatique (implications pour les fondations et l’étanchéité).

    Présence de gaz Radon (nécessité de systèmes d’évacuation ou de protection).

    Cavités souterraines, anciennes carrières ou remblais (nécessitant des fondations spéciales).

    Risques sismiques ou de liquéfaction.

    En intégrant ces données dès l’avant-projet, les solutions de fondations et les dispositifs constructifs peuvent être dimensionnés de manière optimale et préventive.

    2. Sécurité Économique pour le Maître d’Ouvrage
    L’intégration précoce de la géotechnique permet au maître d’ouvrage (particulier ou professionnel) de maîtriser ses coûts de construction en amont. En effet, la connaissance précise du sol permet :

    D’éviter les surcoûts imprévus en cours de chantier, souvent engendrés par la découverte tardive d’un aléa (changement de type de fondations, drainage, etc.).

    D’optimiser le choix et le dimensionnement des fondations, évitant ainsi un surdimensionnement inutile ou, à l’inverse, un sous-dimensionnement dangereux.

    3. Équité et Transparence du Marché
    L’obligation générale d’une étude G2 AVP permet de rétablir une concurrence loyale entre les différents acteurs de la construction (constructeurs, architectes, maîtres d’œuvre). Elle met fin à la pratique consistant à minimiser les coûts initiaux en ignorant volontairement les risques, ce qui conduit in fine à une sinistralité accrue et à une détérioration de l’image de la filière.

    La législation pourrait être modifiée afin d’intégrer l’obligation de la fourniture d’une étude géotechnique G2 AVP (ou équivalent) pour le dépôt de toute demande de Permis de Construire ou de Déclaration Préalable relative à la création d’une nouvelle surface de plancher.

    Cette mesure, simple dans son application, est un investissement minimal pour des bénéfices majeurs en termes de prévention des risques, de sécurité publique et de soutenabilité économique pour l’ensemble du secteur de la construction et des assureurs.

  •  demande de modification cartographie commune de Moulins-sur-Céphons (36), le 27 novembre 2025 à 17h27
    Habitant la commune de Moulins-sur-Céphons dans l’Indre, je viens de regarder la carte soumise à enquête et je m’aperçois que ma maison, située lieu-dit La Planche à l’Aubier, pourtant située sur un massif argileux très important n’est pas incluse dans la zone exposition au retrait-gonflement des argiles qualifiée d’importante, elle est seulement dans la zone qualifiée de modérée. A l’appui de ma demande de modification de la limite de la cartographie, j’ai pu constater que le massif argileux atteint une profondeur de plus de 2m sous ma maison. Des désordres sont existants et les conditions climatiques récentes font que cette situation se dégrade. Je me tiens à votre disposition pour apporter toutes informations complémentaires pour appuyer ma demande de modification. Bien cordialement.
  •  Comment faire reconnaître un secteur à risque au regard des dégâts réellement constatés?, le 27 novembre 2025 à 13h37
    Le lien vers la carte n’est pas donné, cette consultation se donne t elle les moyens d’aller au delà de l’obligation de consultation? Je suis personnellement touché par le phénomène rue Léon Jouhaux, à Tourcoing et mon habitation n’est pas en zone rouge, juste orange. Je souhaite ici faire connaître et reconnaître la réalité de mon sinistre et la sensibilité de mon secteur par le biais de cette consultation.
  •  Chancelade 24650 en Dordogne , le 26 novembre 2025 à 20h36
    Depuis maintenant 3 ans nous sommes une cinquantaine de propriétaires à avoir déposé des dossiers complets à la mairie et chaque fois même réponse de la préfecture "non classé zone sinistrée" Alors que toutes les petites communes alentours sont elles classés et depuis belle lurette indemnisées Les assurances ne peuvent commencer les travaux sans cette reconnaissance et nous voyons nos maisons se détériorer de plus en plus chaque année qui passe Merci pour cette révision en espérant que notre petite commune soit enfin reconnue.
  •  Importance de l’ingénierie géotechnique préalable dans la construction de maisons individuelles neuves, le 26 novembre 2025 à 12h44

    Bonjour,

    La maison individuelle demeure le segment résidentiel majoritaire en France. À ce titre, la maîtrise du risque géotechnique constitue un prérequis indispensable avant tout engagement contractuel entre maître d’ouvrage et constructeur.

    Les évolutions récentes du climat, et notamment l’intensification des cycles de retrait-gonflement des sols argileux (RGA), ont entraîné une augmentation significative des profondeurs hors dessiccation. Dans ce contexte, les techniques particulières de fondation, historiquement tolérées dans certains cas, ne présentent plus un niveau de résilience suffisant face aux sollicitations mécaniques induites par ces phénomènes.
    Par ailleurs, le DTU 13.1 – Conception et calcul des fondations superficielles rappelle que, dans les zones d’aléa moyen ou fort vis-à-vis du RGA, la réalisation d’une étude géotechnique de type G2 PRO constitue une exigence essentielle pour définir :

    - les caractéristiques mécaniques des horizons porteurs ;
    - la profondeur d’ancrage des semelles ou radiers ;
    - les dispositions constructives nécessaires pour garantir la stabilité de l’ouvrage.

    La suppression de la possibilité de recourir aux techniques particulières est cohérente avec ce référentiel, celles-ci n’étant plus adaptées aux contraintes géomécaniques observées.

    Intérêt opérationnel d’une G2 réalisée avant acquisition foncière
    La conduite d’une mission G2 (phase AVP ou PRO) avant la signature d’un contrat ou l’achat du terrain constitue un levier stratégique pour le maître d’ouvrage. Cette étude permet de :
    - quantifier précisément le coût des fondations adaptées (semelles filantes approfondies, radiers, micropieux, etc.) et supprimer les avenants d’adaptation post signature du contrat et non conforme juridiquement dans le cadre d’un CCMI ;
    - ajuster l’évaluation du coût global du foncier en intégrant les contraintes géotechniques ;
    - prévenir les désordres structurels, notamment fissurations différentielles liées au RGA.

    Elle participe ainsi à la sécurisation technique, juridique et financière de l’opération.

    Dans les cas où l’étude G2 n’a pas été réalisée en amont, il apparaît pertinent de conditionner la souscription des garanties d’assurance (DO, CNR, RCD) à la fourniture d’une étude géotechnique G2 conforme aux normes en vigueur. Cette exigence permet peu importe le professionnel à l’acte de construire (Constructeurs, Maîtres d’œuvre/Architecte, Contractant général…) :

    - d’élever le niveau de prévention du risque ;
    - de réduire l’exposition aux sinistres RGA, dont la fréquence et les coûts indemnisés sont en forte croissance ;
    - de lutter contre les pratiques déloyales, en valorisant les opérateurs intégrant les exigences techniques dès la conception.

    Enfin, il apparaît nécessaire de mettre en place un dispositif de suivi continu des opérateurs (constructeurs, maîtres d’œuvre, entreprises exécutantes) fondé sur une surveillance préventive systématique, pilotée ou coordonnée par les assureurs.
    Ce suivi pourrait prendre la forme :

    - d’un audit technique annuel, réalisé selon un protocole standardisé (contrôle des procédures internes, vérification des études préalables, conformité aux normes DTU, gestion des interfaces, traçabilité des contrôles et autocontrôles) ;
    - d’un examen technique préalable au renouvellement des contrats d’assurance (RCD, CNR, DO), conditionnant la poursuite de la garantie à la mise en œuvre et au respect des bonnes pratiques constructives ;
    - d’un reporting géotechnique, structurel et organisationnel permettant l’évaluation du niveau de maîtrise du risque par l’opérateur.

    L’objectif est double :
    Renforcer la prévention des sinistres en s’assurant de la bonne application des référentiels techniques, notamment en matière de géotechnique et de conception des ouvrages fondés sur des sols sensibles.
    Valoriser les opérateurs conformes et performants, en instaurant un mécanisme incitatif et avantageuse qui différencie les acteurs respectueux des règles professionnelles et des obligations techniques.
    Ce dispositif contribue à instaurer une culture de prévention structurée, améliore la qualité des ouvrages et participe à la stabilisation du risque pour les assureurs comme pour les maîtres d’ouvrage.

    Restant à votre disposition,

  •  Carte illisible - procédure illégale, le 26 novembre 2025 à 11h36
    Je suis entièrement d’accord avec le commentaire en date du 21/11/2025 à 10h20.
  •  Carte illisible ! , le 26 novembre 2025 à 11h19
    Impossible de zoomer sur la carte, par ailleurs le lien vers le site géorisque renvoie vers la page d’accueil, impossible de trouver la carte sur le site.
  •  Evolution de la carte , le 25 novembre 2025 à 18h38
    la carte proposée ne met pas en avant les nouvelles zones concernées ni les éventuelles zones supprimées.
  •  Carte introuvable ?, le 25 novembre 2025 à 17h29
    Comment faire un commentaire avisé si on ne peut pas accéder au projet de carte ?
  •  Cartographie trop macro, le 25 novembre 2025 à 16h30
    La carte proposée n’est pas assez facilement lisible : il n’est pas possible de zoomer précisément sur un lieu… La consultation publique est donc inadaptée.