Projet d’arrêté relatif aux prélèvements d’oies en février 2019.

Consultation du 03/01/2019 au 24/01/2019 - 52652 contributions

Mise à jour du 31 janvier 2019 : vous pouvez consulter ci-dessous la synthèse des observations ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision.

La question de la date de fermeture de la chasse des oies fait l’objet d’études et de débats depuis plusieurs années.

La population européenne des oies cendrée est en forte expansion, plus qu’aucune autre espèce d’oiseau chassable, en raison notamment des modifications d’habitats et des pratiques de chasse.

L’effectif global de cette population a augmenté d’environ 30 000 individus au milieu des années 1960, est passé à un effectif de 120 000-130 000 au milieu des années 1980, pour atteindre environ 1 200 000 en 2017.

Du fait de cette expansion, les dégâts agricoles sont de plus en plus importants, ce qui conduit notamment les Pays-Bas à détruire une partie importante de la population.
La directive 2009/147CE du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages, énonce en son article 2 que « les Etats membres prennent toutes les mesures nécessaires pour maintenir ou adapter la population de toutes les espèces d’oiseaux visées à l’article 1er à un niveau qui corresponde notamment aux exigences écologiques, scientifiques et culturelles, compte tenu des exigences économiques et récréationnelles ».
Ces dernières exigences signifient que la régulation peut viser à la protection d’intérêts économiques (comme la prévention de dégâts).

Cet arrêté comporte des mesures d’atténuation de nature à prévenir notamment le risque de dérangement sur les autres espèces (prélèvements pratiqués à poste fixe, usage d’autres appelants interdits, chiens tenus en laisse).

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Commentaires

  •  Arguments, le 23 janvier 2019 à 21h28

    Bonjour,
    Je suis opposé au projet d’arrêté relatif à la chasse de 3 espèces d’oies grises (cendrée, rieuse et de moissons).
    C’est une pratique contraire à la Directive Oiseaux car la migration des Oies cendrées débute à partir du 20 janvier. La fermeture de la chasse aux Oies cendrées ne peut donc pas avoir lieu au-delà de la fin janvier, conformément à l’article 7 de la Directive oiseaux qui précise que les oiseaux migrateurs ne peuvent pas être chassés en période de migration pendant le trajet de retour vers leur lieu de nidification.
    Les effectifs annoncés d’Oies cendrées sont obsolètes car la population actuelle n’est pas estimée à 1 200 000 individus mais à 960 000 individus, soit presque 25% en moins. Les oiseaux présents en France, en transit ou en hivernage, proviennent bien des entités migratrices d’Oies cendrées (de Norvège et de Suède) et n’ont rien de commun avec ceux qui posent problème aux Pays-Bas.
    Chasser les oies en Février en France n’aidera donc en rien à réduire les dégâts causés par les oies aux Pays-Bas, ce ne sont pas les mêmes oiseaux.
    Les Oies cendrées ne représentent pas de réels dangers pour l’agriculture. Les principaux dégâts aux cultures observés en Europe proviennent de l’entité sédentaire de la population d’Oie cendrée qui représente près de 60% de la population NW/SW d’Europe. Des actions de prélèvements en France n’aura pas un impact sur les dégâts occasionnés par les populations sédentaires d’oies aux Pays-Bas voire même ailleurs.
    Cette dérogation n’a donc pas lieu d’être si ce n’est pour prolonger la saison de chasse des oies pendant la migration prénuptiale de l’espèce, ce qui est interdit.

    Quant à évoquer des dégâts d’Oies cendrées à l’agriculture en France, ils sont très peu signalés voire inexistants, et sans commune mesure avec ceux observés aux Pays-Bas. Le caractère « très peu préoccupant » de ce problème en France évoqué par l’ONCFS en 1996 est toujours d’actualité en 2017.
    La chasse dérogatoire pour prévenir des dégâts aux cultures ne peut s’appliquer que si les dommages sont importants et causés en France et s’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante que la chasse. Ici, il ne s’agit pas de dégâts en France mais aux Pays-Bas et cet Etat gère lui-même les conflits liés à sa population sédentaire importante d’oies surtout sédentaires.
    Les Oies cendrées ne représentent pas non plus de réels dangers pour les écosystèmes
    Quant aux deux autres espèces d’oies : l’Oie rieuse (Anser albifrons albifrons) et l’Oie des moissons (Anser fabalis rossicus), même si leur statut de conservation est favorable au niveau européen, leur chasse jusqu’au 10 février, de surcroit sans quota, empiète sur le début de leur migration de retour qui a lieu dès la première décade de février. En outre, il existe d’importants risques de confusion des oies grises entre elles, ces deux espèces rares pourront donc être victimes de la chasse après leur fermeture à la place des Oies cendrées, elle toujours ouverte (jusqu’au 28/02).
    En outre, le tir des oies jusqu’au dernier jour de février perturbera les oiseaux d’eau dont la chasse est fermée depuis le 31 janvier et notamment les canards, en cette période de quiétude qui leur est indispensable, entre la fin de l’hivernage et le début de leur retour vers leurs aires de reproduction et leur saison de reproduction.
    De plus ce projet de loi rend tout à coup obligatoire, de fait, la possession d’un smartphone pour déclarer les prélèvements sur l’application « Chassadapt » ce qui n’est prévu par aucune réglementation.

  •  Projet relatif au prélèvement d’oies en fevrier, le 23 janvier 2019 à 21h28

    Je donne mon avis favorable au texte proposé. En effet ,les populations d’oies en augmentation régulière depuis des années permettent un prélèvement mesure et contrôle comme c’est prévu.L’objectif doit être de maîtriser les populations.

    L’absence de prélèvement résultant de la suppression éventuelle totale du mois de février ne peut que conduire à une augmentation non maîtrisée des populations conjuguée aux concentrations excessives qui seront à l’origine de dégâts aux cultures agricoles.
    N’oublions pas les actions " correctives " sous forme de gazage aux Pays-Bas.
    Une suggestion : pour garantir les excès de prélèvement éventuels, pourquoi pas prévoir un quota maxi par jour. L’exemple du carnet bécasse est bon à prendre.

  •  Alte au FLOP, le 23 janvier 2019 à 21h28

    Non au gazage
    Que fait-on de la couche d’ozone?
    Oui à l’écologie, la chasse en fait partie.

  •  La Chasse aux oies cendrées en février, le 23 janvier 2019 à 21h27

    Je donne un avis favorable au projet permettant la chasse aux oies jusqu’au 28 févrie

  •  Non au projet de loi relatif à la chasse à l’oie, le 23 janvier 2019 à 21h27

    Je suis contre ce projet de loi. Au lieu de tuer ces pauvres animaux il faut les préserver. Ce projet n’est fondé sur aucune étude scientifique et est sans fondement solide. Déjà autoriser la chasse jusqu’au 31 janvier c’est trop. Si cela est autorisé aux chasseurs, que vont-ils demander ensuite ? La France devrait être un exemple en terme de conservation et de protection et ne devrait pas faire les gros titres en tant que destructeur de la faune.

  •  Oies sauvages, le 23 janvier 2019 à 21h26

    Pour une fois qu’il y a un animal qui n’est pas en voie de disparition, il faut que l’être humain participe à sa destruction

  •  Je suis pour le projet de loi, le 23 janvier 2019 à 21h26

    Je suis pour le projet de loi concernant la chasse au oies en février

  •  je suis contre , le 23 janvier 2019 à 21h25

    Le bon sens doit prévaloir, comment peut-on accentuer la pression sur des oiseaux migrateurs déja soumis à de nombreux dangers durant leurs migrations (éoliennes, lignes HT, raréfaction des zones humides, pollution, chasseurs, prédateurs)

  •  Contre, le 23 janvier 2019 à 21h25

    Non à la chasse des oies durant leur migration. Non à une prolongation de l’autorisation de chasse.

  •  je suis contre la prolongation de la chasse a l oie sauvage, le 23 janvier 2019 à 21h23

    ON DOIT ARRETER CES PRELEVEMENTS CAR LES OIES QUI MIGRENT NE SONT PAS LES MEMES QUE CELLES QUI FONT DES DEGATS CHEZ LES AGRICULTEURS DES PAYS BAS CES DERNIERES ETANT SEDENTAIRES AUX PAYS BAS.
    ET POUR NOS CHASSEURS TOUT EST BON POUR CHASSER A TOUT VA NOTRE FAUNE ON RETROUVE DES CHARNIERS DANS MA REGION OU LES CHASSEURS LAISSENT POURRIR LES CADAVRES DES ANIMAUX QU ILS ONT ABATTUS EN TROP GRAND NOMBRE… C’EST HONTEUX …LAISSONS MIGRER CES BEAUX ANIMAUX EN TOUTE QUIETUDE LES CHASSEURS ONT DEJA EU BIEN ASSEZ DE CADEAUX !

  •  mauricette julien, le 23 janvier 2019 à 21h23

    une honte qu’attendre d’autre d’un président qui est pour la chasse à courre qui veut développer la chasse en baissant de moitié le prix du permis de chasse qui autorise plus que jamais la chasse le mercredi (et oui il faut apprendre aux enfants la tuerie ou comme on dit l’autorisation de prélèvement entre autre du grand tetras ……)sans oublier la chasse le samedi et le dimanche on peut se faire tuer pour un bol d’air en foret Ils adorent faire des cartons sur les soit disant nuisibles ils en font tellement partie qu’ils se tuent entre eux je vais pas pleurer…… !

  •  Oui pour ce texte de "l’oie", le 23 janvier 2019 à 21h22

    Super ok pour la chasse de l’oie en février et le jeu de l’oie à partir de Mars
    MAIS NON AU GAZAGE

  •  Non à la chasse prolongée, le 23 janvier 2019 à 21h22

    Quand cessera-t-on de faire des cadeaux aux chasseurs?
    Ras le bol du chantage du président Willy Schrean de rejoindre
    les gilets jaunes s’il n’obtient pas gain de cause.
    La France DOIT respecter les directives européennes protégeant
    la nature et notamment la directive oiseaux.

  •  la chasse des oies en Fevrier, le 23 janvier 2019 à 21h22

    Je donne un avis favorable au texte proposé afin d’autoriser la chasse des oies en Février

  •  Je donne un avis favorable au texte proposé , le 23 janvier 2019 à 21h22

    Oui a la chasse en fevrier

  •  ça suffit, vous ne croyez pas !, le 23 janvier 2019 à 21h21

    Laissez les oies tranquilles… En ces temps de froid, la vie est suffisamment difficile pour elles sans en plus y rajouter le stress d’échapper à ceux qui tirent sur tout ce qui bouge juste pour se faire un shoot d’adrénaline ! Si vous voulez réguler les populations d’oies, laissez faire la nature ! Elles ont des prédateurs naturels, comme le renard ! Ah oui, celui-ci aussi est persona non grata… Ce n’est pas quand il n’y aura plus que quelques couples en France qu’il faudra se demander si on a bien fait tout ce qu’il fallait pour préserver une faune sauvage de qualité !
    Les dégâts occasionnés aux cultures par l’utilisation incontrôlée de pesticides de toutes sortes sont bien plus importants que ce que feront jamais toutes les oies qui survolent notre territoire et parfois s’y posent pour le plus grand bonheur des promeneurs ("exigences récréationnelles, comme vous dites !)…

  •  Contre , le 23 janvier 2019 à 21h20

    Laissez les animaux tranquille.
    Ce n’est qu’une excuse pour pouvoir distraire un peu plus une minorité de personne (les chasseurs donc) qui confondent amusement et barbarie.
    Mais il faut trouver des excuses afin de divertir ces gens là. Donc ces oies causent des dommages aux cultures et aux écosystèmes.
    Et pour tous ces milliers d’animaux gardés en captivité et relâchés pendant les périodes de chasse, faisant confiance à l’homme et ne sachant pas comment vivre en dehors de ces prisons, c’etait quoi leur excuse ? A part d’etre né pour mourir, parce que la chasse c’est « Un moment pleins de bons souvenirs » (en effrayant des etres vivants leur courant après pour les tuer) , « réguler la population » (laissez moi rire) 
    Vous en avez juste marre de chasser du sanglier, du lapin, des chevreuils ou des biches.
    PS : Essayez l’empathie.

  •  NON au projet d’arrêté relatif aux prélèvements d’oies en février 2019, le 23 janvier 2019 à 21h20

    Je suis contre le projet d’arrêté autorisant la chasse des oies cendrées (jusqu’au 28 février 19), rieuses et des moissons (jusqu’au 10 février 19).
    Cette pratique serait contraire à la directive Oiseaux qui précise que les oiseaux migrateurs ne peuvent pas être chassés en période de migration vers leur lieu de nidification (et qui débute dès la 3ème décade de janvier pour les oies cendrées).
    Les oies cendrées en transit ou en hivernage en France sont originaires de Suède et de Norvège, et non des Pays-Bas. Cet arrêté ne permettrait donc pas de réduire les dégâts aux cultures occasionnés aux Pays Bas par une population d’oies sédentaire.
    Les modalités du contrôle du respect des quotas reposent sur des technologies non évaluées et incomplètes, et r essentiellement sur les déclarations faites par les chasseurs eux-mêmes, avec peu de moyens humains pour assurer un véritable contrôle de la situation réelle.
    L’ouverture de la chasse aux oies cendrées jusqu’au 28 février perturbera les oiseaux d’eau dont le chasse est fermée depuis fin janvier, notamment les canards.
    Ces populations d’oies ne sont pas menacées d’extinction, mais ne sont pas non plus en surpopulation. L’autorisation de chasse pendant la période de migration prénuptiale pourrait diminuer leur population de façon menaçante et non prévisible.
    Il existe des risques de confusion entre ces différentes espèces d’oies ; les oies rieuses et des moissons pourront donc être confondues avec les oies cendrées et continuer à être chassées jusqu’au 28 février.

  •  Non à la chasse, le 23 janvier 2019 à 21h19

    La chasse est une pratique anachronique dans notre contexte écologique et de déclins désastreux des espèces !

  •  Je suis contre, le 23 janvier 2019 à 21h19

    Certes, les oies produisent d’importants dégâts.
    Mais est-ce une raison suffisante pour autoriser la prolongation de la chasse?
    Peut-être que ce problème de surpopulation est lui-même engendré par la chasse. En effet, le prélèvement de prédateur nuit à l’équilibre des écosystèmes en réduisant certains liens de la chaîne alimentaire.
    Alors faut-il soigner le mal par le mal?
    L’homme est à l’origine de ce phénomène mais l’augmentation de la chasse ne résoudra pas tout. Bien au contraire, cela ne peut qu’amplifier les déséquilibres environnementaux actuels.
    Alors plutôt que de prolonger la chasse pourquoi ne pas limiter celle des prédateurs naturels des oies?

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