Arrêté modifiant l’arrêté du 9 juin 2021 fixant les prescriptions techniques générales applicables aux plans d’eau, y compris en ce qui concerne les modalités de vidange, relevant de la rubrique 3.2.3.0 de la nomenclature annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement
Consultation du 27/05/2024 au 21/06/2024 - 4126 contributions
Le présent projet d’arrêté modifie l’article 4 de l’arrêté du 9 juin 2021 fixant les prescriptions techniques générales applicables aux plans d’eau, y compris en ce qui concerne les modalités de vidange, relevant de la rubrique 3.2.3.0. de la nomenclature annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement afin de restreindre l’application de cet article aux seuls projets d’implantation de plans d’eau en zone humide dont la surface implantée est supérieure ou égale au seuil d’autorisation de la rubrique 3.3.1.0. de la nomenclature (1 hectare).
Ainsi, il ne sera plus nécessaire de remplir les conditions posées par l’article 4 pour réaliser un plan d’eau en zone humide dès lors que la surface implantée est inférieure au seuil d’autorisation de la rubrique 3.3.1.0. de la nomenclature.
Les obligations de respect de la démarche « éviter, réduire, compenser » et de compatibilité aux SDAGE et SAGE lorsqu’ils existent, continueront de s’appliquer, afin de garantir la préservation des intérêts protégés par l’article L. 211-1 du code de l’environnement.
L’implantation de plans d’eau dont la surface atteint les seuils d’autorisation de la rubrique 3.3.1.0. demeurera encadrée par les dispositions de l’article 4 actuel.
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Commentaires
Je souhaiterais débuter par une question fondamentale à mes yeux : quel est l’objectif, pour une société, de rédiger des textes réglementaires ?
1) contraindre les concitoyens à empiler de la paperasse et donner du travail aux instructeurs des dossiers ?, ou…
2) proposer des règles visant à la préservation du bien commun qui, ici, est l’EAU !
Donc, seconde question : de qui se moque t-on quand cette proposition de modification d’arrêté est argumentée par le seul fait que la conjoncture actuelle impliquerait de procéder à des simplifications administratives !
De quelle conjoncture parle t-on ?
1) la colère des agriculteurs qui relève d’un problème social avant tout ? ou …
2) la catastrophe annoncée du manque d’eau pour les populations d’humains et la BIOdiversité… la vie en quelque sorte.
Le manque d’eau touche tout le monde et non seulement le monde agricole, par ailleurs très mal défendu (ou très bien selon le point de vue !) par des syndicats majoritaires liés intimement aux grands marchés ;
Cette proposition est donc non seulement inacceptable mais indécente !
- mettre en place des cultures et/ou élevage en accord avec le climat et le sol en place sur le territoire
- les agriculteurs disposent d’appui au niveau local de façon à les aider sur ce type de contraintes (manque d’eau, …)
- de rallier l’agriculture à la nature et au climat, sans nature nous n’avons rien, nous sommes obligés de faire avec. Si le but est de favoriser les plans d’eau de loisir, il faut communiquer suffisamment sur les points négatifs auprès du grand public. Il existe des solutions à chaque problème, il conviendrait d’intégrer des professionnels de chaque thématiques pour réaliser des arrêtés contenant du sens et non de réaliser cela en petit comité. L’eau est un bien commun, elle est à tous, et n’a pas à rester stocker dans les parcelles de quelques riverains. Si les zones humides existent naturellement c’est qu’elles disposent de rôles "utiles". La Nature est bien plus intelligente que l’homme, laissons là faire ce qu’elle fait de mieux.