Projet de décret relatif à la période de chasse du sanglier en France métropolitaine

Consultation du 20/09/2019 au 12/10/2019 - 8063 contributions

L’augmentation continue des populations de sangliers en France depuis plus de 30 ans explique en grande partie l’augmentation des prélèvements (50.000 sangliers prélevés par les chasseurs en France annuellement dans les années 80, 500 000 en 2014, 700 000 en 2017, 760 000 en 2018).

80% des dégâts agricoles qui représentent plus de 30 millions d’euros par an sont imputables au sanglier. Le Plan National de Maîtrise du Sanglier (PNMS), en vigueur depuis 2009, regroupe à droit constant les différents outils réglementaires existants (chasse, classement « nuisible », louveterie) accessible au préfet dans chaque département afin d’améliorer la régulation du sanglier, et favoriser la disparition des « points noirs » (10% du total des communes où se concentrent 90% des dégâts agricoles).

La durée de la période de chasse est un des facteurs – clefs permettant d’optimiser la régulation du sanglier. À ce jour, le sanglier peut être chassé à l’affût, à l’approche ou en battue, avec ou sans chiens, du 1er juin jusqu’au dernier jour de février. La date précise dans chaque département est fixée par le préfet sans pouvoir dépasser le dernier jour de février.

Le présent projet de décret permet le tir du sanglier à la chasse jusqu’au 31 mars si cette date est retenue au niveau départemental.

Ces dispositions s’ajoutent aux dispositions existantes permettant le classement du sanglier comme « espèce susceptible d’occasionner des dégâts » (ESOD) et autorisant les propriétaires à faire usage de leur droit de destruction à tir du sanglier pour prévenir des dégâts agricoles.

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Commentaires

  •  Favorable à ce projet., le 6 octobre 2019 à 18h52

    Un nécessaire complément des battues administratives qui ne suffisent pas à enrayer la progression de cette ESOD.

  •  Degats de sanglier, le 6 octobre 2019 à 18h52

    bonjour, je suis favorable à la prolongation de l’ouverture à la chasse du sanglier au moins jusqu’au 31 mars.il y a trop de dégats dans nos cultures et en bio cela est tres compliquer à gérer voir impossible sur certaines cultures car on ne peut plus intervenir au moment opportun.
    cordialement

  •  Oui pour la régulation des sangliers au mois de mars, le 6 octobre 2019 à 18h49

    Pour une prolongation de la chasse aux sangliers au mois de mars… là où il y a des dégâts constatés.

  •  Non à cette prolongation !, le 6 octobre 2019 à 18h44

    Généraliser la chasse aux sangliers sur tout le territoire jusqu’à fin mars, c’est déranger toute la faune en période de reproduction, ce qui peut avoir de graves conséquences sur une biodiversité déjà fragilisée.
    Comme la chasse est cruelle, dangereuse et inefficace, il serait judicieux de prendre d’autres mesures, telles : l’interdiction de l’agrainage, l’interdiction des élevages de sangliers (à cause du risque d’évasion) et l’interdiction de l’importation de sangliers venus de l’étranger.

  •  Tout à fait favorable, le 6 octobre 2019 à 18h38

    Depuis plusieurs années les populations de sanglier ne cessent d’augmenter. En corrélation augmentent les dégâts aux cultures qui handicapent encore plus une profession déjà en grande difficulté. Etendre la période de chasse au mois de mars est tout à fait cohérent puisque c’est une période où les cultures sont particulièrement fragiles.

  •  oui à la prolongation de la période de chasse au sanglier, le 6 octobre 2019 à 18h35

    ce n’est que bon sens il faut en finir avec les surpopulations et les dégats conséquents.
    Cette mesure pourrait être suspendue en cas de mauvaise année de reproduction.

  •  sanglier, le 6 octobre 2019 à 18h35

    oui à la chasse en mars là où il y a des dégâts chasse à l’approche ou battue sans chiens pour limiter le dérangement sur le reste de la faune sauvage.

  •  Période de chasse aux sangliers, le 6 octobre 2019 à 18h33

    Stop à la chasse stop au lobbing des chasseurs. La nature souffre et la chasse tue les animaux voir des humains malheureusement. Changeont d approche pour gérer les sangliers.
    J ai envie de profiter de la nature sans avoir à risquer la vie.
    Pierre

  •  Non à la prolongation de la chasse, plutôt, diminution globale de celle-ci, le 6 octobre 2019 à 18h32

    Parce que la chasse s’octroie la majeure partie de la nature alors que la majeure partie de la population ne chasse pas. Parce que la chasse, c’est 9 mois de stress pour la faune et de non tranquillité pour les autres usagers de la nature alors que l’année ne compte que 12 mois.
    Parce que la chasse s’étend sur toute la période où la météo invite les non chasseurs à profiter des bien-faits de la nature.
    Parce que sans chasse, la nature s’auto-régule, que la terre sait beaucoup mieux s’auto-gérer qu’on ne peut, nous, le faire.
    Parce que cette auto-régulation serait un tout si nous acceptions la nature dans sa réalité profonde, notamment avec les grands prédateurs qui réguleraient d’eux-même la croissance de la population des sangliers, pour ne parler que d’eux.
    Parce que la chasse, c’est aussi super stressant pour qui veut randonner tranquille en montagne, se balader en forêt ou prendre un peu l’air, au calme de la nature sans avoir à sursauter à chaque coup de fusils.
    Parce que la chasse s’approprie tous les temps libres de toute la société, dimanches et jours fériés compris.
    Parce que la chasse, si l’on veut parler avec cohérence, de régulation et de croissance des populations, ne devrait pas être à l’origine d’élevage ou d’importation de gibier. Ces pratiques discréditent à elles seules le rôle de régulation, si souvent prôné par la chasse et ses amis.
    Par ce que la chasse est devenue un lobby de haut rang au sein de l’exécutif et que chaque lobby doit être enrayé.
    Enfin, parce qu’il est temps d’écouter la majorité de la population et non la majorité des chasseurs

  •  contre la prolongation de la chasse, le 6 octobre 2019 à 18h30

    Je suis contre la prolongation de la chasse aux sangliers et autres animaux classés nuisibles. Les dégâts qu’ils occasionnent sont infimes contrairement aux affirmations des chasseurs. La nature régule bien sans intervention démesurée des chasseurs. A leur façon les animaux participent eux mêmes à l’entretien des forêts laissées à l’abandon. La chasse le mercredi et le weekend est une aberration puisqu’elle limite la liberté des promeneurs et autres utilisateurs des forêts tout en leur faisant courir des risque, la prolongée est une nouvelle atteinte à la liberté.

  •  non, le 6 octobre 2019 à 18h27

    Que les chasseurs chassent le lundi mardi jeudi et vendredi. Qu’on laisse le mercredi et le we aux autres.. et peu importe la durée. Juste du bon sens…une honte qu’on fasse cohabiter des armes avec des famille des vtt des traileurs etc…

  •  NON à la prolongation de la chasse !, le 6 octobre 2019 à 18h26

    Amoureuse de la nature, une nature VIVANTE et LIBRE, comme une majorité d’autres citoyens, je suis tout à fait contre la chasse, et donc contre sa prolongation, car la chasse en général est totalement injustifiée et absolument dangereuse pour les promeneurs et habitants !
    De plus, généraliser la chasse aux sangliers sur tout le territoire jusqu’à fin mars, c’est déranger toute la faune en période de reproduction, ce qui peut avoir de graves conséquences sur une biodiversité déjà fragilisée
    Il serait temps également d’arrêter de nous prendre pour des ignares, sachant que l’expérience montre que la population de sangliers continue de croître malgré une pression de chasse de plus en plus forte. Le Ministère ne s’appuie sur aucune étude scientifique pour démontrer l’efficacité de la chasse pour « réguler » les populations de sangliers.
    Je pense que l’interdiction de l’agrainage, l’interdiction des élevages de sangliers (à cause du risque d’évasion) et l’interdiction de l’importation de sangliers venus de l’étranger seront plus efficaces et moins cruels !
    De même que favoriser le développement des populations de grands prédateurs, qui se nourrissent de sangliers, et stopper la politique de tirs de prélèvements contre les loups (ce qui implique par ailleurs une meilleure protection des élevages domestiques)

  •  OUI 1000 X OUI , le 6 octobre 2019 à 18h22

    Les dégâts dues aux sangliers ne s’arrêtent pas fin févier comme la chasse. Avec la reproduction qui se fait toute l’année,les dégâts se font toute l’année. Sans compter que si la population augmente de trop,les rencontre avec les voitures vont se multiplier. Pas de destructions massives mais une gestion du cheptel.

  •  chasse au sanglier .., le 6 octobre 2019 à 18h11

    au lieu de chasser jusqu’à fin mars il faudrait mieux obliger les chasseurs à augmenter le nombre de chasses sur leurs territoires !Une fois tous les 30 jours n’est pas suffisant dans les zones noires et rouges Tous les 15 jours serait déjà beaucoup plus efficace !!!ON verrait après contrôle et une campagne le résultat !!!! Mais aussi le faire avec suffisamment de chiens et de chasseurs !…

  •  OUI AU PROJET PERIODE DE CHASSE EN MARS, le 6 octobre 2019 à 18h10

    Après avoir lu une page de post, je pense avoir compris.IL NE FAUT TOUCHER A RIEN.
    Voici le discours des agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs et des particuliers, les chasseurs sont responsables des dégâts causés par les sangliers qui mangent le maïs, les chevreuils les bourgeons des vignes, les cerfs écorcent les plants de sapin ,les corbeaux arrachent l’orge qui lève, les pigeons et les lièvres mangent les tournesols, les lapins mangent le blé le long des bois, les renards mangent les poules des citadins, les fouines qui font du bruit la nuit dans les greniers, les pigeons qui squattent dans les clochers et qui déposent leurs fientes sur le parvis de l’église, (risque de glissade) et le ragondin qui défonce les berges des ruisseaux et j’en passe des vertes et des pas mûres. Et dans ces cas là, se sont les chasseurs qui ne font pas leur boulot, et de l’autre se sont des assassins, La promenade dans les bois : pour infos 90% des forêts sont privées, donc on ne rentre pas.
    Les forêts domaniales sont publiques, ouvertes à tous pour les promenades, le ramassage des champignons, des châtaignes, l e glanage du bois mort, etc …sous conditions bien sûr.
    Les forêts publiques sont chassées 2 jours EN semaine au maximum, voir moins, ONCFS est là pour vous renseigner. Après lecture, je suis inquiet pour ma sécurité, du coup je ne ferai plus de sport à la montagne 100 morts par an, ni de sport nautique 50 morts ,les sports aériens 30 morts, sports mécaniques 25 morts, randonnée 80 morts, la natation ou baignade 500 morts, équitation200 morts et 10 drames inexcusables à la chasse, et puis 3200 morts sur les routes, 800 homicides, 300 femmes tuées par leur conjoint, les gendarmes assassinés, et les pompiers bombardés à coup de grille-pain ou de machine à laver.
    La réintroduction de grands prédateurs : le loup grand sportif, coureur de fond, endurant, seulement voilà le sanglier lui , il s’arrête, fait face et là ça saigne. Résultat moyen. Rajoutons un millier d’ours lui s’est un opportuniste, il ira mettre quelques baffes aux loups et mangera leur prise avec quelques myrtilles , c’est une fine gueule l’ourson. Un millier de lynx, lui il est trop petit, un chevreuil blessé ok un sanglier il grimpe dans un arbre. Alors il nous faut un animal qui chasse à l’approche, à l’affût , en battue. Oui un chasseur à l’arc, ou avec une arme à feu, le lance pierre est interdit dommage ça ne fait pas de bruit pour préserver la grasse matinée du citadin. Mais plus personne ne veut de chasseur. Je n’ai rien d’autre à proposer. Certains disent que la nature se régule seule depuis toujours, et bien elle a échouée. Le prédateur le plus dangereux c’est bien l’homme. D’ici 2 siècles plus de ressources naturelles, plus d’eau potable, de l’air irrespirable, des mers vides et polluées, idem pour les terres s’il en reste. Une chose est certaine la terre nous survivra, et la chasse n’a rien à voir avec notre déclin. La seule espèce a régulé c’est bien la race humaine.
    La terre peut faire vivre durablement 3 milliards d’êtres humains, nous sommes plus du double ; demain 3 milliards de plus, sacré problème.
    Alors oui, je suis très inquiet pour mes arrières petits enfants qui n’auront peut être pas droit à une descendance.
    Je suis un vieux chasseur de (80 ans) qui plante des haies, qui aide à la pose de clôture pour la protection des cultures, qui se déplace à vélo ,qui rebouche les ornières des motos cross ou des quads, mais aujourd’hui je suis fatigué, alors je lance un appel aux éco-protecteurs de la nature pour m’aider à nettoyer les bords des ruisseaux, les chemins recouverts de bouteilles, de papiers toilette, de serviette hygiénique, préservatif et bien d’autres choses vaut mieux s’unir pour préserver la faune et la flore, même si je pense qu’il est trop tard.

  •  Contre, le 6 octobre 2019 à 18h09

    Ce sont des arguments fallacieux amenés par le lobby de la chasse.
    Combien de morts seront nécessaires pour enfin arrêter ces meutes de chasseurs.

  •  oui à la chasse du sanglier en mars, le 6 octobre 2019 à 18h07

    je suis pour car il faut tout faire pour éviter la prolifération des sangliers qui mangent tout ce qu’ils trouvent et cela a des conséquences pour le reste de la faune,sans oublier les problèmes sanitaires en général.Je lis beaucoup de calomnies et de fausses idées reçues dans les commentaires : mais tout de même les chasseurs sont les seuls à mettre la main au porte monnaie pour les dégâts et à payer pour pouvoir exercer leur droit de chasse, les autres usagés de la nature ne paient rien.Pourtant ,agriculteurs ,forestiers et les communes auraient bien besoin de revenus supplémentaires…..
    oui à la chasse en mars,et promouvoir de nouveau mode de pratique comme l’affût et l’approche.On soulagerait les lieutenants de louveteries,et les chasseurs en battues.

  •  AVIS FAVORABLE, le 6 octobre 2019 à 18h03

    oui a l’extention de la chasse aux sangliers ou il y a des dégâts.

  •  Non à l’extension de la période de chasse, le 6 octobre 2019 à 18h01

    Il serait plus opportun de faire respecter les périodes et horaires déjà existants, légiférer sur l’organisation de la population de sangliers qui fait en sorte d’avoir toujours du gibier proche des chasseurs.
    Et encourager une occupation raisonnée, partagée et courtoise des espaces naturels entre les différents utilisateurs.

  •  Non à l’extension de la période de chasse , le 6 octobre 2019 à 18h00

    Je ne suis pas favorable à l’extension de la période de chasse des sangliers