Projet de décret portant désignation et fixant les attributions du préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup

Consultation du 10/07/2018 au 01/08/2018 - 141 contributions

Le plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage prévoit de renforcer les missions du préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui en coordonne et anime la mise en œuvre depuis 2004. L’objectif vise à une nouvelle organisation de l’État sur le sujet pour mieux concilier protection de l’espèce et préservation des activités d’élevage confrontées à la prédation du loup.

Ce plan est complété par deux arrêtés datés du 19 février 2018, pris en application du 2° de l’article R. 411-13 du code de l’environnement. Un premier arrêté fixe les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup et un second fixe le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée chaque année.

Désignant le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes en tant que préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup et en complément du renforcement de certaines missions conduites d’ores et déjà par ce préfet en application du plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage (établissement de bilans, diffusion de consignes techniques aux préfets de département, opération de communication, etc.), le décret le dote de compétences lui permettant d’assurer la maîtrise des tirs sur les loups autorisés en application des deux arrêtés du 19 février 2018 précités, afin que, dans le cadre de la réglementation de protection de l’espèce, ces opérations répondent avec la plus grande efficacité possible à l’objectif de prévention des dommages importants aux troupeaux.

Le préfet coordonnateur pourra ainsi procéder aux opérations suivantes :
- sélection des territoires où les tirs de prélèvements simples et renforcés de loups peuvent être autorisés par les préfets de départements. Cette sélection s’opère sur le fondement des suivis organisés par les préfets de département et le préfet coordonnateur . Dans le respect du nombre maximal de loups pouvant être détruits par année civile, fixé pour garantir le maintien de la population de l’espèce dans un état de conservation favorable, elle a pour objectif de s’assurer de la plus grande pertinence possible des prélèvements simples et renforcés de loups pour prévenir les dommages importants aux troupeaux d’animaux domestiques.

- possibilité de suspension sur certains territoires des décisions des préfets de département relatives à la mise en œuvre des tirs de prélèvements simples et renforcés et des tirs de défense renforcée, à compter du premier septembre, pour une période pouvant aller jusqu’au 31 décembre. Dans le respect du nombre maximal de loups pouvant être détruits par année civile, fixé pour garantir le maintien de la population de l’espèce dans un état de conservation favorable, cette disposition vise à s’assurer que la mise en œuvre de tirs de prélèvements simples et renforcés et de tirs de défense renforcée sera réservée aux territoires où la prévention ou la diminution de dommages importants aux troupeaux domestiques est prioritaire.

- désignation, au sein des fronts de colonisation du loup, des zones dans lesquelles, du fait des modes de conduite des troupeaux d’animaux domestiques, la mise en œuvre des mesures de protection de ceux-ci contre la prédation du loup présente des difficultés importantes, en vue d’y mettre en œuvre des modalités particulières d’intervention sur la population de loups justifiées par une sensibilité particulière des élevages à la prédation du loup.

- lorsqu’est atteint, avant la fin de l’année civile, le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction est autorisée par arrêté des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture, possibilité d’augmenter ce nombre, dans la limite de 2% de l’effectif moyen de loups estimé annuellement, uniquement pour la mise en œuvre des tirs de défense (simple ou renforcée) autorisés par les préfets de département. Le préfet coordonnateur pourra également décider, par arrêté, que la mise en œuvre des tirs de défense simple, autorisés par les préfets de département, puisse se poursuivre au-delà de tout plafond de destruction de loups afin d’assurer en permanence la protection des troupeaux domestiques. Cette nouvelle compétence du préfet coordonnateur lui permettra de prolonger, dans des conditions précises, la mise en œuvre de l’arrêté des ministres fixant le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction est autorisée lorsque cela est nécessaire, dans le respect de la protection de l’espèce, pour assurer en permanence la protection des troupeaux.

Enfin le préfet coordonnateur aura la charge d’arbitrer l’affectation des moyens mobiles de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage pour la mise en œuvre du protocole d’intervention sur la population de loups. L’établissement dispose en particulier d’une brigade mobile d’intervention sur le loup qui est très sollicitée par les préfets de département. Cette situation justifie un arbitrage du préfet coordonnateur afin que les interventions de la brigade s’effectuent prioritairement dans les zones de forte prédation.

Les décisions du préfet coordonnateur résultant du décret seront publiées au recueil des actes administratifs de la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

La consultation est ouverte du 10 juillet au mercredi 1er août 2018 à midi.

En application du dernier alinéa du II. de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  Non au renforcement des prérogatives du Préfet coordinateur, le 29 juillet 2018 à 11h26

    Les décisions doivent se prendre au plus prés du terrain , les sous-préfets et préfets rencontrent les acteurs locaux , vont sur le terrain , ont plus de réactivité .
    Il faut cesser d’imposer une gestion complétement inefficace et déconnectée du réel . La problématique loup ne concerne plus seulement les derniers acteurs du pastoralisme - éleveurs, bergers- mais l’ensemble du monde rural ( et citadin lorsqu’il fait du tourisme vert…)
    On ne peut pas prôner une agriculture propre et bio et imposer le loup . Par exemple les clôtures électriques des mesures de protection rendues obligatoires par le nouveau plan loup exigent que ces clôtures soient parfaitement désherbées : au Roundup donc ! Sauf que celui ci est interdit en bio et dans les zones sensibles . Résultat : sortie du label bio et mise en infraction ou non indemnisation en cas d’attaque ( sachant que ces mêmes clôtures ne cessent de prouver leur inefficacité depuis 20 ans !! )
    Le loup met à profit l’impunité dont il bénéficie , s’adapte et s’enhardie :il attaque en plein jour, en plein village, dans des stabulations ou bergeries .A l’heure ou on veut mettre les poules en plein air par exemple, il va il y avoir des problèmes et des surcoûts …
    Le bien être animal ne doit pas être à sens unique .
    En protégeant le prédateur et en ôtant à l’éleveur les réels moyens de protéger ses bêtes , on va à l’encontre de ce bien-être animal ;
    Plus grave à mon sens , on oblige les éleveurs à trahir le pacte tacite de la domestication où l’animal accepte de donner son lait, sa laine,son cuir , sa chair et la chair de sa chair en échange de la couverture de ses besoins vitaux : nourriture et protection contre prédateurs . Dans le cas des ongulés , à moins d’être cul de jatte la nourriture est toujours accessible il suffit de se déplacer pour trouver de l’herbe , le bénéfice de la domestication réside donc dans la protection contre la prédation qui permet tranquillité et quiétude .
    Et oui le loup est un facteur d’entropie XXL ! Désolée d’écorner le mythe …

  •  loup, le 29 juillet 2018 à 11h17

    arretons de regler tous les problemes animaux a coup de fusil.obliger les eleveurs a proteger leurs troupeaux

  •  Contre la désignation des préfets pour la coordination du plan loup, le 28 juillet 2018 à 14h42

    Monsieur le Ministre,

    Je suis totalement contre la désignation des préfets pour coordonner le plan loup.

    Ce plan loup, qui, prévoit une population de 500 loups.

    Nous savons, vous et moi, que la pérennité de l’espèce lupine n’est pas possible avec un si petit chiffre !

    Vu ce qui ce passe actuellement en Lozère, nous savons, que si les préfets gèrent les tirs sur les canis lupus italicus, il y aura obligatoirement des excès.

    Déjà certains éleveurs braconnent le loup, d’autre falsifient les carcasses des ovins tués par des chiens errants, avec stylos billes, pour approfondir la taille des crocs !
    Un fascicule à tourné sur facebook. Je pense que vous êtes au courant.

    Le loup, tout comme le lynx et l’ours sont les trois grands prédateurs français que nous devons véritablement protégé !

    N’oublions pas que le loup est une espèce protégée par le traité de Berne, et strictement protégée pas convention de Washington et la convention habitat.

    Est-il normal de faire payer des amendes à la majeure partie des Français via nos impôts qui sont contre ces tirs, pour chaque loups tués?

    NON !

    Veulliez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression des mes salutations distinguées

  •  Alors que la France s’acharne à faire du loup son bouc-émissaire, le Royaume-Uni se dote de moyens pour responsabiliser les maîtres de chiens irresponsables , le 28 juillet 2018 à 10h05

    Les métiers liés à d’élevage en France ne sont plus viables depuis des années, raison pour laquelle les éleveurs vivent sous « perfusions » des différentes aides de l’Etat ou l’Union Européenne. Par ailleurs, les dédommagements d’assurances pour « divers motifs », sont également monnaie courante et le fait de déclarer une brebis dévorée par un loup est clairement plus lucratif et plus facile, que de mettre en place les mesures nécessaires (surveillance humaines, chiens, clôtures etc.) pour la protection du troupeau.

    Au Royaume-Uni, où l’ensemble des prédateurs comme le loup, le lynx et l’ours ont été exterminés et où les attaques sur les troupeaux demeurent pourtant, des dispositifs sérieux ayant prouvé leur efficacité pour identifier l’origine d’une attaque sont en place. On pourra citer, entre autres, le Protection of livestock Act de 1953, qui interdit à tout propriétaire de promener son chien non tenu en laisse à proximité d’une zone de pâturage. Des sanctions sont prononcées à l’encontre de propriétaires qui laissent leur(s) chiens(), que ce soit volontaire ou pas, hors de contrôle, attaquer un troupeau.

    C’est ainsi que le dresseur Ross-Robertson du Shropshire a écopé d’une peine de 12 mois de travaux d’intérêt général assorti d’un dédommagement de 21 000 £ pour avoir laissé ses deux chiens tuer 37 brebis. Suite à cette affaire, le conseiller NFU (Union Nationale des Fermiers) du Shropshire Jonathan Evans a déclaré que "des milliers de brebis et de bovins sont morts cette année à cause des dommages causés par des chiens."

    Compte-tenu tenu de ces faits, il va de soi qu’on ne peut tenir la faune sauvage pour responsable des dites attaques sur les troupeaux. Mais comme la loi française ne différencie nullement l’origine des attaques, qui sont donc toutes imputées au loup « par défaut », il est évident que cela permet ainsi aux éleveurs d’être indemnisé rapidement en accusant le loup.

    Par conséquent, le gouvernement n’aurait-il pas plutôt intérêt à investir dans la formation et la prévention des attaques auprès des éleveurs, de fournir des moyens concrets à la Police (lois, arrêtés, mais aussi équipements comme tests ADN etc.), comme c’est le cas au Royaume-Uni depuis longtemps, afin de vérifier dans les faits chaque attaque dite « de loup », l’objectif étant que chacun assume ses responsabilités ?

  •  conséquences de la présence du loup au pied du ventoux, le 28 juillet 2018 à 05h45

    je suis maraicher au pied du ventoux et aussi amateur d’activités sportives .En tant que maraicher,je constate la présence tout au long de l’année de gros gibiers(sangliers ,chevreuil) qui nous font beaucoup de dégâts sur nos cultures et nous imposent des actions de protection.Tout ceci a un cout qui nous est impossible de répercuter sur nos prix de ventes.Ce gros gibier n’était pas présent ou très occasionnelement avant l’arrivée du loup dans le massif du ventoux.
    En tant qu’adepte de vtt ,je constate que nous ne voyons plus dans le ventoux la faune que nous pouvions rencontrer auparavant les bouquetins par exemple.
    Enfin il faut arreter de penser que les agriculteurs se régalent à remplir des formulaires d’indemnisations .Tout ceci nous prend du temps ,de l’energie,des problèmes de trésorerie et surtout nous empêchent de nous consacrer pleinement à notre passion,notre métier.
    J’en parle d’autant plus aisémeht que je ne touche pas ou peu d’aide(0.5 pour cent de mon chiffre d’ affaire).
    Vive les choses simples…

  •  le loup nuisible, le 27 juillet 2018 à 19h08

    louisXIV a du faire intervenir l’armée pour se débarasser du loup entre cévennes et Margeride, voir la statue de la bête du Gévaudan ,
    Plus de 300 ans après certains écolos qui n’ont jamais étaient en face d’un loup tente de le protéger
    que feront-ils le jour ou il s’attaquera à leur enfant ?
    le bon sens aurait-il disparu de la terre ?

  •  Le préfet protecteur des bergers et des brebis, le 27 juillet 2018 à 17h46

    Le préfet du département, au plus près des habitants doit garder son rôle. Il peut avoir une information plus réelle.
    Il faut que les loups qui attaquent les troupeaux soient éliminés ainsi que les hybrides et les loups introduits (baltes)
    Bergers et brebis sont plus importants que les loups et méritent au moins autant d’attention.

  •  Non aux loups, le 27 juillet 2018 à 17h09

    Avoir une meute de quelques dizaines de loups est très destructeurs pour l’agriculture d’élevage, alors que ce n’est pas la présence de ces loups qui améliorera l’écologie très mal en point de notre planète. Il est beaucoup plus favorable pour la Planète et pour son avenir de régler les énormes problèmes de pollution (transport, charbon, industrie polluante etc…) que de jouer aux écolos en protégeant envers et contre tout une meute de loups que d’ailleurs personne n’a le courage d’aller admirer quand ils attaquent les troupeaux.
    On en tombe dans l’absurdité complète quand on voit ce qu’on fait pour protéger les loups et les ours, alors qu’à Briançon on a laissé mourir dans la neige une pauvre femme immigrée qui accouchait un soir d’hiver.
    Un canidé serait supérieur à une homo sapiens africaine ?

  •  NON AU LOUP, le 27 juillet 2018 à 14h56

    Plusieurs generations sont arrivés a éradiquer le loup
    Si l’on veut conserver le pastoralisme avec des étres humains qui en vivent et qui entretiennent la foret pour nos enfants et nous meme
    Disons NON AU LOUP qui coute trés cher a l’état maintenant et en prévention aux futurs accidents prévisibles avec les humains
    Je prefere me balader dans la montagne a observer des moutons,cerfs,biches ;chevreuil et meme sangliers que voir des loups

  •  En Europe, le loup est une espèce protégée mais pas en France…, le 27 juillet 2018 à 02h03

    Le lobby des chasseurs a encore frappé : le loup n’est plus une espèce protégée en France,des prélèvements et de tirs peuvent être autorisés par les Préfets… Nous franchissons un nouveau pas pour contourner la loi en mettant en place un préfet coordonnateur, dont les pouvoirs de décision seront étendus… Il y aura un arbitrage dans les zones dites de forte prédation : on sait très bien qui cet arbitrage favorisera…Les chasseurs et les éleveurs ! pas le loup.. Arrêtons de faire erreur sur erreur depuis des années : on favorise la réintroduction puis très rapidement les chasseurs réclament leur dû et les éleveurs vocifèrent de concert ! Le loup est un animal organisé suivant une hiérarchie, les couples reproducteurs sont limités en fonction de la nourriture existante, il craint l’homme et ne frappe que des bêtes isolées ou malades ; Avec les chiens de garde déjà financés,les troupeaux devraient être tranquilles en alpage si le berger restait sur place… Ce qui n’est pas la règle : alors un garde manger en nombre, vulnérable car en dehors des zones surveillées par les chiens ( qui n’ont pas d’ordres, ils sont livrés à eux-mêmes). Des prédations importantes sont faites par les chiens errants( troupeaux attaqués, blessés sans mesure) : que faisons nous pour lutter contre eux? On responsabilise les maitres? on envoie la facture? non , on donne aux préfets de nouveaux pouvoirs pour lutter contre le loup… Alors je dis NON ! Je suis une citoyenne,une contribuable qui a des droits et des devoirs : j’ai le droit de vous écrire, d’attirer votre attention et j’ai le devoir de défendre les loups dont nous avons besoin ! Et je ne parlerais pas des autres espèces qui paient le tribu car les populations ne sont pas régulées naturellement : les daims et les chevreuils… Le loup aide cette régulation ! si vous enlevez le prédateur, ce sont les agriculteurs qui monteront au créneau ! Stoppons la machine tant qu’il en est encore temps…

  •  STOP AU MASSACRE DES LOUPS EN FRANCE, le 25 juillet 2018 à 20h24

    Le massacre des loups en France, est un acte de braconnage, d’ une espèce protégée, par une Convention Internationale, signée par la France. Cette élimination de masse, de nos loups, fait honte à l’ écologie et à son ministre. Les éleveurs qui mettent en place la protection de leurs moutons, avec des Patous et des filets souples, se targuent de ne plus perdre de moutons par prédation.

    Cette tuerie de loups est un non-sens, quand on sait que depuis, bien avant le retour du loup, les chiens errants font un carnage dans les troupeaux de moutons, non protégés, des milliers de moutons par an, sont égorgés ou projetés dans les précipices, par des chiens, preuves par l’ analyse ADN à l’ appui. curieusement, un carnage, qui ne dérange personne ?

  •  Il faut arrêter le massacre !!, le 24 juillet 2018 à 19h37

    C est plus de la défense c ’est de la tuerie et de la régulation Moi je dit oui aux loups et aux bergers Mais pas a ces bergers qui prennent que les primes et se foute bien de leur animaux Plus de sévérité dans les primes !!et plus de Control dans les protections !!

  •  Remarque de forme, le 24 juillet 2018 à 16h55

    A qui le préfet coordonnateur pourra-t-il déléguer sa signature ? Ce point n’est pas abordé dans le projet de décret.
    Peut-on se fonder sur l’art. 38 du décret 2004-374 du 29 avril 2004, alors que la coordination du plan loup ne fait pas partie des pouvoirs "de base" du préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes ?
    Peut-on plus se fonder sur le § III de l’art. 66 du même décret de 2004, alors que le projet de décret indique à plusieurs reprises déroger à cet article 66 ?

  •   stop aux massacres des loups, le 24 juillet 2018 à 16h29

    sidéré de lire trop souvent des histoires relayés par les éleveurs j’habite Gap les Hautes Alpes donc le sujet est très présent ici, qui d’ailleurs on a pu apprendre que certains se poste le nuit a attendre le loup appâté par des proies encore vivantes mais malades qui font parti d’un troupeau non protégé n’y chien n’y filet rien et personne la nuit pour les surveiller les bêtes qui sont laissées seules sans aucunes protections et la après on ce fait rembourser les bêtes qui étaient malades et mise comme appât pour inciter le loup a venir et l’autre dans sa voiture attends pour le tirer, comment est ce que la France entre ces tirs autorisés et tout ce braconnage qui a lieu et des preuves il y en a il suffit d’aller sur les pages anti-loups et vous en apprendrez beaucoup c je cite " nous on a besoin de personne on les tirent et un peu de chaux n’y vu n’y connut" voila ce que l’on lis sur les pages de ces ces braconniers et ça y va ! alors déjà 430 loups faite moi rire certainement pas comment pouvez vs donner des chiffres avec le braconnage intense qu’il y a ,vous êtes entrain d’exterminer une espèce strictement protégé et en plus vous voulez mettre les préfets comme coordinateurs mais on c’est tous de quel bord ils sont , donc non je suis contre ou alors accompagné par des personnes représentative la PA car sinon ca serait trop facile, comme par chez moi on se connait depuis l’enfance et tout ceci passe bien avant le respect de notre faune ! il est temps que Mr Hulot agisse concrètement et que la France respecte enfin les accords passés concernant les espèces protégés car c’est inadmissible de sacrifier les loups au détriment du pastoralisme et si une zone ne peut être protégeable elle doit être exclu c’est trop facile alors comme cette histoire relaté plus haut car si on résume le tout le loup gène les éleveurs les chasseurs car il tue le gibier mais vous mangez non donc eux aussi on le droit de se nourrir mais si ils n’ont le droit qu’a de l’herbe c’est sur que c’est infaisable !!!!! mais n’oublions pas que se sont des êtres vivants qui font partie de notre écosystème et personne n’a le droit d’anéantir une espèce mais malheureusement c’est ce que vous êtes entrain de faire et c’est scandaleux une honte ! alors qu’il y a des avancés dans les moyens de protestions mais pas tous joue le jeu ils préfèrent crier aux loups c’est devenu si simple et surtout ça rapporte aux éleveurs qui ne veulent pas faire le moindre efforts et qui se moquent bien pas mal de leurs bêtes au point de les mettre comme appât pour être indemnisés. c’est une scandale cette façon dont ce plan loup est mené, on c’est tous que de tuer les loups ne sert a rien bien au contraire ca destructure la meute qui fera bien plus de bêtises a cause de vos tueries injustifiée ,,juste pour calmer ces fainéants pour beaucoups et pour des voix aux élections rien d’autres, alors pour une fois pensez autrement et soyez juste car on en est très loin ! laissez vivre les loups en paix cessez vos tueries

  •  Le plan national d’actions 2018-2023 sur le loup , le 24 juillet 2018 à 16h27

    Biodiversité, excepté les Associations de Protection Animale.. je vois pas beaucoup d ’élus et de décideurs s ’impliquer. Au contraire ! Il n’y a, France entière, que chasse, abattage, "prélèvements " belle manipulation de la langue française pour qualifier cet acte de tuerie systématique et cet acharnement. C’est à un génocide animalier froid et méthodique, auquel nous avons affaire. Aucune faune sauvage, n ’est plus épargnée. De jour comme de nuit. Loups, corvidés, blaireaux. Les loups de France ? 500 animaux , pour 2000 en Italie ? (info mercredi 31 janvier 2018.RTBF ) ARRETEZ CE MASSACRE !!

  •  Stop à la destruction systématique de la faune sauvage, le 24 juillet 2018 à 12h19

    Il faut réflechir et travailler à une bonne cohabitation avec les loups, des pays y arrivent pourquoi pas la France? Est-ce qu’un préfet qui est aux ordres du gouvernement est le mieux placé pour décider le nombre de loups qui ont le droit de vivre ou mourir. En période électorale, pour faire plaisir aux éleveurs, ce sera un vrai massacre. Tant qu’il n’y aura pas de volonté politique pour protéger la biodiversité, les loups, les renards, les blaireaux seront traqués et tués au mépris du respect des écosystèmes. Notre faune et notre flore sont une richesse et le bien commun de tous les français, protégeons les.

  •  Respect des especes protégées, le 24 juillet 2018 à 11h59

    Qu’enfin dans ce pays on respecte les lois concernant les especes protégées , que l’on cesse de les abattre officiellement ou officieusement comme les guignols des pyrénnées organisés en "escadrons de la mort " cagoulés façon "FLNC" qui se vantent d’abattre des ours ,concernant les loups c’est le même problême toujours ces lobbys agressifs qui demandent la mort du loup des ours ou même des phoques comme au Touquet ou des phoques ont été odieusemnt torturés avant d’etre abbatus , il y en a assez de ces lobbys de l’elevage qui ne veulent faire aucun effort et revendiquent et appliquent la loi du fusil , cette profession doit accepter des efforts de se " reformer " se " moderniser " pour reprendre des termes a la mode , on a bien dit a des centaines de milliers de mineurs , ouvriers siderurgistes salariés de l’industrie de se " reformer" on les a jeter au chomage sans sciller alors les revendications exigences des lobbys anti -loups ours etc il y en a assez dans ce pays plus de 70% des Français sont favorables aux loups a la presence et preservation des especes protégées, les eleveurs sont deja indemnisés pour les pertes subies je suis pret a accepter qu’ils le soient encore mieux , qu’ils aient plus de subventions encore pour l’achat de chiens ou pour creer des emplois pour garder leurs troupeaux mais a condition qu’ils jouent le jeu , acceptent de vivre avec le loup , l’ours etc , dans les autres pays Europeens ça se passe bien il n’y a aucune raison qu’il n’y ai qu’en France que des lobbys imposent leur loi avec le soutien de politiciens de tous bords qui agissent par clientelisme,en France comme dans les autres pays le gardiennage des troupeaux et la coexistence avec les especes protégées est la seule solution

  •  Protégeons notre faune, le 24 juillet 2018 à 08h59

    Une seule personne pour un arbitrage, ça me semble très léger,et il est bien clair que celà va toujours dans le sens du pastoralisme, pourquoi les associations protectrices de la nature ne sont pas au coeur du sujet ?. Quand la situation s’inversera t’elle en faveur de la faune? Pourquoi la population n’a t’elle pas un mot à dire sur le sujet? Pourquoi continue t’on à autoriser l’élevage dans les zones "non protégeables" ? Autant de non sens dans notre pays, la France championne du mal être animal. Ces tirs ne résolvent rien, nous le savons tous, au contraire. A quand une vraie politique, juste et équitable, et la vérification des mises en place des protections OBLIGATOIRE ?

  •  Plutôt favorable, le 23 juillet 2018 à 15h49

    Je suis plutôt favorable à ce projet de décret. Avec les connaissances dont je dispose sur ce dossier, il me parait intéressant que le préfet coordonnateur organise et maîtrise les tirs, et qu’il arbitre l’affectation des moyens mobiles de l’ONCFS. La protection des troupeaux est clairement mise en avant (dépassement du quota maxi annuel uniquement pour les tirs de défense), mais il me semble que la progression des effectifs de loups au niveau national le permet.

  •  un préfet … oui mais ! , le 23 juillet 2018 à 15h37

    bonjour,
    un préfet coordonnateur, OUI …. mais …pour mettre en oeuvre quelle stratégie ?
    encore une mesure qui va dans un sens unique : celui de la politique des tirs de loup de plus en plus fréquents.
    Entre autres mesures : la possibilité de littéralement CREVER le plafond du nombre de loups à tirer, dans le but de "protéger les troupeaux domestiques" ! Cela n’est pas seulement un faute de français ( un plafond NE se dépasse PAS !) mais une aberration et une manipulation grossière : autant avouer qu’il n’existe PAS de plafond !
    Globalement cette mesure s’inscrit dans le Plan Loup qui est, dès sa genèse, un mauvais plan, autant pour les loups, pour les citoyens-contribuables, que pour les petits éleveurs. A noter aussi, que de "nouvelles" victimes indirectes apparaissent dans ce "dossier Loup" : 1) les forestiers qui voient les dégâts des cervidés non réglés par la chasse de loisir et qui apprécieraient ( sans oser le clamer !) le retour de Canis Lupus pour réguler cerfs et chevreuils efficacement et gratuitement ! et 2) les professionnels du Tourisme qui commencent à voir leur clientèle adepte d Ecotourisme, photographie animalière … déserter les vallées des Alpes françaises pour l’ Italie, la Croatie ou l’ Espagne.
    Que prévoit ce Plan pour les petits éleveurs qui se font massacrer des dizaines de brebis par des chiens divagants ou de chasse ? Que prévoit ce Plan pour les petits éleveurs confrontés à la concurrence Néo-Zélandaise ? => Ce plan propose simplement de tuer des loups voire des louveteaux ! Cela serait totalement risible si ce massacre n’était pas parfaitement dramatique. L’ hypocrisie continue, les mensonges se maintiennent ( comptabilisation des "auteurs inconnus" comme "loups reconnus"), les pratiques illégales ( braconnages, maquillages des carcasses prédatées ) se multiplient.
    Que penser des "compilations " de troupeaux de plusieurs éleveurs qui se regroupent par pure économie pour payer UN seul berger avec son pauvre patou, obligé de garder 2000 brebis tout seul ???

    Je souhaite enfin préciser, en tant que citoyen, contribuable et consommateurs, je ne suis en AUCUNE manière nourri par les éleveurs, mais bien au contraire je contribue par mes impôts à leur aides.

    Conclusion : un préfet coordonnateur, OUI …. mais pour un AUTRE PLAN LOUP !

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