Projet de décret portant désignation et fixant les attributions du préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup

Consultation du 10/07/2018 au 01/08/2018 - 141 contributions

Le plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage prévoit de renforcer les missions du préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui en coordonne et anime la mise en œuvre depuis 2004. L’objectif vise à une nouvelle organisation de l’État sur le sujet pour mieux concilier protection de l’espèce et préservation des activités d’élevage confrontées à la prédation du loup.

Ce plan est complété par deux arrêtés datés du 19 février 2018, pris en application du 2° de l’article R. 411-13 du code de l’environnement. Un premier arrêté fixe les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup et un second fixe le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée chaque année.

Désignant le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes en tant que préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup et en complément du renforcement de certaines missions conduites d’ores et déjà par ce préfet en application du plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage (établissement de bilans, diffusion de consignes techniques aux préfets de département, opération de communication, etc.), le décret le dote de compétences lui permettant d’assurer la maîtrise des tirs sur les loups autorisés en application des deux arrêtés du 19 février 2018 précités, afin que, dans le cadre de la réglementation de protection de l’espèce, ces opérations répondent avec la plus grande efficacité possible à l’objectif de prévention des dommages importants aux troupeaux.

Le préfet coordonnateur pourra ainsi procéder aux opérations suivantes :
- sélection des territoires où les tirs de prélèvements simples et renforcés de loups peuvent être autorisés par les préfets de départements. Cette sélection s’opère sur le fondement des suivis organisés par les préfets de département et le préfet coordonnateur . Dans le respect du nombre maximal de loups pouvant être détruits par année civile, fixé pour garantir le maintien de la population de l’espèce dans un état de conservation favorable, elle a pour objectif de s’assurer de la plus grande pertinence possible des prélèvements simples et renforcés de loups pour prévenir les dommages importants aux troupeaux d’animaux domestiques.

- possibilité de suspension sur certains territoires des décisions des préfets de département relatives à la mise en œuvre des tirs de prélèvements simples et renforcés et des tirs de défense renforcée, à compter du premier septembre, pour une période pouvant aller jusqu’au 31 décembre. Dans le respect du nombre maximal de loups pouvant être détruits par année civile, fixé pour garantir le maintien de la population de l’espèce dans un état de conservation favorable, cette disposition vise à s’assurer que la mise en œuvre de tirs de prélèvements simples et renforcés et de tirs de défense renforcée sera réservée aux territoires où la prévention ou la diminution de dommages importants aux troupeaux domestiques est prioritaire.

- désignation, au sein des fronts de colonisation du loup, des zones dans lesquelles, du fait des modes de conduite des troupeaux d’animaux domestiques, la mise en œuvre des mesures de protection de ceux-ci contre la prédation du loup présente des difficultés importantes, en vue d’y mettre en œuvre des modalités particulières d’intervention sur la population de loups justifiées par une sensibilité particulière des élevages à la prédation du loup.

- lorsqu’est atteint, avant la fin de l’année civile, le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction est autorisée par arrêté des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture, possibilité d’augmenter ce nombre, dans la limite de 2% de l’effectif moyen de loups estimé annuellement, uniquement pour la mise en œuvre des tirs de défense (simple ou renforcée) autorisés par les préfets de département. Le préfet coordonnateur pourra également décider, par arrêté, que la mise en œuvre des tirs de défense simple, autorisés par les préfets de département, puisse se poursuivre au-delà de tout plafond de destruction de loups afin d’assurer en permanence la protection des troupeaux domestiques. Cette nouvelle compétence du préfet coordonnateur lui permettra de prolonger, dans des conditions précises, la mise en œuvre de l’arrêté des ministres fixant le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction est autorisée lorsque cela est nécessaire, dans le respect de la protection de l’espèce, pour assurer en permanence la protection des troupeaux.

Enfin le préfet coordonnateur aura la charge d’arbitrer l’affectation des moyens mobiles de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage pour la mise en œuvre du protocole d’intervention sur la population de loups. L’établissement dispose en particulier d’une brigade mobile d’intervention sur le loup qui est très sollicitée par les préfets de département. Cette situation justifie un arbitrage du préfet coordonnateur afin que les interventions de la brigade s’effectuent prioritairement dans les zones de forte prédation.

Les décisions du préfet coordonnateur résultant du décret seront publiées au recueil des actes administratifs de la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

La consultation est ouverte du 10 juillet au mercredi 1er août 2018 à midi.

En application du dernier alinéa du II. de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  Renforcer les moyens contre le loup pour protéger nos éleveurs, le 23 juillet 2018 à 11h40

    Pour tout vous dire, peu importe qui a la responsabilité du plan loup, Préfet de Région ou Préfet de Département, à partir du moment où l’efficacité en est renforcée. Hors, aujourd’hui, la situation n’est pas satisfaisante.
    Lors des récents débats au Sénat autour de la loi EGALIM (Agriculture et Alimentation), j’ai profité d’une prise de parole pour lancer un cri d’alarme : les éleveurs n’en peuvent plus des attaques de loup. Celui-ci était une espèce en voie de disparition mais ce n’est plus le cas. Il y en a plus de 500 en France. Les éleveurs sont à la limite de la défaillance totale et les plans loup successifs ne sont pas à la hauteur. Entre le pastoralisme et le loup, l’éleveur et le prédateur, il faut choisir : je choisis les éleveurs. Il faut aller plus loin en donnant les moyens aux professionnels d’agir car tuer des loups n’est pas le métier des éleveurs. Donnons des moyens aux agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
    Enfin, il faut impérativement revenir sur la directive européenne Habitats et négocier avec l’Europe.
    Sachez qu’en conclusion de mon propos, j’ai invité le Ministre à venir voir les éleveurs dans la Drôme pour qu’il se rende compte sur place de la situation.

    Didier GUILLAUME
    Sénateur de la Drôme

  •  Contre l’élimination de 3 loups supplémentaires, le 22 juillet 2018 à 21h10

    Je suis totalement contre ce projet de décret. L’élevage qu’il soit intensif ou extensif n’est pas durable, c’est de la simple mathématique. L’élevage, outre son coût environnemental et la destruction des milieux qu’il entraine, à conduit à la destruction voir la disparition de nombreux super prédateurs sur la planète ce qui est inacceptable. les loups sont en France depuis plus de 500 000 ans, les animaux domestiques n’existaient pas à cette époque pas plus que les bergers évidemment. Pourquoi devrions accepter de détruire une espèce intelligente, présente bien avant nous et qui d’après certain scientifiques a probablement appris à l’homme à chasser et à le nourrir de ses restes ? Les éleveurs qui exercent un métier difficile (surtout les bergers) doivent s’adapter ; toutes les entreprises le font si elles ne veulent pas disparaître ; pourquoi pas eux ; sinon, ils disparaitront ce qui n’est pas si grave que cela ; nombre de métiers ont disparu et personne n’a pleuré sur le sort des mineurs par exemple. de toute façon, la viande n’est pas bonne pour la santé , pas plus que le lait, sans parler des abattoirs. La France était supposée montrer l’exemple en terme de biodiversité ; qu’elle le démontre en arrêtant de tirer sur le loup.

  •  ambition demesurée et petit budget…. c’est mieux avec l’argent des autres, le 22 juillet 2018 à 21h05

    Les mesures d’accompagnement ne sont pas à la hauteur, les agents dépassés (refont jusqu’a 3 fois le travail), cela ne fonctionne pas.
    Les demandes d’acompte pour 2018 vont pouvoir etre traité … que cette semaine dans le 06, au 23/07, c’est pas possible ! Et c’est 80% de 80% du Hors Taxes, sur justificatif acquité et photocopie des relevés de banque, ……. le certificat de bapteme n’est pas encore demandé, ni le carnet de vaccination ! OUF !
    Faut vous réveillé, si vous voulez du loup faut etre à la hauteur de vos ambitions. En attendant on fait les avances et on a la casse.

    Point positif cette année le réglement des indemnités de prédations cet amélioré, (plus de 6 mois d’attente en 2017 dans certain cas).

    Les dossiers de ceux qui ont les brebis toute l’année dehors devraient etre traité en priorité et les avances avec. Les salaires et charges du 1er trimestre ne sont traité que maintenant……. c’est trop long. En plus les coups de mou de mai, juillet/aout et decembre destabilise l’organisation, mais là aussi faut reconnaitre qu’il y a eu une amélioration.

    Balayé devant votre porte et trouvé une manière comptable d’améliorer la sityuation, c’est la moindre des choses.

  •  Non aux tirs supplémentaires, le 22 juillet 2018 à 17h51

    Le loup n’a pas à patir de la présence de l’homme . Il a autant le droit de vivre que nous . A nous de faire enfin ce qu’il faut pour protéger les moutons.

  •  Je soutiens le pastoralisme, le 21 juillet 2018 à 23h01

    Je ne suis ni berger, ni éleveur,je suis un citoyen qui aime la nature en équilibre, où l’Homme est présent, car je suis un adepte de la randonnée plaisir. Je soutiens activement les éleveurs et bergers du Vercors, Drôme, Isère, ainsi que l’Association de Défense du Pastoralisme.
    Je fais confiance à leur point de vue, plus éclairé que le mien, sur le sujet de cette consultation, et sur la manière de réagir administrativement et politiquement au problème de la présence du loup qui nous préoccupe, sans oublier celle de l’ours dans d’autres régions.

  •  Réconcilier les éleveurs avec les loups, le 21 juillet 2018 à 19h33

    Bonjour,
    je comprends bien la détresse des éleveurs confrontés aux attaques de loups. C’est une terrible expérience de découvrir un matin ses animaux dévorés ou terrifiés par une attaque de loups. Mais on ne peut pas exterminer tous les loups au prétexte que cela dérange des hommes. On enseigne aux villageois africains de ne pas tuer les prédateurs qui s’attaquent à leurs troupeaux, et parfois à eux et leur famille, et nous nous autoriserions à éliminer les loups les renards, les ours,… au prétexte que cela nous dérange. Essayons de garder notre sang-froid et trouvons ensemble une solution qui satisfera tout le monde. Je ne doute pas qu’une solution soit possible,alors que les anti et les pro-loups s’assoient ensemble et fassent l’effort de s’écouter.

  •  Préget coordonnateur de l’exécution d’un grand prédateur, le 21 juillet 2018 à 18h53

    En soi, concentrer les décisions n’est pas une mauvaise décision, si cela doit conduire à une meilleure coordination des actions. Mais le cœur du sujet, ce sont justement ces actions. Cette nouvelle « consultation« , qui n’a d’existence que parce qu’obligatoire au regard du droit européen, ne parle que de tirs, et traduit la seule action concrètement retenue par notre gouvernement pour favoriser la cohabitation du loup et de l’élevage : l’exécution de l’animal sauvage. C’est malheureusement ainsi depuis le début des années 90.

    La « sélection des territoires », nous savons comment cela fonctionne : le chantage opéré par les syndicats agricoles a plus de poids que les constats de non protection, ou de protection insuffisante des troupeaux .
    Les « difficultés importantes « de mise en œuvre de la protection, non qualifiées, non quantifiées, ne sont là que pour avoir cette marge de manœuvre abjecte, autorisant le préfet, coordonnateur ou pas, à faire exécuter plus de loups même si aucune préparation des éleveurs n’a été orchestrée. Nous savons, par de trop nombreux exemples, que la « non protégeabilité « n’existe pas, écoutez pour le savoir les agents de la DDT et de l’ONCFS qui n’ont pas encore baissé les bras devant les agressions à répétition des éleveurs qu’ils visitent. Ils sont rares, mais existant.

    A cela s’ajoutent ces possibilités d’extension des tirs sans aucune limite : les 2 %, la « poursuite au-delà de tout plafond « . L’hypocrisie qui consiste à rappeler dans tous les paragraphes « dans le respect de la protection de l’espèce « , est criante, vous en rendez-vous seulement compte ?
    Le flou de tous ces textes traduit le fait que les défenseurs de la Nature, encore présents au ministère de l’Ecologie, encore présents à l’Agence Française de la Biodiversité, sont en large minorité devant les tueurs de tout poil, les chasseurs, et les politiques croyant faire fructifier leur électorat dans le sang de la faune sauvage.

    Au fait, quelle est la question posée par cette consultation ? Le gouvernement français est dans un tel état d’impunité par rapport aux directives européennes de protection de la nature que vous ne prenez même plus la peine de faire semblant : aucune question n’est posée, d’où également une participation plus que faible de nos concitoyens.

  •  Hypocrisie !, le 21 juillet 2018 à 10h25

    Tout cela n’est qu’une vaste hypocrisie de la part de nos dirigeants : hypocrisie à l’égard des éleveurs et des gens responsables d’association essayant de défendre le vivant (nous tous) ! On ne peut pas régler le problème de la politique agricole qui est une vraie catastrophe pour tout le monde pour notre terre et pour les éleveurs en particulier en tuant des loups ! Tuez tous les loups les éleveurs ne vivront pas beaucoup mieux (sauf les "industriels") ! En poussant le raisonnement des anti-loups à l’absurde on peut aussi décider d’éliminer les syndicalistes qui empêcherait l’économie de fonctionner, les élus qui après les promesses de campagne en langue de bois n’en font qu’à leur tête ou celle des puissants qui les manipulent … etc.
    Le salut de l’élevage ovin RAISONNABLE ne passera uniquement que par une réelle révision révolutionnaire de la politique agricole. Nous sommes devant un choix de société, de survie de toutes les espèces vivantes, n’en déplaise aux va t-en guerre ! De la raison messieurs dames et plus de tuerie ! On peut se protéger du loup mais pas dans notre modèle économique mortifère ! Amis éleveurs cessez de vous faire manipuler au risque de dissuader la population de consommer de la viande ovine (consommation heureusement déjà en perte de vitesse) !

  •  Quand la Nature se rėsume à une ardoise comptable. , le 20 juillet 2018 à 20h41

    Encore et toujours il faut éliminer un maximum de loups en France, en respect avec la loi comme de bien entendu…Pour l’annėe 2018 ce sont 40 loups que l’on peut abattre selon différents procédés légaux évidemment. A cela on ajoute 3 loups supplémentaires, soit 43 loups selon les derniers comptages de l’ONCFS. Et cerise sur le gâteau, par un tour de passe-passe tout à fait légal, comme d’habitude, il y a une possibilité d’augmentation de ce nombre de 43 loups à éliminer dans la limite de 2 pour cent de l’effectif moyen de loups estimė annuellement. Et encore une petite louche tout à fait légal à avaler ! Pour ce dernier point d’où sort cette histoire de 2 pour cent de l’EM, alors que l’on ne tient pas compte le plus souvent des loups retrouvés morts sur les routes? Ce projet d’arrêté est une stupidité et cette histoire de 2 pour cent de la magie pure . JE SUIS CONTRE CETTE NOUVELLE MOUTURE TOUT A FAIT SCANDALEUSE AVEC CETTE ADJONCTION DE 2 POUR CENT !

    ?

  •  gestion du loup, le 20 juillet 2018 à 19h58

    Arrêtez cette mascarade concernant le loup, des éleveurs ferment leur exploitation, ou même vont plus loin en mettant fin à leur vie, c’est un métier "passion" comme beaucoup d’autres que vous semblez négliger au profit d’intérêts politico-financiers

  •  NON A CE PLAN LOUP, le 20 juillet 2018 à 18h29

    On se croirait au Moyen-âge !
    Contre ce plan Loup, tuer tuer tuer ! on n’a plus que çà à faire ! Mais laissons les loups tranquilles, respectons la vie, la nature, la biodiversité, et pensons plutôt à comment adapter notre avenir aux changements climatiques. Même les brebis et les moutons n’y survivront pas, alors ras le bol de tous ces appels aux massacres des loups !
    KD/Toulon

  •  20 d’inaction, le 20 juillet 2018 à 18h04

    Bonjour
    20 ans que long prend les ruraux pour imbéciles que d’argent public dépenses pour rien.

  •  non au loup, le 20 juillet 2018 à 17h49

    nos ancien l’avait détruit se n’est pas pour rien hier on avait une faune sauvage et des elevage en pleine nature avec des touristes heureux de se promener dans nos montagne qui malheureusement devenue le terrain de jeu de tout ces écologistes qui s’y croient tout permis étant aider par l’etat et l’europe pour soit disant sauver une espèce menacer qu’ils assument leur responsabilité mais nous on défendra nos elevage et nos montagne comme ont fait nos ancien car se n’est pas un terrain de jeu car nous ne feront pas de l’elevage hors sol ils peuvent parler du bien etre animal mais quand c’est le loup qui s’attaque au troupeau laissant les bètes agonnisantes ilo est ou le bien etre animale

  •  Non aux 2% supplémentaires, le 20 juillet 2018 à 17h24

    Le projet de décret suggère des antagonismes puisqu’il est mis en avant l’objectif de "respect de la protection de l’espèce" tout en proposant que le seuil des 10% (fixé de manière scientifique et selon les connaissances actuelles sur la biologie de l’espèce et sa dynamique) puisse être augmenté à 12%. Cela est un infondé scientifique qui se base sur une logique clientéliste envers une partie du monde agricole. Cette tension entre préservation de l’espèce et maintien des activités pastorales doit impérativement passer par de la pédagogie, de l’information et doit démonter la chape de plomb qui pèse sur ce dossier à savoir toutes les théories du complot liées à la question du loup (introduction, sous évaluation du nombre, hybridation,…) sans tomber dans une lâche "facilité" consistant à permettre un plus grand nombre d’abatage. Notons également qu’il parait pertinent sur le plan scientifique de décompter des plafonds (et de s’y tenir) les individus morts de causes liées aux activités anthropiques.

  •  Toujours le même blabla , le 20 juillet 2018 à 16h39

    La première attaque a eu lieu en 1998 cela fait 20 ans cette année et nous entendons toujours les mêmes discours . C est usant, fatiguant et démotivant .Ils y a des années nos grands parents se sont débarrassé des loups et maintenant il faut revivre avec !!!! Mais pourquoi ???
    Je ne pense pas que sans eux ce soit la fin de l homme et je ne pense pas non plus que les bergers espagnols et italiens soient si heureux que ça de vivre avec le loup.Pensez vous vraiment que les subventions nous aident a supporter cela ???
    Il faut arrêter de dire n’ importe quoi et s’il vous plait un peu de respect pour tous les bergers qui subissent depuis des années des attaques . NON AUX LOUPS

  •  Des mesures efficaces, le 20 juillet 2018 à 12h34

    Voici ce que veulent les éleveurs :
    Que tous les loups qui s’attaquent à nos troupeaux « loups à problèmes » soient éliminés sans délai,
    Des chiffres exacts concernant la population de loups, nous ne croyons pas aux chiffres annoncés par l’ONCFS.
    Des analyses ADN faites par les deux laboratoires sur des bases communes,
    Le prélèvement de tous les hybrides et loups qui ne seraient pas italiens (il suffit d’une analyse ADN conjointe de chaque loup prélevé dans le cadre du quota et son exclusion de ce même quota en cas d’hybridité ou d’arrivée lointaine !!)
    C’est la chape de plomb qui pèse sur tous les aspects de ce dossier, ainsi que les mensonges de l’État à tous les niveaux depuis plus de 20 ans, qui construisent un conflit dont notre profession fait les frais.

  •  Renforcer les missions du Préfet de Région en atténuant celles des préfets de département, le 20 juillet 2018 à 12h09

    LA PROTECTION DES LOUPS : une erreur à la fois sociale, économique, culturelle, environnementale.

    L’objet de la présente consultation porte sur le renforcement des missions du Préfet de Région. Les missions qui lui sont confiées étaient pour une part confiées au Préfet dans les départements en lien direct avec le terrain : éleveurs ou leurs représentants, les administrations chargées du dossier, les chasseurs, les louvetiers, les élus etc… avec des concertations régulières et une connaissance fine de chaque préfet de ce qu’il se passe dans son département. Eloigner l’instance de décision des réalités du terrain signifie que la connaissance du Préfet de Région passera par les préfets des départements, les administrations ( DDT, ONCFS, DREAL etc… ) sans la moindre contestation possible. Tout concentrer entre les mains d’une même personne, lui attribuer un grand pouvoir, le couper du terrain, tout est fait pour que les éleveurs - déjà quantité négligeable dans ce dossier – et même les élus ne soient plus entendus ou très sporadiquement.

    Nous éleveurs et bergers affirmons qu’avant l’arrivée des loups nous avions un environnement « vivant et viable ». Les éleveurs et les bergers, en particulier ovin, sont une population dont on n’entendait jamais parler avant la prédation. Nous participons à une économie, nous faisons vivre nos territoires (commerces, artisanat, emplois, écoles), nous fournissons une alimentation de qualité, nous entretenons des territoires.
    Nos troupeaux entretiennent et produisent une biodiversité riche et complète, loin de se résumer à une seule espèce animale, qui elle, on le sait maintenant, apporte très peu et impacte négativement cette biodiversité face au pastoralisme.

    Et pardessus tout nous sommes porteur d’une culture et d’une civilisation, la civilisation pastorale.
    Nous réclamons :
    Que tous les loups qui s’attaquent à nos troupeaux « loups à problèmes » soient éliminés sans délai,
    Des chiffres exacts concernant la population de loups, nous ne croyons pas aux chiffres annoncés par l’ONCFS.
    Des analyses ADN faites par les deux laboratoires sur des bases communes,
    Le prélèvement de tous les hybrides et loups qui ne seraient pas italiens (il suffit d’une analyse ADN conjointe de chaque loup prélevé dans le cadre du quota et son exclusion de ce même quota en cas d’hybridité ou d’arrivée lointaine !!)
    C’est la chape de plomb qui pèse sur tous les aspects de ce dossier, ainsi que les mensonges de l’Etat à tous les niveaux depuis plus de 20 ans, qui construisent un conflit dont notre profession fait les frais.

    Association des éleveurs et bergers du Vercors Drôme-Isère

  •  Non à la gestion du loup à la carte, le 20 juillet 2018 à 10h41

    Le renforcement des pouvoirs du préfet coordonnateur du plan loup pour faciliter la régulation du loup en fonction des pressions politiques n’est pas acceptable.
    Le gestion raisonnée et durable de la présence de cette espèce en France ne peut passer que par une réponse adaptée aux problèmes de prédation sur l’élevage, ce qui n’est toujours pas le cas avec le nouveau plan loup, qui n’apporte rien de neuf sur les mesures de protection toujours largement en retard sur la plupart des pays européens hébergeant l’espèce, parfois depuis toujours….
    Je m’oppose donc à la prise de cet arrêté en l’état.

  •  Coordination, oui, gestion différenciée, non…, le 19 juillet 2018 à 15h44

    Chercher à cantonner le loup essentiellement sur l’arc alpin, ce qui est le but caché mais inatteignable de ce projet de décret, c’est un non sens.
    L’institutionnalisation des zones d’exclusion du loup basées sur des critères politiques, comme le prévoit ce décret, c’est l’ouverture de la boîte de Pandore. Car qui va définir le concept de « difficultés particulières », lequel aboutira automatiquement à des tirs de destruction ? Les éleveurs radicaux, qui refusent par principe tout moyen de protection ? Les chasseurs les plus rétrogrades, qui voient des concurrents partout ? Ou plutôt leurs meilleurs laquais, que sont les élus locaux ? On peut faire confiance aux anti-nature pour démontrer que la France entière est « non protégeable »…
    La « gestion » du loup doit rester nationale, sur la base des critères conformes aux engagements internationaux de la France, pour éviter une surenchère entre préfets.
    Si toutefois une « sectorisation » devait s’opérer, elle devrait consister à un accompagnement préventif supplémentaire des zones de front de colonisation.
    Car le loup est encore loin d’avoir reconquis les territoires qui lui sont favorables.
    Et cette reconquête est inévitable.
    Elle est même favorisée anarchiquement par la politique de tirs de destruction.
    Mais comme l’absurdité de cette politique n’est pas le sujet, je n’insiste pas sur ce point…

  •  Régulation des loups, le 19 juillet 2018 à 11h44

    Non au massacre des loups, stop c’est immonde, le loup n’est pas responsable de tous les maux dont on l’accuse ! Ça suffit, dire qu’il existe plus de 400 loups est infondé. Tout est fait pour en tuer plus ! Marre de ce pays de sauvage qu’est la France, nous sommes un pays d’arriérés irresponsabled ! Laissez vivre ce magnifique prédateur car sans eux, c’est aussi la fin de l’homme ! Que les bergers restent près de leurs moutons, comme en Italie, Espagne ! Ne pas versé de subventions à tous ces bergers qui ne font pas de protection ! Les chiens errants sont responsables 9 fois sur dix des attaques imputées au loup !!!