Projet d’arrêté relatif à la chasse du courlis cendré en France métropolitaine pendant la saison 2020-2021
Le courlis cendré sous-espèces Numenius arquata arquata, N. a. orientalis et N. a. suschkini) est une espèce chassable au sens de la directive oiseaux -2009/147/CE. Elle y est inscrite à l’Annexe II et fait l’objet d’un Plan d’action international adopté par les Parties signataires de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA), dont la France est membre et se trouve ainsi légalement engagée. Ce plan, adopté en 2015, concerne plus de 20 pays. Il prévoit que la réouverture de la chasse en France dépend de la mise en place d’un plan international de gestion adaptative des prélèvements.
L’objectif global du Plan d’action international est de restaurer le statut de conservation mondial dans la Liste rouge UICN de cette espèce en la faisant passer de la catégorie : « Quasi-menacé » attribuée en 2007, à la catégorie : « Préoccupation mineure » à l’horizon 2025.
Le plan d‘action validé lors de la réunion de Paris le 18 septembre 2019 conclut que « les pays de l’aire de répartition sont d’accord pour lancer un processus de gestion adaptative au niveau international. La chasse ne pourra reprendre dans aucun pays membre et donc en France, tant que le processus ne sera pas effectif. ».
En suspendant en référé l’arrêté d’ouverture pris en 2019, le Conseil d’État a notamment pris en compte le plan d’action international, considérant que la gestion adaptative de cette espèce n’était pas encore mise en œuvre.
Considérant que la chasse ne peut pas être ouverte en France tant que le plan de gestion adaptative international n’est pas mis en place au niveau européen, le projet d’arrêté ministériel soumis à la consultation publique propose pour la saison 2020-2021 une suspension de la chasse du courlis cendré jusqu’au 30 juillet 2021.
La synthèse de la consultation du public, les motifs de la décision seront publiés en bas de page, ainsi que le texte publié au journal officiel de la République française.
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Commentaires
Le plan de gestion adaptative des prélèvements international adopté en septembre 2019 constate une amélioration de l’état de conservation du courlis cendré, qui passe du statut de « quasi menacé » (2007) à « préoccupation mineure »
les chasses n’ont jamais nuit à l’environnement ni exterminé d’espèces, contrairement à ce que font croire nos detracteurs. il en est tout autre de bien des polutions ( plastiques, …) ; l’écologie devrait s’attaquer aux vrai problèmes, mais pour cela, il faut du courage !
Le courlis cendré et la barge à queue noire sont protégés dans tous les autres pays d’Europe : la France est le dernier pays où ces espèces sont encore chassables. Les accords internationaux signés par la France prévoient que le courlis cendré et la barge à queue noire ne doivent pas être chassés.
Ces espèces chassées sur notre territoire sont menacées au niveau international : elles sont classées sur la Liste Rouge de l’UICN et cet indicateur largement reconnu au plan scientifique évalue le risque d’extinction des espèces à court et moyen terme.
Ces espèces sont encore plus menacée au niveau national, elles sont sur la Liste rouge française les a classées comme « vulnérable ».
Par ailleurs, comment considérer que chasser ces espèces constitue une nécessité vitale pour leur pratiquant dans un pays en capacité de produire largement sont alimentation, cet éléments n’est pas considéré ;
De même l’argument de gestion des population n’est pas justifié dans la mesure ou les espèces concernées sont toutes affectées par nos pratiques dans leurs effectifs et qu’elles ne portent aucun préjudice à la santé publique et aux productions agricole, cet éléments n’est pas non plus considéré ;
Si ces éléments ne trouvent pas de justification, pourquoi autoriser ces chasses sauf au titre du plaisir, mais en quoi tuer est un plaisir ou même un exemple, ce dernier éléments n’est pas non plus considéré.
Enfin, comment considéré l’argument de la tradition dans un pays ou les seuls vestiges de ses tradition telles que les langues et patois locaux ne sont plus enseignés, ou les locales d’aniamaux domestique ne sont m^me plus élevés (cf les blondes d’aquitaine et les limousines sont devenu le cheptel dominant dans les prairies d’altitude, élevés par de pasteur qui vont s’enquérir de leur état une fois par semaine avec leur puissant 4x4) et ou les métiers traditionnels qui faisait l’activité de nos régions sont relégués au rang d’animation estivales pour touriste en mal d’authenticité à Aubuson, à Sarlat ou à Limoge. Non la tradition ne peut pas être revendiquées pour de telles pratiques douteuses si les autres traditions locales, les vraies celle que faisait la richesse de notre pays et la raison de vivre de certains de concitoyens (les feuillardiers, les denteliéres, les tisseurs, les potiers, les lainiers….) ne sont pas également soutenues.
De plus, il est de la responsabilité de l’état de mettre à la disposition de ses services en charge de la en œuvre de ses décisions, les moyens de contrôle nécessaire. Mais les services déconcentrés, l’agence en charge n’a pas les effectifs et les moyens pour s’assurer du respect des quotas.
Ne serai ce que pour cette raison, ces chasse ne doivent plus être autorisées.
Pour la chasse du courlis, populations en progression constante.
Pour la chasse du courlis cendré, oiseau emblématique des bords de mer.
des accords ont été signés il faut les respecter
Etant donné une amélioration des effectifs et une reproduction prenant fin en Juillet il n’y a pas lieu de ne pas ouvrir la chasse au courlis en Août tout en comptabilisant les prélèvements pour gérer cette population
Ce n’est pas en revenant au statut de préoccupation mineure que l’avenir de l’oiseau est assuré…
Etant donné une amélioration des effectifs et une reproduction prenant fin en Juillet il n’y a pas lieu de ne pas ouvrir la chasse au courlis en Août.
Je donne un avis défavorable car c’est trop facile de systématiquement fermer la chasse dès qu’une espèce régresse. On sait très bien par nombreuses expériences que ça ne fonctionne pas. Il faudrait donc chercher les causes ailleurs…
L’action de prélèvement n’est qu’une partie de la chasse. Tout le reste, le partage et la connaissance des biotopes et du monde vivant sont prépondérants
Le Courlis cendré est classé « vulnérable » sur la liste rouge européenne de l’UICN 2015 et les effectifs se reproduisant sur le territoire français poursuivent leur déclin.
L’arrêt de la chasse, sur tout le territoire métropolitain est donc impératif pour ne pas aggraver la situation.
Bonsoir
je reprends les commentaires precedents :
" la population du coulis cendré n’est qu’en progression et nous arriverons certainement un jour à avoir une population complètement stable"
je reprends le "Plan national de gestion (2015 - 2020)":::Considéré comme ayant un statut de conservation « vulnérable » au sein de l’Europe par l’UICN, la France a suivi les recommandations de la Directive Oiseau (Union Européenne) en appliquant un moratoire interdisant la chasse du Courlis cendré, ainsi qu’en mettant en place un Plan National de Gestion pour l’espèce""
L’objectif global du Plan d’action international est de restaurer le statut de conservation mondial dans la Liste rouge UICN de cette espèce en la faisant passer de la catégorie : « Quasi-menacé » attribuée en 2007, à la catégorie : « Préoccupation mineure » à l’horizon 2025.
Certains doivent avoir des informations autres que celles du Ministère de l’ecologie?
Je donne un avis défavorable au projet de décret car la date du 21 août aurait pu être envisagée car elle ne remet pas en cause l’état de conservation des populations de courlis cendrés. La fin de la période de reproduction et de dépendance pour cette espèce en France est en 3ème décade de Juillet (Rapport 2018 de la France pour la révision des Concepts-clés de la directive Oiseaux). Juridiquement donc, la chasse peut être ouverte en août, soit au 21 août comme les autres gibiers d’eau.
Nous constatons avec le temps que la situation de la population du coulis cendré n’est qu’en progression et nous arriverons certainement un jour à avoir une population complètement stable ! Ainsi l’ouverture de cette espèce qu’est le courlis cendré le 21 août me paraît plutôt normal suite aux observations et du fait qu’à partir de cette date les jeunes courlis cendré sont déjà complètement volant et donc la chasse ne permettrait pas une destruction massive des jeunes courlis.
le courlis cendre fait l’objet d’un plan international de sauvegarde le AEWA.20 pays participent a ce plan dont la France qui se trouve donc LÉGALEMENT engagée a le respecter.Ce plan a pour but de faire passer le courlis cendre de la catégorie "quasi menacée" a "préoccupation mineure a l’horizon 2025.Le 18 septembre ,les 20 états se sont mis d’accord pour un processus de gestion adaptative au niveau international.La chasse sera donc interdite dans tous les pays membres du plan dont la France.En suspendant l’arrêté d’ouverture de la chasse en 2019,le Conseil d’Etat a pris en compte ce plan d’action et que la gestion adaptative de cette espèce n’était pas mise en oeuvre.La France doit respecter ses engagements pris dans le plan et INTERDIRE la chasse au courlis cendre jusqu’au 30 juillet 2021
La réponse est dans la question !
Je ne comprends même pas pourquoi on tergiverse, la France a signé des accords internationaux. :
Je cite :
"Le plan d‘action validé lors de la réunion de Paris le 18 septembre 2019 conclut que « les pays de l’aire de répartition sont d’accord pour lancer un processus de gestion adaptative au niveau international. La chasse ne pourra reprendre dans aucun pays membre et donc en France, tant que le processus ne sera pas effectif. ».
C’est clair, non?
Il ne faut dons absolument pas déroger à ces engagements, sous peine de sanctions, et surtout au risque de prouver encore une fois que les lois et la biodiversité ne pèsent rien face au lobby des sanguins chasseurs.
Le courlis cendré est une espèce qui se porte mieux, grâce aux efforts des chasseurs, qui ont été limités dans leur action sur la chasse de cette espèce, depuis de nombreuses années, on pourrait envisagé la réouverture de cette espèce au 21/08/20, en toute logique.
il faut passer à la gestion adaptative
Je donne un avis défavorable à cet arrêté.