Projet d’arrêté relatif à la chasse de la barge à queue noire en France métropolitaine pendant la saison 2020-2021
Actuellement cette espèce est classée « vulnérable » sur la liste rouge France et « quasi menacée » sur la liste rouge mondiale. Elle fait l’objet d’un plan international dans le cadre de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA). Ce plan a été renouvelé en décembre 2018 pour une période de 10 ans. Il interdit la chasse dans tous les pays.
C’est pour tenir compte de ce plan international que le ministre en charge de l’écologie a décidé par arrêté du 30 juillet 2019, de prolonger d’un an le moratoire sur la chasse de la barge à queue noire, soit jusqu’au 31 juillet 2020. Cette période fait suite à trois périodes de suspension de la chasse : de 2008 à 2013, de 2015 à 2018, de 2019 à 2020.
Compte tenu du renouvellement en décembre 2018 du plan international de l’AEWA pour une période de 10 ans, qui interdit la chasse dans tous les pays, seule une révision de ce plan permettrait d’examiner la possibilité de chasser des individus de la sous-espèce islandaise qui se trouverait dans un meilleur état de conservation que celle néerlandaise.
C’est pourquoi, le projet d’arrêté soumis à la consultation publique propose pour la saison 2020-2021 une reconduction de la suspension de la chasse de la barge à queue noire jusqu’au 30 juillet 2021.
La synthèse de la consultation du public, les motifs de la décision seront publiés en bas de page, ainsi que le texte publié au journal officiel de la République française
Commentaires
Dans l’état actuel de la planète, toutes les formes de chasse devraient être interdites et une politique de ré-introduction des prédateurs naturels mise en place…
Il serait temps de prendre en compte la notion, pourtant évidente, d’interdépendance du vivant.
je suis favorable a la chasse de la barge a queue noire
ok
je suis défavorable à ce décret
Avis défavorable à ce prolongement
Défavorable à la suspension de la chasse de la barge
J’émets un avis défavorable :
· Le refus du ministère de sortir du moratoire ne tient pas compte de la distinction des deux sous-espèces continentale et islandaise, pourtant établie par le Comité d’Experts de la Gestion Adaptative (CEGA).
· Si la barge continentale est effectivement en fort déclin, la barge islandaise est en plein développement, et il aurait été possible d’en autoriser la chasse en France à partir du 1er octobre, de manière à éviter au maximum le risque de confusion avec la barge continentale car celle-ci aura migré hors de France à cette période.
· Le quota de 210 proposé en 2019 dans l’avis du CEGA, et non retenu par le ministère, correspondait à peine à moins de 0,2% de la population.
· La majorité des membres du CEGA conviennent tout à fait que ce n’est pas la chasse mais la dégradation des zones humides et l’artificialisation des sols qui sont les principales causes du déclin de la barge à queue noire, pour la sous-espèce continentale.
· Par suite, sur ces bases, un quota de l’ordre de 600 barges à queue noire serait envisageable sans risque de dégradation de l’état des populations.
· Il n’y a aucun retour sur les effets du moratoire sur l’état de conservation des espèces. Pourquoi la chasse serait la seule variable d’ajustement ?
Bonjour il faut vivre dans la nature pour savoir se qui si passe et pas prendre des initiatives dans votre fauteuil de bureau et dire à Bin tient aujourd’hui je vais pondre ça comme arrêté et j’y connais rien mais je m’en fou
⛔ DEFAVORABLE.
<span class="puce">- Le refus du ministère de sortir du moratoire ne tient pas compte de la distinction des deux sous-espèces continentale et islandaise, pourtant établie par le Comité d’Experts de la Gestion Adaptative (CEGA).
<span class="puce">- Si la barge continentale est effectivement en fort déclin, la barge islandaise est en plein développement, et il aurait été possible d’en autoriser la chasse en France à partir du 1er octobre, de manière à éviter au maximum le risque de confusion avec la barge continentale car celle-ci aura migré hors de France à cette période.
<span class="puce">- Le quota de 210 proposé en 2019 dans l’avis du CEGA, et non retenu par le ministère, correspondait à peine à moins de 0,2% de la population.
<span class="puce">- La majorité des membres du CEGA conviennent tout à fait que ce n’est pas la chasse mais la dégradation des zones humides et l’artificialisation des sols qui sont les principales causes du déclin de la barge à queue noire, pour la sous-espèce continentale.
<span class="puce">- Par suite, sur ces bases, un quota de l’ordre de 600 barges à queue noire serait envisageable sans risque de dégradation de l’état des populations.
<span class="puce">- Il n’y a aucun retour sur les effets du moratoire sur l’état de conservation des espèces. Pourquoi la chasse serait la seule variable d’ajustement ?
<span class="puce">- la chasse permet la collecte de données biometriques permettant d’étudier et de préserver l’espèce.
Cet arrêté ne tient pas compte des deux sous espèces (CGEA).
enfin une décision en faveur de la nature. la crise covid doit nous faire chnger notre rapport à la nature, il faut vivre avec elle et non contre elle pour que l’humanité n’aille pas à sa perte
Favorable bien sûr à ce moratoire. Au delà de la barge à queue noire, ce sont tous les limicoles qu’il faut intégralement et définitivement PROTÉGER.
Je suis favorable à la suspension de toutes chasses qui mets en péril une espèce reconnue comme en mauvais état de conservation.
Cela me semble logique et sans passe droit.
Il est essentiel pour le maintien et la préservation de la biodiversité de protéger intégralement les espèces menacées. Il faudrait que sa chasse soit définitivement interdite à l’instar des autres pays d’Europe.
Je suis favorable à la suspension de toutes chasses qui mets en péril une espèce reconnue comme en mauvais état de conservation.
Cela me semble logique et sans passe droit.
Compte tenu de toutes les informations dont on dispose aujourd’hui surles oiseaux, il est sidérant que l’on continue de vouloir les chasser. Au delà de la barge à queue noire, tous les limicoles doivent être intégralement et définitivement Protégés
La barge à queue noire est une espèce en mauvais état de conservation et sa chasse doit être suspendue jusqu’à récupération des populations (statut UICN : vulnérable).
De plus il s’agit d’une espèce protégée dans la majorité des pays européens et elle devrait l’être aussi en France
Cette suspension n’est pas fondée !
Je suis tout à fait d’accord avec cet arrêté et je pense même qu’il serait préférable d’adopter un moratoire pour 5 ans (2020 à 2025), durée maximale fixée par le code de l’environnement et reconduit une fois ensuite pour 3 ans (2025 à 2028) puisque le plan de gestion international pour la Barge à queue noire a été reconduit sur une période de 10 ans de 2018 à 2028.
défavorable au texte:Le refus du ministère de sortir du moratoire ne tient pas compte de la distinction des deux sous-espèces continentale et islandaise, pourtant établie par le Comité d’Experts de la Gestion Adaptative (CEGA).
Je suis contre la chasse des oiseaux par des méthodes dites traditionnelles ou non. Nous avons la responsabilité de réduire notre impact sur la biodiversité pour la maintenir.