projet d’arrêté relatif à l’usage des appeaux et appelants pour la chasse du gibier d’eau en Martinique
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Afin de répondre à une demande de la fédération des chasseurs de Martinique, ce projet d’arrêté décrit les modalités d’utilisation des appeaux et appelants pour la chasse du gibier d’eau en Martinique. Il fait suite à un travail effectué entre l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) de Martinique et la fédération départementale des chasseurs (FDC) de Martinique.
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La pratique d’utilisation d’appelants pour la chasse des oiseaux sauvages se développe en Martinique, tant au niveau des territoires privés que sur les lots du domaine public. La FDC souhaite que celle-ci soit réglementée.
La chasse du gibier d’eau est organisée en lots de chasse sur le domaine public. Il existe actuellement 21 lots de chasse, ce qui représente 100 postes de tir.
Sur les 11 espèces chassables en Martinique, les prélèvements s’effectuent à plus de 90% sur des sarcelles à ailes bleues.
Par ailleurs, peu de chasseurs utilisent à ce jour des appelants, si bien qu’il est proposé de limiter le nombre d’appelants à 30.
L’article 1 du présent projet d’arrêté reprécise la signification des termes évoqués dans le projet d’arrêté et notamment la notion d’appelant ;
L’article 2 autorise l’emploi des appeaux et appelants artificiels sur le département ;
L’article 3 fixe les modalités de l’emploi d’appelants vivants de sarcelles à ailes bleues ;
L’article 4 abroge l’arrêté ministériel du 26 mai 1989 relatif à la police de la chasse dans le département de la Martinique.
PJ : projet d’arrêté
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- am appelants 972 2 1 (format pdf - 69.4 ko - 26/07/2019)
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Alors que tous les rapports pointent l’effondrement effrayant de la biodiversité, où est placé l’énergie du ministère : faire des cadeaux à l’extrême chasse ! Je rappelle que la chasse est une activité de "loisir" et pas un service publique.
Rien de bon dans ce texte : 30 appelants par chasseur c’est énorme, efficacité renforcée de la chasse avec appelants et donc diminution des populations de "gibiers", conditions de vie en captivité des appelants souvent déplorables et contraires au bien-être animal, pollution génétique entre appelants et individus sauvages, risques sanitaires : les seules personnes en contact avec les oiseaux sauvages sont les chasseurs. La responsabilité d’une pandémie transmise des oiseaux aux humains repose sur les chasseurs. -
Alors il n’y a pas qu’en métropole que notre gouvernement cède aux moindres désirs des chasseurs ! Je suis opposé à l’usage des appeaux comme à celui des appelants : la nature n’est pas le réservoir des chasseurs dans lequel ils peuvent se servir comme bon leur semble. Qu’ils apprennent d’abord à connaître la nature (et pas uniquement leur "gibier"). Et pour conclure, une petite pique à l’adresse du ministère de l’écologie, qui décidément, ferait mieux de changer de nom et désormais s’appeler Ministère de la promotion de la chasse.
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Je suis favorable à ce projet qui autorise appelants et appeaux.
Les anti-chasse y seront, comme d’habitude opposés. Ne connaissant rien à la chasse, ils s’opposent systématiquement à tout.
L’important, n’est pas le moyen utilisé, mais un prélèvement controlé du gibier. -
Ce projet n’est pas admissible pour de nombreuses raisons.
- La pratique était jusque-là interdite, ce qui prouve son inutilité. Il ne faut pas autoriser ce qui était interdit mais faire respecter la réglementation existante.
- Il va probablement entraîner la capture d’oiseaux sauvages et, inévitablement, l’augmentation de l’élevage. Ceci va provoquer des risques sanitaires pour les oiseaux sauvages, les élevages et la détention d’appelants favorisant la prolifération de maladies qui seront ensuite transmises aux oiseaux sauvages.
- L’élevage d’appelant va entraîner un appauvrissement génétique de l’espèce, avec de forts risques de contamination génétique dans la population d’oiseaux libres.
- L’usage d’appelants va fortement augmenter la pression de chasse sur les Sarcelle à ailes bleues, ce qui peut nuire à la conservation de l’espèce car cette pression se produit sur une aire d’hivernage.
- Le nombre d’appelants autorisé par le projet d’arrêté est totalement déraisonnable. Trente appelants par poste multiplié par cent postes de tir, cela représente 3000 appelants. Même si ce nombre est respecté, c’est beaucoup trop. -
projet d’arrêté relatif à l’usage des appeaux et appelants pour la chasse du gibier d’eau en Martinique, par Hervé Sauquet , le 13 août 2019 à 12h28
Je suis contre la chasse aux appelants en Martinique et il serait souhaitable qu’elle le soit également en France. Moins il y a d’oiseaux sauvages plus l’état français en favorise la destruction.