Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime

Consultation du 11/09/2025 au 02/10/2025 - 1289 contributions

Le règlement (UE) 2023/2842 relatif au contrôle des pêches prévoit une évolution majeure avec l’enregistrement obligatoire dès le 10 janvier 2026 des pêcheurs de loisir dans le domaine maritime et de la déclaration de certaines captures d’espèces plus sensibles, via un système électronique.

La meilleure connaissance du secteur de la pêche de loisir en mer est un enjeu essentiel, qu’il s’agisse de documenter la population des pêcheurs concernés et les prélèvements des stocks de poissons. L’objectif est d’accroître la gestion scientifique des espèces afin de renforcer l’exploitation durable des ressources.

Dans ce contexte, une plateforme électronique actuellement en cours de développement par la Commission européenne RECFishing sera mise en place pour dématérialiser la procédure. La version finale de cette application sera disponible en décembre 2025 (ne correspond à la version actuellement disponible). Cette plateforme a également été choisie par neuf autres États membres de l’UE et permettra donc d’être au rendez-vous de janvier 2026. L’application fonctionnera même en l’absence de réseau et sera facile d’utilisation et ergonomique. Elle offrira différents services aux usagers comme la reconnaissance des espèces capturées sur photo.

L’article 55 du règlement (UE) 2023/2842 impose aux États membres de l’UE de disposer d’un système électronique pour l’enregistrement annuel des pêcheurs récréatifs et la déclaration de leurs captures de façon journalière, quel que soit leur mode de pêche, et selon le calendrier suivant :
a) A compter du 10 janvier 2026, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer des espèces soumises à des mesures des gestion européennes, comme une limitation journalière de capture. L’actuelle version de la liste des espèces concernées est disponible en annexe de l’arrêté proposé à la présente consultation et dans l’encadré ci-dessous.
b) A compter du 1er janvier 2030, pour les pêcheurs de 16 ans et plus souhaitant capturer les espèces, les stocks ou les groupes de stocks pour lesquels les possibilités de pêche sont fixées par l’Union ou qui, en pêche professionnelle, sont couverts par un plan pluriannuel ou qui sont soumis à l’obligation de débarquement, et pour lesquels les avis scientifiques indiquent que la pêche récréative a un impact significatif sur la mortalité par pêche. La liste de ces espèces sera fixée en 2029.
La liste des espèces concernées par cette réglementation dépend des mesures mises en œuvre au niveau européen et sera donc de nature à s’étoffer, elle sera pour 2026, à ce stade, constituée de :
-  Lieu jaune (Pollachius pollachius) : zone CIEM 7 et 8 ;
-  Bar (Dicentrarchus labrax) : zone CIEM 7 et 8 ;
-  Thon rouge (Thunnus thynnus) : Atlantique à l’est de la longitude 45° Ouest, Manche et mer Méditerranée ;
-  Dorade rose (Pagellus bogaraveo) : zone CIEM 7 et 8 et en mer Méditerranée ;
-  Dorade coryphène (Coryphaena hippurus) : en mer Méditerranée.
L’application RECFishing permettra aux pêcheurs de sélectionner et déclarer les captures des espèces par leur nom commun (et non par le code FAO).

Les pêcheurs de loisir en mer ne ciblant pas les espèces listées ne seront pas concernés par cette obligation sur la façade Atlantique, dans la Manche et dans les régions ultrapériphériques (RUP). Cette liste pourra évoluer en fonction de la réglementation des stocks halieutiques au niveau européen.

Par ailleurs, la résolution de la Commission générale des Pêches pour la Méditerranée (CGPM) n°CGPM45/2022/12 dispose que « d’ici au 1er janvier 2025, les parties contractantes mettent en place et tiennent à jour un programme d’autorisation ou d’enregistrement obligatoire couvrant tous les pêcheurs récréatifs." Cette disposition s’applique aux pêcheurs récréatifs à pied s’ils ciblent les espèces concernées. La façade méditerranéenne est donc dans l’obligation d’enregistrer tous ses pêcheurs de loisir, sauf pêcheurs à pied non concernés, dès le 1er janvier 2026 contrairement aux autres façades.

Le groupe de travail « pêche de loisir maritime » du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML) a été constitué le 14 décembre 2023 à l’initiative de la DGAMPA. Il est coprésidé par les sénateurs Alain Cadec et Pierre Medevielle, constitué des services de l’Etat, de représentants de la pêche de loisir (notamment la Confédération « Mer et Liberté »), des représentants industriels de la pêche de loisir (GIFAP), de l’Ifremer, de l’OFB, d’ONG, des régions et collectivités, ainsi que du CNPMEM. A sa création, ce GT a été consulté sur la mise en œuvre de l’enregistrement des pêcheurs, ainsi que sur la déclaration de leurs captures tel que prévu par l’article 55 du règlement (UE) n° 2023/2842. Ce dernier a eu l’occasion de se prononcer sur l’utilisation de RECfishing ainsi que sur les présentes dispositions de cet arrêté.

Comme chaque année, un arrêté spécifique précisera, en 2026, l’organisation des campagnes de pêches de thon rouge loisir.

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Commentaires

  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 27 septembre 2025 à 11h00

    Bonjour

    OK sur fond par contre sur la forme quelques réserves "La mer doit rester un espace de liberte"

    - Une application ergonomique cases à cocher par exemple, en effet beaucoup d’anciens ne maitrise pas parfaitement l’informatique et n’ont pas forcement un smartphone à la pointe de la technologie.

    - Du délai pour déclarer les prises

    Cordialement

  •  Pêche de Loisir , le 27 septembre 2025 à 10h59
    Encore une inepte directive Européenne qui va pénaliser les petits pêcheurs occasionnels
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 27 septembre 2025 à 10h56

    Bonjour

    OK sur fond par contre sur la forme quelques réserves "La mer doit rester un espace de liberte !!!!!"

    - Une application ergonomique case a cocher par exemple, en effet beaucoup d’anciens ne maitrise pas parfaitement l’informatique et n’ont pas forcement un smartphone,

    - Du délai pour déclarer les prises

    Remarque : doublon avec les déclarations Thon

    Cordialement

  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 27 septembre 2025 à 10h52

    Bonjour

    OK sur fond par contre la forme demande quelques réserves

    - Une application ergonomique case a cocher par exemple, en effet beaucoup d’anciens ne maitrise pas parfaitement l’informatique

    - Du délai pour déclarer les prises

    Remarque : doublon avec les déclarations Thon

    Cordialement

  •  Je ne suis pas d’accord avec l’arrêté pour la déclaration de prise de pêche , le 27 septembre 2025 à 10h45
    Cette déclaration de prise de pêche mais fin a une liberté du loisir de pêche comme ont le connais actuellement
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 27 septembre 2025 à 10h39

    OK sur le fond par contre sur la forme des réserves :

    Il nous faut une application ergonomique case a cocher
    du délai pour déclarer les prises en effet en pêche sur un petit bateau ce n’est ni pratique ni sécurisante.

    Remarque pour le Thon il existe deja un mode de déclaration

    Cordialement

  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 27 septembre 2025 à 10h35

    Bonjour

    OK sur le fond par contre sur la forme des réserves

    Une application ergonomique et du délai pour déclarer les prises en effet en pêche sur un petit bateau ce n’est ni pratique ni sécurisante.

    Remarque pour le Thon il existe deja un mode de dévclaration

    Cordialement

  •  Avis défavorable projet d’arrêté relatif aux conditions d’exercice de la pêche de loisir maritime, le 27 septembre 2025 à 10h35
    Je soussigné(e) Jean Philippe RYCKELYNCK, membre du COPERE, émets un avis défavorable sur le projet d’arrêté soumis à consultation pour les différentes raisons suivantes : 1. Une application imposée avant d’être finalisée Le projet rend obligatoire l’usage de RECFISHING dès janvier 2026, alors que l’outil ne sera finalisé qu’en décembre 2025. Il n’est donné dans la présentation du projet aucune description de l’application permettant aux citoyens de formuler un avis éclairé, ni de délai raisonnable pour s’y préparer. Cela viole le principe de sécurité juridique et de loyauté de la consultation publique. 2. Une confusion avec l’application CatchMachine En Méditerranée, l’articulation entre RECFISHING et CatchMachine reste floue. Les deux applications semblent non interopérables, ce qui risque d’imposer une double déclaration. Cette différence de traitement entre pêcheurs, selon les zones, est contraire au principe d’égalité. 3. Une disparité des seuils d’âge non justifiée L’arrêté fixe l’obligation de déclaration à partir de 16 ans, alors que CatchMachine impose déjà cette contrainte dès 12 ans (Golfe du Lion, Calanques) ou 15 ans (Cap Corse). Cette incohérence territoriale porte atteinte à la clarté de la norme et aux droits des jeunes pêcheurs, protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant (art. 31). 4. Une absence de transparence et de représentativité Le texte se fonde sur l’avis du CNML du 14 décembre 2023, dont les conclusions ne sont ni publiées ni vérifiables. La composition de ce groupe de travail est déséquilibrée. La confédération « Mer et Liberté », désignée comme représentante des pêcheurs récréatifs, n’a pas la compétence ni la légitimité pour représenter l’ensemble des pêcheurs récréatifs (indépendants, associatifs, professionnels), contrairement au COPERE, à l’ADIC et au SMGPF. Cela constitue un vice substantiel. 5. Un contexte contentieux ignoré L’administration maintient l’imposition d’applications de déclaration obligatoire alors que le recours du SMGPF contre CatchMachine est toujours pendant devant le juge administratif. 6. Une exclusion des citoyens non-connectés Le projet ne prévoit aucune alternative pour les pêcheurs récréatifs ne disposant pas d’un moyen informatique pour se déclarer, ni pour ceux qui n’ont pas les connaissances nécessaires pour y parvenir, principalement parmi les plus anciens. Cette absence de dispositif papier constitue une rupture d’égalité et un frein disproportionné à l’accès à un loisir que certains auront pratiqué toute leur vie. Il conviendrait de prévoir un formulaire papier téléchargeable, disponible en mairie ou auprès des services compétents, permettant d’obtenir une autorisation de pêche et de déclarer ses captures. La Commission générale des pêches pour la Méditerranée défend explicitement ce principe d’égalité dans ses recommandations relatives à l’enregistrement de tous les pêcheurs. Il en va de même pour la Politique commune de la pêche, qui n’exclut aucune tranche de la société de ses dispositifs de gestion. 7. Un frein à la transmission et au développement du loisir pêche La fixation d’un âge minimal de déclaration à 16 ans, sans explication claire, risque de constituer un frein à la pratique de la pêche pour les plus jeunes. Elle introduit une complexité administrative inutile qui pourrait décourager des enfants et adolescents de pratiquer une activité de plein air pourtant essentielle pour l’éducation à la nature et à l’environnement. En outre, cette contrainte menace la transmission des savoir-faire et des traditions halieutiques, déjà fragilisée en eau douce. Le texte reste également silencieux sur la situation des moniteurs guides de pêche encadrant les débutants. Ces pêcheurs en herbe devront-ils se déclarer avant même d’avoir découvert l’activité et savoir s’ils poursuivront? Une incertitude qui pourrait dissuader nombre de curieux ou de pratiquants occasionnels de franchir le pas, alors même que la pêche de loisir doit rester une activité accessible et ouverte à l’initiation, comme le sont toutes les autres activités sportives ou culturelles. En conclusion : Ce projet d’arrêté repose sur une mise en place de règles non concertées, inachevées, incohérentes et une concertation biaisée. En l’état, il ne garantit ni la sécurité juridique, ni l’égalité de traitement, ni une véritable représentativité des pêcheurs récréatifs dans sa conception. En conséquence, j’émets un avis défavorable à ce projet d’arrêté.
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 27 septembre 2025 à 10h02
    Bonjour, merci pour cette opportunité de commenter le projet. Je suis tout à fait d’accord avec l’objectif visé par ce dispositif. je m’interroge cependant sur la nécessité de déclarer la pêche tous les jours, à moins que le dispositif ne soit extrêmement simple comme une app dans laquelle on cocherait les prises. je ne comprends pas la nécessité de marquer les casiers sachant que chaque casier est attaché à une bouée qui, elle, est marquée. la pêche est un loisir, un espace de respiration, déconnecté, hors du temps, ne la soumettez pas à des contraintes qui la rendraient bureaucratique, Merci pour votre travail en vue de la sauvegarde des espèces, sans empiéter sur la liberté des pêcheurs qui sont souvent des passionnés de la mer et non des productivistes
  •  Mr Yves Boccassini, le 27 septembre 2025 à 09h46
    Je suis contre cette mesure. J’ai 78 ans vous pourriez nous laisser pêcher tranquillement. Les fonctionnaires qui tentent d’appliquer cette mesure devraient plutôt se pencher la dette de 3400 Milliards que d’em…… les pêcheurs à la ligne. Eux ne cassent rien et respectent les lois.
  •  Enregistrement de la pêche de loisir, le 27 septembre 2025 à 09h46
    Encore une réglementation qui vise à compliquer la vie et le loisir des amateurs ! A quand une réaction efficace et réelle contre le pillage des fonds marins par des bateaux usine ? A quand une protection sans faille des zones interdites à la pêche ? en attendant vous nous pondez des règles toujours de plus en plus draconiennes ….! et ce sont toujours les amateurs qui "trinquent". Comme nous n’avons pas le choix je répondrai à votre projet de la façon suivante : oui à une réglementation accessible avec un enregistrement par semaine - sur une période limitée dans le temps pour une étude des stocks et des taux de reproductions des espèces menacées ou en voie de disparition- non au marquage des engins de pêche ; la bouée avec le matricule et nom du bateau est suffisante ; une simplicité intuitive dans le formulaire de déclaration des prises - une reconnaissance par l autorité de l’effort de protection du milieu marin par les plaisanciers
  •  Reponse, le 27 septembre 2025 à 09h24
    Visez plutôt les bateaux usines qui détruisent la ressource laissez en paix les plaisanciers qui ne pêche que quelques dizaines de poissons dans l’année et surtout ne laissez pas l’Europe nous dicter une conduite qu’elle ne comprend pas elle-même.
  •  Projet d’arrêté précisant les conditions d’exercice de la pêche de loisir dans le domaine maritime, le 27 septembre 2025 à 08h44
    Encore une fois nos instances veulent créer une "usine à gaz" en mettant en place un système contraignant et inadapté à la pratique. Nous parlons de pêche de loisir et non pas d’une activité administrative. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Je ne suis pas opposé à cette déclaration qui permet de suivre l’état de la ressource mais pourquoi la rendre aussi complexe avec un étiquetage difficile, des déclaration journalières inutiles, tout est compliqué dans ce projet. Pourquoi donner le sentiment que seul les plaisanciers sont les destructeurs de la ressource. Où en est on sur la pêche électrique, sur le chalutage aveugle et autres pratiques des professionnels ? Non nous ne sommes pas les responsables de la destruction ! Nous sommes des pêcheurs responsables ! Je suis favorable au suivi par la déclaration mais pas dans les conditions proposées par ce projet qui ne tient pas compte des acteurs !
  •  avis défavorable au projet d’arrêté relatif aux conditions d’exercice de la pêche de loisir maritime, le 27 septembre 2025 à 05h06
    Je soussignée Françoise RAES, membre du COPERE, émets un avis défavorable sur le projet d’arrêté soumis à consultation pour les différentes raisons suivantes : 1. Une application imposée avant d’être finalisée Le projet rend obligatoire l’usage de RECFISHING dès janvier 2026, alors que l’outil ne sera finalisé qu’en décembre 2025. Il n’est donné dans la présentation du projet aucune description de l’application permettant aux citoyens de formuler un avis éclairé, ni de délai raisonnable pour s’y préparer. Cela viole le principe de sécurité juridique et de loyauté de la consultation publique. 2. Une confusion avec l’application CatchMachine En Méditerranée, l’articulation entre RECFISHING et CatchMachine reste floue. Les deux applications semblent non interopérables, ce qui risque d’imposer une double déclaration. Cette différence de traitement entre pêcheurs, selon les zones, est contraire au principe d’égalité. 3. Une disparité des seuils d’âge non justifiée L’arrêté fixe l’obligation de déclaration à partir de 16 ans, alors que CatchMachine impose déjà cette contrainte dès 12 ans (Golfe du Lion, Calanques) ou 15 ans (Cap Corse). Cette incohérence territoriale porte atteinte à la clarté de la norme et aux droits des jeunes pêcheurs, protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant (art. 31). 4. Une absence de transparence et de représentativité Le texte se fonde sur l’avis du CNML du 14 décembre 2023, dont les conclusions ne sont ni publiées ni vérifiables. La composition de ce groupe de travail est déséquilibrée. La confédération « Mer et Liberté », désignée comme représentante des pêcheurs récréatifs, n’a pas la compétence ni la légitimité pour représenter l’ensemble des pêcheurs récréatifs (indépendants, associatifs, professionnels), contrairement au COPERE, à l’ADIC et au SMGPF. Cela constitue un vice substantiel. 5. Un contexte contentieux ignoré L’administration maintient l’imposition d’applications de déclaration obligatoire alors que le recours du SMGPF contre CatchMachine est toujours pendant devant le juge administratif. 6. Une exclusion des citoyens non-connectés Le projet ne prévoit aucune alternative pour les pêcheurs récréatifs ne disposant pas d’un moyen informatique pour se déclarer, ni pour ceux qui n’ont pas les connaissances nécessaires pour y parvenir, principalement parmi les plus anciens. Cette absence de dispositif papier constitue une rupture d’égalité et un frein disproportionné à l’accès à un loisir que certains auront pratiqué toute leur vie. Il conviendrait de prévoir un formulaire papier téléchargeable, disponible en mairie ou auprès des services compétents, permettant d’obtenir une autorisation de pêche et de déclarer ses captures. La Commission générale des pêches pour la Méditerranée défend explicitement ce principe d’égalité dans ses recommandations relatives à l’enregistrement de tous les pêcheurs. Il en va de même pour la Politique commune de la pêche, qui n’exclut aucune tranche de la société de ses dispositifs de gestion. 7. Un frein à la transmission et au développement du loisir pêche La fixation d’un âge minimal de déclaration à 16 ans, sans explication claire, risque de constituer un frein à la pratique de la pêche pour les plus jeunes. Elle introduit une complexité administrative inutile qui pourrait décourager des enfants et adolescents de pratiquer une activité de plein air pourtant essentielle pour l’éducation à la nature et à l’environnement. En outre, cette contrainte menace la transmission des savoir-faire et des traditions halieutiques, déjà fragilisée en eau douce. Le texte reste également silencieux sur la situation des moniteurs guides de pêche encadrant les débutants. Ces pêcheurs en herbe devront-ils se déclarer avant même d’avoir découvert l’activité et savoir s’ils poursuivront? Une incertitude qui pourrait dissuader nombre de curieux ou de pratiquants occasionnels de franchir le pas, alors même que la pêche de loisir doit rester une activité accessible et ouverte à l’initiation, comme le sont toutes les autres activités sportives ou culturelles. En conclusion : Ce projet d’arrêté repose sur une mise en place de règles non concertées, inachevées, incohérentes et une concertation biaisée. En l’état, il ne garantit ni la sécurité juridique, ni l’égalité de traitement, ni une véritable représentativité des pêcheurs récréatifs dans sa conception. En conséquence, j’émets un avis défavorable à ce projet d’arrêté. L’administration française devient kafkaienne ! trop de réglementations mal taillées et ciblant les citoyens sans s’attaquer aux vrais problèmes de pêches industrielles incontrôlées suffisamment, qui détruisent la biodiversité maritime !
  •  Avis défavorable au projet d’arrêté relatif aux conditions d’exercice de la pêche de loisir maritime, le 27 septembre 2025 à 00h25
    Je soussigné Pablo PERNEL, émets un avis défavorable sur le projet d’arrêté soumis à consultation pour les différentes raisons suivantes : 1. Une application imposée avant d’être finalisée Le projet rend obligatoire l’usage de RECFISHING dès janvier 2026, alors que l’outil ne sera finalisé qu’en décembre 2025. Il n’est donné dans la présentation du projet aucune description de l’application permettant aux citoyens de formuler un avis éclairé, ni de délai raisonnable pour s’y préparer. Cela viole le principe de sécurité juridique et de loyauté de la consultation publique. 2. Une confusion avec l’application CatchMachine En Méditerranée, l’articulation entre RECFISHING et CatchMachine reste floue. Les deux applications semblent non interopérables, ce qui risque d’imposer une double déclaration. Cette différence de traitement entre pêcheurs, selon les zones, est contraire au principe d’égalité. 3. Une disparité des seuils d’âge non justifiée L’arrêté fixe l’obligation de déclaration à partir de 16 ans, alors que CatchMachine impose déjà cette contrainte dès 12 ans (Golfe du Lion, Calanques) ou 15 ans (Cap Corse). Cette incohérence territoriale porte atteinte à la clarté de la norme et aux droits des jeunes pêcheurs, protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant (art. 31). 4. Une absence de transparence et de représentativité Le texte se fonde sur l’avis du CNML du 14 décembre 2023, dont les conclusions ne sont ni publiées ni vérifiables. La composition de ce groupe de travail est déséquilibrée. La confédération « Mer et Liberté », désignée comme représentante des pêcheurs récréatifs, n’a pas la compétence ni la légitimité pour représenter l’ensemble des pêcheurs récréatifs (indépendants, associatifs, professionnels), contrairement au COPERE, à l’ADIC et au SMGPF. Cela constitue un vice substantiel. 5. Un contexte contentieux ignoré L’administration maintient l’imposition d’applications de déclaration obligatoire alors que le recours du SMGPF contre CatchMachine est toujours pendant devant le juge administratif. 6. Une exclusion des citoyens non-connectés Le projet ne prévoit aucune alternative pour les pêcheurs récréatifs ne disposant pas d’un moyen informatique pour se déclarer, ni pour ceux qui n’ont pas les connaissances nécessaires pour y parvenir, principalement parmi les plus anciens. Cette absence de dispositif papier constitue une rupture d’égalité et un frein disproportionné à l’accès à un loisir que certains auront pratiqué toute leur vie. Il conviendrait de prévoir un formulaire papier téléchargeable, disponible en mairie ou auprès des services compétents, permettant d’obtenir une autorisation de pêche et de déclarer ses captures. La Commission générale des pêches pour la Méditerranée défend explicitement ce principe d’égalité dans ses recommandations relatives à l’enregistrement de tous les pêcheurs. Il en va de même pour la Politique commune de la pêche, qui n’exclut aucune tranche de la société de ses dispositifs de gestion. 7. Un frein à la transmission et au développement du loisir pêche La fixation d’un âge minimal de déclaration à 16 ans, sans explication claire, risque de constituer un frein à la pratique de la pêche pour les plus jeunes. Elle introduit une complexité administrative inutile qui pourrait décourager des enfants et adolescents de pratiquer une activité de plein air pourtant essentielle pour l’éducation à la nature et à l’environnement. En outre, cette contrainte menace la transmission des savoir-faire et des traditions halieutiques, déjà fragilisée en eau douce. Le texte reste également silencieux sur la situation des moniteurs guides de pêche encadrant les débutants. Ces pêcheurs en herbe devront-ils se déclarer avant même d’avoir découvert l’activité et savoir s’ils poursuivront? Une incertitude qui pourrait dissuader nombre de curieux ou de pratiquants occasionnels de franchir le pas, alors même que la pêche de loisir doit rester une activité accessible et ouverte à l’initiation, comme le sont toutes les autres activités sportives ou culturelles. En conclusion : Ce projet d’arrêté repose sur une mise en place de règles non concertées, inachevées, incohérentes et une concertation biaisée. En l’état, il ne garantit ni la sécurité juridique, ni l’égalité de traitement, ni une véritable représentativité des pêcheurs récréatifs dans sa conception. En conséquence, j’émets un avis défavorable à ce projet d’arrêté.
  •  Règlementation de la pêche en mer de loisir, le 26 septembre 2025 à 22h19

    Ce projet permettra peut-être une évaluation de la pêche récréative sur la ressource.

    La variété des espèces capturées entraine la quasi nécessité de se déclarer comme pécheur de loisir.
    Cependant, j’attire votre attention sur les modalités de mise en œuvre qui, en l’état, risquent d’entrainer des contraintes impossibles à réaliser.

    Enregistrement des pêcheurs

    L’enregistrement du pêcheur est un préalable à la déclaration des captures et il sera nécessaire d’avoir une information régionale et même locale claire et détaillée.

    1. Déclaration des captures

    La volonté de mieux connaître les prélèvements est légitime. Néanmoins, l’exigence de déclarer les captures le jour même, avec des informations détaillées (poids vif, codes FAO, clé taille-poids), paraît disproportionnée pour des pêcheurs amateurs. Comment feront les pêcheurs qui resteront plusieurs jours en mer ? Une simplification des formats, nom commun et taille paraissent largement suffisants, et un délai plus raisonnable (par exemple une semaine comme pour le Thon) faciliteraient une déclaration sincère et efficace.
    3. Gouvernance et suivi

    Je demande que la mise en œuvre de ce dispositif soit accompagnée d’une véritable concertation avec les fédérations des pêcheurs de loisir. Cela garantirait une meilleure appropriation, une pédagogie adaptée et une remontée d’informations fiables au bénéfice de la ressource.

    En conclusion j’appelle à une simplification des modalités pratiques d’un projet nécessaire pour quantifier le poids réel de la pêche récréative, sans quoi le dispositif va décourager les pratiquants, générer des non-déclarations et donc de compromettre l’objectif même de collecte de données fiables tout en ressemblant à un hyper contrôle de Bruxelles et de l’Etat. Sur le plan politique ce serait désastreux pour les millions de votants que représente la pêche de loisir.

    Amicalement

  •  Avis défavorable au projet d’arrêté relatif aux conditions d’exercice de la pêche de loisir maritime, le 26 septembre 2025 à 21h48
    Ça suffit de toujours taper sur les mêmes personnes
  •  CONDITIONS D EXERCICE DE LA PECHE DE LOISIR DANS LE DOMAINE MARITIME, le 26 septembre 2025 à 20h29
    BIEN QUE JE SOIS D ACCORD POUR LA REGLEMENTATION QUI VA DANS LE SENS DE LA BONNE GESTION DES ESPECES, JE ME POSE LA QUESTION DE LA MANIERE DONT LES DECLARATIONS NUMERIQUES DOIVENT ETRE EFFECTUEES CAR BON NOMBRE DE PECHEURS DE LOISIR D UN CERTAIN AGE NE PRATIQUENT PAS REGULIEREMENT LES APPLICATIONS SUR MOBILE ET VONT SE RETROUVER DANS DES SITUATIONS DELICATES. N Y A T IL PAS UN MOYEN D DECLARER LES CAPTURES AUPRES DES PROFESSIONNELS QUI VONT DELIVRER LES PERMIS. PIERRE ROSSLER
  •  Peche aux moules , le 26 septembre 2025 à 20h18
    à court terme allez à la peche ne deviendra qu’un beau souvenir !!! quelle honte
  •  Je suis contre , le 26 septembre 2025 à 20h14
    Le comptage des poissons ne me convient pas