Projet d’arrêté portant modification de la réglementation relative aux éoliennes terrestres

Le projet de texte qui sera soumis au Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT) dans sa séance du 16 décembre 2022 est disponible. Vous pouvez les consulter et faire part de vos observations, via le lien « Déposer votre commentaire » en bas de page, du 9 décembre 2022 au 29 décembre 2022.

Consultation du 09/12/2022 au 29/12/2022 - 1980 contributions

Le contexte de crise énergétique que nous connaissons du fait de la faible disponibilité du parc nucléaire et de la guerre en Ukraine a conduit RTE à placer le système électrique sous très forte vigilance pour l’hiver 2022-2023. C’est pourquoi le Gouvernement cherche à mettre en œuvre toute mesure susceptible d’être déployée rapidement pour garantir les meilleures conditions pour le passage de l’hiver.

Parmi d’autres mesures mises en œuvre, comme la gestion prudente des stocks hydraulique pendant l’été ou l’accélération de la mise en service des projets d’énergie renouvelable, le débridage acoustique des éoliennes, c’est-à-dire la possibilité de disposer de la puissance maximale des éoliennes, est une solution rapide pour augmenter à très court terme leur production électrique.

Dans ce contexte, il est proposé de modifier l’arrêté ministériel du 26 août 2011, qui encadre le fonctionnement technique des éoliennes terrestres, pour permettre de déroger, temporairement et en journée, aux valeurs d’émergence sonores maximales habituellement applicables.

Cette consultation publique est réalisée en application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement pour la mise en œuvre du principe de participation du public aux décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement prévu à l’article 7 de la Charte de l’environnement.

Contexte et objectifs :

La réglementation nationale prise en vertu du code de l’environnement en matière d’éolien terrestre repose essentiellement sur l’arrêté du 26 août 2011 modifié relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

Le contexte de crise énergétique que nous connaissons du fait de la faible disponibilité du parc nucléaire et de la guerre en Ukraine a conduit RTE à placer le système électrique sous très forte vigilance pour l’hiver 2022-2023. C’est pourquoi le Gouvernement cherche à mettre en œuvre toute mesure susceptible d’être déployée rapidement pour garantir les meilleures conditions pour le passage de l’hiver.

Parmi d’autres mesures mises en œuvre, comme la gestion prudente des stocks hydraulique pendant l’été ou l’accélération de la mise en service des projets d’énergie renouvelable, le débridage acoustique des éoliennes, c’est-à-dire la possibilité de disposer de la puissance maximale des éoliennes, est une solution rapide pour augmenter à très court terme leur production électrique.
Dans ce contexte, il est proposé de modifier l’arrêté ministériel du 26 août 2011 pour permettre de déroger, temporairement et en journée, aux valeurs d’émergence sonore maximales habituellement applicables.

Ces dispositions contribueront à réduire le risque de délestage et, le cas échéant, les coupures du réseau électrique. D’autres débridages sont également prévus pour les parcs bénéficiant d’un contrat de complément de rémunération au titre de l’arrêté du 6 mai 2017 fixant les conditions du complément de rémunération de l’électricité produite par les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, de 6 aérogénérateurs au maximum. Ces parcs pourront produire au-delà de la limite de 3MW par installation fixée par cet arrêté. Cela fera l’objet d’une notification rapide à la Commission européenne car cela est conforme au point 71 de l’« Encadrement temporaire de crise pour les mesures d’aide d’État visant à soutenir l’économie à la suite de l’agression de la Russie contre l’Ukraine » dans sa version publiée par la Commission Européenne le 9 novembre 2022.

Principales dispositions :

Il est proposé de compléter l’arrêté ministériel du 26 août 2011 par les dispositions suivantes :

  • ajout d’un article permettant de déroger aux bridages acoustiques prescrits pour le respect de l’article 26 du même arrêté, dans la limite d’une émergence de 10 dB, entre 7 h et 20h30 ;
  • l’utilisation, par un exploitant éolien, de cette possibilité de dérogation, devra faire l’objet d’une information du préfet et du maire de la commune d’implantation de l’installation ;
  • la possibilité de dérogation est limitée à la période allant du 2 au 31 janvier 2023 ;
  • l’identification, par un arrêté préfectoral, de la liste des parcs éoliens qui seront éligibles à cette dérogation lorsque leurs arrêtés préfectoraux d’autorisation contiendraient des dispositions relatives au bridage.

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Commentaires

  •  Non au débridage ! , le 29 décembre 2022 à 21h23

    Notre association P.P.E.51 est contre ce projet de loi pour les raisons suivantes ;
    Cela va encore plus aggraver les nuisances de bruit et d’infrason supportés par les habitants qui vivent à côté.
    Cela va encore plus tuer d’oiseaux et de chauves souris,
    tout ça pour une production d’énergie médiocre qui enrichi tout le système mafieux des politiques impliqués et des promoteurs généreusement servi par l’état Français qui organise le dépouillement des consommateurs et des contribuables Français.
    De plus tout ces milliards sont sympathiquement mis à l’abri dans les paradis fiscaux .
    C’est une trahison d’État !
    Honte à vous !
    Le Président,
    Claude LECOMTE

  •  Débridage acoustique des éoliennes , le 29 décembre 2022 à 21h21

    Honte à ces élus et députés de tous bords qui ne veulent pas écouter les citoyens français et plus particulièrement les habitants des zones rurales directement concernés par l’implantation d’éoliennes proches de leur habitation. Le débridage acoustique prévu par ce projet est inconcevable pour la population qui subit déjà une pollution visuelle et environnementale et qui va se trouver dans une situation de nuisance sonore pire que toute autre installation industrielle, impactant gravement la qualité de vie et le sommeil. Pour toutes ces raisons, c’est un désaccord total avec ce projet de débridage acoustique et de l’implantation de nouvelles éoliennes qui vont à l’encontre de l’intérêt supérieur de notre pays.

  •  Non à ce projet de loi, le 29 décembre 2022 à 21h20

    Non à l’ensemble de ce projet.

  •  Une politique de gribouilles , le 29 décembre 2022 à 21h19

    Une fois de plus le gouvernement veut faire payer aux populations rurales les conséquences de son incurie et sa gestion idéologique de la politique énergétique. Supprimer les mesures de bridage des éoliennes, ultime artifice pour rendre supportable la cohabitation avec les monstres, c’est renforcer le message adressé aux riverains : vous habitez dans une colonie chargée d’alimenter les zones urbaines en énergie et votre environnement n’est pas prioritaire.
    Et tout ça pour récupérer un gain de production électrique parfaitement négligeable…

  •  C’est non !, le 29 décembre 2022 à 21h15

    Je suis profondément opposée à cette décision :
    1. la hausse de la nuisance sonore tolérée est contraire à la prudence de santé publique et au respect de la nature
    2. il est temps de faire cesser l’illusion que les éoliennes vont nous permettre une autonomie énergétique. C’est absolument faux ! Cela ne fait que détruire notre environnement !
    3. les Français ont montré leur sens des responsabilités en faisant décroître leur consommation électrique ces derniers mois. Pourquoi les punir ainsi de leurs efforts ?
    4. la fracture entre la ville et la campagne devient insupportable et dangereuse pour la nation. Le « tout électrique » des villes est supporté par les campagnes qui se voient imposée une dégradation considérable. Ne serait-il pas plus efficace de retirer les batteries des vélos urbains et d’améliorer la circulation des transports publics ???

  •  PROJET DE FACILITER L4INSTALLATION D’EOLIENNES, le 29 décembre 2022 à 21h00

    Je suis contre ce projet car avec environ 8000 Eoliennes en France , quand il n’y a pas de vent, cela ne produit que 2% de la puissance nécessaire à la France, en multipliant par deux ce nombre d’éoliennes, alors que l’on a sans doute choisi déjà les sites les plus productifs cela ne représentera que 4% .
    L’installation de nouvelles éoliennes ne resoudera pas notre problème .
    Cette énergie intermittente n’est pas rentable car il faut investir en plus dans des centrales le gaz ce qui n’est pas une énergie renouvelable .
    Voir au jour le jour les courbes et graphiques diffusés sur RTE ,cela est très clair.

    Seuls, l’hydraulique et le nucléaire décarbonés peuvent fournir une puissance permanente en fonction des besoins.
    Yves de Beaucorps Ingénieur

  •  Débridage des éoliennes , le 29 décembre 2022 à 20h57

    Non au débridage des éoliennes.
    Le bruit est nocif pour la population.
    De plus les parcs éoliens se multiplient et génèrent des nuisances au niveau environnemental et l’immobilier perd de la valeur.

  •  Non au débridage des éoliennes ! , le 29 décembre 2022 à 20h54

    En plus des arguments concernant la mise en place de cette procédure et la Charte de l’Environnement, cette mesure de débridage va considérablement aggraver les nuisances aux riverains et à la faune. Elle est opportuniste, proposée dans l’urgence, sans réflexion préalable sur les impacts. Il n’est pas du tout certain qu’elle s’avère nécessaire sur un plan énergétique, alors que ses effets délétères sont certains. Il est vrai que ce seront justes les ruraux qui seront affectés !
    Mais surtout, bien que ce débridage ne soit POUR L’INSTANT prévu que jusqu’au 31 Janvier 2023, elle va créer un précédent, et nous pouvons compter être ensuite inondés d’études des promoteurs qui vont démontrer l’acceptabilité de ce débridage, et vanter le gain merveilleux d’électricité qu’il aura engendré qui nous aura permis de passer l’hiver dans des conditions douillettes, grâce à eux. Il est déjà difficile de résister à la voracité et au lobbying de ces sociétés, ce sera le tapis rouge déroulé devant eux, et ils réclameront la reconduite de cette mesure, et/ou l’assouplissement des règles en vigueur. C’est la porte ouverte au mépris de toutes les règles environnementales, sanitaires et éthiques qu’ils ont déjà tant de mal à respecter

  •  Non au projet d’arrêté de débridage de l’éolien industriel / Demande du retour de l’éolien à la norme générale de 30dB / Perte de confiance en nos pouvoirs publics suscitée par ces mesures pro-éoliennes contraires aux intérêts supérieurs du pays, le 29 décembre 2022 à 20h32

    Ce projet de débridage acoustique va permettre des puissances sonores moyennes 10 fois supérieures à celles des autres acteurs industriels. En instantané, la puissance sonore pourra encore être bien supérieure ! C’est inadmissible de porter une telle atteinte à la santé de nos concitoyens qui vivent en milieu rural et surtout de faire passer cette mesure pour temporaire. Avec l’éolien, tout est tordu. Le risque que le temporaire devienne récurrent ou permanent est énorme.
    C’est insupportable que les industriels et financiers de l’éolien écœurent par ministre interposée les victimes de cet éolien lucratif et bruyant. Les victimes n’ont que la loi pour se défendre, elle n’est déjà pas appliquée honnêtement. Rajouter cette disposition de débridage n’est pas acceptable.
    Les motivations avancées pour ce débridage électrique, Ukraine et « Faute » du nucléaire, sont fallacieuses pour ne pas dire plus.
    Concernant l’électricité, la dépendance au gaz russe maintenant coupé est bien une conséquence directe des choix faits par les pouvoirs publics successifs de développer l’éolien et autres EnR aléatoires.
    A ma connaissance la Loi de Transition Energétique et Croissance Verte (!) de 2015 prescrivait de réduire la part du nucléaire et d’augmenter ces ENR aléatoires assistées gaz, n’est-ce pas ?
    A force de détruire la seule source concentrée d’électricité, fiable, caractérisée par des prélèvements minimes des ressources de la planète, et des rejets minimes et séquestrés, une électricité climato-compatibles, bon marché, toujours disponible pendant 50 ans, à force de la remplacer par l’éolien (20%) assisté par le gaz (80%), non-climato-compatibles (rejets de CO2 non séquestrés), qui surconsomme les espaces naturels, les ressources minérales (éolien) et fossiles (gaz) de la planète, le tout nous mettant au surplus dans une situation de dépendance dramatique, on en est arrivé à cette situation de pénurie pour la population française.
    Alors, si vraiment on veut faire quelque chose pour la France et sa population, et non répondre à une exigence supplémentaire des lobbys de l’éolien, abrogeons la loi LTECV, cessons tout soutien aux EnR aléatoires et réorientons d’urgence l’argent public vers notre mix historique. Que l’on cesse de dire qu’on ne saura pas faire en moins de 10 ans des centrales qu’on a déjà construites dans le même temps il y a quarante ans.
    Et cessons de promulguer des mesurettes d’énergie (l’éolien produit peu, et en janvier très peu et aux heures de pointes encore moins) et de favoriser des désastres sanitaires (ce projet).
    Pour ce débridage acoustique, c’est non et c’est à remplacer par le retour de l’éolien à la norme générale de 30dB
    PS : Attention de ne pas détruire complètement la confiance nécessaire entre la population et les pouvoirs publics français et européens. Des décisions européennes sans cesse influencées au détriment de la France, des soumissions françaises régulières à ces décisions, des décisions des pouvoirs publics constamment qualifiées de « raisons impératives d’intérêt public majeur », émanant en réalité des groupes d’intérêts privés, eux toujours crus sur parole, une population, qui a parfaitement compris la situation et dont les volontés, les avis, les arguments sont constamment rejetés par les Pouvoirs Publics, l’Etat (Exécutif, Parlement, Justice) tout cela ne va pas dans le sens de la confiance.

  •  Le summum des passe-droits accordé à la finance internationale et à des industriels furtifs appâtés par un prix artificiel, le 29 décembre 2022 à 20h32

    Rien à ajouter à la masse des arguments des opposants, face à une administration idéologisée et "tenue" par on ne sait quelle pression sous couvert de "mix" énergétique, comme si le mix n’existait pas déjà avant, comme si on pouvait y ajouter n’importe quoi, comme si l’intelligence consistait à choisir en vrac toutes les solutions en matière d’énergie, y compris les plus coûteuses et bêtes, comme un mauvais élève qui donne toutes les réponses possibles à une question pour être sûr de ne pas se tromper.

  •  Illégal mais aussi inutile, car, selon RTE, la menace de pénurie s’éloigne !, le 29 décembre 2022 à 20h31

    Illégal et inutile, au regard des prévisions rassurantes, pour la Ière quinzaine de janvier et la suivante, si les Français maintiennent leurs efforts !
    Mais c’est tout de même le monde à l’envers ! les exploitants d’éoliennes n’auraient plus qu’à « informer" le prefet et le Maire qu’ils renoncent temporairement à respecter les engagements de bridage et les arretés de bridage exigés par le respect de la réglementation environnementale et des normes de bruit déjà très permissives ; et les riverains, eux, verraient leur santé comptée pour quantité négligeable ;
    Au même moment, les autorités, du bas en haut de l’échelle, estiment que l’énergie, c’est l’affaire de tous et que les energies renouvelables ne pourront se développer qu’avec de la concertation, au niveau local !
    Là, le « niveau local » crie son indignation, sa colère, devant un projet d’arreté même pas justifié par la situation décrite par RTE : celle d’un risque inexistant de pénurie d’électricité dans les 15 prochaines jours !
    Les Français sont bien plus réceptifs aux économies de chauffage que prévu Outre que ce projet d’arrêté est illégal, il n’est pas non plus pertinent, face à des ressources en gaz et en électricité suffisantes, de l’avis même de RTE et de Engie !
    Cette contribution émane de l’association Trop d’éoliennes en Auxois ;

  •  SIMULACRE D’INTÉRÊT POUR LE PETIT PEUPLE, le 29 décembre 2022 à 20h28

    Codicille à ma contribution du 23/12 à 14h14, en laquelle j’ajoute quelques réflexions :
    bertrandduclos@sfr.frr

    J’y évoquais la Principauté de Monaco, haut lieu de la transition énergétique réputé,
    qui "s’offre" trois parcs éoliens en Bretagne….
    Le paradis (fiscal ?) pour les uns, l’enfer des nuisances multiples pour les autres !
    Mais j’avais oublié que c’est pour installer des bornes de recharge gratuite à ses habitants, réputés nécessiteux !
    J’aurais ri de cette anecdote cocasse si je ne l’avais trouvée d’un cynisme obscène.
    À tous les damnés du vent en particulier, et à toutes les victimes du "système" en général, procurez-vous sans attendre le cahier n° 44 de la revue/collection "Tracts Gallimard " intitulé "chaque geste compte".
    Ses auteurs, johann Chapoutot et Dominique Bourg dénoncent, avec une lucidité et une limpidité aussi extraordinaires qu’imparables, la malfaisance de notre "système".

    Leur lumineuse analyse démontre que nos "Charlots aux manettes", grands joueurs de pipeau et encore plus brasseurs de vent (c’est sans doute pour cette raison qu’ils font une "fixette" sur cette calamité) n’ont en aucune façon l’excuse de n’être qu’une bande de pitres idiots, incompétents et ignares " qui ne savaient pas", mais qu’ils sont bien les fomenteurs zélés de la destruction de nos institutions, notre tissu social et de ce qui fait notre humanité, procédant bien d’une démarche réfléchie, très élaborée, qui rejoint les pires moments de notre histoire, et qu’ils sont totalement responsables du désastre financier, humain, sanitaire, environnemental et sociétal que déchaîne la calamité cauchemarde que sont ces moulins à vent… entre tellement d’autre méfaits….
    Ils devront répondre avant très longtemps de mensonge d’État, mise en danger DÉLIBÉRÉE des populations, collusion avec des lobbies aux comportements plus que "border line", entre nombreux autres griefs.
    Ai-je besoin d’ajouter que je suis totalement contre cette escroquerie, cette gabegie, ce pillage d’État ?
    Du goudron et des plumes !

  •  REFUS DU PROJET DE DEBRIDAGE, le 29 décembre 2022 à 20h24

    Le projet entraîne une régression environnementale, ce qui est contraire au principe de non régression du code de l’environnement et aux articles 1 et 2 de la charte de l’environnement et à l’article 47 de la charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne.
    Une augmentation de 10 dB de l’émergence tolérée, va tripler le volume sonore et va mettre les riverains d’éoliennes dans une situation de nuisance acoustique semblable à celles d’un site industriel alors qu’elle sont situées en zone rurale.
    La procédure est illégale, le décomptage des délais n’est pas conforme au code de l’environnement.

  •  Non au débridage des éoliennes, le 29 décembre 2022 à 20h18

    À l’heure où les préfectures sont amenées à prendre des arrêtés mettant en demeure les exploitants de parcs éoliens de respecter la réglementation acoustique, autoriser le débridage des éoliennes, même dans le cadre restreint de ce projet d’arrêté, créerait un dangereux précédent d’autant plus que les normes acoustiques concernant l’éolien industriel sont totalement inadaptées à l’environnement sonore en milieu rural. Les niveaux maximum d’émergence ne tiennent pas compte de la nature du signal sonore des aérogénérateurs : des basses fréquences pulsatiles qui s’imposent dans le paysage sonore quotidien, de jour comme de nuit, pour les riverains proches ou même relativement éloignés des machines.
    Nous attendons plutôt de l’État une nouvelle réglementation qui respecte réellement les riverains, qu’ils soient humains ou non humains. Ne reproduisons pas avec l’éolien les excès qui nous ont conduits dans la situation où nous sommes sur le plan environnemental. La meilleure énergie est et restera toujours celle que nous ne consommons pas. Un changement de nos modes de vie vers plus de sobriété est non seulement indispensable, mais également souhaitable, pour le bien de tous.

  •  Sans titre, le 29 décembre 2022 à 20h15

    En effet, je rejoint la plupart de mes concitoyens sur ce projet qui n’entre pas dans le cadre des dispositions prévues par la LOI. Ce projet contrevient au Code de l’environnement, entraine une régression environnementale ce qui est contraire au principe de non régression du code de l’environnement et aux articles 1 et 2 de la charte de l’environnement à l’article 47 de la charte des droits fondamentaux de l’union européenne. Une augmentation de 10 DB de l’émergence tolérée va X par 3 le volume sonore et va mettre les riverains d’éoliennes dans une situation de nuisance acoustique intolérable, la procédure est illégale.

  •  Non au débridage des éoliennes, le 29 décembre 2022 à 20h13

    Absence d’une étude d’impact sur cette consultation ; c’est pourtant obligatoire quand un projet a une incidence (même temporaire) sur l’environnement.
    Ce projet d’arrêté contrevient au code de l’environnement : La modification du bridage acoustique ne peut intervenir que pour améliorer (et non pas aggraver) le confort acoustique des populations. Le code de l’environnement ne prévoit aucune possibilité de débridage pour une raison prétendument économique.

  •  Pas d’accord avec le débridage des éoliennes., le 29 décembre 2022 à 20h08

    Honte à ceux qui nous gouvernent et leurs conseillers qui ne prennent de décisions que bien trop tard. Nous vivons l’erreur.

    Car depuis plus de 20 années nos édiles n’ont cessé de tergiverser pour finalement ne prendre, dans la précipitation, que les plus mauvaises décisions. C’est en particulier vrai dans le domaine de l’énergie.

    Nulle nécessité de détailler ici lesdites décisions et erreurs de jugement puisque listées en totalité dans les différentes et nombreuses contributions que j’ai pu lire dans cette consultation, plus critiques les unes des autres !

    Gouverner, c’est prévoir.
    Nos édiles ne connaîtraient pas cet adage ? Ils ont réfléchi à courte vue, pour des raisons électoralistes notamment, alors que les questions de souveraineté et d’indépendance de tous ordres devraient être leurs premiers objectifs, et pour le long voire très long terme.

    Le plus scandaleux aujourd’hui est de vouloir porter la cause de leurs erreurs sur le dos de la guerre en Ukraine ! Quelle honte encore !

    Car, au-delà des drames, des ruines et de la misère que cette guerre peut créer, elle a également révélé des situations de dépendances rampantes que les dirigeants français et européen n’avaient ni imaginées ni vu venir, ni mesurées.

    Et l’on peut (malheureusement) se demander jusqu’où cette dérive rampante (principalement initiée par l’Allemagne ) nous aurait menés si cette guerre ne nous avait pas ouvert les yeux?

    Aujourd’hui, et dans la panique, les mêmes voudraient faire supporter aux citoyens ruraux, à la faune volante, aux chiroptères et à l’ensemble de la biodiversité, le prix à payer pour rattraper leurs erreurs par une nouvelle décision, tout aussi critiquable :
    - parce que les éoliennes produisent peu d’électricité.
    - Que le peu devient rien, ou presque, pendant les périodes anticycloniques.
    - Que toutes les éoliennes ne sont pas bridées ; ce n’en est qu’une partie.
    - Le "surplus" de production devient de ces faits plus que marginal.
    - Et enfin, pour que ces machines puissent apporter une contribution "résiduelle", nous devrions bénéficier d’une occurrence de vent précisément au juste moment de la demande d’électricité.
    En fait, il s’agirait, par le débridage de ces quelques machines, de sacrifier les humains ruraux et la biodiversité : Tout ça pour ça.

    ADENOS (Association de Défense de l’Environnement du Nord-Ouest Sézannais) et l’ensemble de ses adhérents que je représente ici en tant que Président, sommes tous absolument opposés à la décision de supprimer tout débridage d’éoliennes qui marquerait un retour supplémentaire, dangereux et aggravant de la disparition progressive d’espèces dont beaucoup déjà en voie de disparition. De plus, un minimum de retenue devrait manifester l’attention que nos édiles portent aux citoyens et en particulier vers ceux qui subissent déjà et en continu les nuisances de l’éolien. Le syndrome éolien est reconnu enfin par l’académie de médecine, la justice l’a reconnu également, le principe de précaution est inscrit dans la Constitution, que faudrait-il de plus pour engager une étude épidémiologique sur l’éolien ?
    D’autres l’ont fait, pourquoi pas la France, sinon pour favoriser une solution énergétique qui ne restera que très marginale dans la lutte contre le réchauffement climatique dès lors que son bilan carbone est très supérieur à celui de l’électricité nucléaire. Encore un doute supplémentaire sur cet proposition de solution au risque de manque d’électricité en cet hiver 2022/2023.

    N’oublions pas non plus que le constat est fait , depuis plusieurs années, d’une diminution générale régulière des vents que l’augmentation du nombre d’éoliennes, donc de la puissance installée, ne compense pas. Phénomène découlant du réchauffement climatique.
    A terme, l’éolien fait partie des ENR certes, mais sur lequel ne pourrons compter dans la durée. Le choix de cette énergie, de surcroît non pilotable et non prévisible, est encore une mauvaise décision, prise par ceux qui nous gouvernent, encore eux !
    Je n’invente rien, je lis, je réfléchis et je me réfère à des spécialistes qui, eux, ne raisonnent pas en échéances électorales.

    Ceci conclut notre opposition à ce très mauvais choix de débrider les éoliennes, quelles qu’en soient les modalités.

  •  Madame Fillet, le 29 décembre 2022 à 20h05

    Je ne suis pas d’accord avec ce projet les éoliennes sont nocives et exigent des centrales à gaz don stop il faut arrêter les bêtises « écolo « 

  •  Eoliennes terrestres, le 29 décembre 2022 à 19h31

    Farouchement opposée à l’assouplissement des mesures de bridages et toutes autres nouvelles règlementations visant à limiter les restrictions actuelles mises en place pour minimiser l’impact négatif de ces installations sur les riverains et la faune. Et je sais de quoi je parle en terme de nuisances depuis l’implantation de ces monstrueuses machines à notre porte. Notre quotidien est gâché, saccagé. Nous n’avons qu’une envie, c’est de fuir.

  •  Non au projet de modification de la règlementation relative aux éoliennes terrestres , le 29 décembre 2022 à 19h20

    Je suis indignée que l’on veuille modifier la règlementation ayant pour conséquence l’augmentation de la nuisance sonore des éoliennes, alors que la plupart des riverains sont déjà incommodés par leur bruit. Aussi je m’oppose formellement à ce projet qui impacte une fois encore les habitants des campagnes.