Projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 18 mars 1982 concernant l’exercice de la vénerie, relatif à la vénerie sous terre

Consultation du 11/02/2019 au 04/03/2019 - 6939 contributions

La pratique de la vénerie sous terre est ouverte généralement par arrêté prefectoral du 15 septembre au 15 janvier. En application de l’article R 424-5 du code de l’environnement, le préfet peut dans le cas du blaireau, autoriser l’exercice de la vénerie pour une période complémentaire à compter du 15 mai.

L’article 3 de l’arrêté du 18 mars 1982 précise les conditions d’exercice de cette chasse.

Il existe environ 1500 équipages regroupés au sein de l’association française des équipages de vénerie sous terre (AFEVST). Cette chasse regroupe près de 40 000 pratiquants regroupés au sein de l’association des déterreurs (ADD) qui utilisent environ 70 000 chiens de terrier.

Cette pratique ancienne trouve sa justification dans la nécessité de réguler les populations d’une espèce qui peut occasionner des dégâts voire représenter un risque sanitaire pour le bétail, mais dont le comportement nocturne et le mode de vie ne permettent pas facilement les opérations de régulation. Il s’agit aussi d’une forme traditionnelle de chasse qui perdure avec de nombreux équipages qui utilisent des chiens de terrier créancés.
L’objectif de cette chasse est ainsi de capturer l’animal directement dans son terrier, avec l’aide de chiens spécialisés.

L’arrêté du 18 mars 1982 a fait l’objet de modifications par l’arrêté du 17 février 2014 afin de mettre en place un encadrement renforcé de la pratique de la vénerie sous terre. Il a ainsi précisé :
• les moyens autorisés pour le déterrage ;
• la nécessité d’interrompre les opérations de déterrage en cas de présence d’une espèce protégée ;
• l’interdiction des championnats et compétitions remplacés par des journées de formation et d’entraînement des chiens ;
• la possibilité pour le préfet de suspendre ou retirer l’attestation de meute en cas de manquement grave aux prescriptions de l’arrêté.

Aujourd’hui et pour répondre encore davantage à la prise en compte du bien-être animal, les chasseurs proposent des mesures complémentaires à celles décidées en 2014.

Dans ce contexte, le présent projet d’arrêté porte modification de l’arrêté relatif à l’exercice de la vénerie, sur son article 3 : il interdit la capture directe de l’animal par des chiens et limite les souffrances des animaux qui sont capturés.

en pièce jointe, veuillez trouver la synthèse de la consultation du public}}}

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Commentaires

  •  Contre, le 4 mars 2019 à 22h47

    Pratique ignoble…….
    Scandaleux Qu on ne prenne pas plus soin de la condition animal

  •   Précieuse vie sauvage , le 4 mars 2019 à 22h46

    Il est temps d’arrêter de harceler la vie sauvage et de la menacer au sein même de son tout dernier refuge : son terrier. C’est monstrueux.
    Et dans au moment où chaque vie animale se raréfie dans les campagnes, calmez ce massacre et cette souffrance inutile, arrêtez de réguler en tuant ! Sauvegarderez avant de réguler et si besoin, d’autres méthodes son possibles. Parlez-en à des vétérinaires, des scientifiques biologistes et ethologues, ne confiez pas ça aux chasseurs !! Ça suffit !

  •  Interdisons le déterrage !, le 4 mars 2019 à 22h45

    Une méthode barbare par nature ne s’améliore pas , mais se supprime.

    Le Ministère parle de « limiter la souffrance des animaux capturés » via le déterrage avec de nouvelles mesures :

    Comment ? En supprimant du texte la mention « ou à l’y faire capturer par les chiens eux-mêmes » , et en rajoutant la phrase « Il est interdit d’exposer un animal pris aux abois ou à la morsure des chiens avant sa mise à mort ».

    1- Ce sont des mesures insuffisantes et ubuesques , car une pratique barbare et cruelle par nature, ne peut être améliorée , mais seulement et raisonnablement supprimée ; et ce, si l’on veut réellement éviter souffrance et cruauté sur ces nobles animaux que sont le blaireau et le renard .

    Car in fine , la pratique du déterrage continuera, les petits blaireautins ou renardeaux ne pourront théoriquement plus être déchiquetés vivants par les chiens, par contre ils seront toujours extirpés avec des pinces et tués à l’aide d’une pelle, d’un fusil ou d’une arme blanche.

    L’autre mesure proposée par le ministre d’interdire la capture « par les chiens eux-mêmes » est inapplicable en l’espèce !

    Les chasseurs n’ont aucune maîtrise des chiens une fois introduits dans les galeries, ils ne peuvent que suivre la progression des chiens sous terre aux sons de leurs aboiements. Il est alors illusoire de croire que les animaux acculés ne se livreront pas à un combat avec les chiens, et que les petits ne seront pas déchiquetés. Cette pratique est de fait incompatible avec la notion de bien-être animal, tant vis-à-vis des animaux chassés, que des chiens régulièrement gravement blessés lors de ces combats.

    En fait il s’agit de mesures inapplicables dans les faits visant uniquement à tenter de redorer l’image de cette pratique inqualifiable.

    Surtout, ce projet d’arrêté ne prend nullement en compte l’immense stress enduré par les animaux terrorisés, pris au piège pendant des heures, voire une journée, au fond de leur terrier… Un traumatisme souvent mortel : la myopathie de capture.

    2- La pratique barbare du déterrage est injustifiable en France, en 2019, dans un pays qui reconnaît paradoxalement la sensibilité animale… Il est grand temps que l’Etat entende la voix de ses citoyens : 83 % des Français sont contre la vénerie sous terre !

    Il est temps de revoir notre rapport avec les espèces sauvages et préserver notre biodiversité, qui part en lambeaux en France, pays où les chasseurs dictent leurs lois et leur volonté de détruire tout concurrent de leurs gibiers d’élevages, honteusement relâchés la veille de la chasse , soit 22 millions d’animaux apeurés et perdus dans la nature.

    Or, les blaireaux et les renards jouent un rôle important dans les équilibres naturels, car ils sont en fin de chaine alimentaire. Ils participent à la régulation des rongeurs, ils nettoient le milieu naturel, car ils ne rechignent pas à consommer des animaux déjà morts. De plus le blaireau adore les nids de frelons même asiatiques

    De récentes recherches ont démontré scientifiquement qu’une forte pression de chasse sur les populations de renards augmentait le risque sanitaire pour les populations humaines en termes d’échinococcose alvéolaire. Par ailleurs, d’autres études très récentes ont également montré que le renard, via sa fonction de prédation sur les petits mammifères, aurait un rôle positif en limitant les risques de transmission de la maladie de Lyme qui touche plus de 20 000 personnes par an. Le renard empêche la propagation de nombreuses maladies par sa "prédation" des rongeurs. entre 6 à 8000 par an et par renards. Les tuer va à l’encontre de l’amélioration de la santé publique

    Non le renard et le blaireaux ne sont pas nuisibles , ils sont même en raréfaction, et ils ne prolifèrent pas comme l’homme, qui lui, surpeuple et détruit espaces et espèces autour de lui .

    Non les chasseurs ne sont pas des protecteurs de la nature, mais les protecteurs de leur seuls gibiers d’élevages relâchés honteusement la veille.

    Quelle belle gestion et régulation ?

    La chasse avec la destruction des terriers : est, outre une méthode cruelle et ignoble, mais aussi le dérangement effrayant pour toute la nature et ses hôtes. Il convient d’interdire le déterrage, seule mesure sensée si l’on veut mettre fin à cette extrême cruauté sur ces animaux.

    Il est temps de laisser vivre en paix la nature et sa belle biodiversité :

    Les blaireaux et les renards doivent être protégés, ils font partie d’une biodiversité en déclin en France. Car, ces êtres peureux disparaissent aussi victimes de la destruction de leur territoires et des écrasements par le trafic routier.

    La France est loin derrière les autres pays, qui savent faire côtoyer la population avec les blaireaux , les renards, les corbeaux et autres espèces sauvages, et ce même dans les villes.

    D’ailleurs les blaireaux sont protégés en Belgique, en Hollande, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Angleterre, en Irlande, en Ecosse, au Danemark et même en Hongrie

    Avec ces massacres organisés la nature en France est devenue muette, déserte et peureuse, c’est une HONTE et une tristesse .

    Stoppons une fois pour toute tout déterrage .

  •  Stop à l’ingérence de l’Homme dans le monde animal, le 4 mars 2019 à 22h43

    Respecter le bien-être d’un individu, ça commence par ne pas le tuer. Les espèces animales, on les régule tellement bien qu’on les fait disparaître les unes après les autres. Il serait bien plus que temps de faire preuve d’humilité !

  •  Venerie, le 4 mars 2019 à 22h38

    Je suis pour la vénerie sous terre

  •  Non à cette pratique barbare, le 4 mars 2019 à 22h38

    Pratique barbare à interdire et non à modifier.

  •  Protection de la biodiversité, le 4 mars 2019 à 22h36

    A l’heure où l’on commence,avec peine, à se rendre compte des dégâts irréversibles causés par l’humain ( ET UNIQUEMENT L’HUMAIN) à la planète et à tous ses habitants ; il serait plus que temps de stopper les prises de décisions arbitraires quant à de soit-disantes régulations d’espèces animales.Qui sommes nous pour nous octroyer ce "pouvoir" nous qui ne sommes même pas capables de nous réguler nous-mêmes.
    La Nature sans l’homme a toujours su se réguler et les déséquilibres que nous causons sans cesse sont les seules causes de nos problèmes .
    Arrêtons de nous trouver des boucs émissaires et foutons ENFIN la paix à la faune sauvage et/ou domestiquée. Nous leur compliquons bien assez la vie . Les animaux diurnes sont obligés de devenir nocturnes et ne disposent que de quelques courtes heures pour se nourrir , nos infrastructures toujours plus nombreuses et destructrices les relèguent dans des lieux inadaptés ou bien les condamnent à une mort certaine . Ils sont suffisamment régulés comme ça .
    En conclusion : UN GRAND NON A L’ENSEMBLE DES PRATIQUES DE CHASSE ET DE VÉNERIE .

  •  Priorité à la vie, le 4 mars 2019 à 22h32

    La chasse sportive est cruelle, inutile et encourage la barbarie et le manque d’empathie.
    il faut interdire toutes les formes de chasse de loisir.

  •  Contre la vénérie sous terre , le 4 mars 2019 à 22h25

    La vénérie sous terre est une pratique violente, stressante et barbare pour les animaux concernés ! Cette pratique est complètement indigne d’une nation civilisée : on reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux
    La grande majorité des français est totalement contre la barbarie envers les animaux alors interdisons la vénérie en France

  •  Non à la vénerie sous terre et surtout stop à une cette barbarie d’un autre age, le 4 mars 2019 à 22h15

    Madame , Monsieur ,
    Donc votre évolution c’est de proposer que " Les animaux poursuivis soient toujours terrorisés au fond de leur terrier avec leurs petit.." pour des raisons aussi obscures et non fiables que l’idée qu’un chasseur soit un écologistes ( lol) doté de respect pour un animal dits sauvage.
    en plus d’être immonde on rajoute de l’abject
    …Comment un ministre peut il autoriser à des personnes aussi perverses de réaliser ce type d’acte encore et toujours !?
    Incompréhensible.
    Cette pratique est injustifiable….a part vos bip bip bip de veneurs 83% des français sont opposés à la vénerie sous terre.
    Aucune salutation.

  •  Contre la vénerie sous terre, le 4 mars 2019 à 22h14

    Eviter la souffrance des animaux, c’est très simple, arrêtons de les exterminer !
    Qu’on ne vienne pas pretexter une énième fois le soit-disant besoin de régulation des populations. C’est de la fausse écologie.
    Surtout quand on sait que les éventuels déséquilibres de populations animales sont toujours dûs aux dégâts causés par l’activité humaine.
    Pourquoi continuer cette pratique inutile, sanglante et d’un autre âge en 2019 ? Pour le bon plaisir de quelques-uns qui se complaisent dans l’exercice de la tuerie ? Il serait temps de nous remettre en cause et surtout d’AGIR vraiment pour un monde meilleur, plus fraternel (envers toutes les espèces) et réellement plus écologique.

  •  venerie sous terre, le 4 mars 2019 à 22h13

    Je suis favorable au projet

  •  Rédéfinir la place du blaireau et du renard, le 4 mars 2019 à 22h13

    Comment être sûr que ces évolutions concernant la prise en compte du bien être animal, en tout cas tel que cet arrêté l’envisage, soient bien respectées par les chasseurs ? Il est quand même étonnant que, même dans cette logique de régulation, cette solution de déterrage soit privilégiée pour remplacer les prédateurs naturels. A ce titre, pourquoi réguler des populations de loup qui pourraient parfois prédater le blaireau ? Pourquoi ne pas travailler au développement de populations de lynx ? Ces déterrages semblent exister parce que ce sont les dégâts que l’on retient de leurs activités et non pas leurs utilités dans la prédation d’autres espèces. Si la transmission de maladies est effectivement un problème, pourquoi privilégier cette approche préventive uniquement sanitaire, alors que je lis sur le site de l’ONCFS qu’il n’est pas démontré que la régulation des populations de renard est efficace pour limiter le risque pour l’homme. Concernant la tuberculose bovine, si le blaireau est bien un foyer secondaire de la maladie, n’y a t-il pas moyen d’effectuer la chasse qu’en dernier recours et non par prévention ?

  •  Je suis renard !, le 4 mars 2019 à 22h10

    Ceux qui se présentent comme les principaux gestionnaires des « nuisibles », garants des équilibres naturels, sont aussi ceux qui introduisent des espèces allochtones ou élevées en batterie, qui contribuent à la dispersion des pathologies : l’apparition de la peste porcine africaine est directement liée à des lâchers de sangliers positifs en provenance de Pologne !
    Ce sont également les mêmes qui sont responsables des proliférations du sanglier dans de nombreuses régions (consignes de chasse, agrainage…). On peut donc continuer à leur faire totalement confiance et les autoriser à poursuivre leurs pratiques destructrices pour notre environnement ! Ils contribuent de manière active à la perte de biodiversité aujourd’hui décriée dans le monde entier !

    La gestion des écosystèmes et des espèces ne doit plus être confiée à cette minorité ignorante et aveugle, représentée par le monde de la chasse. La vénerie sous terre, la vénerie en général… n’a plus sa place en France.

  •  Et si on arrêtait un peu la barbarie?, le 4 mars 2019 à 22h06

    Les blaireaux n’ont PAS BESOIN D’ÊTRE RÉGULÉS !! Ils sont protégés dans de nombreux pays autour de nous, et devinez quoi? Ils ne mettent en péril ni l’économie, ni les équilibres naturels.

    La pratique du déterrage est injustifiable en 2019.

    Donc je suis bien évidemment favorable à cet arrêté, qui constitue un premier pas j’espère vers une protection intégrale.

  •  Stop, respectons le vivant, le 4 mars 2019 à 22h04

    La barbarie n’a plus lieu d’être.
    La planète est à un moment critique dans l’évolution de l’humanité.
    Laissons vivre les animaux,
    Arrêtons de leurs infliger de telles pratiques cruelles, douloureuses, toute cette torture doit cesser.

  •  contre la venerie sous terre, le 4 mars 2019 à 22h04

    contre cette barbarie …aucune espece ne devrait etre chassee sur une aussi longue duree…ces animaux ont le droit de vivre leur existance tous comme nous…
    stop a ces plaisirs sadiques sous des pretextes fallacieux.

  •  Il est grand temps de complètement interdire des pratiques barbares comme la vénerie , le 4 mars 2019 à 22h02

    J’ai du mal à comprendre comment en 2019 un pays qui se veut défenseur de la biodiversité n’a toujours pas complètement interdit cette pratique barbare et indigne d’une société civilisé. Quelle hypocrisie de dire que le texte vise à limiter la souffrance des animaux ! L’immense stress auquel les animaux sont soumis pendant les heures de déterrage, l’extraction du terrier à l’aide des pinces métalliques, leur mise à mort, ce n’est pas une souffrance? Les modifications proposées ne sont qu’une tentative de redorer l’image des chasseurs et leurs pratiques cruelles et barbares et n’améliorent en rien le triste sort de ces espèces. A une époque où le bien être des animaux est une vrai préoccupation pour la majorité des français et où la sensibilité animale a été reconnue, il est inadmissible que le gouvernement cède sous la pression des chasseurs qui ne représentent qu’un petit pourcentage de la population. Je vis à la campagne et si nos potagers sont envahis par des campagnols c’est aussi parce que les chasseurs éliminent systématiquement leurs prédateurs naturels, classés paradoxalement comme animaux susceptibles à causer des dégâts ! Et pourtant ces sois disant ’nuisibles’ nous rendent des fières services si on les laisse évoluer naturellement, plus besoin d’inonder nos terres avec du poison ! Et en plus leur service est gratuit ! Les vrais nuisibles sont les chasseurs ! Ni le blaireau ni le renard ont besoin de quiconque pour réguler leurs populations, ils adaptent leur portées en fonction de la nourriture disponible et ne prolifèrent jamais. Il suffit de regarder des régions où la chasse est interdite pour voir que la nature trouve son équilibre toute seule. Il est grand temps que la France sorte enfin du moyen âge et qu’elle interdise ces pratiques révoltantes, honteuses et inutiles.

  •  Stoppons le massacre des blaireaux , le 4 mars 2019 à 22h01

    La France doit rejoindre la position des pays d’Europe …Nous ne devons plus avoir honte d’être le pays qui accepte que des humains fassent souffrir des bêtes .

  •  STOP a la venerie des blaireaux et renards, le 4 mars 2019 à 21h59

    De nos jours avec le déclin de la biodiversité il est crucial de défendre chaque vie animale. Cette pratique est cruelle, barbare et injuste.

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