Plan national d’actions Espèces et communautés inféodées aux moissons, vignes et vergers

Consultation du 09/01/2024 au 30/01/2024 - 21 contributions

Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, la France consacre un effort particulier à la préservation des espèces les plus menacées présentes sur son territoire.

Pour ces espèces, le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires met en place des plans nationaux d’actions, qui sont complémentaires au dispositif législatif et réglementaire les protégeant. Ces plans visent à coordonner les actions de sauvegarde des espèces végétales et animales les plus vulnérables pour lesquelles la France a une responsabilité patrimoniale.

Le Plan National d’Actions (PNA) Espèces et communautés inféodées aux moissons, vignes et vergers s’inscrit dans la continuité du premier PNA en faveur des plantes messicoles 2012-2017. Il a pour ambition la préservation de 92 taxons dépendants des agrosystèmes dont les pratiques culturales permettent le maintien de conditions écologiques adaptées à l’accomplissement de leur cycle de vie. Vingt de ces taxons sont menacés de disparition, à l’image de la nigelle des champs, Nigella arvensis.

Le PNA Espèces et communautés inféodées aux moissons, vignes et vergers s’articule autour de 5 axes de travail :

- Mettre en place un dispositif de surveillance ;
- Conserver les espèces et communautés menacées ;
- Mobiliser les acteurs du monde agricole et accompagner des actions et mesures de gestion et de renforcement ;
- Promouvoir et valoriser ;
- Coordonner et animer le PNA.

Il se décline en 19 actions.

Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a donné un avis favorable à ce projet de PNA.

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Commentaires

  •  Avis favorable avec ajouts, le 30 janvier 2024 à 09h22

    Bonjour,

    Je suis favorable à ce PNA.

    Quelques propositions de modifications sur l’Annexe 4 "communes à enjeux messicoles" : ajout de la commune de Saint-Jean-de-Sauves et La Grimaudière deux communes du département de la Vienne (86) en Nouvelle-Aquitaine avec forts enjeux messicoles (forte diversité d’espèces et nombreuses espèces patrimoniales dont de grosses populations de Delphinium consolida, se référer à la base de données de l’OBV NA).

    Merci pour ce travail

  •  Avis favorable au nouveau PNA messicoles, le 29 janvier 2024 à 20h33

    Ces espèces font partie d’un patrimoine tant culturel que naturel et enrichissent la biodiversité !

  •  AVIS FAVORABLE - PNA, le 29 janvier 2024 à 20h07

    Bonjour,
    Je dépose un avis favorable à ce PNA en faveurs des différentes espèces qui peuvent en profiter, dont certaines protéger.

  •  AVIS FAVORABLE, le 29 janvier 2024 à 10h17

    Les cortèges de messicoles représentaient autrefois une ressource de nourriture abondante pour les hyménoptères avec leur raréfaction, c’est tout un pan du vivant qui disparaît. Préservons ce qui fait la beauté de la vie et de nos paysages.

  •  Avis Favorable pour ce nouveau PNA, le 29 janvier 2024 à 09h51

    La préservation des plantes messicoles est indispensable aux vues de l’état actuel de la biodiversité. En espérant que les personnes ayant mis un avis défavorable comprennent un jour l’importance de préserver et favoriser ces espèces qui ont un rôle phare pour les cultures. Je donne mon avis d’expert en tant qu’écologue. Il est important de sensibiliser la population aux enjeux de conservation de ces messicoles !
    Merci pour ce travail, le document provisoire est très bien construit et les fiches actions sont très pertinentes.

  •  Oui a ce plan pour sauvegarder les messicoles et la biodiversité , le 26 janvier 2024 à 18h31

    Je suis productrice de petits fruits et j accueille pleins de vacanciers dans mes gites et mon camping a qui je fais découvrir la biodiversité dans mon verger. Ils adorent ! J aimerais bien avoir un recensement des espèces fit par un expert pour divulguer encore plus et mieux l importance de l biodiversité ordinaire pour l équilibre des milieux. Pourquoi ne pas prévoir un programme pour ça ? Merci

  •  Avis Favorable, le 26 janvier 2024 à 16h21

    Le programme d’actions de ce PNA est une réponse indispensable et nécessaire pour la conservation de ces espèces rares et menacées dont nous sommes collectivement responsable, notamment l’État français pour les espèces protégées. Parmi les espèces visées, certaines sont présentes dans l’Arrêté du 6 janvier 2020 fixant la liste des espèces animales et végétales à la protection desquelles il ne peut être dérogé qu’après avis du Conseil national de la protection de la nature. Pour celles-ci, force est de constater que la seule protection réglementaire ne peut suffir à enrayer leur déclin et que des actions de conservation en lien avec les acteurs du monde rural sont indispensables. Ce plan, dans la continuité du premier, constituent une réponse avec la mobilisation de moyens financiers.

  •  Protection des plantes messicoles, le 23 janvier 2024 à 15h14

    Il faut protéger les plantes messicoles, en tant qu’espèces végétales en déclin, en tant qu’habitat pour la faune sauvage, en tant que ressources pour la faune sauvage (notamment les les pollinisateurs).

    L’agriculture est primordiale à la survie de l’humanité mais elle doit se transformer, arrêter avec les mauvaises pratiques héritées de l’après guerre (pesticites, engrais, ogm, perturbateurs chimiques des écosystèmes …). NON aux intrants et autres polluants et OUI à une agriculture respectueuse de l’environnement, limitant son impact carbone : agroforesterie, bio… Lutter vraiment contre les lobbies du phytosanitaire qui endoctrinent certains agriculteurs et qui participent grandement à l’appauvrissement de la biodiversité pour faire des milliards de bénéfices et de dividendes ! Pour un PNA MESSICOLES.

  •  PNA espèces et communautés inféodées, le 23 janvier 2024 à 14h59

    Tant qu’elles seront inféodées à des moissons assujetties aux pesticides, engrais chimiques et autres labours profonds, aux vergers et vignes traités à tour de bras, avec des sols nus et moribonds… leur déclin persistera.
    Le feu vert a de nouveau été accordé au glyphosate, sans parler du reste un poison en cachant un autre : que dire de plus. On a beau tenter de faire "bien" la machine à détruire fait trop de fric.

  •  Indispensable, le 23 janvier 2024 à 12h33

    PNA indispensable à conditions que les habitats/végétations des espèces à enjeu de conservation soient bien pris en compte : une description appropriée en est donc nécessaire.

  •  Plan national d’actions Espèces et communautés inféodées aux moissons, vignes et vergers, le 23 janvier 2024 à 10h58

    Avis favorable, plan indispensable pour l’avenir = voir à long terme…un principe toujours peu mis en pratique de nos jours. L’espèce humaine, se définissant comme espèce supérieure, devrait avoir l’intelligence de regarder plus loin que son nombril ou le bout de ses pieds, c’est-à-dire regarder son environnement, et ensuite comprendre qu’il lui est indispensable dans sa diversité et dans sa globalité. Nous savons maintenant cela depuis longtemps, mais des freins sont toujours déployés pour ne pas agir dans ce sens.

  •  Plan national d’actions Espèces et communautés inféodées aux moissons, vignes et vergers, le 23 janvier 2024 à 10h53

    Avis favorable, plan indispensable pour l’avenir (= voir à long terme…un principe toujours peu mis en pratique de nos jours).

  •  AVIS FAVORABLE, le 22 janvier 2024 à 12h40

    Ce plan national d’actions me parait indispensable. Il est important de protéger les espèces messicoles, qui malheureusement disparaissent de nos campagnes. Mais il est encore plus important de privilégier la BIO évidement !

  •  protection de certaines espèces végétales, le 19 janvier 2024 à 18h46

    Vous cherchez vraiment à nuire aux arboriculteurs, viticulteurs et producteurs de céréales en protégeant des plantes nuisibles à leurs productions respectives.
    Le cultivateurs est là pour produire afin de nourrir la population pas là pour favoriser le plaisir de quelques farfelus qui souhaitent regarder et s’extasier devant des plantes inutiles pour se nourrir.
    Avis très défavorable à ces mesures de protection.

  •  Avis favorable avec réserves…, le 16 janvier 2024 à 22h58

    Bonjour,
    En phase avec la définition écosystémique des plantes messicoles, je pense que le fléchage 2024-2033 doit aller plus loin sur :

    * la mesure : suite au bilan du plan P-1, renforcer le suivi des indicateurs (diversité, cycles, extension) sur des tranches biennales afin de mieux cartographier l’évolution de la pollinisation. Les données peuvent être concaténées avec les stratégies régionales de biodiversité pour mesurer la régénération des sols (nanofaune, systèmes racinaires de surface et écoulements, etc…).

    * le périmètre : intégrer les communes du vignoble nantais en Loire Atlantique - région Pays de la Loire sur l’ANNEXE 4 - les Communes à enjeu national majeur pour la conservation des plantes messicoles.

    Autre suggestion : inviter plus de parties prenantes sur le sujet : les associations environnementalistes locales peuvent contribuer au suivi sur le terrain.

  •  Interdire les pesticides, le 16 janvier 2024 à 15h00

    Tant qu’on n’interdira pas les pesticides, on peut faire tous les plans qu’on veut, ça ne servira à rien…
    Je me demande combien de temps encore notre pays se pliera aux exigences des lobbys…
    Interdisez une bonne fois pour toutes les pesticides et la biodiversité reviendra (et notre santé s’améliorera également) !!

  •  autrement dit LES PLANTES MESSICOLES… , le 16 janvier 2024 à 10h44

    autrement dit LES PLANTES MESSICOLES…

    LA SEULE SOLUTION est d’interdire la CHIMIE
    DONC FAVORISER LA BIO ……

    Tout le reste n’est que de la poudre aux yeux, pour faire des jouets administratifs en plus

  •  N’est-il pas trop tard ? , le 12 janvier 2024 à 18h36

    Il convient d’abord de souligner qu’un bilan du plan précédent est absent qui aurait sans doute pu permettre de n’en pas reproduite les erreurs. Indirectement, il apparait cependant que celui-ci a conduit à un e meilleure connaissance de la notion même de plantes inféodées aux cultures, de même que l’approfondissement de la cause de leur quasi disparition, notamment l’intensification des pratiques agricoles. A noter que l’impact des rotations, considéré comme une nouveauté, ici, parmi ces causes, était déjà bien connu pour le coquelicot, abandonné sans raison valable de la liste. Malgré ce progrès des connaissances et tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire en ce domaine, plus de meures de protection ou de maintien devraient être engagées. Or la plupart des mesure envisagées ne sont pas des mesures qui vont garantir la pérennité de ces espèces. Encore des études, l’établissement d’indicateurs, de la sensibilisation de différents publics et peu de protection. Et quand parmi celles-ci, sans dire qu’elles sont inutiles bien au contraire mais insuffisantes, des mesures "ex situ" qui reflètent seulement la crainte de remettre en cause une agriculture destructrice de l’environnement. Par ailleurs la trop forte participation d’acteurs aux vues contraires comme l’Acta ou l’ex-Apca, c’est un peu, comme avec Ecophyto, donner la clé de la prison aux prisonniers. Donc peut mieux faire, s’il n’est pas trop tard, avec des mesures plus incitatives vis à vis des agriculteurs, en utilisant notamment une réelles réduction de l’usages phytos et le déplafonnement des montants des Mae pour désintensifier et en allant jusqu’à la constitution de réserves naturelles, in situ, rémunérées ou sur des parcelles expropriées - ce qui est presqu’envisagées, mais trop timidement, pour les espèces les plus menacées.

  •  Favorable, le 11 janvier 2024 à 18h31

    Avis favorable à ce plan national d’actions. Il est important de protéger les espèces messicoles, qui disparaissent de nos campagnes. Quelques exemples emblématiques : les coquelicots et les bleuets, symboles des soldats morts en France lors de la première guerre mondiale.
    Concernant la mise en place concrète de ce plan d’actions sur le terrain, pour dépasser les effets d’annonce et la simple planification, il est important que la marque "Végétal Local" soit prescrite lors de projet(s) portant atteinte aux terres agricoles, dans le prolongement du zéro artificialisation nette.
    Il ne faut pas non plus oublier que la disparition des espèces messicoles résulte en partie de l’utilisation massive d’herbicides en agriculture. Pour tout plan efficace, dans la logique des programmes Ecophyto, l’utilisation de produits phytosanitaires devrait être réduite. L’agriculture biologique devrait être accompagnée massivement pour permettre le déploiement des espèces messicoles.

  •  avis favorable, le 10 janvier 2024 à 08h21

    Mesure efficace et qui ne coûte rien aux agriculteurs ni à la collectivité : rallonger la période d’absence d’intervention mécanique dans les espaces non productifs (jachères, bandes enherbées, bords de champs…). Elle est bien trop courte aujourd’hui, et les agriculteurs les broient de manière préventive et régulière par PEUR DU CONTRÔLE (PAC).
    Bilan : en pleine saison végétative et de reproduction des espèces (entomofaune, oiseaux, mammifères), c’est le grand massacre chaque année sur des milliers d’hectares. D’autant plus que ces espaces non cultivés attirent naturellement ces espèces, et qu’au moment où elles s’installent, on les détruit ! On marche sur la tête.
    La période d’interdiction d’intervention prévue par le PSN PAC est bien trop courte actuellement.
    Il faut arrêter immédiatement ces interventions inutiles et hautement biocides du 1er mars au 30 septembre.
    Encore une fois cela ne coûtera RIEN et les résultats seront immédiats.